Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 novembre 1920 24 novembre 1920
Description : 1920/11/24 (T16,N1608). 1920/11/24 (T16,N1608).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153951
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
■^Inisteres
1 DES
8 SS 78ÉTRANGÈRES
Rr h ti't
L E 1a GUERRE
1 ---- 1
| N° 1608
Mercredi 24 novembre 1926.
[Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
?
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont dta
1 resumés'il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
j. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 SOMMAIRE
P liE:ssp' *
pkeSsA^EMANnE- — La chute de M. Venize-
tUS (POst Neue Badische Landeszei-
ng.
PliE:
sJ a^ERicaine. — Allocution du Prési-
er't WIlson aux républicains partisans
de la Société des Nations (New York
Tiy 65' Chicago Daily News). — Le con-
m bancaire en Chine (Chicago
fia .; y News). — Le commerce des Etats-
fe fonpaVec l'Afrique du Sud (Washing-
n Post).
hl?sSI' Glâise- — La situation en Irlande
Ír: ANGLAISE. - La situation en Irlande
* 'W mes, Morning Post, Manchester
tl P uardian, Daily Herald).
"Es -
^Espagnole. — L'envoi de troupes es-
6 él/I^'en Lithuanie (A B C). — Les
étions grecques (Rovira y Virgili
pans PUblicidad).
^•Sspo HOLLANDAISE, SUISSE ET ITALIENNE. -
L j
Ar.s élèctions grecques (Telegraaf,
Ulbe Botter dams che Courant. —
^Ppner ) Tagwa-eht, Zuricher Post). -
Stalnpa).
I POLITIQUE GENERALE
, ET DIPLOMATIE
■ A SOCIÉTÉ DES NATIONS
X DU PRESIDENT WILSON
I)ti PARTISANS DE LA SOCIÉTÉ
lî;s ,I°NS Washington, le 27.10]. — La
Ïftne N n de la Société des Nations, qui do-
rjtre toute la campagne actuelle, risque
l'êtr, e curcie par des discussions qui
renrien souvent un tour arbitraire. Il se-
rait à H - Sirer Que texte intégral du Pacte
PQ. Ità désirer que le texte intégral du Pacte
rn d'p répandu dans le public. Voici,
d, e- clairer le jugement des auditeurs,
Yttiel de la Question : Il y a trois ans,
mon pays dans une union qui
avait pour but la guerre je l'appelle au~
/(* * Po Ur but la guerre ; je l'appelle au,.
?1J:. L' 1 à une union qui a pour but la
Oit les ?Uv>re commencée par la guerre,
pQts-Unis ont joué un rôle décisif,
achevée que par la formation
de tla 80 "iété des Nations. Nous sommes
e" - 'Ire achevée que par la formation
'ft fPc^té & des Nations. Nous sommes
"llé s dans la guerre, non seulement pour
le r^ttemayne, mais pour empêcher
e/f internent d'entreprises iniques
s!enne ; si nous échouons, notre
» r Vr(hwiv rr*er aura été vain.
t, -4 h ¡S Prie de considérer qu'il n'y a
co!!t (je °Yen d'assurer la paix du monde :
\Sf cle rendre si dangereux tout attentait
contre la Paix, qu'aucune nation ,n'ait plus
y f,^ce -l'entreprendre. n'ait plus
"■ e
ë lerait Une illusion de croire que la
te w e l'Allemagne a mis fin à tous les
projets impérialistes. Le désir de dominer,
les rivalités commerciales, peuvent, dans
l'avenir, ou même aujourd'hui. inspirer à
d'autres nations Vesprit malfaisant qui a
poussé l'Allemagne. Il est nécessaire, pour
arrêter ces nations, de leur faire compren-
dre que le monde s'unira contre elles,
comme il s'est uni contre l'Allemagne, si
elles renouvellent sa tentative. Les mères,
les sœurs, les épouses, qui ont tant souf-
fert de la guerre, nous reprocheraient à
bon droit de les avoir trompées, de leur
avoir inspiré des sacrifices inutiles, si nous
ne cherchions pas à rendre impossible
toute guerre future.
Lq, Société des Nations est l'effort mûre-
ment réfiéclu du groupe entier de nations
qui oiRit luité contre l'Allemagne pour se
garantir elles-mêmes, et le reste de l'huma-
nité, contre une nouvelle guerre. Elle sera
soutenue par la vigilance et la force maté-
rielle de toutes ces nations.
L'influence morale; si puissante, des Etats-
Unis, sera abolie, si la nation se refuse à
prendre sa part de cette tâche. L'article 10
est un point capital ; il constitue un engage-
ment, pris par les membres de la Société,
de s'opposer à l'avenir, à des actes tels que
ceux que l'Allemagne a commis : violation
de l'intégrité territoriale des Etats, destruc-
tion de leur indépendance politique, qui sont
les causes ordinaires de la guerre.
L'article 10 tient donc la promesse, faite
par les gouvernements alliés à leurs peu-
ples, d'empêcher de nouvelles guerres. A
nous de voir si nous voulons y rester fidè-
les, ou y manquer. Il s'agit de savoir lequel
prévaudra, de l'esprit américain et de l'es-
prit impérialiste, ennemi de la liberté et de
la civilisation.
Aucun des adversaires de la Société des
Nations n'a proposé de moyen efficace pour
assurer la paix du monde. En revanche, on
a essayé de faire croire que l'article 10, su-
prême garantie de paix, renfermait une me-
nace de guerre. L'article 10 est l'expression
du véritable « américanisme », qui fait de
la grande république le champion du droit ;
le prétendu « américanisme » qu'on lui op-
pose, n'est qu'une invention bdtarde, un
expédient de parti. Dans une question si
grave, les intérêts de parti doivent dispa-
raitre.
La nation n'a jamais été appelée à pren-
dre une détermination plus solennelle. Toute
la force morale dont le droit disposera dans
le monde, dépend des Etats-Unis plus que
d'aucune autre nation ; ce serait pitié vrai-
ment, si, après que tant de grands peuples
libres sont entrés dans la grands Société,
nous restions à l'écart.
Je propose que toute candidature à toute
charge publique soit mise à l'épreuve de
cette question : remplirons-nous, ou non, les
grandes obligations morales des Etats-
Unis ?
NEW YORK TIMES, 28.10.
— Dans une allocution aux anciens pro-
gressistes et républicains qui soutiennent
M. Cox sur la question de la Société des
Nations, le Président a exprimé, une fois de
plus, sa confiance dans son œuvre. Il n'ad-
met aucun changement, aucune réserve,
pour le pacte de la Société ; il appelle ba.
tard l' « américanisme » de ceux qui s'op-
posent à l'article 10.
Tout cela n'apporte aucun argument, les
objections faites par des hommes tels
qu'Elihu Root, Charles E. Hughes, Nichlolas
Murray Butler, — partisans du principe de
la Société, — ne sont pas même discutées
par le Président.
Ainsi, M. Wilson dit que « l'article 10
tient précisément la promesse faite par les
gouvernements libres du monde à leurs
peuples, quand ils sont entrés dans la
guenre », — c'est-à-dire, la promesse de ga-
rantir le monde, à l'avenir, d'agressions
semblables à celles que l'Allemagne a vo-
lontairement commises : il ignore ce fait
incontestable, sur lequel insiste M. Root,
que les arrangements territoriaux prévus
par le Traité de Versailles n'ont pas été
fondés uniquement sur la justice et la rai-
son, mais, en grande partie, sur des con-
sidérations d'intérêt immédiat et d'oppor-
tunité. Sanctionner et sanctifier de tels
arrangements, malgré les plaintes amères
des Etats lésés, ce n'est pas garantir les
nations du monde contre des agressions ex-
térieures non provoquées, c'est mettre les
fruits de la diplomatie secrète, et de la con-
quête, à l'abri pour toujours contre les
chances de règlement équitable..
De même lorsqu'il affirme que le Pacte
doit être accepté tel quel, si les Etats-Unis
veulent remplir leurs grandes obligations
morales, M. Wilson néglige ce fait, que
beaucoup d'hommes d'Etat sincères, épris
de paix et de justice, s'éloignent de son opi-
nion touchant les obligations morales de
l'Amérique, et que même en Europe, l'ar-
ticle 10 n'est pas considéré comme indispen-
sable à l'efficacité et à ~l' ~Hté de la So-
ciété des Nations.
Comme réponse aux partisans de la So-
ciété, qui soutiennent M. Harding, parce
qu'ils espèrent de lui l'introduction de
l'Amérique dans une Société des Nations sa-
gement modifiée, le plaidoyer de M. Wilson
est donc insuffisant : il laisse de côté les
points vitaux de la question. On est d'ac- ,
cord avec lui sur le but ; mais, à supposer 1
qu'on puisse entièrement l'atteindre, les
moyens de M. Wilson ne sont pas néces-
sairement les meilleurs. (Ed.)
CHICAGO DAILY NEWS, 29.10.
L'ENVOI DE TROUPES ESPAGNOLES
EN LITHUANIE. — Certes, il n'y a pas
d'autre danger que celui des dépenses que
coûtera la démonstration navale en Lithua-
nie. Les hommes des deux compagnies d'in-
fanterie de marine seront très heureux de
connaître de nouveaux pays. Ce serait un
honneur "pofUir l'Espagne. Tout cela nous le
savons et nous ne le nions pas. Cependant,
cela créerait un précédent qu'il est néces-
saire d'éviter à tout nrix : le précédent sui-
vant lequel la Société pourrait disposer de
nos soldats et de nos marins, quand cela lui
paraîtrait utile. Aujourd'hui c'est une simple
démonstration sans danger, et demain cela
peut être autre chose Le monde est très
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L E 1a GUERRE
1 ---- 1
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Mercredi 24 novembre 1926.
[Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
?
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont dta
1 resumés'il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
j. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 SOMMAIRE
P liE:ssp' *
pkeSsA^EMANnE- — La chute de M. Venize-
tUS (POst Neue Badische Landeszei-
ng.
PliE:
sJ a^ERicaine. — Allocution du Prési-
er't WIlson aux républicains partisans
de la Société des Nations (New York
Tiy 65' Chicago Daily News). — Le con-
m bancaire en Chine (Chicago
fia .; y News). — Le commerce des Etats-
fe fonpaVec l'Afrique du Sud (Washing-
n Post).
hl?sSI' Glâise- — La situation en Irlande
Ír: ANGLAISE. - La situation en Irlande
* 'W mes, Morning Post, Manchester
tl P uardian, Daily Herald).
"Es -
^Espagnole. — L'envoi de troupes es-
6 él/I^'en Lithuanie (A B C). — Les
étions grecques (Rovira y Virgili
pans PUblicidad).
^•Sspo HOLLANDAISE, SUISSE ET ITALIENNE. -
L j
Ar.s élèctions grecques (Telegraaf,
Ulbe Botter dams che Courant. —
^Ppner ) Tagwa-eht, Zuricher Post). -
Stalnpa).
I POLITIQUE GENERALE
, ET DIPLOMATIE
■ A SOCIÉTÉ DES NATIONS
X DU PRESIDENT WILSON
I)ti PARTISANS DE LA SOCIÉTÉ
lî;s ,I°NS Washington, le 27.10]. — La
Ïftne N n de la Société des Nations, qui do-
rjtre toute la campagne actuelle, risque
l'êtr, e curcie par des discussions qui
renrien souvent un tour arbitraire. Il se-
rait à H - Sirer Que texte intégral du Pacte
PQ. Ità désirer que le texte intégral du Pacte
rn d'p répandu dans le public. Voici,
d, e- clairer le jugement des auditeurs,
Yttiel de la Question : Il y a trois ans,
mon pays dans une union qui
avait pour but la guerre je l'appelle au~
/(* * Po Ur but la guerre ; je l'appelle au,.
?1J:. L' 1 à une union qui a pour but la
Oit les ?Uv>re commencée par la guerre,
pQts-Unis ont joué un rôle décisif,
achevée que par la formation
de tla 80 "iété des Nations. Nous sommes
e" - 'Ire achevée que par la formation
'ft fPc^té & des Nations. Nous sommes
"llé s dans la guerre, non seulement pour
le r^ttemayne, mais pour empêcher
e/f internent d'entreprises iniques
s!enne ; si nous échouons, notre
» r Vr(hwiv rr*er aura été vain.
t, -4 h ¡S Prie de considérer qu'il n'y a
co!!t (je °Yen d'assurer la paix du monde :
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contre la Paix, qu'aucune nation ,n'ait plus
y f,^ce -l'entreprendre. n'ait plus
"■ e
ë lerait Une illusion de croire que la
te w e l'Allemagne a mis fin à tous les
projets impérialistes. Le désir de dominer,
les rivalités commerciales, peuvent, dans
l'avenir, ou même aujourd'hui. inspirer à
d'autres nations Vesprit malfaisant qui a
poussé l'Allemagne. Il est nécessaire, pour
arrêter ces nations, de leur faire compren-
dre que le monde s'unira contre elles,
comme il s'est uni contre l'Allemagne, si
elles renouvellent sa tentative. Les mères,
les sœurs, les épouses, qui ont tant souf-
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bon droit de les avoir trompées, de leur
avoir inspiré des sacrifices inutiles, si nous
ne cherchions pas à rendre impossible
toute guerre future.
Lq, Société des Nations est l'effort mûre-
ment réfiéclu du groupe entier de nations
qui oiRit luité contre l'Allemagne pour se
garantir elles-mêmes, et le reste de l'huma-
nité, contre une nouvelle guerre. Elle sera
soutenue par la vigilance et la force maté-
rielle de toutes ces nations.
L'influence morale; si puissante, des Etats-
Unis, sera abolie, si la nation se refuse à
prendre sa part de cette tâche. L'article 10
est un point capital ; il constitue un engage-
ment, pris par les membres de la Société,
de s'opposer à l'avenir, à des actes tels que
ceux que l'Allemagne a commis : violation
de l'intégrité territoriale des Etats, destruc-
tion de leur indépendance politique, qui sont
les causes ordinaires de la guerre.
L'article 10 tient donc la promesse, faite
par les gouvernements alliés à leurs peu-
ples, d'empêcher de nouvelles guerres. A
nous de voir si nous voulons y rester fidè-
les, ou y manquer. Il s'agit de savoir lequel
prévaudra, de l'esprit américain et de l'es-
prit impérialiste, ennemi de la liberté et de
la civilisation.
Aucun des adversaires de la Société des
Nations n'a proposé de moyen efficace pour
assurer la paix du monde. En revanche, on
a essayé de faire croire que l'article 10, su-
prême garantie de paix, renfermait une me-
nace de guerre. L'article 10 est l'expression
du véritable « américanisme », qui fait de
la grande république le champion du droit ;
le prétendu « américanisme » qu'on lui op-
pose, n'est qu'une invention bdtarde, un
expédient de parti. Dans une question si
grave, les intérêts de parti doivent dispa-
raitre.
La nation n'a jamais été appelée à pren-
dre une détermination plus solennelle. Toute
la force morale dont le droit disposera dans
le monde, dépend des Etats-Unis plus que
d'aucune autre nation ; ce serait pitié vrai-
ment, si, après que tant de grands peuples
libres sont entrés dans la grands Société,
nous restions à l'écart.
Je propose que toute candidature à toute
charge publique soit mise à l'épreuve de
cette question : remplirons-nous, ou non, les
grandes obligations morales des Etats-
Unis ?
NEW YORK TIMES, 28.10.
— Dans une allocution aux anciens pro-
gressistes et républicains qui soutiennent
M. Cox sur la question de la Société des
Nations, le Président a exprimé, une fois de
plus, sa confiance dans son œuvre. Il n'ad-
met aucun changement, aucune réserve,
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qu'Elihu Root, Charles E. Hughes, Nichlolas
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la Société, — ne sont pas même discutées
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Ainsi, M. Wilson dit que « l'article 10
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gouvernements libres du monde à leurs
peuples, quand ils sont entrés dans la
guenre », — c'est-à-dire, la promesse de ga-
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que les arrangements territoriaux prévus
par le Traité de Versailles n'ont pas été
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fruits de la diplomatie secrète, et de la con-
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chances de règlement équitable..
De même lorsqu'il affirme que le Pacte
doit être accepté tel quel, si les Etats-Unis
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morales, M. Wilson néglige ce fait, que
beaucoup d'hommes d'Etat sincères, épris
de paix et de justice, s'éloignent de son opi-
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l'Amérique, et que même en Europe, l'ar-
ticle 10 n'est pas considéré comme indispen-
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ciété des Nations.
Comme réponse aux partisans de la So-
ciété, qui soutiennent M. Harding, parce
qu'ils espèrent de lui l'introduction de
l'Amérique dans une Société des Nations sa-
gement modifiée, le plaidoyer de M. Wilson
est donc insuffisant : il laisse de côté les
points vitaux de la question. On est d'ac- ,
cord avec lui sur le but ; mais, à supposer 1
qu'on puisse entièrement l'atteindre, les
moyens de M. Wilson ne sont pas néces-
sairement les meilleurs. (Ed.)
CHICAGO DAILY NEWS, 29.10.
L'ENVOI DE TROUPES ESPAGNOLES
EN LITHUANIE. — Certes, il n'y a pas
d'autre danger que celui des dépenses que
coûtera la démonstration navale en Lithua-
nie. Les hommes des deux compagnies d'in-
fanterie de marine seront très heureux de
connaître de nouveaux pays. Ce serait un
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cela créerait un précédent qu'il est néces-
saire d'éviter à tout nrix : le précédent sui-
vant lequel la Société pourrait disposer de
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