Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 décembre 1920 13 décembre 1920
Description : 1920/12/13 (T16,N1624). 1920/12/13 (T16,N1624).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215411p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
JF MINISTERES
DES
At? F^IHES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
IV 1624
Lundi 13 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La France et la capa-
cité de paiement. de l'Allemagne (Frank
furter Zeitung).
)JnESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et le
cana! de Panama (Washington Post).
— Le mouvement de baisse aux Etats-
Unis (Commercial and Financial Chro-
nicle). — La livre et le dollar en Ar-
gentine '(\Vashington Post). — Les
banques américaines et l'agriculture
(New York Times). — La politique
protectionniste (Washington Post).
^ESSE ANGLAISE. — Les négociations du
gouvernement avec le Sinn Fein. -
La loi martiale (Times, Morning Post,
Manchester Guardian.
-«ESSE ESPAGNOLE. — Le voyage de la mis-
sion espagnole au Chili (A B C,
Epoca).
)JnESSE ITALIENNE. — D'Annunzio il Fiume :
les abus des « arditi » (Stampa) ; une
lettre de d'Annunzio (Testa di Ferro) ;
les anti-d'annunzien de Fiume (Stam-
pa) — La nonciature de Münich (Resto
del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'EXÉCUTION DU TRAITÉ
DE VERSAILLES
p LA FRANCE ET LA CAPACITE DE
PAIEMENT DE L'ALLEMAGNE. — Les dé-
corations du président de la Reichsbank
l'aL ant la Commission du Reichstag, décla-
aiions qui exposent la situation désespérée
l'ec finances allemandes et la nécessité de
courir à l'emprunt forcé, ont fait impres-
8ion en France. Le Temps a saisi cette
tri Slon de traiter avec sérieux et maî-
trise la question de l'assainissement finan-
1* de l'Allemagne et la question connexe
dpJa ! capacité de paiement.
uans sa manière d'aborder ces problè-
d- la presse française qui, sans se soucier
(j^guments, pousse depuis plusieurs mois
Urlements hystériques pour tenter de
Alletn elgne qui veut se dérober à ses obliga-
SUhis, qui peut très bien payer et qui doit
r~~ encore la politique de coercition com-
y & Versailles et à Spa.
difÍfc Temps, lui, reconnaît la réalité des
Il Ultés financières de l'Allemagne.
Semble que l'organe officieux du gou-
Verri ^rïlent français veuille faire sienne la
- d Ine .de son rédacteur en chef Herbette
0ctrine jusqu'ici exposée uniquement
dar. 's la presse neutre — d'après qui on
devrait accorder à l'Allemagne un sursis de
deux ou trois années et ajourner jusqu'à
l'expiration de ce délai la fixation de l'in-
demnité.
La France semble se rallier enfin à cette
idée que la fixation de l'indemnité est liée
a la capacité de paiement de l'Allemagne.
On ne peut que se réjouir de constater ce
fait qui présentera un grand avantage
pour les négociations de Bruxelles.
FRANKFURTER ZEITUNG, 9.12 matin.
LA POLITIQUE AMÉRICAINE
LES ETATS-UNIS ET LE CANAL DE PA-
NAMA. — Le mouvement en faveur d'une.
action du Congrès ayant pour but d'obtenir
le libre passage des navires de cabotage
américains, dans le canal de Panama, sera
stimulé par le rapport de M. Harding,
gouverneur de la zone du canal, qui montre
que. pendant la dernière année fiscale, les
droits perçus ont dépassé les dépenses de
2.387.599 dollars. Le gouverneur ~Harding
estime que les gains devraient s'éle-
ver annuellement à 5 millions de dollars à
partir de l'an prochain.
Il semble probable qu'un effort sera tenté
au nouveau Congrès pour annuler l'acte qui
a dépouillé les Américains de leurs privi-
lèges. C'est seulement sur l'insistance du
président Wilsom appuyé par quelques ré-
publicains, qu'après' une chaude discussion,
le Congrès avait voté cet acte et plusieurs
de ses membres ont déjà annoncé leur in-
tention de rouvrir le débat au prochain Con-
grès.
