Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 décembre 1920 01 décembre 1920
Description : 1920/12/01 (T16,N1614). 1920/12/01 (T16,N1614).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62154019
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
~Af DES
%Rks «&S ETRANGERES
Ir DE LA GUERRE
1 N° 1614
Mercredi 1er décembre 1920
1 -i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
rélumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
flBES
p 7" ALLEMANDE. - « Qu'est-ce que paiera
p" Allemagne ? o (Paul Bloch dans Berli-
Tageblatt). > - L' « autonomie » de
la liaute-Silésie (Frankturter Zeitung).
~E AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
La*x (WorM). - Les Etats-Unis et l'A-
frique du Sud (New York, Tribune,
1 ublic Ledgery — Les Etats-Unis et le
Il Mexique (New York Tribune). — Le
1"oblèm, du charbon aux Etats-Unis
Post)1^0 Tribune, Washington
fi o~).
BESSE; A d t,
p ^ANGLAISE. — La question adriatique :
attitude de d'Annunzio (Times). — Le
gouvernement et la situation économi-
e Grande-Bretaigne (Times).
'~E AUTRICHIENNE. — L'organisation Es-
p ensch (Dr Millier dans Neue Freie
h resse)
SSF; MALIENNE. — La ratification de l'ac-
(grd de Rapallo à la Chambre italienne
JOrriere della Sera). >
POLITIQUE GENERALE
i ET DIPLOMATIE
ALLEMAGNE ET LA PAIX
MÀ(SJLEST CE QUE PAIERA L ALLEMA
19 rii()^E ? » [Sous ce titre]. — De Paris,
Je QuC rtAïT^kre : La question qui domine tout
f( franco-allemand est celle-ci :
+ que l'Allemagne paiera ? » Et,
IOQinlt,. VOl'là bien la problème, qui n'est pas
s lIlliportant pour l'Allemagne que pour
h erwnce pr ! peut être même plus important
Poue Pour Memagne.
rJ^Ur le simple bourgeoisl, qU'i!l s'appelle
\n» ou Schulze la chose se présente très
des n' ent dit Dupont: « La Commission
s Hén arafÎ0dls doit fixer la somme à payer
a8ne pour la réparation des ter-
f rançais dévastés!. Plus cette somme
frie mieux ce sera. Les journaux
$sérieux ont estimé la somme à
riWar(?s de marks or environ, et le
ll1.èrne d'eux tous, le Petit Parisien a
'4a%
même Porté cette somme à 2.000 milliards.
Q1 que soit la somme, nous tenons
^°Us ra^ne comme dans des tenailles et
V^Vrons no^r,e <9;r"en^ d'une façon ou
Le b re. JI argent d'une façon ou
UP^eo*s allemand Schulze répond
ple'ent à ceci en montrant ses poches
r 'E\rld en hla:uss,ant les épa-ulles.
* J^ent ce mode de raisonnement en-
if ^ti^ enfantin d'un côté comme de l'au-
111 6 }).eut conduire à rien. Il n'y a pas
, F'ranais un Peu versé dans la politique
v Gr),o -e Publique qui puisse croire à
^0 Tr^Uiârds lv. ni à toutes les sottises ré-
dajis les journaux au sujet de la
somme, sottises qui visent simplement à
cailmer Pangoisse. des contribuables fran-
çais et à faire si peur aux Allemands qu'ils
se montrent satysfaits d'un rabais de quel-
ques milliards.
Les Français que j'ai approché, diplo-
mates, journalistes. savants, négociants, se
sont efforcés de me montrer que cette som-
me épouvantable était une somme fictive,
une sorte de nombre extrême dans les li-
mites duquel on fixerait rindemnité réelle.
Comme je parlais de l'impossibilité d'as-
treindre l'Allemagne pendant des généra-
tions it remplir des obligations même pas
déterminées, je m'attirai cette réponse mar-
quée au coin de cette charmante gaminerie
qui est dans le sang du Parisien : « Eh
quoi, vous autres Allemands, vous faites de
l'argent tant que vous voulez ! » A quoi je
ne trouvai à répondre que ceci : « Hélas
Mais vous contenteriez-vous de cet ar-
gent ? »
En vérité, il ne s'agit pas du papier-mon-
naie dont nous produisons une quantité ex-
traordinaire, mais de marks-or ou de mar-
chandises à imputer sur la somme due, ou
bien encore de prestations SOThSI forme de
travail.
il faut nous efforcer de voir clairement la
situation du côté français. Il se trouve en
France des poWiciensl suffisamment habiles
pour se rendre compte que la ruine de l'Alle-
magne serait un danger pour le monde et
un danger particulièrement considérable
pour Ua France, mais Hs ont les mains liées
par l'opinion de la masse sur le Traité de
Versailles et par la composition actuelle de
la Chambre. Lorsque Millerand revint de
Spa où cependant nous n'avions pas obtenu
grand'chose, il fut accueilli à Paris par la
réprobation générale.
