Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 décembre 1920 08 décembre 1920
Description : 1920/12/08 (T16,N1920). 1920/12/08 (T16,N1920).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215407s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
M MINISTÈRES
! DES
ES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
'.-
1 N° 1620
Mercredi 8 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
f SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'entrevue de Lon-
dres : la décision sur la Haute-Silésie
(journaux divers). — La Société des
Nations : les amendements au Pacte
(comte Bernstorff dans Neue Badische
Landeszeitung).
^kesse AMÉRICAINE. — Le régime d'Héligo-
L land (Boston Herald). - La doctrine
r de Monroe et les attributions de la
Société des Nations (New York Times).
- La chute de M. Venizelos (New
York Times). — La renaissance du
commerce français (Washington Post)
— Le commerce des Etats-Unis avec
leurs Dépendances (Public Ledger). —
L'industrie des colorants et le protec-
tionnisme (Boston Herald).
Presse ANGLAISE. — Les nationalistes hin-
dous et la représentation indigène
(Times). — La situation en Irlande :
les symptômes de conciliation (Daily
, Nen's, Morning Post). — Le gouverne
£ ment des soviets et la monnaie (Times).
— Le plébiscite grec du 5 décembre
- (Dailg Telegraph,daily Chronicle).
Presse MEXICAI\E. — Relations commercia-
les germano-brésiliennes (Democratia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE REGIME D'HELIGOLAND. — OPINION
JMericaine. — L'accord de 1890, qui a cédé
fll9°land à l'Allemagne, portait que les
l 15 et coutumes alors existantes seraient
■specfées autant que possible ; l'Allema-
t.ne, des le moment où l'accord devint effec
tiAf2 soumIt les habitants au service obliga-
tçj rei et ne permit que deux ans plus tard
à SUœ qui étaient nés avant 1880 d'opter
enfre les nationalités britannique et alle-
mande ; puis, afin de convertir l'île en base
Navale , elle a graduellement exproprié les
.ta Ifs.
Les Allemands décuplent aujourd'hui les
(je des habitants, en répudiant l'accord
tou 890, sous Prétexte que la guerre a aboli
gn s les traités antérieurs entre l'Allema-
elle et la Grande-Bretagne. Les insulaires
en^ que l'on répudie l'accord avec
l'int ti-on délibérée de rendre leur position
into ^ble ; ils allèguent que l'Allemagne
f^ déjà des projets pour l'époque où elle
flsee rn T n?^me de fortifier de nouveau l'île et
PU! 8: réserver exclusivement à une po-
tion allemande civile et militaire.
en Attendant, les habitants de l'île fré-
sous le joug de la bureaucratie
Phic Slenne. Beaucoup d'entre eux, bien
S Parlent un dialecte frison, sont sujets.
britanniques, et tous se tournent aujour-
d'hui vers la Grande-Bretagne, demandant
du secours contre la Prusse. En mars der-
nier ils ont vainement demandé à Lloyd
George, au ministère anglais des Affaires
Etrangères, et à la Société des Nations,
d'examiner leur cas. Il y a quelques jours,
une députation de notables, représentant
l'entière population indigène de l'île, s'est
rendue à Berlin et a soumis ses griefs au
chargé d'affaires britannique. Son accueil
symphatique est interprèté comme signi-
fiant que les insulaires seront au moins
écoutés. Et quand la Société des Nations se
réunira à propos de « la question d Héligo-
land », ce sera pour déterminer si les Alle-
mands auront la permission de faire de
l'accord de 1890 un nouveau « chiffon de
papier », et de dépouiller de ses moyens
d'existence ce que l'on a décrit comme
« une pauvre communauté, habitant un ro-
cher solitaire, entouré de vagues, et tirant
une maigre subsistance de la mer, aidée par
le peu de richesse qu'apportent au pays
les visiteurs en été ». (Ed.).
BOSTON HERALD, 15.11.
L'ENTREVUE DE LONDRES ET LA
PRESSE ALLEMANDE. — La presse alle-
mande du 3 décembre publie des informa-
tions empruntées aux agences Havas et
Reuter sur la conférence de Londres. L'une
d'elles parait sous le titre : « Triomphe de
Leygues dans la rédaction de la note à la
Grèce ». (Rheinische-Westfaelische Zei-
tung).
