Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 décembre 1920 10 décembre 1920
Description : 1920/12/10 (T16,N1622). 1920/12/10 (T16,N1622).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215409m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MfNISTRRES
~FAT DES
PIS ÉTRANGERES
Er De LA GUERRE
| N° 1622
- Vendredi 10 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
bOMMAlRt
SSE ALLEMANDE. - La Société des Na-
tions : l'attitude de la délégation argen-
A?e (Vossische Zeitung, Hamburger
Nachrichten).
PRESSE ,
RESSE AMÉRICAINE. — Les banques améri-
caines en France (Public Ledger). — La
Politique protectionniste aux Etats-Unis
fi Washington Post).
^ESSE ANGLAISE. — La Société des Nations :
admISsIOn de l'Arménie (Times) -; le
Nouveau gouvernement américain et le
Pacte (Times). — La situation en Irlan-
de : les tentatives de conciliation (Irish
fi tndepenrlent, Daily Herald).
I\ESSE ESPAGNOLE. — Pour la neutralité
fi (Debate).
p HESSE ITALIENNE. — L'attitude de D'Annun-
21.0 : la délégation parlementaire à
Fiume (Idea Nazionale, Corriere della
fi -Sera, Secolo, Stampa).
UESSE SUISSE. — L'Entente et la Grèce
1'1 National Zeitung, Bund).
p '^SSE TURQUE. —.L'Entente et la Grèce
Bosphore).
---- 1
POLI 1111t 1 E GENERALE
ET DIPLOMATIE ,
p L'ENTENTE ET LA GRÈCE
„ RESSE TURQUE. — LES GRECS DE
PANSTANTINOPLE sont mécontents. Ils jurent,
de Ce jamais reconnaître le gouverneraient
Ùrt Onstantin et de créer en Grèce même
iL Mouvement d'opinion en faveur de M.
tin*qu'il balaiera l'erreur des elec-
as législatives. Les associations grecques
ion Des réunions et des meetings ont lieu
lilill Protester contre ce qu'ils appellent « la
e .de défaillance du peuple grec ».
LIrle manifestation importante a eu lieu
bier au Syllogue littéraire grec, à Péra, où
au X
dire Jiscorurs violents des publicistes grecs,
jeteurs ou rédacteurs en chef des prm-
Ça ét, - Journaux hellènes de notre ville. Il
de Ce dit dans cette réunion que les Grecs
dep'-°nstantinople sont plus, aptes que n'im-
lilJlbl qui à apprécier les Services « inesti-
lJ.isIrl es rendus par M. Vémzelos à ll'hellé-
Qrèc e », et qu'ils considèrent le sort (lei la
Qrè ee comme intimement lié à celui de
Dolit" erllzelos et définitivement attaché à la
politique franco-anglaise. Les manifestants
q^pf^nt voté un ordre du jour dans le-
:t'tié Ils affirmeraient leurs liens de solida-
grélIlavec les Alliés et déclareraient que la
Sllivrde fraction grecque de Constantinople
- sUîi7 r'a la politique de l'Entente et de M.
Véni felos, dût-elle séparer pour quelque
temps les Grecs de Constantinople des
\r .-tkres » de l'Hellade..
Ë. V4 Ir. [de Constantinople nationaliste],
t
r 23.11.
LE RETOUR DE CONSTANTIN ET LES ESPÉRANCES
TURQUES. — Les derniers événements de
Grèce ont prouvé surabondamment que l'ex-
roi Constantin jouit encore en Grèce de
toute son ancienne popularité. C'est un fait,
et incontestable. Constantin et son entou-
rage le savent bien. Ils n'ont aucune ap-
préhension sur le résultat final ; ils choi-
sissent les voies légales ; ils vont consulter
la nation. On ne peut être plus constitu-
tionnel, le résultat est donc certain : Cons-
tantin sera « élu ).) roi.
Le Prince George n'est pas antipathi-
que à la Grèce. Loin de là. Son ascension
au trône, aurait pu même éviter à la Grèce,
certains désagréments que nous prévoyons
et qui nous réjouissent profondément. Mais
l'histoire est là qui prouve qu'un peuple en
ébulliton agit avec une spontanéité continue
et une unité remarquable. Le plébiscite sera
favorable à Constantin. Il n 'en saurait être
autrement : il doit être l'aboutissant logique
des dernières élections législatives.
VAKIT, 26.11.
