Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 novembre 1920 29 novembre 1920
Description : 1920/11/29 (T16,N1612). 1920/11/29 (T16,N1612).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215399p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
- - MINISTERES
DES
4**aires ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
à | N° 1612
Lundi 29 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
t'elumèa. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PIŒssE ALLEMANDE. - La politique française
en Orient (Koelnische Zeitllllg). —
L'Assemblée de la Société des Nations :
l'oomi'ssion de l'Allemagne (Germania) ;
'la note allemande sur lei*. colonies (A.
Hedlich dans Vossische Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — France et Etats-Unis i
Après l'élection de M. Hardingi (Was-
hington Post, New York Tribune).
Presse ANGLAISE. — L'entrevue de Londres :
France et Grande-Bretagne (Morning
Post, Daily Telegraph). - La question
d'Irlande (Irish Times, Irish indépen-
dent, Manchester Guardian).
PRESSE autrichienne. — Les troubles de
Prague/(Deutsches Volksblatt).
RESSE GRECQUE. — Message d'adieu de
M. Venizelos (Athinai).
PRESSE ITALIENNE. — L'Italie et le traité de
Sèvres (stampa, Carrière della Sera,
Tribuna).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTREVUE DE LONDRES
FRANCE ET GRANDEBRETAGNE. —
Les trois hommes d'Etat français, anglais
et ItalIen auront quelque peine à trouver
hl e Politique commune. Cependant il sem-
}'" sur deux DU trois points au moins,
0n publique, parmi les alliés, se soit
fléi> prononcée. En premier lieu, il est cer-
tam que la Grèce ne doit plus attendre d'e
Hot re part le respect et la confiance que
Par lui accordions, lorsqu'elle était guidée
qUe t M. Venizelos ; ensuite, nous pensons
que + tous les Alliés se défient des Bolcheviks
et tous les Allies se défient des Bolcheviks
det il q'ue, par conséquent, les trois hommes
le considéreront les armées rouges et
leur S chefs comme une menace à la civili-
(l>Jet t-' Reste le problème turc. La délicate
Vre pour obtenir non seulement que Ke-
Htaf se sépare des Bolcheviks, mais encore
q,j.. 8 oppose à leurs desseins en Orient? »
il e le soin de résoudre le problème ; car
il est indiscutable que la solution ne peut
être année que par l'ancienne diplomatie
et non nir la nouvelle. Nous espérons pour-
faire (lu lis éviteront de menacer, et de
f,-t 'IL' des phrases, s'ils ne peuvent pas met-
tre i eurs menaces à exécution.
MORNING POST, 27.11.
-A
les rv,^ u cours des conférences de Londres,
dient In!strf's français, italien et anglais étu-
Plu J'n certain nombre de questions de la
r^Par T-lte importance: par exemple celle des
sur laquelle les gouvernements
ISet français s'efforcent de trouver
un terrain d'entente ; le rétablissement des
relations commerciales avec la Russie : et
sur ce point nous savons que la France,
logique avec elle-même et douée de son bon
sens habituel, est fermement décidée à re-
fuser tout accord avec les Bolcheviks. Pour-
tant on annonce aujourd'hui que M. Ley-
gues serait moins intransigeant que son
prédécesseur et accepterait d'étudier la
question dans un plus large esprit ; il y a
enlln la question grecque. Les chefs de
gouvernement examineront les deux as-
pects de ces différentes questions en s'ins-
pirant des idées de M. Paul Cambon.
Le peuple anglais et le peuple français se
proposent un but identique: ils luttent con-
tre les mêmes ennemis. Un tel accord ne
peut donc être bouleversé par quelques ra-
fales. La franchise et la loyauté des deux
ministère des Affaires Etrangères nous
permettront le succès. Parmi les tourbil-
lons de la politique internationale, l'al-
liance franco-anglaise doit demeurer solide
comme un roc ; sans elle, en effet, il ne faut
point parler de paix durable, de paix véri-
table pour l'Europe et l'Asie. ,
DAILY TELEGRAPH, 27.11.
L A POLI T I QUE FRANÇAISE E N
ORIENT. — De Paris, 25 novembre : Au-
cune affaire, depuis ces derniers mois, n'a-
vait provoqué autant d'excitation dans les
milieux diplomatiques et politiques fran-
çais que la crise consécutive au résultat des
élections grecques.
La note du gouvernement anglais sur le
plébiscite pour le retour de Constantin et
son refus de s'associer à une démarche au-
près du peuple grec montrent que le gouver-
nement anglais et le gouvernement fran-
çais jugent différemment les choses
d'Orient.