LA DÉCISION SUR LA HAUTE-SILÉSIE. — Ce
qui intéresse le plus les Allemands parait
être la décision prise, à Londres, au sujet
du vote des Silésiens qui ne résident pas en
Haute-Silésie. Sur ce point , la presse est
unanime à déclarer que la proposition des
Alliés est inacceptable. La plupart des jour-
naux font précéder la reproduction de la
note anglaise, d'une manchette à effet,
comme « La nouvelle violation du Traité
par l'Entente » ; ou « Une hypothèque fran-
çaise sur la Haute-Silésie ». Seule la
Freiheit estime que la proposition des Al-
liés est acceptable, pourvu que la Commis-
sion de plébiscite garantisse l'impartialité
et la loyauté du vote opéré en un autre lieu
que la Haute-Silésie. Les Hamburger
Nachrichten invitent la Wilhelmstrasse à
profiter de « cette proposition de revision du
traité par les Alliés eux-mêmes. pour
élargir la brèche qui vient d'être faite au
traité. »
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA DOCTRINE DE MONROE ET LES
ATTRIBUTIONS DE LA SOCIETE. — Les
délégués du Pérou et de la Bolivie à la So-
ciété des Nations ont renoncé à demander
à cette assemblée d'examiner la revision
des traités avec le Chili. Ils ont jugé que
l'absence des Etats-Unis devait empêcher
l'examen d'une question purement améri-
caine ; on apprécie leur sentiment délicat:
mais l'affaire aurait pu être traitée sans
porter atteinte à la doctrine de Monroe.
La doctrine de Monroe ne pourrait s'ap-
pliquer à une question territoriale entre
des Etats ibéro-américains, à moins que
des puissances étrangères ne cherchent des
gains territoriaux, ou de nouvelles zones
de colonisation, ou une altération du gou-
vernement de quelque Etat, pour assurer
l'influence ou la prépondérance étrangère.
Un règlement de disputes entre des Etats
ibéro-américains n'a pas plus de rapport à
la doctrine de Monroe qu'un accord entre
des Etats européens à propos de colonies
contiguës en Asie ou en Afrique.
On comprend mal d'ordinaire, dans
l'Amérique du Sud, la portée exacte de la
doctrine de Monroe.
Elle n'a pas pour but la protection, sauf
à titre accidentel et secondaire d'un Etat
américain autre que les Etats-Unis. Elle a
été établie et maintenue pour notre propre
protection. Elle existe pour la protection
des Etats-Unis contre les puissances étran-
gères. Elle dit que les Etats-Unis considè-
reront comme un acte hostile de la part des
puissances européennes, la conquête ou
l'acquisition, par un moyen quelconque, de
territoires dans l'une ou l'autre Amérique,
ou un changement de la forme de gouver-
nement dans un Etat quelconque, avec
l'objet d'établir l'influence ou la prépondé-
rance étrangère. Dirigée, à son origine,
contre l'intervention, la colonisation et la
conquête européennes dans notre hémis-
phère, elle s'est développée historiquement
avec la formation de nouvelles puissances.
Elle s'applique à toutes celles de l'autre
hémisphère.
La doctrine de Monroe est, premièrement
et essentiellement, une doctrine propre aux
Etats-Unis ayant pour but leur défense et
leur intérêt. Sa sanction est le droit d'une
nation de se protéger contre les attaques.
Notre Confrère de Buenos-Aires, La Razon
dit bizarrement que, si les Etats-Unis n'en-
trent pas dans la Société des Nations, la
doctrine de Monroe « ne sera plus que l'ex,
pression d'une partie du nouveau monde ».
Cette partie du nouveau monde, ce sont
les Etats-Unis. La doctrine est en dehors
de la zone d'action de la Société La So-
ciété peut formellement l'approuver ou
faire des réserves, mais elle restera, quand
l'Amérique sera dans la Société, comme
aujourd'hui où elle est en dehors, une
politique nationale essentielle, internatio-
nale dans ses effets possibles immuable-
ment domestique, et destinée à notre pro.
pre défense dans son objet, et n'étant pas
sujette à revision. — (Ed.)
NEW YORK TIMES, 17.11.
LES AMENDEMENTS AU PACTE. —
PRESSE ALLEMANDE. — L'Assemblée de la
Société des Nations siège à Genève depuis
deux semaines. C'est une assemblée
comme le monde n'en a jamais vue ; elle
comprend 41 Etats. En général, l'opinion
publique allemande lui est assez hostile
parce que le Conseil de la Société s'est dé-
robé jusqu'à présent dans toutes les ques-
tions de politique pratique. Ce n'est pas
une raison décisive pour condamner l'As-
semblée de Genève. La Société des Na-
tions, en effet, n'est pas en première ligne
un corps exécutif, mais bien plutôt un or-
ganisme destiné à exprimer l'opimon publi-
! DES
ES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
'.-
1 N° 1620
Mercredi 8 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
f SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'entrevue de Lon-
dres : la décision sur la Haute-Silésie
(journaux divers). — La Société des
Nations : les amendements au Pacte
(comte Bernstorff dans Neue Badische
Landeszeitung).
^kesse AMÉRICAINE. — Le régime d'Héligo-
L land (Boston Herald). - La doctrine
r de Monroe et les attributions de la
Société des Nations (New York Times).
- La chute de M. Venizelos (New
York Times). — La renaissance du
commerce français (Washington Post)
— Le commerce des Etats-Unis avec
leurs Dépendances (Public Ledger). —
L'industrie des colorants et le protec-
tionnisme (Boston Herald).
Presse ANGLAISE. — Les nationalistes hin-
dous et la représentation indigène
(Times). — La situation en Irlande :
les symptômes de conciliation (Daily
, Nen's, Morning Post). — Le gouverne
£ ment des soviets et la monnaie (Times).
— Le plébiscite grec du 5 décembre
- (Dailg Telegraph,daily Chronicle).
Presse MEXICAI\E. — Relations commercia-
les germano-brésiliennes (Democratia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE REGIME D'HELIGOLAND. — OPINION
JMericaine. — L'accord de 1890, qui a cédé
fll9°land à l'Allemagne, portait que les
l 15 et coutumes alors existantes seraient
■specfées autant que possible ; l'Allema-
t.ne, des le moment où l'accord devint effec
tiAf2 soumIt les habitants au service obliga-
tçj rei et ne permit que deux ans plus tard
à SUœ qui étaient nés avant 1880 d'opter
enfre les nationalités britannique et alle-
mande ; puis, afin de convertir l'île en base
Navale , elle a graduellement exproprié les
.ta Ifs.
Les Allemands décuplent aujourd'hui les
(je des habitants, en répudiant l'accord
tou 890, sous Prétexte que la guerre a aboli
gn s les traités antérieurs entre l'Allema-
elle et la Grande-Bretagne. Les insulaires
en^ que l'on répudie l'accord avec
l'int ti-on délibérée de rendre leur position
into ^ble ; ils allèguent que l'Allemagne
f^ déjà des projets pour l'époque où elle
flsee rn T n?^me de fortifier de nouveau l'île et
PU! 8: réserver exclusivement à une po-
tion allemande civile et militaire.
en Attendant, les habitants de l'île fré-
sous le joug de la bureaucratie
Phic Slenne. Beaucoup d'entre eux, bien
S Parlent un dialecte frison, sont sujets.
britanniques, et tous se tournent aujour-
d'hui vers la Grande-Bretagne, demandant
du secours contre la Prusse. En mars der-
nier ils ont vainement demandé à Lloyd
George, au ministère anglais des Affaires
Etrangères, et à la Société des Nations,
d'examiner leur cas. Il y a quelques jours,
une députation de notables, représentant
l'entière population indigène de l'île, s'est
rendue à Berlin et a soumis ses griefs au
chargé d'affaires britannique. Son accueil
symphatique est interprèté comme signi-
fiant que les insulaires seront au moins
écoutés. Et quand la Société des Nations se
réunira à propos de « la question d Héligo-
land », ce sera pour déterminer si les Alle-
mands auront la permission de faire de
l'accord de 1890 un nouveau « chiffon de
papier », et de dépouiller de ses moyens
d'existence ce que l'on a décrit comme
« une pauvre communauté, habitant un ro-
cher solitaire, entouré de vagues, et tirant
une maigre subsistance de la mer, aidée par
le peu de richesse qu'apportent au pays
les visiteurs en été ». (Ed.).
BOSTON HERALD, 15.11.
L'ENTREVUE DE LONDRES ET LA
PRESSE ALLEMANDE. — La presse alle-
mande du 3 décembre publie des informa-
tions empruntées aux agences Havas et
Reuter sur la conférence de Londres. L'une
d'elles parait sous le titre : « Triomphe de
Leygues dans la rédaction de la note à la
Grèce ». (Rheinische-Westfaelische Zei-
tung).