LE ROLE DU COMTE SFORZA A LONDRES. —-
La Conférence qui se tiendra à Londres est
pour nous capitale. Les décisions qui en ré-
sulteront sont de nature à changer la face
de l'Orient. Nous continuons à envisager
l'avenir avec calme et optimisme. Il faut
croire en vérité, qu'il y a une justice im-
manente. A noter un geste qui nous 'semble
caractéristique et dlU plus haut intérêt:
l'Angleterre se fait représenter par M
Lloyd George, la France, par M. Leygues,
mais l'Italie n'envoie pas à Londres M. Giol.
litti, mais le comte Sforza. Nous n'avons
pas besoin de présenter le comte Sforza à
nos. lecteurs. Il a séjourné officiellement
parmi nous avant la guerre et après l'ar-
mistice. Il connaît comme pas un les ques-
tions orientales. Au moment de la rédaction
du traité de Sèvres, nous savons pertinelm-
ment qu'il a prononcé des. paroles décisi-
ves. Au début des opérations grecques, en
Asie-Mineure, son attitude a été significa-
tive L'Agence Italienne nous avait trans-
mis alors cette parole réconfortante
« L'Italie a beaucoup à reditre à ce qui se
fait en ce moment en Orient ».
Nul doute que le comte Sforza ne soit
pour beaucoup dans les décisions àe/la Con-
férence de Londres, qui ne peut que nous
être favorable.
V AKIT, 29.11.
- L'Italie sera l'élément le plus actif dans
les négociations de Londres. Les, intérêts
italiens engagés dans la question hellène
sont immenses. La Consulta se sentait op-
pressée depuis le jour où les Hellènes ont.
mis le pied en Asie Mineure. Les moindres
mouvements de M. Venizelos étaient enre-
gistrés à Rome, « les sourcils froncés »
L'Italie respire mieux (aujourd'hui.
BOSPHORE, cité par Vakit, 29.11.
M LEYGUES ET LA QUESTION GRECQUE. — Au
milieu des applaudissements de la majo-
rité M. Leygues a nettement indiqué, de.
vant la Chambre, le point de vue de la
France sur des derniers événements de
Grèce. Il a ajouté, en outre que sur ce
point, l'accord était complet entre le Gou-
vernement britannique et le Gouvernement
français. Il a ajouté que les négociations
de Londres détermineraient les sanctions
que l'on appliquera à la Grèce récalcitrante.
A :\a Commission des Affaires étrangères
de la Chambre, M. Barthou et M. Briand
ont pris la. parole. Nous ignorons exacte-
ment ce qui a été dit dans cette séance,
mais il nous est. permis d'assurer que les
événements et les décisions des Alliés ne
pourront que nous être favorables.
VAKIT, 1.12.
PRESSE SUISSE. — En Angleterre on a
fait preuve de sang-froid et on attend pour
voir quel développement prendra le cours
des événements en Grèce ; on n'y désire
pas la révision du traité de Sèvres. La
levée du traité de Sèvres serait pour tous
les peuples opprimés à Paris le signal d'une
revision des traités de Paris. Certes la
France ne manquera pas de moyens de
pression et le plus facile à réaliser èt. le
plus légitime, si l'on peut dire, serait le
blocus des crédits. En raison de sa ban-
queroute nationale, la Grèce se trouve sous
la tutelle de l'Angleterre et de la France
et ces deux puissances sans doute n'hési-
teront pas à saboter le gouvernement de
Constantin. La pensée de punir la Grèce en
la rognant territorialement est un déni tel-
lement manifeste du droit des peuples que
l'on doit se demander tout d'abord com-
ment il serait possible de pratiquer une
telle extravagance: On espère à Paris pou-
voir se servir des Turcs comme d'auxiliai-
res contre les Anglais, et au moment où la
France renoue avec le Vatican elle voudrait
devenir, en même temps qu'une grande
puissance catholique, une grande puis-
sance musulmane. L'Italie désire affaiblir,
les uns contre les autres, les petits Etats
balkaniques pour en faire ses satellites,
tandis que l'Angleterre tient à conserver la
mainmise sur Constantinople, à assurer ses
zones, d'influence en Asie. L'attitude pas-
sionnée qu'a montrée la France lui a en-
levé toutes les sympathies du peuple grec
et a travaillé sinon pour le roi de Prusse,
du moins pour son beau-frère.
NATIONAL ZEITUNG. [de Bâle], 7.12.
- L'objet principal de la Conférence de
Londres était l'attitude à adopter à l'égard
de la Grèce ; deux tendances se manifes-
taient ; l'une française pour la révision du
Traité de Sèvres. L'autre anglaise pour
l'attente. L'Angleterre dopna son approba-
tion à une déclaration contre Constantin
quoique ses diplomates eussent représenté
ce fait comme dépourvu de signification.
C'est ceci qui a conduit à l'explication de
certains journaux français relativement à-
un grand succès diplomatique de la France.
Il apparut à l'avance que cette déclaration
sur Constantin était le seul résultat positif
de la Conférence de Londres quant à la po-
sition de l'Entente devant le problème
grec. Le peuple grec peut prendre en con-
sidération cet avis ou le lancer au vent. Ce
~FAT DES
PIS ÉTRANGERES
Er De LA GUERRE
| N° 1622
- Vendredi 10 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
bOMMAlRt
SSE ALLEMANDE. - La Société des Na-
tions : l'attitude de la délégation argen-
A?e (Vossische Zeitung, Hamburger
Nachrichten).
PRESSE ,
RESSE AMÉRICAINE. — Les banques améri-
caines en France (Public Ledger). — La
Politique protectionniste aux Etats-Unis
fi Washington Post).
^ESSE ANGLAISE. — La Société des Nations :
admISsIOn de l'Arménie (Times) -; le
Nouveau gouvernement américain et le
Pacte (Times). — La situation en Irlan-
de : les tentatives de conciliation (Irish
fi tndepenrlent, Daily Herald).
I\ESSE ESPAGNOLE. — Pour la neutralité
fi (Debate).
p HESSE ITALIENNE. — L'attitude de D'Annun-
21.0 : la délégation parlementaire à
Fiume (Idea Nazionale, Corriere della
fi -Sera, Secolo, Stampa).
UESSE SUISSE. — L'Entente et la Grèce
1'1 National Zeitung, Bund).
p '^SSE TURQUE. —.L'Entente et la Grèce
Bosphore).
---- 1
POLI 1111t 1 E GENERALE
ET DIPLOMATIE ,
p L'ENTENTE ET LA GRÈCE
„ RESSE TURQUE. — LES GRECS DE
PANSTANTINOPLE sont mécontents. Ils jurent,
de Ce jamais reconnaître le gouverneraient
Ùrt Onstantin et de créer en Grèce même
iL Mouvement d'opinion en faveur de M.
tin*qu'il balaiera l'erreur des elec-
as législatives. Les associations grecques
lilill Protester contre ce qu'ils appellent « la
e .de défaillance du peuple grec ».
LIrle manifestation importante a eu lieu
bier au Syllogue littéraire grec, à Péra, où
dire Jiscorurs violents des publicistes grecs,
jeteurs ou rédacteurs en chef des prm-
Ça ét, - Journaux hellènes de notre ville. Il
de Ce dit dans cette réunion que les Grecs
dep'-°nstantinople sont plus, aptes que n'im-
lilJlbl qui à apprécier les Services « inesti-
lJ.isIrl es rendus par M. Vémzelos à ll'hellé-
Qrèc e », et qu'ils considèrent le sort (lei la
Qrè ee comme intimement lié à celui de
Dolit" erllzelos et définitivement attaché à la
politique franco-anglaise. Les manifestants
q^pf^nt voté un ordre du jour dans le-
:t'tié Ils affirmeraient leurs liens de solida-
grélIlavec les Alliés et déclareraient que la
Sllivrde fraction grecque de Constantinople
- sUîi7 r'a la politique de l'Entente et de M.
Véni felos, dût-elle séparer pour quelque
temps les Grecs de Constantinople des
\r .-tkres » de l'Hellade..
Ë. V4 Ir. [de Constantinople nationaliste],
t
r 23.11.
LE RETOUR DE CONSTANTIN ET LES ESPÉRANCES
TURQUES. — Les derniers événements de
Grèce ont prouvé surabondamment que l'ex-
roi Constantin jouit encore en Grèce de
toute son ancienne popularité. C'est un fait,
et incontestable. Constantin et son entou-
rage le savent bien. Ils n'ont aucune ap-
préhension sur le résultat final ; ils choi-
sissent les voies légales ; ils vont consulter
la nation. On ne peut être plus constitu-
tionnel, le résultat est donc certain : Cons-
tantin sera « élu ).) roi.
Le Prince George n'est pas antipathi-
que à la Grèce. Loin de là. Son ascension
au trône, aurait pu même éviter à la Grèce,
certains désagréments que nous prévoyons
et qui nous réjouissent profondément. Mais
l'histoire est là qui prouve qu'un peuple en
ébulliton agit avec une spontanéité continue
et une unité remarquable. Le plébiscite sera
favorable à Constantin. Il n 'en saurait être
autrement : il doit être l'aboutissant logique
des dernières élections législatives.
VAKIT, 26.11.