On est ici dans un grand embarras, et les
milieux diplomatiques français ne savent
pas quelle attitude adopter car ils ont na
turellement l'intention de pratiquer aussi
bien dans les Balkans qu'en Asie Mineure
une action commune avec l'Angleterre. Tel
est le but du voyage du Président du Con-
seil français et de l'habile négociateur Ber-
thelot qui jouit de grandes sympathies à
Londres et qui est très prisé de Lloyd
George.
Quelles sont les intentions de la diploma-
tie française ? Avant toutes choses elle
veut empêcher le retour du roi Constantin
sur le trône parce qu'elle croit que ce suc-
cès de l'ancien souverain constituerait un
succès indirect pour la diplomatie alle-
mande.
Cette conviction, le Président du Conseil
Leygues l'a exprimée dans son bref dis-
cours prononcé hier et les journaux qui
s'inspirent au Quai d'Orsay caractérisent le
roi de Grèce et le ministre actuel comme des
agents de l'Allemagne.
La France abandonnerait volontiers l'idée
de la Grande Grèce. La Thrace. Smyrne, et
l'Asie Mineure pourraient faire l'objet d'une
nouvelle répartition de mandats. On revise-
rait ainsi le traité de Sèvres et ce serait
pour la France l'occasion de suivre une
tradition de sa politique extérieure. Elle
pourrait affermir la Turquie et il lui serait
facile de préparer aux nationalistes turcs
le chemin de la réconciliation avec les di-
rigeants actuels de Constantinople.
Les intérêts de l'Angleterre ne suivent
pas la même ligne. Londres veut une Grèce
forte et l'on croit ici que si le nouveau gou-
vernement donnait des garanties, la diplo-
matie anglaise serait disposée à laisser les
affaires grecques se régler d'après le droit
de libre disposition des peuples.
On voit donc que Londres va être à la fin
de cette semaine le théâtre d'une grande
pièce dont l'issue n'intéresse as seulement
la France et l'Angleterre mais encore toutes
les grandes puissances européennes. Dès
maintenant on suivra avec une grande
attention les événements de Londres. La
foule des journalistes étrangers qui accom-
pagnent le Président du Conseil Leygues
dans son voyage nous renseignera minutieu-
sement.
KOELNISCllE ZEITUNG, 25.11 soir.
L'ITALIE ET LE TRAITE DE SEVRES.
— Le Conseil des ministres de demain
déterminera l'attitude que doit prendre
l'Italie à l'occasion de la Conférence de
Londres. H s'en tiendra aux basesi suivan-
tes : pas d'intervention dans les affaires
intérieures de la Grèce, nécessité de per- '*
mettre à la Turquie de respirer et de vivre.
STAMPA, 26.11.
— Il semble bien que la France et l'An-
gleterre renoncent à s'opposer par la force
au retour de Constantin. Le temps des coups
de force est passé. Mais on parle de revi-
sion du traité de Sèvres et l'onse- demande
quelle serait l'attitude de l'Italie à ce pro-
pos.
L'Italie, croyons-nous, est unanime. Elle
se félicite en elle-même de ne pas s'être
laissée éblouir par le mirage de conquêtes
caucasiques ou anatoliques ; elle juge mé-
rités les éloges que l'on fait de sa calme
clairvoyance à Paris comme à Angora. Elle
croit que, par une involontaire ironie, le
traité avec les Turcs s'appelle traité de Sè-
vres parce qu'entre tous il est le plus fra-
gile. Si les Turcs, qui, pourtant, ont fait
tout leur possible et ont employé des moyens
adaptés à leur dessein n'ont même pas
réussi à exterminer les Arméniens, il était
bien difficile que les diplomates, avec un.
traité et quelques cachets pussent extermi-
ner les Turcs. Nous les avons chassés do
l'Europe ; c'était juste et fatal ; mais il faut
leur trouver une place. Et cette place ne
peut être que l'Anatolie qui forme un tout
géographique et économique : les minorités
grecques feront partie de l'Etat ottoman.
Elles recevront des garanties convenables,
mais. comme toutes les minorités, elles su-
biront la loi de la, nécessité. Cette loi, l'Italie
te subit en Dailmatie ; il n'y a pas de raison
pour mie la Grèce v soit soustraite.
Que l'on revise donc le traité de Sèvres
et le mal qui vient d'arriver pourra avoir
quelques conséquences heureuses même
pour les hommes d'Etat anglo-français qui
comptaient sur Venizelos comme sur un
DES
4**aires ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
à | N° 1612
Lundi 29 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
t'elumèa. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PIŒssE ALLEMANDE. - La politique française
en Orient (Koelnische Zeitllllg). —
L'Assemblée de la Société des Nations :
l'oomi'ssion de l'Allemagne (Germania) ;
'la note allemande sur lei*. colonies (A.
Hedlich dans Vossische Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — France et Etats-Unis i
Après l'élection de M. Hardingi (Was-
hington Post, New York Tribune).
Presse ANGLAISE. — L'entrevue de Londres :
France et Grande-Bretagne (Morning
Post, Daily Telegraph). - La question
d'Irlande (Irish Times, Irish indépen-
dent, Manchester Guardian).
PRESSE autrichienne. — Les troubles de
Prague/(Deutsches Volksblatt).
RESSE GRECQUE. — Message d'adieu de
M. Venizelos (Athinai).
PRESSE ITALIENNE. — L'Italie et le traité de
Sèvres (stampa, Carrière della Sera,
Tribuna).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTREVUE DE LONDRES
FRANCE ET GRANDEBRETAGNE. —
Les trois hommes d'Etat français, anglais
et ItalIen auront quelque peine à trouver
hl e Politique commune. Cependant il sem-
}'" sur deux DU trois points au moins,
0n publique, parmi les alliés, se soit
fléi> prononcée. En premier lieu, il est cer-
tam que la Grèce ne doit plus attendre d'e
Hot re part le respect et la confiance que
Par lui accordions, lorsqu'elle était guidée
qUe t M. Venizelos ; ensuite, nous pensons
que + tous les Alliés se défient des Bolcheviks
et tous les Allies se défient des Bolcheviks
det il q'ue, par conséquent, les trois hommes
le considéreront les armées rouges et
leur S chefs comme une menace à la civili-
(l>Jet t-' Reste le problème turc. La délicate
Vre pour obtenir non seulement que Ke-
Htaf se sépare des Bolcheviks, mais encore
q,j.. 8 oppose à leurs desseins en Orient? »
il e le soin de résoudre le problème ; car
il est indiscutable que la solution ne peut
être année que par l'ancienne diplomatie
et non nir la nouvelle. Nous espérons pour-
faire (lu lis éviteront de menacer, et de
f,-t 'IL' des phrases, s'ils ne peuvent pas met-
tre i eurs menaces à exécution.
MORNING POST, 27.11.
-A
les rv,^ u cours des conférences de Londres,
dient In!strf's français, italien et anglais étu-
Plu J'n certain nombre de questions de la
r^Par T-lte importance: par exemple celle des
sur laquelle les gouvernements
ISet français s'efforcent de trouver
un terrain d'entente ; le rétablissement des
relations commerciales avec la Russie : et
sur ce point nous savons que la France,
logique avec elle-même et douée de son bon
sens habituel, est fermement décidée à re-
fuser tout accord avec les Bolcheviks. Pour-
tant on annonce aujourd'hui que M. Ley-
gues serait moins intransigeant que son
prédécesseur et accepterait d'étudier la
question dans un plus large esprit ; il y a
enlln la question grecque. Les chefs de
gouvernement examineront les deux as-
pects de ces différentes questions en s'ins-
pirant des idées de M. Paul Cambon.
Le peuple anglais et le peuple français se
proposent un but identique: ils luttent con-
tre les mêmes ennemis. Un tel accord ne
peut donc être bouleversé par quelques ra-
fales. La franchise et la loyauté des deux
ministère des Affaires Etrangères nous
permettront le succès. Parmi les tourbil-
lons de la politique internationale, l'al-
liance franco-anglaise doit demeurer solide
comme un roc ; sans elle, en effet, il ne faut
point parler de paix durable, de paix véri-
table pour l'Europe et l'Asie. ,
DAILY TELEGRAPH, 27.11.
L A POLI T I QUE FRANÇAISE E N
ORIENT. — De Paris, 25 novembre : Au-
cune affaire, depuis ces derniers mois, n'a-
vait provoqué autant d'excitation dans les
milieux diplomatiques et politiques fran-
çais que la crise consécutive au résultat des
élections grecques.
La note du gouvernement anglais sur le
plébiscite pour le retour de Constantin et
son refus de s'associer à une démarche au-
près du peuple grec montrent que le gouver-
nement anglais et le gouvernement fran-
çais jugent différemment les choses
d'Orient.
