Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 décembre 1920 20 décembre 1920
Description : 1920/12/20 (T16,N1630). 1920/12/20 (T16,N1630).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154175
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1630
Lundi 20 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le désarmement des
gardes d'habitants : la réponse de la
commission de contrôle (Koelnische
Zeitung). — La conférence de Bruxel-
les (Koelnische Zeitung). — Des cré-
dits américains pour l'Allemagne (Koel-
nische Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La réserve d'or des
bolcheviks (New York Times). — Le
bolchevisme en Hollande (New York
Tribune). — La France et les soviets :
les relations commerciales (New York
Times). — Etats-Unis et Mexique :
réponse de M. Colby, secrétaire d'Etat
à la demande de reconnaissance du
gouvernement mexicain (New i ork
Tribune). — L'agitation aux Philippines
(New York Tribune). — Les Etats-Unis
et Panama (New York Times). - Les
Républiques sud-américaines à l'As-
semblée de Genève (New York Tri-
bune). — L'Arménie : l'attitude des
Etats-Unis ; la médiation du Président
Wilson (New York Tribune). — La
question du pétrole : la concurrence
ajnglo - américaine (Commercial and
Financial Chronicle, Washington Post).
— L'Amérique et les dettes de l' Europe
(Wàshington Posty. — Des crédits amé-
ricains pour l'Allemagne : une propo-
sition des agriculteurs des Etats-Unis
(Washington Post, Evening Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le rapport de l'Ami-
rauté sur la bataille du Jutland (limes,
Morning Post. Daily Chronicle, Daily
Mail, Daily News).
-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LA RESERVE D' OR DES BOLCHEVIKS
— Des preuves ont paru récemment en An-
gleterre que l'or russe est sujet à suspicion
aussi bien que le papier-monnaie russe.
L'un des contrats que Krassine a cherche
à passer était 'un accord avec une firme de
Leeds,prévoyant la livraison de 130.000 yard
d'étoffe pour environ 350.000 dollars en or
russe en barre. Cet or devait être déposé
à la Banque Esthonienne à Reval. Afin de
se garantir, les manufacturiers de Leeds
Proposèrent une clause dans le contrat, pr >
voyant un essai destiné à prouver la pureté
de l'on La délégation commerciale, russe
refusa avec indignation d'accepter ça point.
et plus tard la firme de Leeds acquit la certi-
ude qu'une bonne partie de l'or russe avait
été trouvée mêlée de 25 d'impuretes. De
* un de ses agents en Scandinavie, la firme
reçut l'avertissement suivant :
« Nous avons l'opinion que les firmes qui
entrent en relations avec le gouvernement
russe des Soviets seront tôt ou tard frus-
trées de leurs marchandises ou de leur ar-
gent, car le gouvernement fera tout son
possible) à cette fin, s'il pense qu'il peut en
tirer quelque profit. Il a déjà dissipé 40
de son or pour la. propagande bolcheviste, et
quani au reste, il s'occupe maintenant à le
mêler avec des alliages pour en faire un
plus long usage.. » (Ed.).
NEW YORK TIMES, 26.11.
LE BOLCHEVISME EN HOLLANDE. —
Lénine et Trotski choisissent naturellement
la Hollande comme centre de leur propa-
gande en Europe occidentale. Outre les
avantages dérivant de la position géogra-
phique de la Hollande, et de sa neutralité
dans la dernière guerre, Amsterdam est le
siège de la seconde Internationale, l'organe
central des partis socialistes-démocratiques
opposés au bolchevisme, et Moscou vou-
drait détruire cette organisation.
Un groupe de bolchevistes hollandais,
conduits par D. G. Wijnkoop, chef du mou-
vement communiste en Hollande, a visité
récemment la Russie des Soviets, et a rap-
porté ses expériences à une Conférence te-
nue à Amsterdam. Il semble bien que les
explorateurs hollandais aient remporté des
impressions plus favorables que leurs col-
lègues britanniques, allemands, français et
italiens. Néanmoins, Wiljnkoop n'est pas en
accord complet avec l'extrême-gauche de
son parti.
On a accusé l'argent bolchevik, obtenu
par la vente des bijoux du Tsar, d'avoir
soutenu la grève des dockers et ouvriers de
transport d'Amsterdam et de Rotterdam, au
printemps dernier. La forme, la moins si-
gnificative de l'activité bolcheviste n'est pas
celle qui se développe dans les Indes orien-
taies hollandaises, notamment à Java, où
une vive agitation communiste et antieu-
ropéenne collabore avec les promoteurs de
la renaissance islamique pour exciter la
population indigène contre le gouvernement
hollandais.
Si la Russie rouge n'arrive pas à provo-
quer des troubles sérieux par le monde en-
tier, ce n'est pas manque de fonds, ni faute
de tentatives. (Ed.)
NEW YORK TRIBUNE, 29.11.
LA FRANCE ET LES SOVIETS. -
LES RELATIONS COMMERCIALES. — * La décla-
ration du premier ministre Levgues — qui
n'eût guère pu être faite sans l'approbation
de Millerand — en faveur de la levée du blo-
cus russe, est un événement de grande im-
portance. bien que ses motifs ne soient pas
entièrement clairs. Elle marque le premier
pas en arrière qui éloigne le gouvernement
français de son opposition sans; réserve à
toutes relations nvec la Russie. Pour le pré-
sent en. tout cas, les Français semblent
s'être arrêtés à la position que notre gou-
vernement avait prise, il y a quelque temps,
celui de leurs compatriotes qui veut se ha-
sarder h' faire le commerce avec la Russie
a la permission de s'y livrer, à ses risques
et périls.
Rapporter cette décision, comme le fait
le Temps, à la déclaration du Conseil Su-
prême de janvier dernier, semble chose
plulôt fantaisiste. L'hiver dernier ,1e Con-
seil Suprême pensait au commerce avec les
coopératives russes. La déclaration du 24
février parlait vaguement de permettre le
commerce sans reconnaître Je gouverne-
ment, mais n'entrait pas dans les détails.
Les coopératives vinrent à. passer sous ia
domination du gouvernement et le seul
moyen possible de faire des affaires avec la
Russie est de les faire avec le gouverne-
ment comme M. Washington Vanderlip
semble l'avoir entrepris.
Quel commerce sera possible ou sera fait
aux risques du commerçant ? Le risque
n'est pas faible. Les histoires de l'alliage
de l'or russe montre combien douteux est
tout paiement offert par les bolcheviks. En
outre, même si de l'or véritable est offert en
paiement, personne en France n'ira proba-
blement très loin d'ans la voie du commerce
avec la Russie. Les tribunaux français se-
raient sans doute assaillis par les porteurs
de fonds, arguant que leurs titres leur don-
nent un droit de priorité sur l'or de l'ancien
gouvernement russe ; et l'on pourrait comp-
ter sur les Roumains pour défendre énergi-
quement leurs droits. Un tribunal français
déciderait très probablement en faveur des
norteurs de fonds et des Roumains.
La difficulté, naturellement, vient, de l'in-
certitude existant en France sur ce que
ferait un tribunal anglais, ou un tribunal
américain, si les grands projets de M. Van-
derlip doivent avoir quelque suite. Proba-
blement, la crainte de la concurrence bri-
tannique et américaine a hâté la décision
du gouvernement français, ce qui est un
signe assez clair que les Français croient
que, cette fois-ci, M. Lloyd George va jus-
qu'au bout. En outre, les efforts de la
France pour trouver d'autres solutions au
problème russe, ont échoué. La défaite de
Wrangel a mis fin, au dernier espoir im-
médiat d'une révolte heureuse contre le
bolchevisme, et, avec l'arrêt, pour le mo-
ment, de toute guerre sérieuse, l'éventualité
d'un Napoléon des soviets devient moins
vraisemblable. Dans le Proche Orient, les
Français se préparent à acheter la neutra-
lité des Turcs, n'y ayant apparemment
pas autre chose à faire ; et le retour de
Constantin, qui est en perspective, rendra
dangereuse la position des Alliés dans
une région où la Russie serait capable de
faire beaucoup de mal.
Une dépêche de Moscou indique que les
bolcheviks sont en train de faire de gran-
des concessions afin d'obtenir l'assistance
du capital étranger, mais les concessions
sont encore à venir. Ces concessions doi-
vent comprendre, pour la France, une re-
connaissance, sous quelque forme, de la
dette russe : pour la Roumanie, la restitu-
tion de son or, et, pour la Grande-Bretagne
et la Pologne, des garanties contre les me-
nées. en faveur de la révolution, plus con-
vaincantes que toutes celles qu'on a offertes
jusqu'à présent. - (Ed.)
NEW YORK TIMES, 27.11.
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1630
Lundi 20 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le désarmement des
gardes d'habitants : la réponse de la
commission de contrôle (Koelnische
Zeitung). — La conférence de Bruxel-
les (Koelnische Zeitung). — Des cré-
dits américains pour l'Allemagne (Koel-
nische Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La réserve d'or des
bolcheviks (New York Times). — Le
bolchevisme en Hollande (New York
Tribune). — La France et les soviets :
les relations commerciales (New York
Times). — Etats-Unis et Mexique :
réponse de M. Colby, secrétaire d'Etat
à la demande de reconnaissance du
gouvernement mexicain (New i ork
Tribune). — L'agitation aux Philippines
(New York Tribune). — Les Etats-Unis
et Panama (New York Times). - Les
Républiques sud-américaines à l'As-
semblée de Genève (New York Tri-
bune). — L'Arménie : l'attitude des
Etats-Unis ; la médiation du Président
Wilson (New York Tribune). — La
question du pétrole : la concurrence
ajnglo - américaine (Commercial and
Financial Chronicle, Washington Post).
— L'Amérique et les dettes de l' Europe
(Wàshington Posty. — Des crédits amé-
ricains pour l'Allemagne : une propo-
sition des agriculteurs des Etats-Unis
(Washington Post, Evening Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le rapport de l'Ami-
rauté sur la bataille du Jutland (limes,
Morning Post. Daily Chronicle, Daily
Mail, Daily News).
-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LA RESERVE D' OR DES BOLCHEVIKS
— Des preuves ont paru récemment en An-
gleterre que l'or russe est sujet à suspicion
aussi bien que le papier-monnaie russe.
L'un des contrats que Krassine a cherche
à passer était 'un accord avec une firme de
Leeds,prévoyant la livraison de 130.000 yard
d'étoffe pour environ 350.000 dollars en or
russe en barre. Cet or devait être déposé
à la Banque Esthonienne à Reval. Afin de
se garantir, les manufacturiers de Leeds
Proposèrent une clause dans le contrat, pr >
voyant un essai destiné à prouver la pureté
de l'on La délégation commerciale, russe
refusa avec indignation d'accepter ça point.
et plus tard la firme de Leeds acquit la certi-
ude qu'une bonne partie de l'or russe avait
été trouvée mêlée de 25 d'impuretes. De
* un de ses agents en Scandinavie, la firme
reçut l'avertissement suivant :
« Nous avons l'opinion que les firmes qui
entrent en relations avec le gouvernement
russe des Soviets seront tôt ou tard frus-
trées de leurs marchandises ou de leur ar-
gent, car le gouvernement fera tout son
possible) à cette fin, s'il pense qu'il peut en
tirer quelque profit. Il a déjà dissipé 40
de son or pour la. propagande bolcheviste, et
quani au reste, il s'occupe maintenant à le
mêler avec des alliages pour en faire un
plus long usage.. » (Ed.).
NEW YORK TIMES, 26.11.
LE BOLCHEVISME EN HOLLANDE. —
Lénine et Trotski choisissent naturellement
la Hollande comme centre de leur propa-
gande en Europe occidentale. Outre les
avantages dérivant de la position géogra-
phique de la Hollande, et de sa neutralité
dans la dernière guerre, Amsterdam est le
siège de la seconde Internationale, l'organe
central des partis socialistes-démocratiques
opposés au bolchevisme, et Moscou vou-
drait détruire cette organisation.
Un groupe de bolchevistes hollandais,
conduits par D. G. Wijnkoop, chef du mou-
vement communiste en Hollande, a visité
récemment la Russie des Soviets, et a rap-
porté ses expériences à une Conférence te-
nue à Amsterdam. Il semble bien que les
explorateurs hollandais aient remporté des
impressions plus favorables que leurs col-
lègues britanniques, allemands, français et
italiens. Néanmoins, Wiljnkoop n'est pas en
accord complet avec l'extrême-gauche de
son parti.
On a accusé l'argent bolchevik, obtenu
par la vente des bijoux du Tsar, d'avoir
soutenu la grève des dockers et ouvriers de
transport d'Amsterdam et de Rotterdam, au
printemps dernier. La forme, la moins si-
gnificative de l'activité bolcheviste n'est pas
celle qui se développe dans les Indes orien-
taies hollandaises, notamment à Java, où
une vive agitation communiste et antieu-
ropéenne collabore avec les promoteurs de
la renaissance islamique pour exciter la
population indigène contre le gouvernement
hollandais.
Si la Russie rouge n'arrive pas à provo-
quer des troubles sérieux par le monde en-
tier, ce n'est pas manque de fonds, ni faute
de tentatives. (Ed.)
NEW YORK TRIBUNE, 29.11.
LA FRANCE ET LES SOVIETS. -
LES RELATIONS COMMERCIALES. — * La décla-
ration du premier ministre Levgues — qui
n'eût guère pu être faite sans l'approbation
de Millerand — en faveur de la levée du blo-
cus russe, est un événement de grande im-
portance. bien que ses motifs ne soient pas
entièrement clairs. Elle marque le premier
pas en arrière qui éloigne le gouvernement
français de son opposition sans; réserve à
toutes relations nvec la Russie. Pour le pré-
sent en. tout cas, les Français semblent
s'être arrêtés à la position que notre gou-
vernement avait prise, il y a quelque temps,
celui de leurs compatriotes qui veut se ha-
sarder h' faire le commerce avec la Russie
a la permission de s'y livrer, à ses risques
et périls.
Rapporter cette décision, comme le fait
le Temps, à la déclaration du Conseil Su-
prême de janvier dernier, semble chose
plulôt fantaisiste. L'hiver dernier ,1e Con-
seil Suprême pensait au commerce avec les
coopératives russes. La déclaration du 24
février parlait vaguement de permettre le
commerce sans reconnaître Je gouverne-
ment, mais n'entrait pas dans les détails.
Les coopératives vinrent à. passer sous ia
domination du gouvernement et le seul
moyen possible de faire des affaires avec la
Russie est de les faire avec le gouverne-
ment comme M. Washington Vanderlip
semble l'avoir entrepris.
Quel commerce sera possible ou sera fait
aux risques du commerçant ? Le risque
n'est pas faible. Les histoires de l'alliage
de l'or russe montre combien douteux est
tout paiement offert par les bolcheviks. En
outre, même si de l'or véritable est offert en
paiement, personne en France n'ira proba-
blement très loin d'ans la voie du commerce
avec la Russie. Les tribunaux français se-
raient sans doute assaillis par les porteurs
de fonds, arguant que leurs titres leur don-
nent un droit de priorité sur l'or de l'ancien
gouvernement russe ; et l'on pourrait comp-
ter sur les Roumains pour défendre énergi-
quement leurs droits. Un tribunal français
déciderait très probablement en faveur des
norteurs de fonds et des Roumains.
La difficulté, naturellement, vient, de l'in-
certitude existant en France sur ce que
ferait un tribunal anglais, ou un tribunal
américain, si les grands projets de M. Van-
derlip doivent avoir quelque suite. Proba-
blement, la crainte de la concurrence bri-
tannique et américaine a hâté la décision
du gouvernement français, ce qui est un
signe assez clair que les Français croient
que, cette fois-ci, M. Lloyd George va jus-
qu'au bout. En outre, les efforts de la
France pour trouver d'autres solutions au
problème russe, ont échoué. La défaite de
Wrangel a mis fin, au dernier espoir im-
médiat d'une révolte heureuse contre le
bolchevisme, et, avec l'arrêt, pour le mo-
ment, de toute guerre sérieuse, l'éventualité
d'un Napoléon des soviets devient moins
vraisemblable. Dans le Proche Orient, les
Français se préparent à acheter la neutra-
lité des Turcs, n'y ayant apparemment
pas autre chose à faire ; et le retour de
Constantin, qui est en perspective, rendra
dangereuse la position des Alliés dans
une région où la Russie serait capable de
faire beaucoup de mal.
Une dépêche de Moscou indique que les
bolcheviks sont en train de faire de gran-
des concessions afin d'obtenir l'assistance
du capital étranger, mais les concessions
sont encore à venir. Ces concessions doi-
vent comprendre, pour la France, une re-
connaissance, sous quelque forme, de la
dette russe : pour la Roumanie, la restitu-
tion de son or, et, pour la Grande-Bretagne
et la Pologne, des garanties contre les me-
nées. en faveur de la révolution, plus con-
vaincantes que toutes celles qu'on a offertes
jusqu'à présent. - (Ed.)
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