LA DÉCISION SUR LA HAUTE-SILÉSIE. — Ce
qui intéresse le plus les Allemands parait
être la décision prise, à Londres, au sujet
du vote des Silésiens qui ne résident pas en
Haute-Silésie. Sur ce point , la presse est
unanime à déclarer que la proposition des
Alliés est inacceptable. La plupart des jour-
naux font précéder la reproduction de la
note anglaise, d'une manchette à effet,
comme « La nouvelle violation du Traité
par l'Entente » ; ou « Une hypothèque fran-
çaise sur la Haute-Silésie ». Seule la
Freiheit estime que la proposition des Al-
liés est acceptable, pourvu que la Commis-
sion de plébiscite garantisse l'impartialité
et la loyauté du vote opéré en un autre lieu
que la Haute-Silésie. Les Hamburger
Nachrichten invitent la Wilhelmstrasse à
profiter de « cette proposition de revision du
traité par les Alliés eux-mêmes. pour
élargir la brèche qui vient d'être faite au
traité. »
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA DOCTRINE DE MONROE ET LES
ATTRIBUTIONS DE LA SOCIETE. — Les
délégués du Pérou et de la Bolivie à la So-
ciété des Nations ont renoncé à demander
à cette assemblée d'examiner la revision
des traités avec le Chili. Ils ont jugé que
l'absence des Etats-Unis devait empêcher
l'examen d'une question purement améri-
caine ; on apprécie leur sentiment délicat:
mais l'affaire aurait pu être traitée sans
porter atteinte à la doctrine de Monroe.
La doctrine de Monroe ne pourrait s'ap-
pliquer à une question territoriale entre
des Etats ibéro-américains, à moins que
des puissances étrangères ne cherchent des
gains territoriaux, ou de nouvelles zones
de colonisation, ou une altération du gou-
vernement de quelque Etat, pour assurer
l'influence ou la prépondérance étrangère.
Un règlement de disputes entre des Etats
ibéro-américains n'a pas plus de rapport à
la doctrine de Monroe qu'un accord entre
des Etats européens à propos de colonies
contiguës en Asie ou en Afrique.
On comprend mal d'ordinaire, dans
l'Amérique du Sud, la portée exacte de la
doctrine de Monroe.
Elle n'a pas pour but la protection, sauf
à titre accidentel et secondaire d'un Etat
américain autre que les Etats-Unis. Elle a
été établie et maintenue pour notre propre
protection. Elle existe pour la protection
des Etats-Unis contre les puissances étran-
gères. Elle dit que les Etats-Unis considè-
reront comme un acte hostile de la part des
puissances européennes, la conquête ou
l'acquisition, par un moyen quelconque, de
territoires dans l'une ou l'autre Amérique,
ou un changement de la forme de gouver-
nement dans un Etat quelconque, avec
l'objet d'établir l'influence ou la prépondé-
rance étrangère. Dirigée, à son origine,
contre l'intervention, la colonisation et la
conquête européennes dans notre hémis-
phère, elle s'est développée historiquement
avec la formation de nouvelles puissances.
Elle s'applique à toutes celles de l'autre
hémisphère.
La doctrine de Monroe est, premièrement
et essentiellement, une doctrine propre aux
Etats-Unis ayant pour but leur défense et
leur intérêt. Sa sanction est le droit d'une
nation de se protéger contre les attaques.
Notre Confrère de Buenos-Aires, La Razon
dit bizarrement que, si les Etats-Unis n'en-
trent pas dans la Société des Nations, la
doctrine de Monroe « ne sera plus que l'ex,
pression d'une partie du nouveau monde ».
Cette partie du nouveau monde, ce sont
les Etats-Unis. La doctrine est en dehors
de la zone d'action de la Société La So-
ciété peut formellement l'approuver ou
faire des réserves, mais elle restera, quand
l'Amérique sera dans la Société, comme
aujourd'hui où elle est en dehors, une
politique nationale essentielle, internatio-
nale dans ses effets possibles immuable-
ment domestique, et destinée à notre pro.
pre défense dans son objet, et n'étant pas
sujette à revision. — (Ed.)
NEW YORK TIMES, 17.11.
LES AMENDEMENTS AU PACTE. —
PRESSE ALLEMANDE. — L'Assemblée de la
Société des Nations siège à Genève depuis
deux semaines. C'est une assemblée
comme le monde n'en a jamais vue ; elle
comprend 41 Etats. En général, l'opinion
publique allemande lui est assez hostile
parce que le Conseil de la Société s'est dé-
robé jusqu'à présent dans toutes les ques-
tions de politique pratique. Ce n'est pas
une raison décisive pour condamner l'As-
semblée de Genève. La Société des Na-
tions, en effet, n'est pas en première ligne
un corps exécutif, mais bien plutôt un or-
ganisme destiné à exprimer l'opimon publi-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.91%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.91%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6215407s/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6215407s/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6215407s/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6215407s/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6215407s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6215407s
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6215407s/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest