Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 novembre 1920 25 novembre 1920
Description : 1920/11/25 (T16,N1609). 1920/11/25 (T16,N1609).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215396f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
,- Ministères
DES
KS fETRANGERES
Ir DE LA GUERRE
1 N° 1609
Jeudi 25 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
{)nESSE Ar l EM — Les négociateurs fran-
cai« du traité de Versailles (baron von
fPr s^ier dans Deutsche Allgemeine Zei-
tlL — La France et le protectorat en
Vf Mai,nte (Deutsche Allgemeine Zei-
tiin Les tendances actuelles de la
tuP omatIe française (Koelnische Zei-
/un i Une alliance italo-yougoslave
(Frankfurter Zeitung). — L'Entente et la
p Q ece (Hamburger Nachrichten).
tinL AMÉHICAINE. - L'accord de naviga-
Non germano-américain (Chicago Dai/y
-News).
,, E ANGLAISE. — La Société des Nations
assemblée de Genève (Times). - Le
gro]et de Home Rule devant la Cham-
bre des Lords (Times, Daily Chronicle,
Manchester Guarllian).
nEss Guardian )
teES ATJTNICHIENNE ET ITALIENNE. — L'En-
nteet - la Grèce (Deutsches Volksblatt.
p ---- p ttastignac dans Tribuna).
IlESSE ESPAGNOLE. — L'envoi de troupes es-
'«•Rnoies en Lithuanie (Epoca, Impar-
CW, Tribuna).
00.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
VÏRSa NEGOCIATEURS DU TRAITE DE
ES. -. PRESSÉ ALLEMANDE. — Ces
dernières semaines, notre presse nous a
apporté les échos d'un duel politique entre
9-ppor| 6ies échos d'un duel politique entre
le maréchal Foch d'une part et M. Clemen-
Ce (}ui' ^jssisté de M. Tardieu, d'autre part.
Ce uiel a été engagé dans les journaux de
*Vismaréchal Foch, par l'intermé-
cOlllm. e Jules Sauerwein du Matin, choisi
CorHrïie a raconté certaines
~~tieoi qui ne sont pas dépourvues,
eXacte. Nous voyons qu'en France —
"T Ur4 nt comme dans les autres pays
CIvil et forte opposition existait entre le
Ci l h le militaire. Le maréchal Foch l'a
8 haCément exprimée par ces jolis
Je ne sais pas si M. Clemenceau
lllo'lltr¡' en tout cas il ne me l'a jamais
On ne peut savoir encore si ce dM~~ e~'
presse entre Foch, le globe-trotter Clemen-
ceau ef Tardieu provoquera une lutte entre
et ilitaire. On pourrait penser que
s scèn eS ne sont pas très opportunes dans
Pte, vainqueurs, mais il faut tenir
etbé ent e ce fait que le peuple français a
été entoliré des nuages de la victoire et
fo Dn les discours gouvernementaux et
Pttpi,, rnentaires, par ses chefs d'armée. Sa
Oici q e la réalité a donc été troublée.
J~~ 'Ct Uelle était la pensée dominante, le
contenu de tous les discours de tous les
articles, de toute fête : nous sommes les
vainqueurs et l'Allemand paiera.
Le maréchal Foch a l'audace de déclarer
dans le Matin, que la France a été mal par-
tagée au traité de Versailles : elle n'a pas
« obtenu de frontières », pas d' « hypothè-
ques ». Le Rhin aurait dû constituer la
frontière, au moins jusqu'à ce que l'Allema-
gne ait complètement exécuté les conditions
du traité de Versailles et accompli les
prestations réparatrices.
Dans ce combat de presse entre Foch et
Clemenceau, il y a encore une question qui
nous intéresse particulièrement, nous au-
tres Allemands. Tardieu, qui défend l'œuvre
de son maître absent, veut démontrer que
le traité de Versailles répond bien aux exi-
gences du maréchal Foch. Foch réclame la
rive droite du Rhin pour la France jusque
la complète exécution des clauses du traité.
Mais l'article 429 du traité de paix donne
à la France la possibilité d'occuper le pays
rhénan sitôt qu'elle ne se trouve plus suf-
fisamment protégée.
Apparemment, Tardieu veut faire de cet
article un paragraphe en caoutchouc, de fa-
çon que les Français puissent pendant des
décades et selon leur bon plaisir tenir en
main nos provinces rhénanes.
En réalité l'art. 429 ne prévoit que le cas
où l'Allemagne s'armerait en guerre.
La démonstration de Tardieu est si fan-
tastique qu'il est à peine besoin de la discu-
ter. Mais nous avons enduré l'année der-
nière des injustices si criantes de la part de
nos adversaires et particulièrement de la
France — par exemple dans la question de
l'occupation de la Ruhr — que l'on ne sau-
rait trop faire attention à ces ballons d'es-
sai venus de France. Clemenceau, Tardieu,
le maréchal Foch qui sont certainement
d'accord sur cette question peuvent s'enten-
dre bientôt eux et leurs seïdes chauvins, na-
tionalistes et militaristes dont l'influence ne
doit pas être sous-estimée. N'oublions pas
le mot de Clemenceau : il y a 20 millions
d'Allemands en trop dans le monde !.
La seule conclusion logique de tout ceci
pour l'Allemagne et pour le gouvernement
allemand c'est que nous devons réclamer
inlassablement la complète revision de la
paix de Versailles, de ce traité qui fait de
nous des esclaves et consacre notre déclin.
— Baron von Lersner.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
20.11 matin.
LA FRANCE ET LE PROTECTORAT EN
TERRE SAINTE. — Dans le Journal des
Débats, Maurice Pernot, correspondant à
Rome, fait paraître des développements cir-
constanciés sur l'envoi du père franciscain
anglais Robinson en Palestine. M Pernot
saisit cette occasion pour s'élever contre le
Vatican parce que celui-ci louvoie entre les
Anglais, les Italiens et les Français dans la
question du protectorat en Terre Sainte au
lieu de se prononcer résolument pour les
aspirations françaises. M. Pernot croit
trouver un motif de dissentiment entre l'An-
gleterre et le Vatican en prétendant que Sir
Herbert Samuel agit en juif et favorise le
mouvement sioniste. Il prétend aussi savoir
de milieux sionistes que l'Angleterre n'aurait
accepté le mandat sur la Palestine que pour
frayer les voies aux Juifs et qu'elle s'éloi-
gnerait de la Palestine aussitôt que le mou-
vement sioniste serait devenu assez fort.
Tout cela, pense le correspondant, devrait
donner au Vatican des sujets d'inquiétude.
La conclusion de tout ceci est que le Vatican
ferait mieux d'écouter les desiderata du
gouvernement de Paris.
L'information du correspondant du Jour-
nal des Débats sur des querelles entre Sio-
nistes Aralbes et Chrétiens en Palestine ne
s'accordent pas avec les nouvelles anglai-
ses. Sir Herbert Samuel doit avoir su ga-
gner la confiance même des éléments non-
juifs de la population. Et lorsque le général
Gouraud entreprit son coup de force contre
Damas, les chefs arabes allèrent en Pales-
tine dans l'espoir de s'accorder mieux avec
l'administration anglaise qu'avec les Fran-
çais.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
2011 soir
LES TENDANCES ACTUELLES DE LA
DIPLOMATIE FRANÇAISE. — La Koelni-
nische Zeitung publie (22.11) un long arti-
cle de son correspondant particulier de
Paris sur les tendances actuelles de la di-
plomatie française. Il constate l'échec de la
politique Clemenceau-Tardieu-Paléologue :
le ministère Leygues s'en est rendu compte
dès le mois d'octobre ; mais il n'a pu em-
pêcher la France de perdre la partie dans
'la question russe et dans les affaires turco-
grecques. Enfin, si la France a accepté le
mode de conversation proposé par l'Angle-
terre pour les réparations, à cause de ses
insuccès en Orient, il ne faudrait pas
qu'elle s'opposât à la Conférence de Genève,
si les affaires d'Orient prenaient une meil-
leure tournure.
LA SOCIÉTE DES NATIONS
L'ENVOI DE TROUPES ESPAGNOLES
EN LITHUANIE. — On a pu se demander
si FKspaGne devait ou ne devait pas entrer
dans la Société des Nations, s'il lui conve-
nait d'avoir une vie internationale ou d'iso-
lement ; mas une fois que le premier point
a été admis, il faut en accepter les consé-
quences.
Il est notoire qu'il nous convient d'avoir
une vie internationale. A cause de notre po-
sition géographique, à cause des conditions
historiques du moment, à cause de cette
même mission civilisatrice que nous exer-
çons sur une zone africaine, à cause même
du rôle d'avant-garde spirituel qpe nous
remplissons vis-à-vis de l'Amérique latine,
l'Espagne doit avoir une vie internationale
et il est clair qu'en adoptant, ce point de
vue, cette idée généreuse, pacifique, aJ-
truiste de la Société des Nations, dont nos
DES
KS fETRANGERES
Ir DE LA GUERRE
1 N° 1609
Jeudi 25 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
{)nESSE Ar l EM — Les négociateurs fran-
cai« du traité de Versailles (baron von
fPr s^ier dans Deutsche Allgemeine Zei-
tlL — La France et le protectorat en
Vf Mai,nte (Deutsche Allgemeine Zei-
tiin Les tendances actuelles de la
tuP omatIe française (Koelnische Zei-
/un i Une alliance italo-yougoslave
(Frankfurter Zeitung). — L'Entente et la
p Q ece (Hamburger Nachrichten).
tinL AMÉHICAINE. - L'accord de naviga-
Non germano-américain (Chicago Dai/y
-News).
,, E ANGLAISE. — La Société des Nations
assemblée de Genève (Times). - Le
gro]et de Home Rule devant la Cham-
bre des Lords (Times, Daily Chronicle,
Manchester Guarllian).
nEss Guardian )
teES ATJTNICHIENNE ET ITALIENNE. — L'En-
nteet - la Grèce (Deutsches Volksblatt.
p ---- p ttastignac dans Tribuna).
IlESSE ESPAGNOLE. — L'envoi de troupes es-
'«•Rnoies en Lithuanie (Epoca, Impar-
CW, Tribuna).
00.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
VÏRSa NEGOCIATEURS DU TRAITE DE
ES. -. PRESSÉ ALLEMANDE. — Ces
dernières semaines, notre presse nous a
apporté les échos d'un duel politique entre
9-ppor| 6ies échos d'un duel politique entre
le maréchal Foch d'une part et M. Clemen-
Ce (}ui' ^jssisté de M. Tardieu, d'autre part.
Ce uiel a été engagé dans les journaux de
*Vismaréchal Foch, par l'intermé-
cOlllm. e Jules Sauerwein du Matin, choisi
CorHrïie a raconté certaines
~~tieoi qui ne sont pas dépourvues,
eXacte. Nous voyons qu'en France —
"T Ur4 nt comme dans les autres pays
CIvil et forte opposition existait entre le
Ci l h le militaire. Le maréchal Foch l'a
8 haCément exprimée par ces jolis
Je ne sais pas si M. Clemenceau
lllo'lltr¡' en tout cas il ne me l'a jamais
On ne peut savoir encore si ce dM~~ e~'
presse entre Foch, le globe-trotter Clemen-
ceau ef Tardieu provoquera une lutte entre
et ilitaire. On pourrait penser que
s scèn eS ne sont pas très opportunes dans
Pte, vainqueurs, mais il faut tenir
etbé ent e ce fait que le peuple français a
été entoliré des nuages de la victoire et
fo Dn les discours gouvernementaux et
Pttpi,, rnentaires, par ses chefs d'armée. Sa
Oici q e la réalité a donc été troublée.
J~~ 'Ct Uelle était la pensée dominante, le
contenu de tous les discours de tous les
articles, de toute fête : nous sommes les
vainqueurs et l'Allemand paiera.
Le maréchal Foch a l'audace de déclarer
dans le Matin, que la France a été mal par-
tagée au traité de Versailles : elle n'a pas
« obtenu de frontières », pas d' « hypothè-
ques ». Le Rhin aurait dû constituer la
frontière, au moins jusqu'à ce que l'Allema-
gne ait complètement exécuté les conditions
du traité de Versailles et accompli les
prestations réparatrices.
Dans ce combat de presse entre Foch et
Clemenceau, il y a encore une question qui
nous intéresse particulièrement, nous au-
tres Allemands. Tardieu, qui défend l'œuvre
de son maître absent, veut démontrer que
le traité de Versailles répond bien aux exi-
gences du maréchal Foch. Foch réclame la
rive droite du Rhin pour la France jusque
la complète exécution des clauses du traité.
Mais l'article 429 du traité de paix donne
à la France la possibilité d'occuper le pays
rhénan sitôt qu'elle ne se trouve plus suf-
fisamment protégée.
Apparemment, Tardieu veut faire de cet
article un paragraphe en caoutchouc, de fa-
çon que les Français puissent pendant des
décades et selon leur bon plaisir tenir en
main nos provinces rhénanes.
En réalité l'art. 429 ne prévoit que le cas
où l'Allemagne s'armerait en guerre.
La démonstration de Tardieu est si fan-
tastique qu'il est à peine besoin de la discu-
ter. Mais nous avons enduré l'année der-
nière des injustices si criantes de la part de
nos adversaires et particulièrement de la
France — par exemple dans la question de
l'occupation de la Ruhr — que l'on ne sau-
rait trop faire attention à ces ballons d'es-
sai venus de France. Clemenceau, Tardieu,
le maréchal Foch qui sont certainement
d'accord sur cette question peuvent s'enten-
dre bientôt eux et leurs seïdes chauvins, na-
tionalistes et militaristes dont l'influence ne
doit pas être sous-estimée. N'oublions pas
le mot de Clemenceau : il y a 20 millions
d'Allemands en trop dans le monde !.
La seule conclusion logique de tout ceci
pour l'Allemagne et pour le gouvernement
allemand c'est que nous devons réclamer
inlassablement la complète revision de la
paix de Versailles, de ce traité qui fait de
nous des esclaves et consacre notre déclin.
— Baron von Lersner.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
20.11 matin.
LA FRANCE ET LE PROTECTORAT EN
TERRE SAINTE. — Dans le Journal des
Débats, Maurice Pernot, correspondant à
Rome, fait paraître des développements cir-
constanciés sur l'envoi du père franciscain
anglais Robinson en Palestine. M Pernot
saisit cette occasion pour s'élever contre le
Vatican parce que celui-ci louvoie entre les
Anglais, les Italiens et les Français dans la
question du protectorat en Terre Sainte au
lieu de se prononcer résolument pour les
aspirations françaises. M. Pernot croit
trouver un motif de dissentiment entre l'An-
gleterre et le Vatican en prétendant que Sir
Herbert Samuel agit en juif et favorise le
mouvement sioniste. Il prétend aussi savoir
de milieux sionistes que l'Angleterre n'aurait
accepté le mandat sur la Palestine que pour
frayer les voies aux Juifs et qu'elle s'éloi-
gnerait de la Palestine aussitôt que le mou-
vement sioniste serait devenu assez fort.
Tout cela, pense le correspondant, devrait
donner au Vatican des sujets d'inquiétude.
La conclusion de tout ceci est que le Vatican
ferait mieux d'écouter les desiderata du
gouvernement de Paris.
L'information du correspondant du Jour-
nal des Débats sur des querelles entre Sio-
nistes Aralbes et Chrétiens en Palestine ne
s'accordent pas avec les nouvelles anglai-
ses. Sir Herbert Samuel doit avoir su ga-
gner la confiance même des éléments non-
juifs de la population. Et lorsque le général
Gouraud entreprit son coup de force contre
Damas, les chefs arabes allèrent en Pales-
tine dans l'espoir de s'accorder mieux avec
l'administration anglaise qu'avec les Fran-
çais.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
2011 soir
LES TENDANCES ACTUELLES DE LA
DIPLOMATIE FRANÇAISE. — La Koelni-
nische Zeitung publie (22.11) un long arti-
cle de son correspondant particulier de
Paris sur les tendances actuelles de la di-
plomatie française. Il constate l'échec de la
politique Clemenceau-Tardieu-Paléologue :
le ministère Leygues s'en est rendu compte
dès le mois d'octobre ; mais il n'a pu em-
pêcher la France de perdre la partie dans
'la question russe et dans les affaires turco-
grecques. Enfin, si la France a accepté le
mode de conversation proposé par l'Angle-
terre pour les réparations, à cause de ses
insuccès en Orient, il ne faudrait pas
qu'elle s'opposât à la Conférence de Genève,
si les affaires d'Orient prenaient une meil-
leure tournure.
LA SOCIÉTE DES NATIONS
L'ENVOI DE TROUPES ESPAGNOLES
EN LITHUANIE. — On a pu se demander
si FKspaGne devait ou ne devait pas entrer
dans la Société des Nations, s'il lui conve-
nait d'avoir une vie internationale ou d'iso-
lement ; mas une fois que le premier point
a été admis, il faut en accepter les consé-
quences.
Il est notoire qu'il nous convient d'avoir
une vie internationale. A cause de notre po-
sition géographique, à cause des conditions
historiques du moment, à cause de cette
même mission civilisatrice que nous exer-
çons sur une zone africaine, à cause même
du rôle d'avant-garde spirituel qpe nous
remplissons vis-à-vis de l'Amérique latine,
l'Espagne doit avoir une vie internationale
et il est clair qu'en adoptant, ce point de
vue, cette idée généreuse, pacifique, aJ-
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