Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 décembre 1920 14 décembre 1920
Description : 1920/12/14 (T16,N1625). 1920/12/14 (T16,N1625).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154123
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
**PAT RES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
I iNn 1625
Mardi 14 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
~-- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pl{ESSE ALLEMANDE. — La France et les répa-
rons (Kœlnische Zeitung, Deutsche
AUgemeine Zeitung). — La note du Dr
Salions sur les gardes d'habitants
(Münchner Post).
ESSE ANGLAISE. — Les discours des minis-
tres allemands en pays rhénan : la ré-
ponse de l'Allemagne à la note alliée
(Trmes). - L-a situation en Irlande : les
Négoci.ations du gouvernement avec le
Sllln-Fein. — La loi martiale (Daily
Chronicle Daily News, Daily Herald,
Observer) ; Les troubles de. Cork (Ti-
p mes, Daily Chronicle).
ESSE ESPAGNOLE. — L'importation en
France des vins espagnols (Imparcial).
RESSE ITALIENNE. — L'attitude de d'Annun-
zio : la défection des contre-torpilleurs
(Çorriere della Sera, Tempo, Idea Na-
zlonale). — Réponse de Serrati à Lénine
(Tribuna).
RESSE MEXICAINE. — L'Allemagne et l'Ar-
gentine : Déclarations du ministre alle-
mand à Buenos-Aires (Democrata).
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
^5? FRANCE ET LES REPARATIONS.
(lQn eflx courants d'opinion se manifestent
daons la presse française au sujet de la ques-
tion de l'indemnité. A côté des chauvins,
on „ un Pettt groupe s'e f forcer d'appré-
cier 'VOlt un petit groupe s'efforcer d'appré-
de avec justice la capacité de paiement
de l'Allernag'ne et de montrer le lien qui
Unit evr°itement le sort de l'Allemagne et à
ceiUj de leur propre pays et à celui de toute
qUe TOpe. Nous avons déjà fait observer
mili dans le Gouvernement même, certains
dan eux se séparent nettement de la ten-
de IL menceau. Poincaré et Tardieu.
p - "lfl/jnceau. Poincaré et Tardieu.
Peut être la pression anglaise et italien-
a
ne a-t-elle joué en cette occurrence, un rôle
cornb 1mportant. Les deux tendances se
Corhb altent encore mutuellement ; on ne
peut savoir laquelle l'erhportera et dans
qUell savoir laquelle l'emportera et dans
tdchee proportûm. Vraisemblablement, on
lâcher de les concilier en un compromis
sdUs resoudre définitivement le problème.
Ceci est conforme aux vues de Jean Her-
bette le directeur politique du Temps, qui
PTofo f-e Raccorder à l'Allemagne un délai
de trois ans environ avant de fixer le mon-
tan t de l'indemnité. Voilà une modification
ai,£ tr,,I. té de Versailles d'après lequel la
^0rhm lss^)n • des réparations devra fixer,
la ■nj1 tard le 21 mai 1921, le montant de
a k e allemande.
OF;L.VISC liE ZEITUNG, 11.12. soir.
— De Paris : Sous le titre : « REVIREMENT
FRANÇAIS ? ». — La grande presse française
est, sans exception, désillusionnée par la
tournure que les négociations de Londres
ont prise. Le Président du Conseil Leygues
a ressenti lui-même la nécessité de s'entre-
tenir avec le Président de la République et
avec ses amis du Parlement, avant de se
faire « pétrir » à Londres par le très habile
M. Lloyd George. En rédigeant des contre-
projets opposés aux prétentions françaises,
les diplomates anglais ont développé leur
point de vue d'une façon plus que claire.
L'opinion publique, en France, est très
peu édifiée par les projets anglais dans les
questions de Grèce et d'Orient. La politique
grécophile de M. Lloyd George s'oppose à
la politique turcophile de la France, qui
répond à la tradition et qui est appuyée par
tous les partis, depuis l'extrême-droite, jus-
qu'à l'extrême-gauche. Paul-Boncour et, le
royaliste Léon Daudet s'accordent sur ce
point. La situation du Président du Conseil
Leygues deviendrait de plus en plus diffi-
cile à la Chambre s'il remportait encore
une défaite à Londres et si, à l'en contre
de la volonté du Parlement comme de toute
l'opinion turcophile de la France, il se lais-
sait entraîner à des accords contraires aux
intérêts français.
