Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 novembre 1920 19 novembre 1920
Description : 1920/11/19 (T16,N1604). 1920/11/19 (T16,N1604).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215391c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
UES ÉTBANGERES
Et DE LA GUERRE
1 N° 1604
Vendredi 19 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont dat
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - L "tli'COl'd franco-bri
ton nique, sur les réparations (Post,
Rheinisch-Westfaelische Zeitung). —
La Société des Nations : l'Assemblée de
Genève (Post). - La Petite Entente et
l'Autriche allemande (Hannoverscher
Kurier). - La République. Unie d'Ex-
trême- Orient (Deutsche Allgemeine
Zeitung). - Les élections en Saxe
(Deutsche Allg emeine Zeitung).
PHESSE ANGLAISE. - Les relations com-
nie.rciales entre la Grande-Bretagne et
les Soviets (Times, D'iilij News). - Le
maintien des troupes Britanniques en
1 erse (Times, Daily Telegraph, Daily
Chroniclc, Manchester Guarclian, Daily
Acios). — La chute de M. Venizelos
(Times, Dailii Chronicle).
PP,ESSÉ AUTRICHIENNE. — La convention mi-
maire tcheco - yougoslave (Wiener
, btimmen).
^«•-SSE BELGE. — L'admission de l'Allema-
8/ie à la Société des Nations : déclara-
tions de AI. Branting (Indépendance
belge).
R6SSE ESPAGNOLE. —; Ln. France et l'indem.
Vte (Dia, Vanguardia). — L'importa-
ion en France des vins espagnols
(Epoca).
Rp "sSK Gifficoi i-:. - Les antivenizelistes et
Ia Th rance (Kathimerini).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
D FRANCO - BRITANNIQUE
sill~ LES REPARATIONS. — PRESSE ALLE-
arrivE: - Les deux puissances semblent être
arHvé ^f, & un accord sur la forme mais il
est c qu'il e~Mte encore de~ dîuer-
certain rlu existe encore des diver-
eSt ts de vues sur le fond. Le compromis
est orrné de l'union de demandes françai-
ses et (le deriiaiidés aiirllaises. Les Frati-
ses et cte demandés anglaises. Les Fran-
f:commission Réparations de façon que
le traité de Versailles soit respecté. Les An-
glais eux, ont contrecarré la toute puissance
de cette lie coin lit I'S'SIOÎI.
Uri C i £ J'USe1 importante prévoit que la Con-
^erioe de Genève n'aura lieu qu'après le
tUrd cIte de Haute-Silésie, mais au plus
féVri dans la première moitié du mois de
la stiniii t- Cette solution est logique. Mais
t".(),n qui l'accompagne n'est pas
très claire. La Conférence aura-t-elle lieu en
eVrier rv ! a e si la France empêche jusqu'à
rti-^uo 1° plébiscite de Haute-Silésie
'oir /'011 ■ Lh encore il faut s'attendre à
(jciS,io rprlses. On ne peut que saluer la
Il de l'Angleterre qui exprime clai-
l'ement le lien intime qui unit la question
de Suésie à la question des Réparations.
Nous devrons refuser de signer tout acte
prévoyant l'application de nouvelles « ga-
ranties et clauses pénales », comme s'ex-
prime le point 4 de la note en contradiction
avec le traité de Versailles. - W. H.
POST, 13.11, soir.
— L'accord intervenu entre nos anciens
ennemis est pour beaucoup une surprise.
Les illusionnistes vont être amèrement
désappointés. Ceux qui voyaient déjà nos
ennemis divisés el apercevaient l'apothéose
solennelle d'un rapprochement anglo-alle-
mand sont désillusionnés; La sombre réa-
lité a remplacé ces visions ; la sérieuse op-
position qui divisait Londres et Paris est
encore une fois réduite à néant. Non, l'An-.
(fie-terre et la France ne songent pas sérieu-
sement à suivre des chemins différents à
l'occasion des questions que le Traité de
Versailles fait naître. Les petits sentiers dé-
tournés, empruntés à l'occasion, ramènent
toujours à la grand'route commune aux
deux Etats. Cela-, la guerre et les cruelles
expériences que nous avons faites depuis
l'armistice eussent dû nous l'apprendre. Les
différends entre nos ennemis finissent tou-
jours par s'aplanir et la réconciliation inter-
vient toujours aux dépens de l'Allemagne.