Les partisans de ce mouvement pourront
faire valoir deux solides arguments : le
commerce croissant des Etats-Unis avec les
Etats Sud-américains et le rapport du gou-
verneur Harding. L'an dernier, 1/7 seule-
ment des navires qui ont emprunté le ca-
nal appartenaient à des services de cabo-
toge ; avec la suppression du système des
revenus, les gains seraient donc encore très
satisfaisants.
Il reste naturellement à règler la question
du traité entre les Etats-Unis et l'Angle.
terre ; les partisans de l'exemption pour
l'Amérique espérent pourtant la résoudre à
l'amiable. - (Ed.)
WASHINGTON POST, 23.11.
LE CHILI ET L'ESPAGNE. — LE VOYAGE
DE LA MISSION ESPAGNOLE AU CHILI — L'Es-
pagne a contracté à l'égard du Chili une
dette de reconnaissance qui est une obliga-
tion pour tous les bons Espagnols. Là-bas
on nous aime comme des frères et on
prononce le nom de l'Espagne avec le res-
pect qu'on a pour une mère commune.
En Espagne, le titre de Chilien doit être
encore plus en faveur qu'il n'a été jus-
qu'ici.
Les adieux qui ont été faits à notre mis-
sion constituent une manifestation qui est
le digne couronnement de toutes les fêtes
qui lui ont été données. ABC,
- Peu de visites officielles de déléga-
tions espagnoles ont eu l'importance de la
mission espagnole envoyée au Chili.
Par l'enthousiasme avec lequel le peuple
~C len a accueilli nos représentants, par
l'affection qui à tout moment est témoignée
à nos compatriotes depuis qu'ils ont mis
pied sur la terre du Chili, et par le carac-
tère d'intime communion d'esprit qu'ont ré-
vélé toutes les diverses manifestations qui
ont eu lieu là-bas, ce voyage marquera une
date inoubliable au point de vue des rela-
tions futures des deux peuples et même au
point de vue général hispano-américain.
EPOCA ~[de Madrid], 7.12.
LA QUESTION ADRIATIQUE
D'ANNUNZIO A FIUME. — LES ABUS
DES « ARDITI ». — Le Comité national de
Fiume répand un communiqué sur la vie
à Fiume, donnant des détails sur quelques
événements déjà brièvement signalés par
nous. Dans ce communiqué qui, au fond,
est un recueil d'informations, est rapportée
la lettre suivante, envoyée le 27 novembre
par la direction de l'hôpital civil à la pré-
sidence municipale de Fiume :
« Depuis assez longtemps déjà le person-
nel de l'hôpital civil, spécialement le per-
sonnel de surveillance, est terrorisé par les
« arditi » qui entrent de force dans l'en-
ceinte de l'hôpital, même aux heures inter-
dites, forcent l'entrée des salles, spéciale-
ment des salles des prostituées, menaçant
du poignard et de grenades celles avec les-
quelles ils ont des comptes spéciaux à ré-
gler; et se faisant obéir par le personnel
de service, le revolver au poing. Hier deux
« arditi » ont menacé, en présence du por-
tier Stanfilin, l'administrateur de l'hôpital
de le faire « sauter » avec deux grenades
qu'ils tirèrent de leurs poches ; en mena-
çant également le personnel présent, si
l'entrée de l'hôpital leur était interdite. Le
soir, vers vingt heures, une main inconnue
lança une grenade (ou un autre explosif
difficile à préciser) qui éclata juste sous
les fenêtres de la maternité, à la grande
épouvante des malades et du personnel de
service.
Le personnel terrorisé refuse de prendre
son service et de faire la moindre obser-
vation aux « arditi » qui sont les maîtres
dans ce pieux Institut, où le calme, la piété
et la discipline devraient régner souverai-
nement. La légèreté, pour ne pas dire la
perversité de quelques-uns, va jusqu'à re-
mettre des explosifs aux malades pour que
ceux-ci s'en servent. Tout récemment, un
« ardito » saisit avec violence par les che-
veux une malade et tenta de lui enfoncer
le poignard dans la gorge. Si on ne lui avait
pas saisi le bras, il la tuait..
