Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 décembre 1920 02 décembre 1920
Description : 1920/12/02 (T16,N1615). 1920/12/02 (T16,N1615).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215402q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
m
MINISTERES
ID E s
^ÏRES ÉTRANGÈRES
11 DE LA GUERRE
1 N° 1615
Jeudi 2 décembre 1920
A
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^REE ALLEMANDE. — L'entrevue de Londres
UYeue Badische Landeszeitung, Koel.
nische Zeitung). — L'Allemagne et
Constantin (Deutsche Allgemeine Zei-
fi tung).
pjFCSSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et
'Amérique du Sud : le voyage de M.
Cotby, Secrétaire d'Etat (World). — La
Réforme de la Constitution fédérale
fi (Chicago Daily News).
PRF ««•SSE ANGLAISE. — Les déclarations du
comte Sforza à Londres (Morning Post),
Le retour de Constantin (Times). -,
Inde et Mésopotamie (Times, Morning
fi Post).
PR "EssE AUTRICHIENNE. — La revision du
'l'raité de Sèvres (Wiener Morgenzei-
p tung).
P^l^?E ROUMAINE. — Le résultat des élec-
tions grecques (Indépendance Rou-
p
p ~EssE SUISSE. — La France et la Grèce
(National Zeitung).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTENTE ET L'ORIENT
AL t'ENTREVUE DE LONDRES. — PRESSE
Nde" — Le successeur de M. Mille-
se éprouve comme celui-ci le besoin de
tierfenclre à Londres pour avoir un entre-
a" personnel avec le Premier Ministre
1 ls et son ministre des Affaires étran-
Dans la presse parisienne on an-
4011ce Evénement à grand fracas. On
d'abord dit que le Président du Con-
tfedi itali- eii Giolitti serait de la partie.
PoilS le silence s'est fait tout à coup sur ce
f:he?t, et 'l'on apprend maintenant que le
à L du gouvernement italien viendra bien
à T n
Les tttinistreis, français et anglais seront
seuls ou peut-être en compagnie de
a.s's, Venizelos si ce dernier peut traverser
à laez raPidement la France pour assister
à in ,
à la Réunion.
«t £ i^urellement il va s'agir de Constantin
jonjT sort de la Grèce. M. Venizelos a tou-
de .1? spécialement l'allié de la France,
pi0rJ France qui a le plus amèrenrent dé-
PeUee sa chute catastrophique. On l'ap-
telle •(^onc pour assister les diplomates
latir S qui n'arrivent pas à faire agréer
terriS Vrnn x. C'est quelque chose d'assez
retïia ,rcfUable que cette Conférence désiréé
a F rance. La tendance qui l'anime est
bieri ire : lorsque quelqu'un dans l'En-
les veut autre chose que ce que veulent
vernants des bords de la Seine, il y
Q. u^conférence. La volonté française doit
Il Elisée !
l e flit donc encore une fois trouver une
le pye d'entente. M. Venizelos la résume
le Us simplement du monde dans ces
mots : « Haine à Constantin ! » Mais la
chose n'est pas aussi simple. Les Français
ont déjà annoncé au monde, un peu pré-
maturément d'ailleurs, qu'une déclaration
commune anglo-française interviendrait
contre le retour de Constantin même si le
plébiscite ordonné par le nouveau gouver-
nement grec lui était favomhip. Mais on
veut bien maintenant entrer en conversa-
tion et l'on accepterait à sa place le dia-
doque George. La nouvelle, comme on dit
en langage diplomatique, était prématurée.
L'Angleterre n'acquiesce pas, elle ac-
corde des égards au droit de libre disposi-
tion et il est possible aussi que la Cour an-
glaise ait fait valoir le noint de vue dynas-
tique. Les Italiens obéissent à des motifs
un peu différents : pour eux, les Grecs sont
leurs grands concurrents dans la Méditer.
ranée et en Asie Mineure ; mais ils pré-
fèrent encore Constantin à Venizelos qui,
pour eux, incarne l'impérialisme helléni-
que.
Selon le noint de vue français, on veut
montrer aux Grecs que s'ils veulent le re-
tour de leur roi, ils doivent le payer et
cher. Ils doivent le payer de la revision du
traité de Sèvres, c'est-à-dire en renonçant
à une partie des profits de guerre qu'ils
ont réalisés aux dépens des Turcs ; d'après
les dernières déclarations françaises, ils
devraient renoncer avant tout à Andrinople
et à Smyrne. C'est une éventualité pénible
pour les Grecs.
Ce serait une forme bizarre de patrio-
tisme de la part de M. Venizelos et une'fa-
çon étrange de « quitter la vie politique »
de collaborer aux frais de son pays à l'œu-
vre de haine dirigée contre le roi.
En tout cas, pour la France, la revision
du Traité de Sèvres est à 'ordre du jour,
et la France rencontre à Londres certaines
sympathies pour ce projet. Les deux puis-
sances victorieuses ont en effet éprouvé
assez péniblement certaines des consé-
quences de ce traité. « Comment venir à
bout, sans les Grecs, des nationalistes
turcs ? » disent les journaux français. Et
voilà bien le point sensible. Les peuples en
ont assez de la guerre, aussi bien de Tom-
my que le Poilu. Les Anglais, eux, craignent
la menace que constituerait en Asie anté-
rieure la réunion de Kemal Pacha aux Bol-
cheviks.
M. Leygues, pour faire agréer ses deside-
rata fera-t-il quelques concessions sur les
autres points du programme de sa Confé-
rence. soit dans la question du « commerce
avec la Russie », ou pour mieux dire de la
paix avec la Russie.
Le traité avec Krassine est presque un
fait accompli. La France, elle, supporte mal
la défaite de Wrangel et elle est influencée
par tous les adversaires russes du bolche-
visme qui résident à Paris et fomentent une
nouvelle guerre. La présence de Foch à
Londres est importante à cet égard.
Il ne sera pas très facile d'écarter les
« malentendus » (c'est ainsi que l'on nomme
les profondes divergences d'opinion) exis-
tant entre la France et l'Angleterre. Nous
voulons espérer que tout ne se réglera pas
sur le dos de l'Allemagne ; car la « question
de l'indemnité allemande » est aussi au
programme. Nous devons encore avertir le
public allemand de ce fait que nous n'avons
aucune raison de nous réjouir particulière-
ment des signes de mésintelligence qui
peuvent se manifester entre les Alliés. La
réconciliation se fait toujours à nos dépens.
C'est pourquoi nous ferons bien de suivre le
développement de la Conférence de Londres l
sans joie sarcastique.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
30.11 matin.
— De Londres : Toutes les lignes ferme-
ment tracées en Orient sont redevenues
flottantes depuis la défaite de Wrangel et
la chute de Venizelos. Et toutes les ques-
tions demandent à nouveau une réponse, en
Perse, en Arménie, en Asie Mineure, en
Egypte, en Europe orientale de la Baltique
aux Balkans, et jusqu'à la question alleman-
de elle-même. -
Il n'y a plus de Clémenceau à la table des
délibérations des maîtres de l'Europe. Gio-
litti jettera son mot dans la balance. Si l'on
s'accorde, comment et jusqu'à quel point
s'accordera-t-on, c'est ce que l'on ne pourra
savoir même après la conférence. Les évé-
nements de l'avenir nous le dévoileront.
Seule une chose est sûre : on affirmera so-
lennellement à nouveau l'inébranlable al-
liance qui réunit les trois puissances et par-
ticulièrement la France et l'Angleterre et
'les éditoriaux officieux diront « oui » et
« amen ». Jusqu'à ce que certains journaux
de Paris, dont on ne tient d'ailleurs aucun
compte, se remettent à chanter une autre
chanson.
KOELNISCHE ZEITUNG, 26.11 soir.
LES DÉCLARATIONS DU COMTE SFORZA. — Le
comte Sforza a fait hier à notre représen-
tant de discrètes déclarations sur la situa-
tion grecque ; le point de vue de son gou-
vernement est d'ailleurs connu et le comte
Sforza a exposé en termes généraux les
considérations qui inciteront l'Italie à se
déclarer en faveur d'une revision de l'accord
oriental. Il a parfaitement réussi à dire que
ces suggestions auraient dû être étudiées
dans notre pays, comme elles l'ont certaine-
ment été en France. L'Angleterre, la France
et l'Italie ont le même intérêt à prévenir
l'inoculation du virus bolchevik à l'Islam
et la perspective des échanges commerciaux
avec la Turquie ne peut laisser indifférent
le commerce britannique. Mais le comte
Sforza met le doigt sur la plaie, quand il
pose cette question. « Peut-on supposer
que la Grèce de Constantin réussira là où la
Grèce de Venizelos a échoué ? »
Notre gouvernement estime qu'il est im-
possible de résumer la situation aussi ra-
pidement et en termes aussi généraux, et
qu'avant d'annuler un accord, on doit atten-
dre les preuves de cette défection grecque
dont parle le comte Sforza. Il s'agit de sa-
voir, en effet, non seulement si la Grèce a
l'intention, mais si elle aura la force d'assu-
mer la mission qui lui a été confiée par le
Traité de Sèvres. Nous le saurons bientôt
DAILY TELEGRAPH, 1.12.