Je puis affirmer que, depuis quelques se-
maines déjà, «on reçoit les représentants de
la presse à l'Elysée, pour les inciter à mon-
trer de la modération envers l'Allemagne,
à ne pas écrire d'article tendancieux et à
ne pas créer de difficultés. Et, en fait, toute
personne qui suit attentivement la presse
française, peut constater, depuis quelques
semaines, que le ton a changé. On peut
même reconnaîtra, ces jours derniers, une
certaine détente dans les relations franco-
allemandes. Je puis affirmer, en me fon-
dant sur les conversations que j'ai eues
au Parlement que la majorité de la
Chambre française verrait d'un bon œil des
négociations directes entre la France et l'Al-
lemagne. On souhaite aussi de reprendre
des relations commerciales normales avec
l'Allemagne. Je serais bien étonné que l'am-
bassadeur d'Allemagne, le Dr Mayer, dans
les négociations à venir, n'acquière pas
cette conviction que maintes personnalités
officielles sont animées d'un réel esprit de
rapprochement.
La véritable raison de ce revirement,
c'est la crise économique. Le gouvernement
doit coûte que coûte faire des efforts pour
améliorer la situation du commerce et de
l'industrie. Le ministre du Commerce fran-
çais est assailli de demandes pour la reprise,
des relations avec les marchés russes et
allemands. On fait valoir l'exemple anglais
et italien. Les dernières déclarations du Pré-
sident du Conseil Leygues devant la Com-
mission des Affaires étrangères de la Cham-
bre et rexposé du ministre des Finances
Marsal montrent que le Quai d'Orsay ne
change pas son point de vue, mais les in-
dustriels et le haut commerce sont d'un avis
différent. — De notre correspondant neutre.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
7.12 soir. - ,
LA NOTE DU Dr SIMONS SUR LES
GARDES D'HABITANTS. - La presse al-
lemande publie le texte de la note alle-
mande sur le désarmement des gardes d'ha-
bitants. La plupart des journaux ne la
font suivre d'aucun commentaire.
Toutefois, la Münchner Post en relève la
maladresse tandis que les Hamburger
Nachrichten paraphrasent la note, s'éten-
dent sur les dangers du bolchevisme et af-
firment qu'en dépit du traité de Versailles,
les Allemands doivent rester maîtres de ré-
gler, chez, leurs affaires comme ils
l'entendent.
De Munich : Toute note inhabile et étour-
die du gouvernement d'u Reich nuit aux in.
térêts vitaux de l'Allemagne. Les notes alle,
mandes ne devraient être rédigées qu'après
une information très documentée Quelle
honte pour nous autres Allemands de nous
faire apprendre par l'étranger que nous ne
sommes pas assez avertis des choses d'Al.
lemagne. 1
L étranger a maintenant sous les veux
tous les documents authentiques sur les
gardes d'habitants de Prusse Orientale et
de Bavière : délibérations du Reichstag, de
l'Assemblée prussienne et du Landstag ba
* Tout a été dit pour et contre les
gardes d'habitants bavaroises, et l'étranger
peut se faire un jugement éclairé.
Les déclarations de Auer ont été repro-
(luites par maints journaux allemands et
étrangers. Si nous voulions entrer en polé-
mique avec le Dr Simons, nous n'aurions
qu'à reproduire mot pour mot ces déclara-
tions.
Nous nous contentons aujourd'hui de si-
gnaler brièvement la note. Si le Dr Simons
était mieux documenté, il acquerrait lui-
même la conviction qu'il a commis un pas
de clerc en rédigeant sa note sur les garder
d'habitants.
MUENCHENER POST, 10.12.
LES DISCOURS DES MINISTRES ALLE
MANDS EN PAYS RHENANS. - LA RÉ.
PONSE DE L'ALLEMAGNE A LA NOTE ALLIÉE -
La réponse de l'Allemagne aux récentes
protestations de l'alliance est peu satisfai-
sante. Suivant son habitude, l'Allemagne
prétend s'acquitter de ses obligations
comme elle l'entend. Elle ne peut, dit-elle,
désarmer des groupements qui ne sont
point des organisations offensives ou dé-
fensives et elle promet d'achever prompte-
ment le désarmement, sauf en Bavière et
dans la Prusse orientale. Enfin, elle agite
de nnurip.nni le c.-n~ A- i~ n Lu
de nouveau le spectre de la Révolution En
novembre le Dr Von Kahr donnait à la
Diète quelques renseignements sur les ar-
mements « rouges » en Bavière, 460.000
fusils, 1.400 mitrailleuses, 240 canons
lourds, 26 aéroplanes, sans compter les
lance-bombes, explosifs, etc. Or, le gou-
vernement ne prétend opposer à « cette vé-
ritable armée rouge », que quelques civils
sous la direction du Ministère de l'Intérieur
Personne n'ajoutera foi à de telles asser-
tions En Prusse orientale, le gouverne-
ment allemand refuse également de désar-
DES
**PAT RES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
I iNn 1625
Mardi 14 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
~-- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pl{ESSE ALLEMANDE. — La France et les répa-
rons (Kœlnische Zeitung, Deutsche
AUgemeine Zeitung). — La note du Dr
Salions sur les gardes d'habitants
(Münchner Post).
