Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 décembre 1920 09 décembre 1920
Description : 1920/12/09 (T16,N1621). 1920/12/09 (T16,N1621).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154086
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
INISTÈRES
DES
RES ETRANGERES
DE LA GUERRE
N° 1621
Jeudi 9 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE AMÉRICAINE. - La crise du logement
aux Etats-Unis : une réunion des gou-
; verneurs des Etats (Boston Transcript).
— M. Root, secrétaire d'Etat (New
York Times). — La dette des Alliés aux
Etats-Unis : la question du règlement
(World). — La réserve d'or aux Etats-
Unis (Public Ledoer).
?RES'SE ANGLAISE. - Les déclarations du roi-
Constantin au Daily Chronicle. - Le li-
vre de M. H..,G. Wells sur la Russie
- (Times). - La situation en Irlande : les
tentatives de conciliation (Times, Mor-
ning Post, Daily Herald). - La ques-
- 4ion de « dévolution » (Times).
PRESSE ESPAGNOLE. - L'entrevue- de Lon-
r dres : la note des Alliés à la Grèce (Tri-
[ buna). - La France et le Vatican : le
vote de la Chambre des députés
L (Epoca).
PRESSE ITALIENNE. - L'entrevue de Londres :
r le rôle du comte Sforza (Corriere della
t Sera, Corriere d'italia, Tribuna). - La
[ question adriatique : l'attitude de D'An-
i L nunzio (journaajux divers).
;- .--
f POLITIQUE (iÈNERAU
f h ET DIPLOMATIE -
ï
i L'ENTREVUE DE LONDRES
t PRESSE ITALIENNE. — [La note des
mliés à la Grèce, interprétée d'abord en
Italie comme une manifestation d'opposir
ion au retour de Constantin, y avait pro-
voque de la surprise. La Commission des
mfaires étrangères avait même décidé de
pemander des éclaircissements au Gouvèr-
!»ement sur cette violation du principe de
&on-in!ervention.
r La presse du 5 s'applique à donner de
a note une interprétation toute différente.
a note proclame le principe de non-inter-
Vention, mais reconnaît ú.une réalité his-
ique », l'hostilité du roi Constantin en-
ers les Alliés. Si Constantin revient sur
s trône, les Alliés n'exerceront aucune
on « politique ou militaire » contre la
rèce. Quant à leur action économique
suppression de l'emprunt), elle sera plato-
lue et difficilement applicable.
est donc la thèse de M. Sforza qui a
mphé sur ce premier point. Elle a
mphé sur De second point, puisque les
lliés réservent leur liberté d'action en
sie Mineure. au cas du, retour de Cons-
antin ; ce qui signifié revision ou adapta-
n du traité de Sèv.res. Le troisième mé-
e de M. Sforza est d'avoir réussi à main-
ir l'accord entre Anglais anti-Turcs et
ançais anti-Grecs intransigeants:
a presse du 7 confirme cette, façon de
1r.} -
Quelle a été la pensée du comte Sforza à
son départ pour Londres ? Que la question
grecque était secondaire, mais qu'elle
offrait une bonne occasion de réorganiser
l'Orient. L'Italie se trouvait dans les con-
ditions les plus favorables parce que, tan-
dis qu'clle n'avait aucun motif direct de
s'offusquer de l'attitude de la Grèce, elle
pouvait dire que ses intérêts particuliers
dans le Levant coïncidaient pleinement
avec la paix générale. L'Italie était donc en
état de faire œuvre de conciliation à l'égard
de la Grèce, mais, en même temps, elle
avait le droit de s'employer pour que la
crise pût tourner au profit de l'Europe et à
la cause de la paix. La tâche n'était pas trop
facile. Il s'agissait, d'une part, de calmer
les ressentiments de la France qui ne peut
oublier que sous Constantin et avec son
acquiescement des marins français furent
assassinés à Athènes ; il s'agissait, d'autre
part, d'amener l'Angleterre à accepter la
revision d'un Traité sur lequel elle a pensé
faire reposer toute sa politique-orientale. Le
comté Sforza a réussi à obtenir ces deux
choses et son œuvre a été hautement appré-
ciée à Londres et à Paris.
Certes l'Italie aurait pu se @ désintéresser
pleinement des affaires grecques et laisser
la France et l'Angleterre s'arranger entre
elles, mais c'eût été une politique myope
car ene aurait empêché notre représentant
d'exercer une influence quelconque sur
PAngleterrè pour obtenir son adhésion à ce
remaniement du Traité de Sèvres qui, pour
l'Italie, a une très grande importance.
En quoi consiste l'action du comte Sforza
à l'égard de la Grèce ? A reconnaître avant
tout que 'le roi Constantin a été hostile à
l'Entente pendant la guerre ; et ceci est un
fait historique qui ne pourra pas être nié.
L'Italie ne pouvait refuser aux Alliés de
reconnaître ce fait, M. Sforza s'est ensuite
associé à la menace de mesures financières
et, par là, il s'agissait surtout de reconnaî-
tre les énormes intérêts financiers que la
France et l'Angleterre ont en Grèce et
qu'elles cherchent justement à protéger
Mais le représentant de l'Italie n'a pas
voulu dépasser ce point et il n'a'pas sous-
crit à la menace de rompre les relations
diplomatiques avec la Grèce au cas d'un
rappel 'de Constantin, ajoutant cependant
que les deux Alliés pourraient prendre cette,
mesure en leur nom particulier. Les. chefs
des gouvernements alliés furent unanimes
à déclarer qu'ils né voulaient prendre au-
cune mesure sans -le consentement absolu
de l'Italie. Et ceci est' une preuve. évidente
de l'importance que les Alliés donnent au-
jourd'hui au consentement de l'Italie,
Qu'a obtenu M. Sforza en échange de son
adhésion impartiale au programme franco-
anglais ? Il a obtenu l'adhésion de Lloyd
George au projet de révision du Traité de
Sèvres, projet contenu implicitement dans
la phrase de la déclaraftion officielle par la-
quelle les, Alliés réservent leur pleine liberté
d'action en cas de rappel de Constantin. Ce
serait donc un bien, pour la revision dési-
rée, que le plébiscite soit favorable au rap-
pel. Qu'arrivera-t-il maintenant ? Privée. de
moyens financiers, la Grèce devra très pro-
bablement évacuer l'Asie-Mineure et, dans
ce cas, les Alliés devront décider rapide-
ment du sort de Smyrne et faire la paix
avec les nationalistes turcs. M. Sforza a ex-
posé clairement sa pensée aux Alliés en
disant qu'il n'entend nullement se prévaloir
des droits qui lui ont été conférés par les
accords de Saint-Jean-de-Maurienne et en
proposant au contraire pour. Smyrne un ré-
gime de vilile amphictyonique sur le type de
Shanghai. Smyrne internationaliséè sous la
souveraineté turque serait un débouché
idéal pour la zone d'influence italienne qui
l'avolisine en attendant la construction d'un
port adéquat dans cette zone.
Tandis que la France a eu beaucoup
d'ennuis dans la zone de Cilicie et tandis
que la Grèce a dû soutenir une lutte assez
âpre, l'occupation italienne a été en quel-
que sorte privilégiée ; les. nationalistes
turcs ne lui ont donné aucun ennui. Il ne
faut pourtant pas s'illusionner. L'occupa-
tion hellénique de Smyrne a attiré toutes
les colères des nationalistes et l'Italie, par
contre, a joui de leurs sympathies ; mais-
le jour où les Grecs devraient disparaître
de l'Asie Mineure, les Italiens pourraient
se trouver aussi dans une fâcheuse positron
et être pris dans l'engrenage d'une expédir
tion. Il est donc très important, même pour
nous de régler l'affaire de Smyrne en ac-
cord avec les nationalistes turcs de façon
à garantir la paix en Orient pour une lon-
que période. Si cependant, hypothèse non
probable, les troupes grecques battaient les
Turcs, la France seule pourrait être frappée
dans son amour-propre.
CORRIERE DELLA SERA, 7.12.
- Les circonstances se montrent de plus
en plus favorables aux thèses italiennes.
La force et le prestige de l'Italie s'affirment
de plus, en plus dans le concert des puis-
sances. Ces thèses, d'ailleurs, se sont
montrées les plus résistantes à la dogique
de fer des événements et des besoins d'une
vie pacifique pour les peuples libres.
Le gouvernement italien ne pouvait in-
tervenir dans les affaires intérieures de la
Grèce.
Mais, le droit de la libre volonté du peu-
ple grec une fois affirmée, il reste pourtant
reconnu que les Alliés ayant pris -des en-
gagements avec un gouvernement fonciè-
rement, différent de celui qui va rentrer à
Athènes, ils ont le droit de reviser ces en-
gagements réciproques sans aucun esprit
hostile envers personne, mais dans Je des-
sein de donner à l'Orient une. organisation
plus conforme aux intérêts de ces peuples
ét pouvant présenter les plus grandes ga-
ranties de paix.
- CORRIERE DiIT..ALIA., 7.12.
, ,
- Pour le traité de Sèvres, le Conseil de
Londres a affirmé la nécesité d'en revoir
les termes, non totalement, mais dans la
limite des besoins correspondant à la si-
tuation changée de la politique grecque et
à l'adhésion de la France et de l'Angleterre
à ce qui fut toujours le point de vue ita-
DES
RES ETRANGERES
DE LA GUERRE
N° 1621
Jeudi 9 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE AMÉRICAINE. - La crise du logement
aux Etats-Unis : une réunion des gou-
; verneurs des Etats (Boston Transcript).
— M. Root, secrétaire d'Etat (New
York Times). — La dette des Alliés aux
Etats-Unis : la question du règlement
(World). — La réserve d'or aux Etats-
Unis (Public Ledoer).
?RES'SE ANGLAISE. - Les déclarations du roi-
Constantin au Daily Chronicle. - Le li-
vre de M. H..,G. Wells sur la Russie
- (Times). - La situation en Irlande : les
tentatives de conciliation (Times, Mor-
ning Post, Daily Herald). - La ques-
- 4ion de « dévolution » (Times).
PRESSE ESPAGNOLE. - L'entrevue- de Lon-
r dres : la note des Alliés à la Grèce (Tri-
[ buna). - La France et le Vatican : le
vote de la Chambre des députés
L (Epoca).
PRESSE ITALIENNE. - L'entrevue de Londres :
r le rôle du comte Sforza (Corriere della
t Sera, Corriere d'italia, Tribuna). - La
[ question adriatique : l'attitude de D'An-
i L nunzio (journaajux divers).
;- .--
f POLITIQUE (iÈNERAU
f h ET DIPLOMATIE -
ï
i L'ENTREVUE DE LONDRES
t PRESSE ITALIENNE. — [La note des
mliés à la Grèce, interprétée d'abord en
Italie comme une manifestation d'opposir
ion au retour de Constantin, y avait pro-
voque de la surprise. La Commission des
mfaires étrangères avait même décidé de
pemander des éclaircissements au Gouvèr-
!»ement sur cette violation du principe de
&on-in!ervention.
r La presse du 5 s'applique à donner de
a note une interprétation toute différente.
a note proclame le principe de non-inter-
Vention, mais reconnaît ú.une réalité his-
ique », l'hostilité du roi Constantin en-
ers les Alliés. Si Constantin revient sur
s trône, les Alliés n'exerceront aucune
on « politique ou militaire » contre la
rèce. Quant à leur action économique
suppression de l'emprunt), elle sera plato-
lue et difficilement applicable.
est donc la thèse de M. Sforza qui a
mphé sur ce premier point. Elle a
mphé sur De second point, puisque les
lliés réservent leur liberté d'action en
sie Mineure. au cas du, retour de Cons-
antin ; ce qui signifié revision ou adapta-
n du traité de Sèv.res. Le troisième mé-
e de M. Sforza est d'avoir réussi à main-
ir l'accord entre Anglais anti-Turcs et
ançais anti-Grecs intransigeants:
a presse du 7 confirme cette, façon de
1r.} -
Quelle a été la pensée du comte Sforza à
son départ pour Londres ? Que la question
grecque était secondaire, mais qu'elle
offrait une bonne occasion de réorganiser
l'Orient. L'Italie se trouvait dans les con-
ditions les plus favorables parce que, tan-
dis qu'clle n'avait aucun motif direct de
s'offusquer de l'attitude de la Grèce, elle
pouvait dire que ses intérêts particuliers
dans le Levant coïncidaient pleinement
avec la paix générale. L'Italie était donc en
état de faire œuvre de conciliation à l'égard
de la Grèce, mais, en même temps, elle
avait le droit de s'employer pour que la
crise pût tourner au profit de l'Europe et à
la cause de la paix. La tâche n'était pas trop
facile. Il s'agissait, d'une part, de calmer
les ressentiments de la France qui ne peut
oublier que sous Constantin et avec son
acquiescement des marins français furent
assassinés à Athènes ; il s'agissait, d'autre
part, d'amener l'Angleterre à accepter la
revision d'un Traité sur lequel elle a pensé
faire reposer toute sa politique-orientale. Le
comté Sforza a réussi à obtenir ces deux
choses et son œuvre a été hautement appré-
ciée à Londres et à Paris.
Certes l'Italie aurait pu se @ désintéresser
pleinement des affaires grecques et laisser
la France et l'Angleterre s'arranger entre
elles, mais c'eût été une politique myope
car ene aurait empêché notre représentant
d'exercer une influence quelconque sur
PAngleterrè pour obtenir son adhésion à ce
remaniement du Traité de Sèvres qui, pour
l'Italie, a une très grande importance.
En quoi consiste l'action du comte Sforza
à l'égard de la Grèce ? A reconnaître avant
tout que 'le roi Constantin a été hostile à
l'Entente pendant la guerre ; et ceci est un
fait historique qui ne pourra pas être nié.
L'Italie ne pouvait refuser aux Alliés de
reconnaître ce fait, M. Sforza s'est ensuite
associé à la menace de mesures financières
et, par là, il s'agissait surtout de reconnaî-
tre les énormes intérêts financiers que la
France et l'Angleterre ont en Grèce et
qu'elles cherchent justement à protéger
Mais le représentant de l'Italie n'a pas
voulu dépasser ce point et il n'a'pas sous-
crit à la menace de rompre les relations
diplomatiques avec la Grèce au cas d'un
rappel 'de Constantin, ajoutant cependant
que les deux Alliés pourraient prendre cette,
mesure en leur nom particulier. Les. chefs
des gouvernements alliés furent unanimes
à déclarer qu'ils né voulaient prendre au-
cune mesure sans -le consentement absolu
de l'Italie. Et ceci est' une preuve. évidente
de l'importance que les Alliés donnent au-
jourd'hui au consentement de l'Italie,
Qu'a obtenu M. Sforza en échange de son
adhésion impartiale au programme franco-
anglais ? Il a obtenu l'adhésion de Lloyd
George au projet de révision du Traité de
Sèvres, projet contenu implicitement dans
la phrase de la déclaraftion officielle par la-
quelle les, Alliés réservent leur pleine liberté
d'action en cas de rappel de Constantin. Ce
serait donc un bien, pour la revision dési-
rée, que le plébiscite soit favorable au rap-
pel. Qu'arrivera-t-il maintenant ? Privée. de
moyens financiers, la Grèce devra très pro-
bablement évacuer l'Asie-Mineure et, dans
ce cas, les Alliés devront décider rapide-
ment du sort de Smyrne et faire la paix
avec les nationalistes turcs. M. Sforza a ex-
posé clairement sa pensée aux Alliés en
disant qu'il n'entend nullement se prévaloir
des droits qui lui ont été conférés par les
accords de Saint-Jean-de-Maurienne et en
proposant au contraire pour. Smyrne un ré-
gime de vilile amphictyonique sur le type de
Shanghai. Smyrne internationaliséè sous la
souveraineté turque serait un débouché
idéal pour la zone d'influence italienne qui
l'avolisine en attendant la construction d'un
port adéquat dans cette zone.
Tandis que la France a eu beaucoup
d'ennuis dans la zone de Cilicie et tandis
que la Grèce a dû soutenir une lutte assez
âpre, l'occupation italienne a été en quel-
que sorte privilégiée ; les. nationalistes
turcs ne lui ont donné aucun ennui. Il ne
faut pourtant pas s'illusionner. L'occupa-
tion hellénique de Smyrne a attiré toutes
les colères des nationalistes et l'Italie, par
contre, a joui de leurs sympathies ; mais-
le jour où les Grecs devraient disparaître
de l'Asie Mineure, les Italiens pourraient
se trouver aussi dans une fâcheuse positron
et être pris dans l'engrenage d'une expédir
tion. Il est donc très important, même pour
nous de régler l'affaire de Smyrne en ac-
cord avec les nationalistes turcs de façon
à garantir la paix en Orient pour une lon-
que période. Si cependant, hypothèse non
probable, les troupes grecques battaient les
Turcs, la France seule pourrait être frappée
dans son amour-propre.
CORRIERE DELLA SERA, 7.12.
- Les circonstances se montrent de plus
en plus favorables aux thèses italiennes.
La force et le prestige de l'Italie s'affirment
de plus, en plus dans le concert des puis-
sances. Ces thèses, d'ailleurs, se sont
montrées les plus résistantes à la dogique
de fer des événements et des besoins d'une
vie pacifique pour les peuples libres.
Le gouvernement italien ne pouvait in-
tervenir dans les affaires intérieures de la
Grèce.
Mais, le droit de la libre volonté du peu-
ple grec une fois affirmée, il reste pourtant
reconnu que les Alliés ayant pris -des en-
gagements avec un gouvernement fonciè-
rement, différent de celui qui va rentrer à
Athènes, ils ont le droit de reviser ces en-
gagements réciproques sans aucun esprit
hostile envers personne, mais dans Je des-
sein de donner à l'Orient une. organisation
plus conforme aux intérêts de ces peuples
ét pouvant présenter les plus grandes ga-
ranties de paix.
- CORRIERE DiIT..ALIA., 7.12.
, ,
- Pour le traité de Sèvres, le Conseil de
Londres a affirmé la nécesité d'en revoir
les termes, non totalement, mais dans la
limite des besoins correspondant à la si-
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