Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 décembre 1920 03 décembre 1920
Description : 1920/12/03 (T16,N1616). 1920/12/03 (T16,N1616).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154034
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Ministères
DES
JHEs ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
) N°1616
Vendredi 3 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par axtrai.
Les articles traduite intégralement sont précédés d'un astérisque
SOMMAIRE
PNESSES ALLEMANDE ET SUISSE. — L'Entente
e l'Orient (Hamburger Nachrichten,
Deutsche Allgemeine Zeitung, Berner
p agblatt, National Zeitung).
p FTESSE AMÉRICAINE. — La Société des Na-
J0,nis : les Etats-Unis et les clauses de
^armement (Public Ledger). — Les
epublicains et le fonctionnarisme
t ew York Times). — Les collabora-
jews de M. Harding (New York Ti-
mes J. - Le problème du charbon et le
n trôle gouvernemental (Washington
ros.t). - L'exploitation d'Etat et l'ini-
p HttIve privée (Sunday Oregonian).
- ANGLAISE. - L'Entente et l'Orient
Herald). — La situation en Ir-
adnde : l'action médiatrice des prélats
Ir andais (Daily News, Irish lndepen-
p dent, Northern Whig, Morning Post).
nFJ&SE H d, d'
SE HONGROISE. — Projets d'accords éco-
•orniqu©s entre la Hongrie et la Petite
itente (Az Ujsag).
■ POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
U'S ETATS-UNIS ET LES CLAUSES DE
tionsARl\iEMENT. — Une Société des Na-
tio dpnt l'Amérique ne fait pas partie ne
Pouj** 'llt décider le désarmement sans bles-
8 ceptibilité du peuple américain.
cère oua siérait très difficile, quelque sin-
cèr , Sy Pathie que nous éprouvions pour
\toir d'une telle politique, de ne pas
voir ne contrainte extérieure inopportune
et (jann§ereusement irritante dans une déci-
?*°*i
~l~e par la Société des Nations ac-
Mle en vue de faire adopter par ses
Çtys res, et de recommander aux autres
Pay8
de Il~UUIl Programme qui nous empêcherait
ftoii S armietr à notre guise. Nous ne som-
~tr~ obligés d'obéir ; mais il y aurait
Il lIlte morale.
il onc nécessaire que l'Amérique en-
hO?ls Plus tôt dans une Société des Na-
v l°H$?0ditiée- (Ed.).
le LEDGER [de Philadelphie], 10.11.
PATENTE ET L'ORIENT
~ts~?p ANGLAISE. — Les gouverne-
?ents ^ngleterre, de France et d'Italie se
i 19r qu ent quel châtiment ils pourront in-
îjjgr a,, Peuple grec pour le punir de son
l0îce' parce qu'il choisit un ^ou-
~~tt'e rices qui ne plaît point aux grandes
Jh!JisSa uces. Que ce soit Constantin ou un
t. Ylee'. Cela n'a pour nous aucune impor-
] ~e' le traité seul nous intéresse. — L'at-
l 6ïi est -s gouvernements français et ita-
5 t Juste et sensée ; on aurait dû con-
server à la Bulgarie un accès vers l'Egée ;
la Grèce n'aurait jamais dû recevoir les vi-
layets de Smyrne et les territoires de
Thrace. Aujourd'hui, on corrige ces erreurs;
mais ce n'est pas suffisant ;, la Grèce n'est
pas le seul pays qui ait profité injustement
de la débâcle turque ; l'Angleterre, la
France et l'Italie se sont partagé le grand
Empire ottoman sous le rideau des man-
dats ; ils ont fait du Sultan un pantin, ils
ont mécontenté les musulmans dans le
monde entier ; ils ont enfin créé une situa-
tion dangereuse. Si le capitalisme n'aban-
donne point ses désirs de conquête en
Orient, il est probable que cette révolte,
prévue par Lord Grey en 1914, éclatera bien.
tôt et alors, comme le disait Lord Grey « il
se produira de grands bouleversements, et
les vainqueurs eux-mêmes seront emportés
par la rafale ».
DAILY HERALD, 2.12.
PRESSE ALLEMANDE. — Sous le titre :
« L'EMBARRAS DE LA FRANCE ». — Lia France
vient d'éprouver d'un coup trois insuccès
pour ne pas dire trois défaites. En Anato-
lie, les nationalistes turcs se maintiennent
avec Kemal pacha et refusent de reconnaî-
tre le traité , de Sèvres ; les Français ne
sont pas maitres de la Cilicie et l'aide grec-
que en Asie Mineure, après quelques appa-
rences de succès au début, s'est révélée
absolument inefficace. Là-dessus, Venize-
los, le laquais, de la France, a été renversé
en Grèce par les nouvelles élections et obli-
gé de quitter son pays pendant que de
peuple hellène rappelle à grands cris Cons-
tantin. Peu de temps auparavant, en Rus-
sie méridionale, le général Wrangel était
complètement battu, voyait ses forces
écrasées et cette défaite était, à propre-
ment parler, une défaite de la France. En
effet, des officiers français assistaient
Wrangel, lui enseignant la stratégie fran-
çaise, ie matériel de guerre était français.