ESSE ANGLAISE. — Les discours des minis-
tres allemands en pays rhénan : la ré-
ponse de l'Allemagne à la note alliée
(Trmes). - L-a situation en Irlande : les
Négoci.ations du gouvernement avec le
Sllln-Fein. — La loi martiale (Daily
Chronicle Daily News, Daily Herald,
Observer) ; Les troubles de. Cork (Ti-
p mes, Daily Chronicle).
ESSE ESPAGNOLE. — L'importation en
France des vins espagnols (Imparcial).
RESSE ITALIENNE. — L'attitude de d'Annun-
zio : la défection des contre-torpilleurs
(Çorriere della Sera, Tempo, Idea Na-
zlonale). — Réponse de Serrati à Lénine
(Tribuna).
RESSE MEXICAINE. — L'Allemagne et l'Ar-
gentine : Déclarations du ministre alle-
mand à Buenos-Aires (Democrata).
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
^5? FRANCE ET LES REPARATIONS.
(lQn eflx courants d'opinion se manifestent
daons la presse française au sujet de la ques-
tion de l'indemnité. A côté des chauvins,
on „ un Pettt groupe s'e f forcer d'appré-
cier 'VOlt un petit groupe s'efforcer d'appré-
de avec justice la capacité de paiement
de l'Allernag'ne et de montrer le lien qui
Unit evr°itement le sort de l'Allemagne et à
ceiUj de leur propre pays et à celui de toute
qUe TOpe. Nous avons déjà fait observer
mili dans le Gouvernement même, certains
dan eux se séparent nettement de la ten-
p - "lfl/jnceau. Poincaré et Tardieu.
Peut être la pression anglaise et italien-
a
ne a-t-elle joué en cette occurrence, un rôle
cornb 1mportant. Les deux tendances se
Corhb altent encore mutuellement ; on ne
peut savoir laquelle l'erhportera et dans
qUell savoir laquelle l'emportera et dans
tdchee proportûm. Vraisemblablement, on
lâcher de les concilier en un compromis
sdUs resoudre définitivement le problème.
Ceci est conforme aux vues de Jean Her-
bette le directeur politique du Temps, qui
PTofo f-e Raccorder à l'Allemagne un délai
de trois ans environ avant de fixer le mon-
tan t de l'indemnité. Voilà une modification
ai,£ tr,,I. té de Versailles d'après lequel la
^0rhm lss^)n • des réparations devra fixer,
la ■nj1 tard le 21 mai 1921, le montant de
a k e allemande.
OF;L.VISC liE ZEITUNG, 11.12. soir.
— De Paris : Sous le titre : « REVIREMENT
FRANÇAIS ? ». — La grande presse française
est, sans exception, désillusionnée par la
tournure que les négociations de Londres
ont prise. Le Président du Conseil Leygues
a ressenti lui-même la nécessité de s'entre-
tenir avec le Président de la République et
avec ses amis du Parlement, avant de se
faire « pétrir » à Londres par le très habile
M. Lloyd George. En rédigeant des contre-
projets opposés aux prétentions françaises,
les diplomates anglais ont développé leur
point de vue d'une façon plus que claire.
L'opinion publique, en France, est très
peu édifiée par les projets anglais dans les
questions de Grèce et d'Orient. La politique
grécophile de M. Lloyd George s'oppose à
la politique turcophile de la France, qui
répond à la tradition et qui est appuyée par
tous les partis, depuis l'extrême-droite, jus-
qu'à l'extrême-gauche. Paul-Boncour et, le
royaliste Léon Daudet s'accordent sur ce
point. La situation du Président du Conseil
Leygues deviendrait de plus en plus diffi-
cile à la Chambre s'il remportait encore
une défaite à Londres et si, à l'en contre
de la volonté du Parlement comme de toute
l'opinion turcophile de la France, il se lais-
sait entraîner à des accords contraires aux
intérêts français.
Je puis affirmer que, depuis quelques se-
maines déjà, «on reçoit les représentants de
la presse à l'Elysée, pour les inciter à mon-
trer de la modération envers l'Allemagne,
à ne pas écrire d'article tendancieux et à
ne pas créer de difficultés. Et, en fait, toute
personne qui suit attentivement la presse
française, peut constater, depuis quelques
semaines, que le ton a changé. On peut
même reconnaîtra, ces jours derniers, une
certaine détente dans les relations franco-
allemandes. Je puis affirmer, en me fon-
dant sur les conversations que j'ai eues
au Parlement que la majorité de la
Chambre française verrait d'un bon œil des
négociations directes entre la France et l'Al-
lemagne. On souhaite aussi de reprendre
des relations commerciales normales avec
l'Allemagne. Je serais bien étonné que l'am-
bassadeur d'Allemagne, le Dr Mayer, dans
les négociations à venir, n'acquière pas
cette conviction que maintes personnalités
officielles sont animées d'un réel esprit de
rapprochement.
La véritable raison de ce revirement,
c'est la crise économique. Le gouvernement
doit coûte que coûte faire des efforts pour
améliorer la situation du commerce et de
l'industrie. Le ministre du Commerce fran-
çais est assailli de demandes pour la reprise,
des relations avec les marchés russes et
allemands. On fait valoir l'exemple anglais
et italien. Les dernières déclarations du Pré-
sident du Conseil Leygues devant la Com-
mission des Affaires étrangères de la Cham-
bre et rexposé du ministre des Finances
Marsal montrent que le Quai d'Orsay ne
change pas son point de vue, mais les in-
dustriels et le haut commerce sont d'un avis
différent. — De notre correspondant neutre.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
7.12 soir. - ,
LA NOTE DU Dr SIMONS SUR LES
GARDES D'HABITANTS. - La presse al-
lemande publie le texte de la note alle-
mande sur le désarmement des gardes d'ha-
bitants. La plupart des journaux ne la
font suivre d'aucun commentaire.
Toutefois, la Münchner Post en relève la
maladresse tandis que les Hamburger
Nachrichten paraphrasent la note, s'éten-
dent sur les dangers du bolchevisme et af-
firment qu'en dépit du traité de Versailles,
les Allemands doivent rester maîtres de ré-
gler, chez, leurs affaires comme ils
l'entendent.
De Munich : Toute note inhabile et étour-
die du gouvernement d'u Reich nuit aux in.
térêts vitaux de l'Allemagne. Les notes alle,
mandes ne devraient être rédigées qu'après
une information très documentée Quelle
honte pour nous autres Allemands de nous
faire apprendre par l'étranger que nous ne
sommes pas assez avertis des choses d'Al.
lemagne. 1
L étranger a maintenant sous les veux
tous les documents authentiques sur les
gardes d'habitants de Prusse Orientale et
de Bavière : délibérations du Reichstag, de
l'Assemblée prussienne et du Landstag ba
* Tout a été dit pour et contre les
gardes d'habitants bavaroises, et l'étranger
peut se faire un jugement éclairé.
Les déclarations de Auer ont été repro-
(luites par maints journaux allemands et
étrangers. Si nous voulions entrer en polé-
mique avec le Dr Simons, nous n'aurions
qu'à reproduire mot pour mot ces déclara-
tions.
Nous nous contentons aujourd'hui de si-
gnaler brièvement la note. Si le Dr Simons
était mieux documenté, il acquerrait lui-
même la conviction qu'il a commis un pas
de clerc en rédigeant sa note sur les garder
d'habitants.
MUENCHENER POST, 10.12.
LES DISCOURS DES MINISTRES ALLE
MANDS EN PAYS RHENANS. - LA RÉ.
PONSE DE L'ALLEMAGNE A LA NOTE ALLIÉE -
La réponse de l'Allemagne aux récentes
protestations de l'alliance est peu satisfai-
sante. Suivant son habitude, l'Allemagne
prétend s'acquitter de ses obligations
comme elle l'entend. Elle ne peut, dit-elle,
désarmer des groupements qui ne sont
point des organisations offensives ou dé-
fensives et elle promet d'achever prompte-
ment le désarmement, sauf en Bavière et
dans la Prusse orientale. Enfin, elle agite
de nnurip.nni le c.-n~ A- i~ n Lu
de nouveau le spectre de la Révolution En
novembre le Dr Von Kahr donnait à la
Diète quelques renseignements sur les ar-
mements « rouges » en Bavière, 460.000
fusils, 1.400 mitrailleuses, 240 canons
lourds, 26 aéroplanes, sans compter les
lance-bombes, explosifs, etc. Or, le gou-
vernement ne prétend opposer à « cette vé-
ritable armée rouge », que quelques civils
sous la direction du Ministère de l'Intérieur
Personne n'ajoutera foi à de telles asser-
tions En Prusse orientale, le gouverne-
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