On est ici dans un grand embarras, et les
milieux diplomatiques français ne savent
pas quelle attitude adopter car ils ont na
turellement l'intention de pratiquer aussi
bien dans les Balkans qu'en Asie Mineure
une action commune avec l'Angleterre. Tel
est le but du voyage du Président du Con-
seil français et de l'habile négociateur Ber-
thelot qui jouit de grandes sympathies à
Londres et qui est très prisé de Lloyd
George.
Quelles sont les intentions de la diploma-
tie française ? Avant toutes choses elle
veut empêcher le retour du roi Constantin
sur le trône parce qu'elle croit que ce suc-
cès de l'ancien souverain constituerait un
succès indirect pour la diplomatie alle-
mande.
Cette conviction, le Président du Conseil
Leygues l'a exprimée dans son bref dis-
cours prononcé hier et les journaux qui
s'inspirent au Quai d'Orsay caractérisent le
roi de Grèce et le ministre actuel comme des
agents de l'Allemagne.
La France abandonnerait volontiers l'idée
de la Grande Grèce. La Thrace. Smyrne, et
l'Asie Mineure pourraient faire l'objet d'une
nouvelle répartition de mandats. On revise-
rait ainsi le traité de Sèvres et ce serait
pour la France l'occasion de suivre une
tradition de sa politique extérieure. Elle
pourrait affermir la Turquie et il lui serait
facile de préparer aux nationalistes turcs
le chemin de la réconciliation avec les di-
rigeants actuels de Constantinople.
Les intérêts de l'Angleterre ne suivent
pas la même ligne. Londres veut une Grèce
forte et l'on croit ici que si le nouveau gou-
vernement donnait des garanties, la diplo-
matie anglaise serait disposée à laisser les
affaires grecques se régler d'après le droit
de libre disposition des peuples.
On voit donc que Londres va être à la fin
de cette semaine le théâtre d'une grande
pièce dont l'issue n'intéresse as seulement
la France et l'Angleterre mais encore toutes
les grandes puissances européennes. Dès
maintenant on suivra avec une grande
attention les événements de Londres. La
foule des journalistes étrangers qui accom-
pagnent le Président du Conseil Leygues
dans son voyage nous renseignera minutieu-
sement.
KOELNISCllE ZEITUNG, 25.11 soir.
L'ITALIE ET LE TRAITE DE SEVRES.
— Le Conseil des ministres de demain
déterminera l'attitude que doit prendre
l'Italie à l'occasion de la Conférence de
Londres. H s'en tiendra aux basesi suivan-
tes : pas d'intervention dans les affaires
intérieures de la Grèce, nécessité de per- '*
mettre à la Turquie de respirer et de vivre.
STAMPA, 26.11.
— Il semble bien que la France et l'An-
gleterre renoncent à s'opposer par la force
au retour de Constantin. Le temps des coups
de force est passé. Mais on parle de revi-
sion du traité de Sèvres et l'onse- demande
quelle serait l'attitude de l'Italie à ce pro-
pos.
L'Italie, croyons-nous, est unanime. Elle
se félicite en elle-même de ne pas s'être
laissée éblouir par le mirage de conquêtes
caucasiques ou anatoliques ; elle juge mé-
rités les éloges que l'on fait de sa calme
clairvoyance à Paris comme à Angora. Elle
croit que, par une involontaire ironie, le
traité avec les Turcs s'appelle traité de Sè-
vres parce qu'entre tous il est le plus fra-
gile. Si les Turcs, qui, pourtant, ont fait
tout leur possible et ont employé des moyens
adaptés à leur dessein n'ont même pas
réussi à exterminer les Arméniens, il était
bien difficile que les diplomates, avec un.
traité et quelques cachets pussent extermi-
ner les Turcs. Nous les avons chassés do
l'Europe ; c'était juste et fatal ; mais il faut
leur trouver une place. Et cette place ne
peut être que l'Anatolie qui forme un tout
géographique et économique : les minorités
grecques feront partie de l'Etat ottoman.
Elles recevront des garanties convenables,
mais. comme toutes les minorités, elles su-
biront la loi de la, nécessité. Cette loi, l'Italie
te subit en Dailmatie ; il n'y a pas de raison
pour mie la Grèce v soit soustraite.
Que l'on revise donc le traité de Sèvres
et le mal qui vient d'arriver pourra avoir
quelques conséquences heureuses même
pour les hommes d'Etat anglo-français qui
comptaient sur Venizelos comme sur un
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00" France-Brésil France-Brésil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "FranceBr"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00" France-Brésil France-Brésil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "FranceBr"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6215399p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6215399p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6215399p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6215399p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6215399p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6215399p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6215399p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest