Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 novembre 1920 26 novembre 1920
Description : 1920/11/26 (T16,N1610). 1920/11/26 (T16,N1610).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215397v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
W MiNISTÊRES
DES
^Es ÉTRANGÈRES
Er De LA GUERRE
| N° 1610
Vendredi 26 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
'< NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
J Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESsr
• ten^LLEMAN1)E- — L'Entente et l'Orient :
er!dance britannique et tendance fran-
.^lse (Leipziger Neueste Nachrichten).
7T- u De Godollô à Santa-Margherita »
K reuz-Zeitwu]).
din AMÉRICAINE. — L'élection de M. Har-
.(ïïeiv York Herald, Evening Post,
/oston Evening Transcript, Boston He-
rald, Chicago Daily Tribune, Public
Ledger, New York Times. World, New
tv_ Ca"i •
h- ! Ufk Call).
t' A'\GLAISE. - France et Grande-Bre-
tan V amitié et l'alliance (Times). —
r revision du traité de Sèvres (Daily
ÇL 0nicle, Daily Telegraph, Times).
P^E (~ ITALIENNE. - M. Giolitti et M- Lloyd
GÏn S^e '• projets d'entrevue (Tempo, Cor-
Da f dllalia, Gazzetta del Popolo). —
(7v ations de Moustapha Kemal
ernpo).
------ ——————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
oPef lVIITIE ET L'ALLIANCE. - En un
tés, ^devant la Chambre des dépu-
> M Leygues a exprimé son sentiment
£ question grecque et nous pensons que
e,,] atiions seront bien accueillies de la
~oil "'té du Peuple anglais. M. Leygues ne
>• §e Dn h" a mtervenir dans les affaires in-
si la Ges de la Grècei ; mais il estime que,
j rappelle un souverain qui fut le
--PIIC d --r r"u~ ~u
e e nos ennemis, elle ne devra plus
h^Ptep sur le même concours de notre
v»
a))~~ sit-' j,y§ues a insisté ensuite sur la
bée b e. d agir en commun « avec notre
i»l Jltanmque ». Cette opinion, il est
l. ~Uti,l e le rappeler, est entièrement par-
t a^Sée Par le peuple anglais ; l'amitié étroite
M
to°^Seml5fnce, en dépit de ces quelques
n^Ps s qui peuvent se produire de
, etr-e en temps, est devenue depuis la
etT'e ,i î article de Foi Nationale. Si le
k, sirrm^on sens régnait sur toutes ces
iiS ScUssi0Çn' ..il nous semble que non seule-
t^tlt je JJro^^me grec, mais encore tous
iy ^iHrPProblèmes de l'après-guerre pour-
raient être réglés prom.ptement. Plu~eurs
oes être réglé§ promptement. Plusieurs
mes feiront certainement l'objet
c°î\ver> Sa^0ns prochaines ; par exemple,
^sti011 des réparations ; nous pensons
lie toutes les ruses allemandes
Par - er, Iront point à troubler l'accord
L doit
sa. lies. Atre maintenu dans ses grandes
V^s ; il y a. aussi cette question du dé-
1 1 à laquelle les récentes provo-
cations de Cuxhaven et les discours du
Premier ministre bavarois donnent une
« actualité » nouvelle ; et puis le rétablis-
sement des relations commerciales avec la
Russie : et sur ce point, tous les hommes
politiques français et presque tous les
Français se séparent, de M. Lloyd George ;
et enfin cette question urgente, économique
et politique, des prêts à l'Autriche, afin de
permettre à ce pays de sortir du chaos — et
nous pensons que, sur cette dernière ques-
tion, les alliés et associés sont d'accord,
tout au moins en principe. Tous ces pro-
blèmes ne pourront certes être réglés au
cours des entretiens entre les deux minis-
tres ; mais, cet échange de vues facilitera.
probablement le règlement futur.
La véritable politique de l'Angleterre et
de la France a été remarquablement expo-
sée par Lord Derby au meeting de la Li-
gue de - Secours aux régions dévastées.
« L'amitié basée sur la confiance et la
compréhension réciproques est la seule
fondation sur laquelle peut reposer la paix
de ce monde ; bien plus, Lord Derby a
déclaré à ses auditeurs qu'il ne croyait pas
seulement à l'amitié, entre les deux na-
tions, mais encore à l'alliance ! »
Lord Derby a gagné la confiance des
Français et pourtant il leur a dit parfois
d'assez cruelles vérités, mais il savait leur
parler sur le ton de l'amitié. Cette amitié
est nécessaire en effet.
Cela ne veut point dire que la France et
l'Angleterre doivent avoir toujours la même
opinion ; cela est impossible, cela serait
même contraire à la nature des choses. La
France est plus exposée au péril de l'in-
vasion que l'Angleterre — sauf, bien enten-
du, lorsqu'il s'agit de l'invasion par les
airs ; mais la richesse agricole de la France
ne repose point autant que la richesse agri-
cole anglaise sur le commerce et l'indus-
trie. Ce sont, pris au hasard, deux faits éco-
nomiques qui doivent influer inévitable-
ment sur l'attitude des deux peuples de-
vant les problèmes communs. Lord Derby
n'a point hésité à dire à ses amis français
qu'ils ne devaient point trop attendra de
nous ; c'est un conseil amical qui ne s'ap-
plique point seulement au concours maté-
riel ; c'est un conseil qui pourrait être
adressé aussi bien à l'Angleterre qu'à la
France. La tolérance et le compromis dans
les questions qui ne sont point, en vérité,
secondaires ? — sont un sacrifice nécessaire
qu'il faut accepter si nous voulons mainte-
nir cet accord parfait qui est le véritable
rempart de la civilisation.
TIMES, 25.11.
1
L'ENTENTE ET L'ORIENT
LA REVISION DU TRAITE DE SEVRES.
— Çresse anglaise. — Les journaux anglais
du 21.11 signalent, dans leurs correspon-
dances parisiennes, le mouvement d'opi-
nion qui s'accentue en France en faveur de
la revision du traité de Sèvres. Une note
officieuse publiée par le Times déclare que
le gouvernement britannique ne procèdera
vraisemblablement à aucune déclaration
avant l'issue des conférences qui vont
s'ouvrir entre les Premiers Ministres alliés.
Pour le Daily Chronicle, si la Grèce se
décide à rappeler Constantin, elle ne sera
plus qualifiée pour remplir le mandat qui
lui a été confié à SI/tljrne. Le recours à des
mesures coercitives pour empêcher le re-
tour de Constantin n'est pas à envisager,
mais la rentrée de l'ex-roi à Athènes en-
traînerait inévitablement des conséquences
rigoureuses pour la Grèce. Les gouverne-
ment s français et britannique auront à exa-
miner si la situation de la Turquie et de la
Bulgarie pour lesquelles le traité de Sèvres
a été particulièrement, sévère, n'est pas à
modifier: ils devront de toute façon arrêter
une ligne de conduite commune, en tenant
compte de l'avis de M. Venizelos.
Le Dailv Telegraph signale la force de la
réaction royaliste en Grèce ; l'armée pres-
que entière se rallie au parti constantinien.
Néanmoins le gouvernement grec cherche
à éviter une rupture avec les Alliés et laisse
entendre qu'il continuera la politique exté-
rieure venizeliste. Malgré cette tentative, le
retour de Constantin sur le trône ne peut
être interprété par l'Entente que comme un
acte hostile. En dépit des intrigues grec-
ques, la solidité de l'Entente ne sera pas
ébranlée En France, un mouvement se des-
sine en faveur d'un rapprochement avec la
Turquie. On peut chercher à améliorer les
relations des Alliés avec le nationalisme
turc ; jusqu'à présent l'établissement des
Grecs en Asie Mineure faisait obstacle à
tout accord. Le Daily Telegraph, sans pré-
juger des succès de cette orientation nou-
velle, admet qu'une tentative puisse être
faite dans ce sens. Il faut reconnaître en
tout cas que la conception de la Grande
Grèce, que s'étaient faite les Alliés, repo- »
sait sur une appréciation inexacte des idées
de la majorité du peuple grec.
A cette revision dit traité de Sèvres que
paraissent accepter le Daily Chronicle, et
sous forme plus détournée l'éditorial du
Daily Telegraph, un « correspondant diplo-
matique de ce dernier journal présente
des objections : le traité de Sèvres ne peut
être séparé des accords interalliés qui ont
réglé en Orient des problèmes aussi impor-
tants que délicats, et il y aurait de gros
inconvénients à remettre en cause le règle-
ment adopté dans les pourparlers de Paris
et de San Remo. Au reste, la Grèce ne
pourrait conserver la place qui lui a été
faite, si elle ne disposait pas d'une armée
solide ou si des influences germanophiles
prévalaient à Athènes. Le gouvernement
britannique n'est, pas favorable à une dé-
marche immédiate vouée d'avance à l'échec;
son attitude calme et persuasive a déjà eu
des effets à Athènes. De plus, poursuit
l'auteur de l'article, il est peut-être un ar-
gument qui décidera Constantin à ne pas
remonter sur le trône : à une Grèce dont il
serait le souverain, l'entrée de la Petite
Entente serait refusée : ce sont là des con-
sidérations que la reine de Roumanie a dû
sans doute exposer.
Le correspondant génevois du Daily Te-
legraph recueille le bruit selon lequel la
France serait disposée à offrir sa médiation
DES
^Es ÉTRANGÈRES
Er De LA GUERRE
| N° 1610
Vendredi 26 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
'< NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
J Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESsr
• ten^LLEMAN1)E- — L'Entente et l'Orient :
er!dance britannique et tendance fran-
.^lse (Leipziger Neueste Nachrichten).
7T- u De Godollô à Santa-Margherita »
K reuz-Zeitwu]).
din AMÉRICAINE. — L'élection de M. Har-
.(ïïeiv York Herald, Evening Post,
/oston Evening Transcript, Boston He-
rald, Chicago Daily Tribune, Public
Ledger, New York Times. World, New
tv_ Ca"i •
h- ! Ufk Call).
t' A'\GLAISE. - France et Grande-Bre-
tan V amitié et l'alliance (Times). —
r revision du traité de Sèvres (Daily
ÇL 0nicle, Daily Telegraph, Times).
P^E (~ ITALIENNE. - M. Giolitti et M- Lloyd
GÏn S^e '• projets d'entrevue (Tempo, Cor-
Da f dllalia, Gazzetta del Popolo). —
(7v ations de Moustapha Kemal
ernpo).
------ ——————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
oPef lVIITIE ET L'ALLIANCE. - En un
tés, ^devant la Chambre des dépu-
> M Leygues a exprimé son sentiment
£ question grecque et nous pensons que
e,,] atiions seront bien accueillies de la
~oil "'té du Peuple anglais. M. Leygues ne
>• §e Dn h" a mtervenir dans les affaires in-
si la Ges de la Grècei ; mais il estime que,
j rappelle un souverain qui fut le
--PIIC d --r r"u~ ~u
e e nos ennemis, elle ne devra plus
h^Ptep sur le même concours de notre
v»
a))~~ sit-' j,y§ues a insisté ensuite sur la
bée b e. d agir en commun « avec notre
i»l Jltanmque ». Cette opinion, il est
l. ~Uti,l e le rappeler, est entièrement par-
t a^Sée Par le peuple anglais ; l'amitié étroite
M
to°^Seml5fnce, en dépit de ces quelques
n^Ps s qui peuvent se produire de
, etr-e en temps, est devenue depuis la
etT'e ,i î article de Foi Nationale. Si le
k, sirrm^on sens régnait sur toutes ces
iiS ScUssi0Çn' ..il nous semble que non seule-
t^tlt je JJro^^me grec, mais encore tous
iy ^iHrPProblèmes de l'après-guerre pour-
raient être réglés prom.ptement. Plu~eurs
oes être réglé§ promptement. Plusieurs
mes feiront certainement l'objet
c°î\ver> Sa^0ns prochaines ; par exemple,
^sti011 des réparations ; nous pensons
lie toutes les ruses allemandes
Par - er, Iront point à troubler l'accord
L doit
sa. lies. Atre maintenu dans ses grandes
V^s ; il y a. aussi cette question du dé-
1 1 à laquelle les récentes provo-
cations de Cuxhaven et les discours du
Premier ministre bavarois donnent une
« actualité » nouvelle ; et puis le rétablis-
sement des relations commerciales avec la
Russie : et sur ce point, tous les hommes
politiques français et presque tous les
Français se séparent, de M. Lloyd George ;
et enfin cette question urgente, économique
et politique, des prêts à l'Autriche, afin de
permettre à ce pays de sortir du chaos — et
nous pensons que, sur cette dernière ques-
tion, les alliés et associés sont d'accord,
tout au moins en principe. Tous ces pro-
blèmes ne pourront certes être réglés au
cours des entretiens entre les deux minis-
tres ; mais, cet échange de vues facilitera.
probablement le règlement futur.
La véritable politique de l'Angleterre et
de la France a été remarquablement expo-
sée par Lord Derby au meeting de la Li-
gue de - Secours aux régions dévastées.
« L'amitié basée sur la confiance et la
compréhension réciproques est la seule
fondation sur laquelle peut reposer la paix
de ce monde ; bien plus, Lord Derby a
déclaré à ses auditeurs qu'il ne croyait pas
seulement à l'amitié, entre les deux na-
tions, mais encore à l'alliance ! »
Lord Derby a gagné la confiance des
Français et pourtant il leur a dit parfois
d'assez cruelles vérités, mais il savait leur
parler sur le ton de l'amitié. Cette amitié
est nécessaire en effet.
Cela ne veut point dire que la France et
l'Angleterre doivent avoir toujours la même
opinion ; cela est impossible, cela serait
même contraire à la nature des choses. La
France est plus exposée au péril de l'in-
vasion que l'Angleterre — sauf, bien enten-
du, lorsqu'il s'agit de l'invasion par les
airs ; mais la richesse agricole de la France
ne repose point autant que la richesse agri-
cole anglaise sur le commerce et l'indus-
trie. Ce sont, pris au hasard, deux faits éco-
nomiques qui doivent influer inévitable-
ment sur l'attitude des deux peuples de-
vant les problèmes communs. Lord Derby
n'a point hésité à dire à ses amis français
qu'ils ne devaient point trop attendra de
nous ; c'est un conseil amical qui ne s'ap-
plique point seulement au concours maté-
riel ; c'est un conseil qui pourrait être
adressé aussi bien à l'Angleterre qu'à la
France. La tolérance et le compromis dans
les questions qui ne sont point, en vérité,
secondaires ? — sont un sacrifice nécessaire
qu'il faut accepter si nous voulons mainte-
nir cet accord parfait qui est le véritable
rempart de la civilisation.
TIMES, 25.11.
1
L'ENTENTE ET L'ORIENT
LA REVISION DU TRAITE DE SEVRES.
— Çresse anglaise. — Les journaux anglais
du 21.11 signalent, dans leurs correspon-
dances parisiennes, le mouvement d'opi-
nion qui s'accentue en France en faveur de
la revision du traité de Sèvres. Une note
officieuse publiée par le Times déclare que
le gouvernement britannique ne procèdera
vraisemblablement à aucune déclaration
avant l'issue des conférences qui vont
s'ouvrir entre les Premiers Ministres alliés.
Pour le Daily Chronicle, si la Grèce se
décide à rappeler Constantin, elle ne sera
plus qualifiée pour remplir le mandat qui
lui a été confié à SI/tljrne. Le recours à des
mesures coercitives pour empêcher le re-
tour de Constantin n'est pas à envisager,
mais la rentrée de l'ex-roi à Athènes en-
traînerait inévitablement des conséquences
rigoureuses pour la Grèce. Les gouverne-
ment s français et britannique auront à exa-
miner si la situation de la Turquie et de la
Bulgarie pour lesquelles le traité de Sèvres
a été particulièrement, sévère, n'est pas à
modifier: ils devront de toute façon arrêter
une ligne de conduite commune, en tenant
compte de l'avis de M. Venizelos.
Le Dailv Telegraph signale la force de la
réaction royaliste en Grèce ; l'armée pres-
que entière se rallie au parti constantinien.
Néanmoins le gouvernement grec cherche
à éviter une rupture avec les Alliés et laisse
entendre qu'il continuera la politique exté-
rieure venizeliste. Malgré cette tentative, le
retour de Constantin sur le trône ne peut
être interprété par l'Entente que comme un
acte hostile. En dépit des intrigues grec-
ques, la solidité de l'Entente ne sera pas
ébranlée En France, un mouvement se des-
sine en faveur d'un rapprochement avec la
Turquie. On peut chercher à améliorer les
relations des Alliés avec le nationalisme
turc ; jusqu'à présent l'établissement des
Grecs en Asie Mineure faisait obstacle à
tout accord. Le Daily Telegraph, sans pré-
juger des succès de cette orientation nou-
velle, admet qu'une tentative puisse être
faite dans ce sens. Il faut reconnaître en
tout cas que la conception de la Grande
Grèce, que s'étaient faite les Alliés, repo- »
sait sur une appréciation inexacte des idées
de la majorité du peuple grec.
A cette revision dit traité de Sèvres que
paraissent accepter le Daily Chronicle, et
sous forme plus détournée l'éditorial du
Daily Telegraph, un « correspondant diplo-
matique de ce dernier journal présente
des objections : le traité de Sèvres ne peut
être séparé des accords interalliés qui ont
réglé en Orient des problèmes aussi impor-
tants que délicats, et il y aurait de gros
inconvénients à remettre en cause le règle-
ment adopté dans les pourparlers de Paris
et de San Remo. Au reste, la Grèce ne
pourrait conserver la place qui lui a été
faite, si elle ne disposait pas d'une armée
solide ou si des influences germanophiles
prévalaient à Athènes. Le gouvernement
britannique n'est, pas favorable à une dé-
marche immédiate vouée d'avance à l'échec;
son attitude calme et persuasive a déjà eu
des effets à Athènes. De plus, poursuit
l'auteur de l'article, il est peut-être un ar-
gument qui décidera Constantin à ne pas
remonter sur le trône : à une Grèce dont il
serait le souverain, l'entrée de la Petite
Entente serait refusée : ce sont là des con-
sidérations que la reine de Roumanie a dû
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