LE ROLE DU COMTE SFORZA A LONDRES. —-
La Conférence qui se tiendra à Londres est
pour nous capitale. Les décisions qui en ré-
sulteront sont de nature à changer la face
de l'Orient. Nous continuons à envisager
l'avenir avec calme et optimisme. Il faut
croire en vérité, qu'il y a une justice im-
manente. A noter un geste qui nous 'semble
caractéristique et dlU plus haut intérêt:
l'Angleterre se fait représenter par M
Lloyd George, la France, par M. Leygues,
mais l'Italie n'envoie pas à Londres M. Giol.
litti, mais le comte Sforza. Nous n'avons
pas besoin de présenter le comte Sforza à
nos. lecteurs. Il a séjourné officiellement
parmi nous avant la guerre et après l'ar-
mistice. Il connaît comme pas un les ques-
tions orientales. Au moment de la rédaction
du traité de Sèvres, nous savons pertinelm-
ment qu'il a prononcé des. paroles décisi-
ves. Au début des opérations grecques, en
Asie-Mineure, son attitude a été significa-
tive L'Agence Italienne nous avait trans-
mis alors cette parole réconfortante
« L'Italie a beaucoup à reditre à ce qui se
fait en ce moment en Orient ».
Nul doute que le comte Sforza ne soit
pour beaucoup dans les décisions àe/la Con-
férence de Londres, qui ne peut que nous
être favorable.
V AKIT, 29.11.
- L'Italie sera l'élément le plus actif dans
les négociations de Londres. Les, intérêts
italiens engagés dans la question hellène
sont immenses. La Consulta se sentait op-
pressée depuis le jour où les Hellènes ont.
mis le pied en Asie Mineure. Les moindres
mouvements de M. Venizelos étaient enre-
gistrés à Rome, « les sourcils froncés »
L'Italie respire mieux (aujourd'hui.
BOSPHORE, cité par Vakit, 29.11.
M LEYGUES ET LA QUESTION GRECQUE. — Au
milieu des applaudissements de la majo-
rité M. Leygues a nettement indiqué, de.
vant la Chambre, le point de vue de la
France sur des derniers événements de
Grèce. Il a ajouté, en outre que sur ce
point, l'accord était complet entre le Gou-
vernement britannique et le Gouvernement
français. Il a ajouté que les négociations
de Londres détermineraient les sanctions
que l'on appliquera à la Grèce récalcitrante.
A :\a Commission des Affaires étrangères
de la Chambre, M. Barthou et M. Briand
ont pris la. parole. Nous ignorons exacte-
ment ce qui a été dit dans cette séance,
mais il nous est. permis d'assurer que les
événements et les décisions des Alliés ne
pourront que nous être favorables.
VAKIT, 1.12.
PRESSE SUISSE. — En Angleterre on a
fait preuve de sang-froid et on attend pour
voir quel développement prendra le cours
des événements en Grèce ; on n'y désire
pas la révision du traité de Sèvres. La
levée du traité de Sèvres serait pour tous
les peuples opprimés à Paris le signal d'une
revision des traités de Paris. Certes la
France ne manquera pas de moyens de
pression et le plus facile à réaliser èt. le
plus légitime, si l'on peut dire, serait le
blocus des crédits. En raison de sa ban-
queroute nationale, la Grèce se trouve sous
la tutelle de l'Angleterre et de la France
et ces deux puissances sans doute n'hési-
teront pas à saboter le gouvernement de
Constantin. La pensée de punir la Grèce en
la rognant territorialement est un déni tel-
lement manifeste du droit des peuples que
l'on doit se demander tout d'abord com-
ment il serait possible de pratiquer une
telle extravagance: On espère à Paris pou-
voir se servir des Turcs comme d'auxiliai-
res contre les Anglais, et au moment où la
France renoue avec le Vatican elle voudrait
devenir, en même temps qu'une grande
puissance catholique, une grande puis-
sance musulmane. L'Italie désire affaiblir,
les uns contre les autres, les petits Etats
balkaniques pour en faire ses satellites,
tandis que l'Angleterre tient à conserver la
mainmise sur Constantinople, à assurer ses
zones, d'influence en Asie. L'attitude pas-
sionnée qu'a montrée la France lui a en-
levé toutes les sympathies du peuple grec
et a travaillé sinon pour le roi de Prusse,
du moins pour son beau-frère.
NATIONAL ZEITUNG. [de Bâle], 7.12.
- L'objet principal de la Conférence de
Londres était l'attitude à adopter à l'égard
de la Grèce ; deux tendances se manifes-
taient ; l'une française pour la révision du
Traité de Sèvres. L'autre anglaise pour
l'attente. L'Angleterre dopna son approba-
tion à une déclaration contre Constantin
quoique ses diplomates eussent représenté
ce fait comme dépourvu de signification.
C'est ceci qui a conduit à l'explication de
certains journaux français relativement à-
un grand succès diplomatique de la France.
Il apparut à l'avance que cette déclaration
sur Constantin était le seul résultat positif
de la Conférence de Londres quant à la po-
sition de l'Entente devant le problème
grec. Le peuple grec peut prendre en con-
sidération cet avis ou le lancer au vent. Ce
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