La soussignée est prête à produire des
témoignages sur tous les faits exposés ci-
dessus, et demande qu'on veuille bien d'ur-
gence prendre des mesures et rétablir une
garde militaire dans l'atrium et aux
points les plus exposés de l'hôpital, pour
pouvoir ainsi acquérir à nouveau ce calme
qui est un élément indispensable de la cure
des malades. »
En ce qui concerne les prisons, le com-
muniqué signale : « L'autorité a réussi à
mettre la main, l'autre jour sur une des
nombreuses bandes de militaires qui vivent
DES
At? F^IHES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
IV 1624
Lundi 13 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La France et la capa-
cité de paiement. de l'Allemagne (Frank
furter Zeitung).
)JnESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et le
cana! de Panama (Washington Post).
— Le mouvement de baisse aux Etats-
Unis (Commercial and Financial Chro-
nicle). — La livre et le dollar en Ar-
gentine '(\Vashington Post). — Les
banques américaines et l'agriculture
(New York Times). — La politique
protectionniste (Washington Post).
^ESSE ANGLAISE. — Les négociations du
gouvernement avec le Sinn Fein. -
La loi martiale (Times, Morning Post,
Manchester Guardian.
-«ESSE ESPAGNOLE. — Le voyage de la mis-
sion espagnole au Chili (A B C,
Epoca).
)JnESSE ITALIENNE. — D'Annunzio il Fiume :
les abus des « arditi » (Stampa) ; une
lettre de d'Annunzio (Testa di Ferro) ;
les anti-d'annunzien de Fiume (Stam-
pa) — La nonciature de Münich (Resto
del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'EXÉCUTION DU TRAITÉ
DE VERSAILLES
p LA FRANCE ET LA CAPACITE DE
PAIEMENT DE L'ALLEMAGNE. — Les dé-
corations du président de la Reichsbank
l'aL ant la Commission du Reichstag, décla-
aiions qui exposent la situation désespérée
l'ec finances allemandes et la nécessité de
courir à l'emprunt forcé, ont fait impres-
8ion en France. Le Temps a saisi cette
tri Slon de traiter avec sérieux et maî-
trise la question de l'assainissement finan-
1* de l'Allemagne et la question connexe
dpJa ! capacité de paiement.
uans sa manière d'aborder ces problè-
(j^guments, pousse depuis plusieurs mois
Urlements hystériques pour tenter de
SUhis, qui peut très bien payer et qui doit
r~~ encore la politique de coercition com-
y & Versailles et à Spa.
difÍfc Temps, lui, reconnaît la réalité des
Il Ultés financières de l'Allemagne.
Semble que l'organe officieux du gou-
Verri ^rïlent français veuille faire sienne la
- d Ine .de son rédacteur en chef Herbette
0ctrine jusqu'ici exposée uniquement
dar. 's la presse neutre — d'après qui on
devrait accorder à l'Allemagne un sursis de
deux ou trois années et ajourner jusqu'à
l'expiration de ce délai la fixation de l'in-
demnité.
La France semble se rallier enfin à cette
idée que la fixation de l'indemnité est liée
a la capacité de paiement de l'Allemagne.
On ne peut que se réjouir de constater ce
fait qui présentera un grand avantage
pour les négociations de Bruxelles.
FRANKFURTER ZEITUNG, 9.12 matin.
LA POLITIQUE AMÉRICAINE
LES ETATS-UNIS ET LE CANAL DE PA-
NAMA. — Le mouvement en faveur d'une.
action du Congrès ayant pour but d'obtenir
le libre passage des navires de cabotage
américains, dans le canal de Panama, sera
stimulé par le rapport de M. Harding,
gouverneur de la zone du canal, qui montre
que. pendant la dernière année fiscale, les
droits perçus ont dépassé les dépenses de
2.387.599 dollars. Le gouverneur ~Harding
estime que les gains devraient s'éle-
ver annuellement à 5 millions de dollars à
partir de l'an prochain.
Il semble probable qu'un effort sera tenté
au nouveau Congrès pour annuler l'acte qui
a dépouillé les Américains de leurs privi-
lèges. C'est seulement sur l'insistance du
président Wilsom appuyé par quelques ré-
publicains, qu'après' une chaude discussion,
le Congrès avait voté cet acte et plusieurs
de ses membres ont déjà annoncé leur in-
tention de rouvrir le débat au prochain Con-
grès.
Les partisans de ce mouvement pourront
faire valoir deux solides arguments : le
commerce croissant des Etats-Unis avec les
Etats Sud-américains et le rapport du gou-
verneur Harding. L'an dernier, 1/7 seule-
ment des navires qui ont emprunté le ca-
nal appartenaient à des services de cabo-
toge ; avec la suppression du système des
revenus, les gains seraient donc encore très
satisfaisants.