Si les Français avaient laissé Wrangel con-
duire la guerre tout seul, il est vraisem-
blable que sa défaite n'eut pas été aussi
catastrophique. Les bolchevistes ont vaincu
malgré la France et l'art militaire français..
Une autre défaite menace la France : sa
chère Pologne, cet Etat impossible conçu
pour contenir et tourmenter l'Allemagne,
est menacée d'une attaque de l'armée bol-
cheviste et l'on ne se fait pas beaucoup
d'illusions, même en France, sur la capa-
cité de résistance de la Pologne.
Au moi/Si d'août, les Polonais ont pu en-
core se défendre sous la direction des
Français parce que Wrangel était en Rus-
sie du Sud, appuyé sur la Crimée avec ses
forces. Maintenant cette aide a disparu et
la Pologne doit s'attendre à tout instant à
l'attaque des bolchevistes enivrés par la
victoire ; elle regarde vers la France, mais
I.n stratégie française s'est compromise par
son échec en Russie méridionale ; la Polo-
gne ne peut donc plus attendre grand
chose de la France.
Quelle sera à l'avenir l'attitude de la
France dans les trois domaines où elle
vient de subir ses échecs : cil Russie, en
Grèce et en Anatolie ?
M. Leyguers a déclaré l'autre jour à la
Commission des Affaires étrangères de la
Chambre, qu'il n'y avait rien à objecter à
ce que des négociants français entretien-
nent des relations commerciales avec la
Russie.
Ce que ces négociants tireront de la Russie
et le mode de leurs relations, c'est leur af-
faire. Aussi, la politique française qui jus-
qu'à ces derniers temps était franchement
hostile à la Russie a évolué. Comme l'Angle.
terre, elle veut bien entrer en relations éco-
nomiques.
Que va-t-il advenir en Grèce ? L'Angle-
terre et la France ne veulent pas voir reve-
nir sur le trône le roi Constantin que l'on
déclare être un ami de l'Allemagne et ils me-
naçent les Grecs de reviser les conditions
du traité de Sèvres, s'ils rappellent leur roi.
Ce serait un coup de hache dans l'édifice
des traités de paix ; cependant l'opinion se
prononce à Paris, pour la revision. Le géné-
ral Gouraud a présenté récemment à Paris
un rapport sur les événements de Cilicie où
il affirme que seule la remise de Smyrne
aux Grecs a provoqué l'attaque des nationa-
listes turcs contre les Français en Cilicie.
Smyrne devrait donc rester turque. Le gou-
vernement français va même plus loin : il
voudrait s'entendre avec Kemal, le chef des
nationalistes belliqueux, lui rendre les por-
tions du territoire turc qu'on a arrachées et
lui donner la haute main sur Constantinople
pourvu seulement qu'il restitue l'Arménie.
On espère gagner les Etats-Unis à ce pro-
jet tant que Wilson est encore au pouvoir ;
on compte aussi sur le sentimentalisme amé-
ricain en faveur des Arméniens.
Le plus important est que le gouverne-
ment français fasse la paix avec le rebelle
Kemal ; pour cela, il faut le traiter comme
une partie belligérante et lui faire des con-
cessions. C'est une retraite manifeste pour
la politique française.
Tout ceci fait le jeu de l'Angleterre.
Sans doute, elle a sa part de soucis en
Asie antérieure et en Inde, mais la France
est mise dans l'embarras par tous ses
échecs, si bien qu'elle ne vient plus à Lon-
dres pour exiger mais pour quémander.
L'Angleterre a eu l'habileté de ne pas se
joindre aux aventures françaises ; à Lu-
cerne, Lloyd George déclarait en souriant :
(( Nous laissons Wrangel aux Français ».
Naturellement, après l'entretien des deux
Premiers ministres, on nous donnera l'as,
surance qu' « un entier accord » a été eb-
tenu, mais la suite des événements n<>us
dira jusqu'où il va.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 27.11 soir.
LES TURCS ET LE BOLCHEVISME. — Les évé-
nements imprévus qui viennent de se dé-
rouler en Grèce ont décidé l'Entente à sous-
crire à l'idée d'une revision du Traité de Sè-
vres. Beaucoup d'autres raisons que le bou-
leversement grec devraient inciter les Alliés
à modifier les décisions de Sèvres dont les
conséquences commencent à se faire me-
naçantes.
Les événements actuels en Orient sem
blent devoir être d'une grande importance
DES
JHEs ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
) N°1616
Vendredi 3 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par axtrai.
Les articles traduite intégralement sont précédés d'un astérisque
SOMMAIRE
PNESSES ALLEMANDE ET SUISSE. — L'Entente
e l'Orient (Hamburger Nachrichten,
Deutsche Allgemeine Zeitung, Berner
p agblatt, National Zeitung).
p FTESSE AMÉRICAINE. — La Société des Na-
J0,nis : les Etats-Unis et les clauses de
^armement (Public Ledger). — Les
epublicains et le fonctionnarisme
t ew York Times). — Les collabora-
jews de M. Harding (New York Ti-
mes J. - Le problème du charbon et le
n trôle gouvernemental (Washington
ros.t). - L'exploitation d'Etat et l'ini-
p HttIve privée (Sunday Oregonian).
- ANGLAISE. - L'Entente et l'Orient
Herald). — La situation en Ir-
adnde : l'action médiatrice des prélats
Ir andais (Daily News, Irish lndepen-
p dent, Northern Whig, Morning Post).
nFJ&SE H d, d'
SE HONGROISE. — Projets d'accords éco-
•orniqu©s entre la Hongrie et la Petite
itente (Az Ujsag).
■ POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
U'S ETATS-UNIS ET LES CLAUSES DE
tionsARl\iEMENT. — Une Société des Na-
tio dpnt l'Amérique ne fait pas partie ne
Pouj** 'llt décider le désarmement sans bles-
8 ceptibilité du peuple américain.
cère oua siérait très difficile, quelque sin-
cèr , Sy Pathie que nous éprouvions pour
\toir d'une telle politique, de ne pas
voir ne contrainte extérieure inopportune
et (jann§ereusement irritante dans une déci-
?*°*i
~l~e par la Société des Nations ac-
Mle en vue de faire adopter par ses
Çtys res, et de recommander aux autres
Pay8
de Il~UUIl Programme qui nous empêcherait
ftoii S armietr à notre guise. Nous ne som-
~tr~ obligés d'obéir ; mais il y aurait
Il lIlte morale.
il onc nécessaire que l'Amérique en-
hO?ls Plus tôt dans une Société des Na-
v l°H$?0ditiée- (Ed.).
le LEDGER [de Philadelphie], 10.11.
PATENTE ET L'ORIENT
~ts~?p ANGLAISE. — Les gouverne-
?ents ^ngleterre, de France et d'Italie se
i 19r qu ent quel châtiment ils pourront in-
îjjgr a,, Peuple grec pour le punir de son
l0îce' parce qu'il choisit un ^ou-
~~tt'e rices qui ne plaît point aux grandes
Jh!JisSa uces. Que ce soit Constantin ou un
t. Ylee'. Cela n'a pour nous aucune impor-
] ~e' le traité seul nous intéresse. — L'at-
l 6ïi est -s gouvernements français et ita-
5 t Juste et sensée ; on aurait dû con-
server à la Bulgarie un accès vers l'Egée ;
la Grèce n'aurait jamais dû recevoir les vi-
layets de Smyrne et les territoires de
Thrace. Aujourd'hui, on corrige ces erreurs;
mais ce n'est pas suffisant ;, la Grèce n'est
pas le seul pays qui ait profité injustement
de la débâcle turque ; l'Angleterre, la
France et l'Italie se sont partagé le grand
Empire ottoman sous le rideau des man-
dats ; ils ont fait du Sultan un pantin, ils
ont mécontenté les musulmans dans le
monde entier ; ils ont enfin créé une situa-
tion dangereuse. Si le capitalisme n'aban-
donne point ses désirs de conquête en
Orient, il est probable que cette révolte,
prévue par Lord Grey en 1914, éclatera bien.
tôt et alors, comme le disait Lord Grey « il
se produira de grands bouleversements, et
les vainqueurs eux-mêmes seront emportés
par la rafale ».
DAILY HERALD, 2.12.
PRESSE ALLEMANDE. — Sous le titre :
« L'EMBARRAS DE LA FRANCE ». — Lia France
vient d'éprouver d'un coup trois insuccès
pour ne pas dire trois défaites. En Anato-
lie, les nationalistes turcs se maintiennent
avec Kemal pacha et refusent de reconnaî-
tre le traité , de Sèvres ; les Français ne
sont pas maitres de la Cilicie et l'aide grec-
que en Asie Mineure, après quelques appa-
rences de succès au début, s'est révélée
absolument inefficace. Là-dessus, Venize-
los, le laquais, de la France, a été renversé
en Grèce par les nouvelles élections et obli-
gé de quitter son pays pendant que de
peuple hellène rappelle à grands cris Cons-
tantin. Peu de temps auparavant, en Rus-
sie méridionale, le général Wrangel était
complètement battu, voyait ses forces
écrasées et cette défaite était, à propre-
ment parler, une défaite de la France. En
effet, des officiers français assistaient
Wrangel, lui enseignant la stratégie fran-
çaise, ie matériel de guerre était français.
Si les Français avaient laissé Wrangel con-
duire la guerre tout seul, il est vraisem-
blable que sa défaite n'eut pas été aussi
catastrophique. Les bolchevistes ont vaincu
malgré la France et l'art militaire français..
Une autre défaite menace la France : sa
chère Pologne, cet Etat impossible conçu
pour contenir et tourmenter l'Allemagne,
est menacée d'une attaque de l'armée bol-
cheviste et l'on ne se fait pas beaucoup
d'illusions, même en France, sur la capa-
cité de résistance de la Pologne.
Au moi/Si d'août, les Polonais ont pu en-
core se défendre sous la direction des
Français parce que Wrangel était en Rus-
sie du Sud, appuyé sur la Crimée avec ses
forces. Maintenant cette aide a disparu et
la Pologne doit s'attendre à tout instant à
l'attaque des bolchevistes enivrés par la
victoire ; elle regarde vers la France, mais
I.n stratégie française s'est compromise par
son échec en Russie méridionale ; la Polo-
gne ne peut donc plus attendre grand
chose de la France.
Quelle sera à l'avenir l'attitude de la
France dans les trois domaines où elle
vient de subir ses échecs : cil Russie, en
Grèce et en Anatolie ?
M. Leyguers a déclaré l'autre jour à la
Commission des Affaires étrangères de la
Chambre, qu'il n'y avait rien à objecter à
ce que des négociants français entretien-
nent des relations commerciales avec la
Russie.
Ce que ces négociants tireront de la Russie
et le mode de leurs relations, c'est leur af-
faire. Aussi, la politique française qui jus-
qu'à ces derniers temps était franchement
hostile à la Russie a évolué. Comme l'Angle.
terre, elle veut bien entrer en relations éco-
nomiques.
Que va-t-il advenir en Grèce ? L'Angle-
terre et la France ne veulent pas voir reve-
nir sur le trône le roi Constantin que l'on
déclare être un ami de l'Allemagne et ils me-
naçent les Grecs de reviser les conditions
du traité de Sèvres, s'ils rappellent leur roi.
Ce serait un coup de hache dans l'édifice
des traités de paix ; cependant l'opinion se
prononce à Paris, pour la revision. Le géné-
ral Gouraud a présenté récemment à Paris
un rapport sur les événements de Cilicie où
il affirme que seule la remise de Smyrne
aux Grecs a provoqué l'attaque des nationa-
listes turcs contre les Français en Cilicie.
Smyrne devrait donc rester turque. Le gou-
vernement français va même plus loin : il
voudrait s'entendre avec Kemal, le chef des
nationalistes belliqueux, lui rendre les por-
tions du territoire turc qu'on a arrachées et
lui donner la haute main sur Constantinople
pourvu seulement qu'il restitue l'Arménie.
On espère gagner les Etats-Unis à ce pro-
jet tant que Wilson est encore au pouvoir ;
on compte aussi sur le sentimentalisme amé-
ricain en faveur des Arméniens.
Le plus important est que le gouverne-
ment français fasse la paix avec le rebelle
Kemal ; pour cela, il faut le traiter comme
une partie belligérante et lui faire des con-
cessions. C'est une retraite manifeste pour
la politique française.
Tout ceci fait le jeu de l'Angleterre.
Sans doute, elle a sa part de soucis en
Asie antérieure et en Inde, mais la France
est mise dans l'embarras par tous ses
échecs, si bien qu'elle ne vient plus à Lon-
dres pour exiger mais pour quémander.
L'Angleterre a eu l'habileté de ne pas se
joindre aux aventures françaises ; à Lu-
cerne, Lloyd George déclarait en souriant :
(( Nous laissons Wrangel aux Français ».
Naturellement, après l'entretien des deux
Premiers ministres, on nous donnera l'as,
surance qu' « un entier accord » a été eb-
tenu, mais la suite des événements n<>us
dira jusqu'où il va.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 27.11 soir.
LES TURCS ET LE BOLCHEVISME. — Les évé-
nements imprévus qui viennent de se dé-
rouler en Grèce ont décidé l'Entente à sous-
crire à l'idée d'une revision du Traité de Sè-
vres. Beaucoup d'autres raisons que le bou-
leversement grec devraient inciter les Alliés
à modifier les décisions de Sèvres dont les
conséquences commencent à se faire me-
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