Pour commencer, il faut payer Les frais
des réparations ; c'est une nécessité qui n'est
pas moins! impérieuse pour l'Allemagne que
pour la France. Si les Français se rendent
bien compte qu'ils sont dans l'errenr en
croyant que l'Allemagne veut se déroner à
ses obligations comme un mauvais dénuei r,
ils se laisseront convaincre pour d'autres
choses. Ils savent bien en effet qu'il va de
leur propre intérêt de préserver l'Alle-
magne démocratique d'aujourd'hui de tous
ébranlements aussi bien politiques qu'éeo
nomiques
Ce n'est que dans le travail paisible que
l'Allemagne peut payer ce dont un France a
besoin pour ne pas tomber elle tn'iuo t-ii dé-
tresse.
Paul Block
BERLINER TAGEBLATT, 24.11 matin.
L' « AUTONOMIE » DE LA HAUTE-SILE-
SIE. — A une importante majorité, si l'on
excepte quelques communistes et les na-
tionaux allemands — ces deux pôles extrê-
mes qui se trouvent si souvent d'accord —
le Reichstag a approuvé la loi d'autonomie
pour la Haute-Silésie, non pas comme point
de départ de la réorganisation du Reich,
mais pour satisfaire à une nécessité ac-
tuelle, nécessité sur laquelle s'accordent
tous les partis en Haute-Silésie, même ceux
d'extrême-droite ou d'extrême-giauche.
Quand il s'agit de conserver la Haute-Si-
lésie au Reich, toutes .autres considéra-
.tions doivent s'effacer. Et, d'après l'attitude
des partis en Haute-Silésie, on est amené,
en fait, à cette conclusion que, selon l'affir-
mation du Chancelier d'Empire, l'autonomie
est un facteur décisif pour le plébiscite. La
presse polonaise corrobore ce point de vue
par ision attitude qui accueille avec enthou-
siasme toute voix allemande qui s'élève
contre l'autonomie pour .s'en servir dans
son agitation.
La loi d'autonomie montre à toute la po-
pulation de Haute-Silésie qu'elle trouve au
sein du Reich son droit de libre disposition
et elle lui assure l'usage de ce droit sans
aucune contrainte. En cela elle s'oppose au
régime polonais qui a déjà donné tant de
preuves de sa brutalité, de la contrainte
qu'il impose, et qui opprimerait violemment
tout sentiment qui ne concorderait pas avec
les vues du gouvernement de Varsovie. Des
Hauts-Silésiens de sentiment polonais ont
déjit décliné ce système de violence.
On ne ISlait pas encore exactement quand
le plébiscite aura lieu ; mais il est possible
qu'il intervienne dans le milieu de janvier
en dépit des difficultés techniques d'orga-
nisation. Les Polonais voudraient, en effet,
le voir clos avant leur guerre éventuelle
avec la Russie. Cette spéculation ne leur
profitera guère, car l'idée d'avoir à partici-
per à cette guerre n'est pas très encoura-
geante même pour les Polonais de Haute-
Sllésie. ,
FR. \J{PCnTRn ZEITVNG. 26.11 soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA RATIFICATION DE L'ACCORD DE
RAPALLO. i LA CHAMBRE ITALIENNE. — Par
253 voix contre 15 opposants et 50 absten-
tions socialistes, la Chambre italienne a
ratifié le Traité de Rapallo que la signa-
ture du Prince Régent a rendu depuis quel-
ques jours exécutable en Yougoslavie. Il
manque encore le vote du Sénat, la publi-
cation dans la Gazzetta Officielle, et
l'échange rituel des ratifications pour quie
le protocole entre en vigueur. Comme il
arrive souvent., et comme il arriva pendant
la guerre européenne, la solution est rapide
si on la compare à la lenteur dies développe-
ments et 'la question adriatique, qui parut
embourbée irrémédiablement dans un ma-
lentendu inextricable, semble aujourd'hui
traverser la phase extrême avec une rapi-
dité inversement proportionnelle à celle des
premiers stades.
Beaucoup de ceux qui résistent encore au
fait accompli sont des orthodoxes de la
« Realpoldtik » et des adorateurs de la
force. Mais la « Realpolitik » se réduit à d
la phraséologie si elle ne tient pas compte
de la réalité et l'adoration de la force de-
vient une faiblesse et une contradiction sir
elle se répand en nostalgies lyriques verte
l'impossible, si elle se trompe dans le calcul
des circonstances. Ces modestes vérités,
Bismarck, le maître suprême de toms) les
« Real polit iker s » les a répétées à satiété.
Donc que les adversaires du Traité de Ra-
~Af DES
%Rks «&S ETRANGERES
Ir DE LA GUERRE
1 N° 1614
Mercredi 1er décembre 1920
1 -i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
rélumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
flBES
p 7" ALLEMANDE. - « Qu'est-ce que paiera
p" Allemagne ? o (Paul Bloch dans Berli-
Tageblatt). > - L' « autonomie » de
la liaute-Silésie (Frankturter Zeitung).
~E AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
La*x (WorM). - Les Etats-Unis et l'A-
frique du Sud (New York, Tribune,
1 ublic Ledgery — Les Etats-Unis et le
Il Mexique (New York Tribune). — Le
1"oblèm, du charbon aux Etats-Unis
Post)1^0 Tribune, Washington
fi o~).
BESSE; A d t,
p ^ANGLAISE. — La question adriatique :
attitude de d'Annunzio (Times). — Le
gouvernement et la situation économi-
e Grande-Bretaigne (Times).
'~E AUTRICHIENNE. — L'organisation Es-
p ensch (Dr Millier dans Neue Freie
h resse)
SSF; MALIENNE. — La ratification de l'ac-
(grd de Rapallo à la Chambre italienne
JOrriere della Sera). >
POLITIQUE GENERALE
i ET DIPLOMATIE
ALLEMAGNE ET LA PAIX
MÀ(SJLEST CE QUE PAIERA L ALLEMA
19 rii()^E ? » [Sous ce titre]. — De Paris,
Je QuC rtAïT^kre : La question qui domine tout
f( franco-allemand est celle-ci :
+ que l'Allemagne paiera ? » Et,
IOQinlt,. VOl'là bien la problème, qui n'est pas
s lIlliportant pour l'Allemagne que pour
h erwnce pr ! peut être même plus important
Poue Pour Memagne.
rJ^Ur le simple bourgeoisl, qU'i!l s'appelle
\n» ou Schulze la chose se présente très
des n' ent dit Dupont: « La Commission
s Hén arafÎ0dls doit fixer la somme à payer
a8ne pour la réparation des ter-
f rançais dévastés!. Plus cette somme
frie mieux ce sera. Les journaux
$sérieux ont estimé la somme à
riWar(?s de marks or environ, et le
ll1.èrne d'eux tous, le Petit Parisien a
'4a%
même Porté cette somme à 2.000 milliards.
Q1 que soit la somme, nous tenons
^°Us ra^ne comme dans des tenailles et
V^Vrons no^r,e <9;r"en^ d'une façon ou
Le b re. JI argent d'une façon ou
UP^eo*s allemand Schulze répond
ple'ent à ceci en montrant ses poches
r 'E\rld en hla:uss,ant les épa-ulles.
* J^ent ce mode de raisonnement en-
if ^ti^ enfantin d'un côté comme de l'au-
111 6 }).eut conduire à rien. Il n'y a pas
, F'ranais un Peu versé dans la politique
v Gr),o -e Publique qui puisse croire à
^0 Tr^Uiârds lv. ni à toutes les sottises ré-
dajis les journaux au sujet de la
somme, sottises qui visent simplement à
cailmer Pangoisse. des contribuables fran-
çais et à faire si peur aux Allemands qu'ils
se montrent satysfaits d'un rabais de quel-
ques milliards.
Les Français que j'ai approché, diplo-
mates, journalistes. savants, négociants, se
sont efforcés de me montrer que cette som-
me épouvantable était une somme fictive,
une sorte de nombre extrême dans les li-
mites duquel on fixerait rindemnité réelle.
Comme je parlais de l'impossibilité d'as-
treindre l'Allemagne pendant des généra-
tions it remplir des obligations même pas
déterminées, je m'attirai cette réponse mar-
quée au coin de cette charmante gaminerie
qui est dans le sang du Parisien : « Eh
quoi, vous autres Allemands, vous faites de
l'argent tant que vous voulez ! » A quoi je
ne trouvai à répondre que ceci : « Hélas
Mais vous contenteriez-vous de cet ar-
gent ? »
En vérité, il ne s'agit pas du papier-mon-
naie dont nous produisons une quantité ex-
traordinaire, mais de marks-or ou de mar-
chandises à imputer sur la somme due, ou
bien encore de prestations SOThSI forme de
travail.
il faut nous efforcer de voir clairement la
situation du côté français. Il se trouve en
France des poWiciensl suffisamment habiles
pour se rendre compte que la ruine de l'Alle-
magne serait un danger pour le monde et
un danger particulièrement considérable
pour Ua France, mais Hs ont les mains liées
par l'opinion de la masse sur le Traité de
Versailles et par la composition actuelle de
la Chambre. Lorsque Millerand revint de
Spa où cependant nous n'avions pas obtenu
grand'chose, il fut accueilli à Paris par la
réprobation générale.
Pour commencer, il faut payer Les frais
des réparations ; c'est une nécessité qui n'est
pas moins! impérieuse pour l'Allemagne que
pour la France. Si les Français se rendent
bien compte qu'ils sont dans l'errenr en
croyant que l'Allemagne veut se déroner à
ses obligations comme un mauvais dénuei r,
ils se laisseront convaincre pour d'autres
choses. Ils savent bien en effet qu'il va de
leur propre intérêt de préserver l'Alle-
magne démocratique d'aujourd'hui de tous
ébranlements aussi bien politiques qu'éeo
nomiques
Ce n'est que dans le travail paisible que
l'Allemagne peut payer ce dont un France a
besoin pour ne pas tomber elle tn'iuo t-ii dé-
tresse.
Paul Block
BERLINER TAGEBLATT, 24.11 matin.
L' « AUTONOMIE » DE LA HAUTE-SILE-
SIE. — A une importante majorité, si l'on
excepte quelques communistes et les na-
tionaux allemands — ces deux pôles extrê-
mes qui se trouvent si souvent d'accord —
le Reichstag a approuvé la loi d'autonomie
pour la Haute-Silésie, non pas comme point
de départ de la réorganisation du Reich,
mais pour satisfaire à une nécessité ac-
tuelle, nécessité sur laquelle s'accordent
tous les partis en Haute-Silésie, même ceux
d'extrême-droite ou d'extrême-giauche.
Quand il s'agit de conserver la Haute-Si-
lésie au Reich, toutes .autres considéra-
.tions doivent s'effacer. Et, d'après l'attitude
des partis en Haute-Silésie, on est amené,
en fait, à cette conclusion que, selon l'affir-
mation du Chancelier d'Empire, l'autonomie
est un facteur décisif pour le plébiscite. La
presse polonaise corrobore ce point de vue
par ision attitude qui accueille avec enthou-
siasme toute voix allemande qui s'élève
contre l'autonomie pour .s'en servir dans
son agitation.
La loi d'autonomie montre à toute la po-
pulation de Haute-Silésie qu'elle trouve au
sein du Reich son droit de libre disposition
et elle lui assure l'usage de ce droit sans
aucune contrainte. En cela elle s'oppose au
régime polonais qui a déjà donné tant de
preuves de sa brutalité, de la contrainte
qu'il impose, et qui opprimerait violemment
tout sentiment qui ne concorderait pas avec
les vues du gouvernement de Varsovie. Des
Hauts-Silésiens de sentiment polonais ont
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On ne ISlait pas encore exactement quand
le plébiscite aura lieu ; mais il est possible
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le voir clos avant leur guerre éventuelle
avec la Russie. Cette spéculation ne leur
profitera guère, car l'idée d'avoir à partici-
per à cette guerre n'est pas très encoura-
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Sllésie. ,
FR. \J{PCnTRn ZEITVNG. 26.11 soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA RATIFICATION DE L'ACCORD DE
RAPALLO. i LA CHAMBRE ITALIENNE. — Par
253 voix contre 15 opposants et 50 absten-
tions socialistes, la Chambre italienne a
ratifié le Traité de Rapallo que la signa-
ture du Prince Régent a rendu depuis quel-
ques jours exécutable en Yougoslavie. Il
manque encore le vote du Sénat, la publi-
cation dans la Gazzetta Officielle, et
l'échange rituel des ratifications pour quie
le protocole entre en vigueur. Comme il
arrive souvent., et comme il arriva pendant
la guerre européenne, la solution est rapide
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embourbée irrémédiablement dans un ma-
lentendu inextricable, semble aujourd'hui
traverser la phase extrême avec une rapi-
dité inversement proportionnelle à celle des
premiers stades.
Beaucoup de ceux qui résistent encore au
fait accompli sont des orthodoxes de la
« Realpoldtik » et des adorateurs de la
force. Mais la « Realpolitik » se réduit à d
la phraséologie si elle ne tient pas compte
de la réalité et l'adoration de la force de-
vient une faiblesse et une contradiction sir
elle se répand en nostalgies lyriques verte
l'impossible, si elle se trompe dans le calcul
des circonstances. Ces modestes vérités,
Bismarck, le maître suprême de toms) les
« Real polit iker s » les a répétées à satiété.
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