MINISTERES
ID E s
^ÏRES ÉTRANGÈRES
11 DE LA GUERRE
1 N° 1615
Jeudi 2 décembre 1920
A
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^REE ALLEMANDE. — L'entrevue de Londres
UYeue Badische Landeszeitung, Koel.
nische Zeitung). — L'Allemagne et
Constantin (Deutsche Allgemeine Zei-
fi tung).
pjFCSSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et
'Amérique du Sud : le voyage de M.
Cotby, Secrétaire d'Etat (World). — La
Réforme de la Constitution fédérale
fi (Chicago Daily News).
PRF ««•SSE ANGLAISE. — Les déclarations du
comte Sforza à Londres (Morning Post),
Le retour de Constantin (Times). -,
Inde et Mésopotamie (Times, Morning
fi Post).
PR "EssE AUTRICHIENNE. — La revision du
'l'raité de Sèvres (Wiener Morgenzei-
p tung).
P^l^?E ROUMAINE. — Le résultat des élec-
tions grecques (Indépendance Rou-
p
p ~EssE SUISSE. — La France et la Grèce
(National Zeitung).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTENTE ET L'ORIENT
AL t'ENTREVUE DE LONDRES. — PRESSE
Nde" — Le successeur de M. Mille-
se éprouve comme celui-ci le besoin de
tierfenclre à Londres pour avoir un entre-
a" personnel avec le Premier Ministre
1 ls et son ministre des Affaires étran-
Dans la presse parisienne on an-
4011ce Evénement à grand fracas. On
d'abord dit que le Président du Con-
tfedi itali- eii Giolitti serait de la partie.
PoilS le silence s'est fait tout à coup sur ce
f:he?t, et 'l'on apprend maintenant que le
à L du gouvernement italien viendra bien
à T n
Les tttinistreis, français et anglais seront
seuls ou peut-être en compagnie de
a.s's, Venizelos si ce dernier peut traverser
à laez raPidement la France pour assister
à in ,
à la Réunion.
«t £ i^urellement il va s'agir de Constantin
jonjT sort de la Grèce. M. Venizelos a tou-
de .1? spécialement l'allié de la France,
pi0rJ France qui a le plus amèrenrent dé-
PeUee sa chute catastrophique. On l'ap-
telle •(^onc pour assister les diplomates
latir S qui n'arrivent pas à faire agréer
terriS Vrnn x. C'est quelque chose d'assez
retïia ,rcfUable que cette Conférence désiréé
a F rance. La tendance qui l'anime est
bieri ire : lorsque quelqu'un dans l'En-
les veut autre chose que ce que veulent
vernants des bords de la Seine, il y
Q. u^conférence. La volonté française doit
Il Elisée !
l e flit donc encore une fois trouver une
le pye d'entente. M. Venizelos la résume
le Us simplement du monde dans ces
mots : « Haine à Constantin ! » Mais la
chose n'est pas aussi simple. Les Français
ont déjà annoncé au monde, un peu pré-
maturément d'ailleurs, qu'une déclaration
commune anglo-française interviendrait
contre le retour de Constantin même si le
plébiscite ordonné par le nouveau gouver-
nement grec lui était favomhip. Mais on
veut bien maintenant entrer en conversa-
tion et l'on accepterait à sa place le dia-
doque George. La nouvelle, comme on dit
en langage diplomatique, était prématurée.
L'Angleterre n'acquiesce pas, elle ac-
corde des égards au droit de libre disposi-
tion et il est possible aussi que la Cour an-
glaise ait fait valoir le noint de vue dynas-
tique. Les Italiens obéissent à des motifs
un peu différents : pour eux, les Grecs sont
leurs grands concurrents dans la Méditer.
ranée et en Asie Mineure ; mais ils pré-
fèrent encore Constantin à Venizelos qui,
pour eux, incarne l'impérialisme helléni-
que.
Selon le noint de vue français, on veut
montrer aux Grecs que s'ils veulent le re-
tour de leur roi, ils doivent le payer et
cher. Ils doivent le payer de la revision du
traité de Sèvres, c'est-à-dire en renonçant
à une partie des profits de guerre qu'ils
ont réalisés aux dépens des Turcs ; d'après
les dernières déclarations françaises, ils
devraient renoncer avant tout à Andrinople
et à Smyrne. C'est une éventualité pénible
pour les Grecs.
Ce serait une forme bizarre de patrio-
tisme de la part de M. Venizelos et une'fa-
çon étrange de « quitter la vie politique »
de collaborer aux frais de son pays à l'œu-
vre de haine dirigée contre le roi.
En tout cas, pour la France, la revision
du Traité de Sèvres est à 'ordre du jour,
et la France rencontre à Londres certaines
sympathies pour ce projet. Les deux puis-
sances victorieuses ont en effet éprouvé
assez péniblement certaines des consé-
quences de ce traité. « Comment venir à
bout, sans les Grecs, des nationalistes
turcs ? » disent les journaux français. Et
voilà bien le point sensible. Les peuples en
ont assez de la guerre, aussi bien de Tom-
my que le Poilu. Les Anglais, eux, craignent
la menace que constituerait en Asie anté-
rieure la réunion de Kemal Pacha aux Bol-
cheviks.
M. Leygues, pour faire agréer ses deside-
rata fera-t-il quelques concessions sur les
autres points du programme de sa Confé-
rence. soit dans la question du « commerce
avec la Russie », ou pour mieux dire de la
paix avec la Russie.
Le traité avec Krassine est presque un
fait accompli. La France, elle, supporte mal
la défaite de Wrangel et elle est influencée
par tous les adversaires russes du bolche-
visme qui résident à Paris et fomentent une
nouvelle guerre. La présence de Foch à
Londres est importante à cet égard.
Il ne sera pas très facile d'écarter les
« malentendus » (c'est ainsi que l'on nomme
les profondes divergences d'opinion) exis-
tant entre la France et l'Angleterre. Nous
voulons espérer que tout ne se réglera pas
sur le dos de l'Allemagne ; car la « question
de l'indemnité allemande » est aussi au
programme. Nous devons encore avertir le
public allemand de ce fait que nous n'avons
aucune raison de nous réjouir particulière-
ment des signes de mésintelligence qui
peuvent se manifester entre les Alliés. La
réconciliation se fait toujours à nos dépens.
C'est pourquoi nous ferons bien de suivre le
développement de la Conférence de Londres l
sans joie sarcastique.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
30.11 matin.
— De Londres : Toutes les lignes ferme-
ment tracées en Orient sont redevenues
flottantes depuis la défaite de Wrangel et
la chute de Venizelos. Et toutes les ques-
tions demandent à nouveau une réponse, en
Perse, en Arménie, en Asie Mineure, en
Egypte, en Europe orientale de la Baltique
aux Balkans, et jusqu'à la question alleman-
de elle-même. -
Il n'y a plus de Clémenceau à la table des
délibérations des maîtres de l'Europe. Gio-
litti jettera son mot dans la balance. Si l'on
s'accorde, comment et jusqu'à quel point
s'accordera-t-on, c'est ce que l'on ne pourra
savoir même après la conférence. Les évé-
nements de l'avenir nous le dévoileront.
Seule une chose est sûre : on affirmera so-
lennellement à nouveau l'inébranlable al-
liance qui réunit les trois puissances et par-
ticulièrement la France et l'Angleterre et
'les éditoriaux officieux diront « oui » et
« amen ». Jusqu'à ce que certains journaux
de Paris, dont on ne tient d'ailleurs aucun
compte, se remettent à chanter une autre
chanson.
KOELNISCHE ZEITUNG, 26.11 soir.
LES DÉCLARATIONS DU COMTE SFORZA. — Le
comte Sforza a fait hier à notre représen-
tant de discrètes déclarations sur la situa-
tion grecque ; le point de vue de son gou-
vernement est d'ailleurs connu et le comte
Sforza a exposé en termes généraux les
considérations qui inciteront l'Italie à se
déclarer en faveur d'une revision de l'accord
oriental. Il a parfaitement réussi à dire que
ces suggestions auraient dû être étudiées
dans notre pays, comme elles l'ont certaine-
ment été en France. L'Angleterre, la France
et l'Italie ont le même intérêt à prévenir
l'inoculation du virus bolchevik à l'Islam
et la perspective des échanges commerciaux
avec la Turquie ne peut laisser indifférent
le commerce britannique. Mais le comte
Sforza met le doigt sur la plaie, quand il
pose cette question. « Peut-on supposer
que la Grèce de Constantin réussira là où la
Grèce de Venizelos a échoué ? »
Notre gouvernement estime qu'il est im-
possible de résumer la situation aussi ra-
pidement et en termes aussi généraux, et
qu'avant d'annuler un accord, on doit atten-
dre les preuves de cette défection grecque
dont parle le comte Sforza. Il s'agit de sa-
voir, en effet, non seulement si la Grèce a
l'intention, mais si elle aura la force d'assu-
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