Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 décembre 1920 22 décembre 1920
Description : 1920/12/22 (T16,N1632). 1920/12/22 (T16,N1632).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154190
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1632
Mercredi 22 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — France et Allemagne
le débat du 17 décembre à la Chambre
française (Kôlnische Zeitung). — La re-
présentation diplomatique de l'Allema-
gne en Extrême-Orient (Dr Witte dans
Neue Badische Landeszeitung). — Le
résultat des élections en Yougoslavie
(Hamburger Nachrichten). — Crise
économique dans les pays scandinaves
(correspondance de Stockholm à la Kôl-
nische Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. — La rivalité navale entre
la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
(Times). — La Chambre des Lords et le
Home Rule (Times, Manchester Guar-
dian). — Le chômage en Grande-Breta-
gne : les projets du gouvernement (Mor-
ning Post, Daily HeraldJ.
PRESSE ITALIENNE. - Le traité de Rapallo au
Sénat italien : déclarations de M. Gio-
litti (Corriere della Sera) ; la situation
à Fiume (correspondance d'Abbazia au
Corriere della Sera).
PRESSE TCHÉCO-SLOVAQUE. — L'agitation com-
muniste en Tchéco-Slovaquie (Bohe-
mia, Prager Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LE DEBAT DU 17 DECEMBRE A LA
CHAMBRE FRANÇAISE. — De Paris, 18
décembre : Le débat d'hier, à la Chambre
française a eu u.n retentissement considéra-
ble dans le monde politique.
C'est la lettre du Ministre de la Guerre
démissionnaire André Lefèvre qui a fourni
la base de la discussion. Dans cette lettre,
le ministre dit que son opinion sur l'Alle-
magne ne concorde plus avec celle de ses
collègues ; il voit de sombres nuages s'éle-
ver à l'orient du ciel.
Le débat a démontré que les vieux cou-
rants d'opinion existent toujours. De Mau-
rice Barrès et de Louis Barthou, on ne peut
attendre autre chose que le poing tendu
vers l'Allemagne. Ils savent l'un et l'autre
que les dirigeants du gouvernement français
actuel, bien qu'ils ne reculent pas eux-mê-
mes devant les mesures de coercition, sont
néanmoins persuadés que l'Allemagne dé-
sarmée ne peut être un danger pour la
France armée jusqu'aux dents. Barthou a
principalement insisté sur le danger qui se
présentera au printemps prochain. Il ne
s'est pas expliqué très ouvertement sur la
nature de ce danger, mais on peut supposer
qu'il accepte la fable obscure d'une alliance
turco-germano-bolcheviste contre les puis-
sances occidentales : en effet, l'un de ses
protégés, l'ancien député Franklin Bouillon,
n'a pas publié sans intention dans le Matin
un article où il signale le danger éventuel
de cette alliance.
Le Journal des Débats envisage avec
calme la discussion d'hier et il conclue que
les déclarations du Président du Conseil sur
le désarmement progressif de l'Allemagne,
ont eu un effet calmant. Le Temps, au
contraire, fait des objections et s'approprie
la démonstration de Barthou. Ce dernier a
déclaré que la France serait seule à suppor.
ter les frais du traité de paix ; elle est seule
en Haute-Silésie et presque seule sur le
Rhin. Cela l'inquiète, en face d'une Allema-
gne qui ne donne point de preuve de sa
loyauté et de sa bonne volonté, et qui se
montre au contraire, toujours menaçante.
Ces soucis, pense le Temps, pourraient dis-
paraître, s'il ne subsistait toujours le dan-
ger du rétablissement de la monarchie ou
d'une dictature communiste. Le Temps
conclut que l'on ne pourra être rassuré sur
le compte de l'Allemagne que lorsqu'elle
sera une République démocratique, ou
pour mieux dire, une République républi-
caine.
La majorité de la Chambre possède en-
core les mêmes idées qu'il y a deux ans et
exprime à l'Allemagne actuelle, c'est-à-dire
à son Gouvernement, une complète dé-
fiance. Que doit faire le gouvernement alle-
mand pour dissiper cette défiance ? Ce pro-
blème paraît aussi insoluble que la quadra-
ture du cercle.
KOELNISCHE ZEITUNG, 20.12, matin.
GRANDE-BRETAGNE
ET
ETATS-UNIS
LA RIVALITE NAVALE. — La discus-
sion amicale sur la question des armements
entre Lord Norhcliffe et M. Daniels mi-
- nistre de la Marine des Etats-Unis, éclaire-
ra l'opinion publique en Angleterre et en
Amérique. Les Républicains ont pensé que
le projet de M. Daniels n'était qu'un strata-
gème destiné à soutenir la politique wilson-
nienne et leurs soupçons ont paru fondés,
puisque M. Daniels a déclaré « que ces me-
sures seraient nécessaires au cas où l'Amé-
rique n'entrerait point dans la Société des
Nations » ; il semble au contraire que l'Amé-
rique soit prête à entrer, sinon dans la So-
ciété actuelle, tout au moins dans un nou-
veau groupement des Nations.
Quelle est donc la « combinaison » que
M. Daniels redoute pour l'Amérique ? C'est
la question qui lui a été posée par Lord
Northcliffe, qui connaît admirablement le
peuple américain et qui est un ami du mi-
nistre. M. Daniels n'a pas répondu directe-
ment. Songe-t-il à une combinaison de l'An-
gleterre, du Japon et de la Chine ? Mais
l'Australie, les Dominions, ainsi que le dit
Lord Norhcliffe. protesteraient contre une
telle alliance offensive. M. Daniels se dé-
clare partisan de la réduction des arme-
ments. il désire que l'Autriche et l'Allema-
gne entrent, elles aussi, « au moment vou-
lu », dans la Société, mais l'Autriche vient
précisément d'y être accueillie et M. Da-
niels, lui-même, n'a donné aucune précision
sur le sens de ces mots : « au moment vou-
lu », en ce qui touche l'Allemagne. En réa-
lité l'Amérique n'est pas menacée et Lord
Northclilffe, seul pouvait se permettre de le
faire remarquer à M. Daniels. Les ennemis
des deux nations sœurs travaillent avec ar-
deur et tentent de semer le trouble. Répon-
dons leur donc en nous inspirant de la « ma-
nièré » de Lord Northcliffe. Parlons fran-
chement, amicalement ; l'Amérique com-
prend toujours la franchise, le bon sens et
l'amitié.
TIMES, 21,12.
LA QUESTION ADRIATIQUE
TRAITE DE RAPALLO AU SENAT
ITALIEN. - fer. Bull. n° 1631, p. 2 et 31.
- DÉCLARATIONS DE M. GIOUTn. — « Je sens
le devoir d'attirer l'attention du Sénat sur la
grande importance d-u vote qu'il va émet-
tre. Le Traité est conclu; il faut à présent
l'executer loyalement. Mais pour que le
Gouvernement ait toute la force morale né-
cessaire pour l'exécuter et pour affronter
les très graves difficultés présentes, et on
ne les connaît nas toutes, il a besoin d'un
vote explicite. Le sénateur Giardino a fait
une déclaration qui ne laisse aucun doute
sur ses intentions ; mais après la présenta-
tion d'un ordre dtu jour signé par cent sé-
nateurs, dans lequel on affirme que la paix
doit avoir un caractère sincère et durable,
il a présenté un ordre du jour pur et
simple qm pourrait, en Italie et à l'étran-
ger, faire naître des soupçons et avoir de
graves effets. Il y a dans le pays des cou-
rants qui se parent de patriotisme, mais qui
amèneraient l'Italie à manquer à ses enga-
gements. Ces courants doivent-être infor-
més que le Sénat leur est directement
franchement, ouvertement contraire
Le Sénat doit affirmer nettement, aue 1*
Traité existe et doit être exécuté, qu'il doit
être considéré comme une paix sincère e-n.
tre l'Italie et le peuple voisin, que c'est un
Traité sur la durée duquel on a pleine con-
fiance. Amsa le Sénat donnera au Gouverne-
ment la force nécessaire pour surmonter
des difficultés qui sont les plus douloureuses
qui puissent exister pour un cœur de pa-
triote
T1 est enfin nécessaire que la voix du Sé-
nat aille jusqu'à Fiume et lui rappelle que
l'Italie doit être au-dessus de tous »
co [Le traité a été approuvé par 262 ')ob:
contre 22.]
CORRIERE DELLA SERA, 18.12
LA SITUATION DE FIUME. - D'Abba,
zia : La nouvelle de la ratification du
Traité de Rapallo par le Sénat est arrivée
à Fiume au moment où la Régence 'et 'Ses
partisans excitaient la population à la ré-
sistance en exploitant les récentes paroles
du général Caviglia et une prétendue ré-
vélation. -
Ces jours derniers, à Trieste, le ,génértt'«
dit à ses officiers que Fiume est toujours,
c'est seulement à la fin de la guerre qu'elle
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1632
Mercredi 22 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — France et Allemagne
le débat du 17 décembre à la Chambre
française (Kôlnische Zeitung). — La re-
présentation diplomatique de l'Allema-
gne en Extrême-Orient (Dr Witte dans
Neue Badische Landeszeitung). — Le
résultat des élections en Yougoslavie
(Hamburger Nachrichten). — Crise
économique dans les pays scandinaves
(correspondance de Stockholm à la Kôl-
nische Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. — La rivalité navale entre
la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
(Times). — La Chambre des Lords et le
Home Rule (Times, Manchester Guar-
dian). — Le chômage en Grande-Breta-
gne : les projets du gouvernement (Mor-
ning Post, Daily HeraldJ.
PRESSE ITALIENNE. - Le traité de Rapallo au
Sénat italien : déclarations de M. Gio-
litti (Corriere della Sera) ; la situation
à Fiume (correspondance d'Abbazia au
Corriere della Sera).
PRESSE TCHÉCO-SLOVAQUE. — L'agitation com-
muniste en Tchéco-Slovaquie (Bohe-
mia, Prager Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LE DEBAT DU 17 DECEMBRE A LA
CHAMBRE FRANÇAISE. — De Paris, 18
décembre : Le débat d'hier, à la Chambre
française a eu u.n retentissement considéra-
ble dans le monde politique.
C'est la lettre du Ministre de la Guerre
démissionnaire André Lefèvre qui a fourni
la base de la discussion. Dans cette lettre,
le ministre dit que son opinion sur l'Alle-
magne ne concorde plus avec celle de ses
collègues ; il voit de sombres nuages s'éle-
ver à l'orient du ciel.
Le débat a démontré que les vieux cou-
rants d'opinion existent toujours. De Mau-
rice Barrès et de Louis Barthou, on ne peut
attendre autre chose que le poing tendu
vers l'Allemagne. Ils savent l'un et l'autre
que les dirigeants du gouvernement français
actuel, bien qu'ils ne reculent pas eux-mê-
mes devant les mesures de coercition, sont
néanmoins persuadés que l'Allemagne dé-
sarmée ne peut être un danger pour la
France armée jusqu'aux dents. Barthou a
principalement insisté sur le danger qui se
présentera au printemps prochain. Il ne
s'est pas expliqué très ouvertement sur la
nature de ce danger, mais on peut supposer
qu'il accepte la fable obscure d'une alliance
turco-germano-bolcheviste contre les puis-
sances occidentales : en effet, l'un de ses
protégés, l'ancien député Franklin Bouillon,
n'a pas publié sans intention dans le Matin
un article où il signale le danger éventuel
de cette alliance.
Le Journal des Débats envisage avec
calme la discussion d'hier et il conclue que
les déclarations du Président du Conseil sur
le désarmement progressif de l'Allemagne,
ont eu un effet calmant. Le Temps, au
contraire, fait des objections et s'approprie
la démonstration de Barthou. Ce dernier a
déclaré que la France serait seule à suppor.
ter les frais du traité de paix ; elle est seule
en Haute-Silésie et presque seule sur le
Rhin. Cela l'inquiète, en face d'une Allema-
gne qui ne donne point de preuve de sa
loyauté et de sa bonne volonté, et qui se
montre au contraire, toujours menaçante.
Ces soucis, pense le Temps, pourraient dis-
paraître, s'il ne subsistait toujours le dan-
ger du rétablissement de la monarchie ou
d'une dictature communiste. Le Temps
conclut que l'on ne pourra être rassuré sur
le compte de l'Allemagne que lorsqu'elle
sera une République démocratique, ou
pour mieux dire, une République républi-
caine.
La majorité de la Chambre possède en-
core les mêmes idées qu'il y a deux ans et
exprime à l'Allemagne actuelle, c'est-à-dire
à son Gouvernement, une complète dé-
fiance. Que doit faire le gouvernement alle-
mand pour dissiper cette défiance ? Ce pro-
blème paraît aussi insoluble que la quadra-
ture du cercle.
KOELNISCHE ZEITUNG, 20.12, matin.
GRANDE-BRETAGNE
ET
ETATS-UNIS
LA RIVALITE NAVALE. — La discus-
sion amicale sur la question des armements
entre Lord Norhcliffe et M. Daniels mi-
- nistre de la Marine des Etats-Unis, éclaire-
ra l'opinion publique en Angleterre et en
Amérique. Les Républicains ont pensé que
le projet de M. Daniels n'était qu'un strata-
gème destiné à soutenir la politique wilson-
nienne et leurs soupçons ont paru fondés,
puisque M. Daniels a déclaré « que ces me-
sures seraient nécessaires au cas où l'Amé-
rique n'entrerait point dans la Société des
Nations » ; il semble au contraire que l'Amé-
rique soit prête à entrer, sinon dans la So-
ciété actuelle, tout au moins dans un nou-
veau groupement des Nations.
Quelle est donc la « combinaison » que
M. Daniels redoute pour l'Amérique ? C'est
la question qui lui a été posée par Lord
Northcliffe, qui connaît admirablement le
peuple américain et qui est un ami du mi-
nistre. M. Daniels n'a pas répondu directe-
ment. Songe-t-il à une combinaison de l'An-
gleterre, du Japon et de la Chine ? Mais
l'Australie, les Dominions, ainsi que le dit
Lord Norhcliffe. protesteraient contre une
telle alliance offensive. M. Daniels se dé-
clare partisan de la réduction des arme-
ments. il désire que l'Autriche et l'Allema-
gne entrent, elles aussi, « au moment vou-
lu », dans la Société, mais l'Autriche vient
précisément d'y être accueillie et M. Da-
niels, lui-même, n'a donné aucune précision
sur le sens de ces mots : « au moment vou-
lu », en ce qui touche l'Allemagne. En réa-
lité l'Amérique n'est pas menacée et Lord
Northclilffe, seul pouvait se permettre de le
faire remarquer à M. Daniels. Les ennemis
des deux nations sœurs travaillent avec ar-
deur et tentent de semer le trouble. Répon-
dons leur donc en nous inspirant de la « ma-
nièré » de Lord Northcliffe. Parlons fran-
chement, amicalement ; l'Amérique com-
prend toujours la franchise, le bon sens et
l'amitié.
TIMES, 21,12.
LA QUESTION ADRIATIQUE
TRAITE DE RAPALLO AU SENAT
ITALIEN. - fer. Bull. n° 1631, p. 2 et 31.
- DÉCLARATIONS DE M. GIOUTn. — « Je sens
le devoir d'attirer l'attention du Sénat sur la
grande importance d-u vote qu'il va émet-
tre. Le Traité est conclu; il faut à présent
l'executer loyalement. Mais pour que le
Gouvernement ait toute la force morale né-
cessaire pour l'exécuter et pour affronter
les très graves difficultés présentes, et on
ne les connaît nas toutes, il a besoin d'un
vote explicite. Le sénateur Giardino a fait
une déclaration qui ne laisse aucun doute
sur ses intentions ; mais après la présenta-
tion d'un ordre dtu jour signé par cent sé-
nateurs, dans lequel on affirme que la paix
doit avoir un caractère sincère et durable,
il a présenté un ordre du jour pur et
simple qm pourrait, en Italie et à l'étran-
ger, faire naître des soupçons et avoir de
graves effets. Il y a dans le pays des cou-
rants qui se parent de patriotisme, mais qui
amèneraient l'Italie à manquer à ses enga-
gements. Ces courants doivent-être infor-
més que le Sénat leur est directement
franchement, ouvertement contraire
Le Sénat doit affirmer nettement, aue 1*
Traité existe et doit être exécuté, qu'il doit
être considéré comme une paix sincère e-n.
tre l'Italie et le peuple voisin, que c'est un
Traité sur la durée duquel on a pleine con-
fiance. Amsa le Sénat donnera au Gouverne-
ment la force nécessaire pour surmonter
des difficultés qui sont les plus douloureuses
qui puissent exister pour un cœur de pa-
triote
T1 est enfin nécessaire que la voix du Sé-
nat aille jusqu'à Fiume et lui rappelle que
l'Italie doit être au-dessus de tous »
co [Le traité a été approuvé par 262 ')ob:
contre 22.]
CORRIERE DELLA SERA, 18.12
LA SITUATION DE FIUME. - D'Abba,
zia : La nouvelle de la ratification du
Traité de Rapallo par le Sénat est arrivée
à Fiume au moment où la Régence 'et 'Ses
partisans excitaient la population à la ré-
sistance en exploitant les récentes paroles
du général Caviglia et une prétendue ré-
vélation. -
Ces jours derniers, à Trieste, le ,génértt'«
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