Il reste naturellement à règler la question
du traité entre les Etats-Unis et l'Angle.
terre ; les partisans de l'exemption pour
l'Amérique espérent pourtant la résoudre à
l'amiable. - (Ed.)
WASHINGTON POST, 23.11.
LE CHILI ET L'ESPAGNE. — LE VOYAGE
DE LA MISSION ESPAGNOLE AU CHILI — L'Es-
pagne a contracté à l'égard du Chili une
dette de reconnaissance qui est une obliga-
tion pour tous les bons Espagnols. Là-bas
on nous aime comme des frères et on
prononce le nom de l'Espagne avec le res-
pect qu'on a pour une mère commune.
En Espagne, le titre de Chilien doit être
encore plus en faveur qu'il n'a été jus-
qu'ici.
Les adieux qui ont été faits à notre mis-
sion constituent une manifestation qui est
le digne couronnement de toutes les fêtes
qui lui ont été données. ABC,
- Peu de visites officielles de déléga-
tions espagnoles ont eu l'importance de la
mission espagnole envoyée au Chili.
Par l'enthousiasme avec lequel le peuple
~C len a accueilli nos représentants, par
l'affection qui à tout moment est témoignée
à nos compatriotes depuis qu'ils ont mis
pied sur la terre du Chili, et par le carac-
tère d'intime communion d'esprit qu'ont ré-
vélé toutes les diverses manifestations qui
ont eu lieu là-bas, ce voyage marquera une
date inoubliable au point de vue des rela-
tions futures des deux peuples et même au
point de vue général hispano-américain.
EPOCA ~[de Madrid], 7.12.
LA QUESTION ADRIATIQUE
D'ANNUNZIO A FIUME. — LES ABUS
DES « ARDITI ». — Le Comité national de
Fiume répand un communiqué sur la vie
à Fiume, donnant des détails sur quelques
événements déjà brièvement signalés par
nous. Dans ce communiqué qui, au fond,
est un recueil d'informations, est rapportée
la lettre suivante, envoyée le 27 novembre
par la direction de l'hôpital civil à la pré-
sidence municipale de Fiume :
« Depuis assez longtemps déjà le person-
nel de l'hôpital civil, spécialement le per-
sonnel de surveillance, est terrorisé par les
« arditi » qui entrent de force dans l'en-
ceinte de l'hôpital, même aux heures inter-
dites, forcent l'entrée des salles, spéciale-
ment des salles des prostituées, menaçant
du poignard et de grenades celles avec les-
quelles ils ont des comptes spéciaux à ré-
gler; et se faisant obéir par le personnel
de service, le revolver au poing. Hier deux
« arditi » ont menacé, en présence du por-
tier Stanfilin, l'administrateur de l'hôpital
de le faire « sauter » avec deux grenades
qu'ils tirèrent de leurs poches ; en mena-
çant également le personnel présent, si
l'entrée de l'hôpital leur était interdite. Le
soir, vers vingt heures, une main inconnue
lança une grenade (ou un autre explosif
difficile à préciser) qui éclata juste sous
les fenêtres de la maternité, à la grande
épouvante des malades et du personnel de
service.
Le personnel terrorisé refuse de prendre
son service et de faire la moindre obser-
vation aux « arditi » qui sont les maîtres
dans ce pieux Institut, où le calme, la piété
et la discipline devraient régner souverai-
nement. La légèreté, pour ne pas dire la
perversité de quelques-uns, va jusqu'à re-
mettre des explosifs aux malades pour que
ceux-ci s'en servent. Tout récemment, un
« ardito » saisit avec violence par les che-
veux une malade et tenta de lui enfoncer
le poignard dans la gorge. Si on ne lui avait
pas saisi le bras, il la tuait..
La soussignée est prête à produire des
témoignages sur tous les faits exposés ci-
dessus, et demande qu'on veuille bien d'ur-
gence prendre des mesures et rétablir une
garde militaire dans l'atrium et aux
points les plus exposés de l'hôpital, pour
pouvoir ainsi acquérir à nouveau ce calme
qui est un élément indispensable de la cure
des malades. »
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