Cette opinion est malheureusement trop
répandue en Allemagne qu'une opposition
entre Londres et Paris pourrait constituer
un avantage pour nous.
L'Angleterre veut simplement chasser
l'Allemagne une fois pour toutes du com-
merce mondial ; toutes ses prétentions vi-
sent à ce but', telle par exemple la confisca-
tion de la marine marchande et la demande
de destruction des moteurs Diesel. Elle a à
peu près atteint son but en recevant notre
flotte et nos colonies les plus importantes.
Elle peut, donc se permettre guelques petits
tours de valse sous couleur de travailler à
une réconciliation future avec l'Allemagne.
Mais à regarder de plus près, tout cela ne
sert qu'à préparer le terrain au commerce
anglais.
RIJEINISCH WESTFAFJ.ISCIIE ZEITUNG,
13.11, soir.
LA FRANCE ET L'INDEMNITE. —
PRESSE ESPAGNOLE. - On doit aider l'Alle-
magne a vivre, M) attendant la prochaine
récolte: on doit ravitailler les mineurs
allemands, si on veut que la France reçoive
du charbon ; on doit mettre l'industrie alle-
mande en condition de pouvoir produire
pour qu'elle puisse payer.
L'Angleterre seule veut régler cette
question avec un esprit pratique.
La France se trouve actuellement isolée
en Europe et ce qui est encore pire pour
elle, c'est que c'est elle-même qui l'a cher-
ché. •
Dans 'Je désir ardent d'assurer ses pro-
pres intérêts, sans se préoccuper de l'in-
térêt général de l'Europe, la France se
sépare de l'Angleterre et de l'Italie et com-
promet sa propre cause. Quelle indemnité
pourra obtenir la France sans l'appui de
l'Angleterre et de l'Italie ?
L'Allemagne doit entrer dans la famille
des nations européennes. La France doit
se rendre compte que son propre intérêt est
inséparable de l'intérêt général de l'Eu-
rope : si elle persiste a exiger dans toute
leur rigueur l'accomplissement des stipu-
lations de Spa, si d'accord avec ses alliés
elle arrive à fixer raisonnablement le chif-
fre de l'indemnité. la situation pourra re-
devenir normale et en Europe renaîtra une
véritable et cordiale Entente.
DIA. [de 'Madrid;. 12.11.
- L Allemagne prétend que la Frl/llce
oublie et la France ne peut oublier parce
qu'à tous moments elle a sous les geux les
vivants témoignages de ce qu'elle Il souf- -
fert par suite de l'agression germanique.
Il faut tenir compte de l'état des esprits ert
France pour comprendre l'attitude de son
gouvernement. Pour les Français la fjIWITP.
a été la destruction de nombreuses f-lii-itil,
les et la ruine nationale. Un grand nom
bre d'hommes, et parmi eux beaucoup de-
jeunes gens, portent sur leurs corps muti-
lés l'ineffaçable souvenir de la lutte gigan-
tesque. Helfferich ne sait ou ne veut pas
se rendre compte de l'état d'esprit des
Français, s'il espère que la France va
renoncer à tous les bénéfices de la victoire
et charger ses épaules - accablées de
toutes les dépenses qu'exigera la réparation
des dommages de guerre. Helfferich est le
dernier Allemand qui ait le droit de se
plaindre, car il a été particulièrement dur
pour ses adversaires quand l'Allemagne
croyait tenir la victoire. Son discours pro-
noncé le 20 août 1915 au Reichstag le
prouve bien clairement. Il n'est pas téme-
raire de supposer que le fameux ministre
des Finances aurait imposé pendant une
série indéfinie de lustres à la nation fran-
çaise détestée, cette charge de millions
qu'aujourd'hui il considère comme insup-
portable.
Même si par bienveillance la France vou-
lait être actuellement généreuse, elle se
trouverait dans l'impossibilité matérielle de
l'être. D'une certaine manière la situation
économique de la France est plus déplorable
que celle de l'Allemagne. Par suite du blo-
cus l'Empire dut se tirer d'affaire par ses
propres moyens et cela eut pour résultat
quelle n'a eu recours qu'à une très petite
échelle au crédit extérieur ; c'est ainsi que
pour faire face aux dépenses de guerre, elle
a émis principalement de la dette inférieure.
Les dettes inférieures des Etats n'ont qu'une
petite influence sur la situation économique
des pays respectifs, attendu que les gouver-
nements pour payer ],els intérêts perçoivent-
de.s impôts qui rapidement retournent dans
les mêmes mains qui les ont pavés. Avec
la dette extérieure, c'est le contraire qui se
M • d'il..
L'argent qu:i s'en va d'un pays pour payer
des dettes ne peut plus y rentrer qu'en li-
vrant. des marchandises, si bien qu'une
prande dette extérieure est une véritable
sansuée ouverte dans les veines d'un peuple.
Eh ! bien, l'Allemagne, après avoir fait de
formidables dépenses de guerre, n'a que en-
DES
UES ÉTBANGERES
Et DE LA GUERRE
1 N° 1604
Vendredi 19 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont dat
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - L "tli'COl'd franco-bri
ton nique, sur les réparations (Post,
Rheinisch-Westfaelische Zeitung). —
La Société des Nations : l'Assemblée de
Genève (Post). - La Petite Entente et
l'Autriche allemande (Hannoverscher
Kurier). - La République. Unie d'Ex-
trême- Orient (Deutsche Allgemeine
Zeitung). - Les élections en Saxe
(Deutsche Allg emeine Zeitung).
PHESSE ANGLAISE. - Les relations com-
nie.rciales entre la Grande-Bretagne et
les Soviets (Times, D'iilij News). - Le
maintien des troupes Britanniques en
1 erse (Times, Daily Telegraph, Daily
Chroniclc, Manchester Guarclian, Daily
Acios). — La chute de M. Venizelos
(Times, Dailii Chronicle).
PP,ESSÉ AUTRICHIENNE. — La convention mi-
maire tcheco - yougoslave (Wiener
, btimmen).
^«•-SSE BELGE. — L'admission de l'Allema-
8/ie à la Société des Nations : déclara-
tions de AI. Branting (Indépendance
belge).
R6SSE ESPAGNOLE. —; Ln. France et l'indem.
Vte (Dia, Vanguardia). — L'importa-
ion en France des vins espagnols
(Epoca).
Rp "sSK Gifficoi i-:. - Les antivenizelistes et
Ia Th rance (Kathimerini).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
D FRANCO - BRITANNIQUE
sill~ LES REPARATIONS. — PRESSE ALLE-
arrivE: - Les deux puissances semblent être
arHvé ^f, & un accord sur la forme mais il
est c qu'il e~Mte encore de~ dîuer-
certain rlu existe encore des diver-
eSt ts de vues sur le fond. Le compromis
est orrné de l'union de demandes françai-
ses et (le deriiaiidés aiirllaises. Les Frati-
ses et cte demandés anglaises. Les Fran-
f:
le traité de Versailles soit respecté. Les An-
glais eux, ont contrecarré la toute puissance
de cette lie coin lit I'S'SIOÎI.
Uri C i £ J'USe1 importante prévoit que la Con-
^erioe de Genève n'aura lieu qu'après le
tUrd cIte de Haute-Silésie, mais au plus
féVri dans la première moitié du mois de
la stiniii t- Cette solution est logique. Mais
t".(),n qui l'accompagne n'est pas
très claire. La Conférence aura-t-elle lieu en
eVrier rv ! a e si la France empêche jusqu'à
rti-^uo 1° plébiscite de Haute-Silésie
'oir /'011 ■ Lh encore il faut s'attendre à
(jciS,io rprlses. On ne peut que saluer la
Il de l'Angleterre qui exprime clai-
l'ement le lien intime qui unit la question
de Suésie à la question des Réparations.
Nous devrons refuser de signer tout acte
prévoyant l'application de nouvelles « ga-
ranties et clauses pénales », comme s'ex-
prime le point 4 de la note en contradiction
avec le traité de Versailles. - W. H.
POST, 13.11, soir.
— L'accord intervenu entre nos anciens
ennemis est pour beaucoup une surprise.
Les illusionnistes vont être amèrement
désappointés. Ceux qui voyaient déjà nos
ennemis divisés el apercevaient l'apothéose
solennelle d'un rapprochement anglo-alle-
mand sont désillusionnés; La sombre réa-
lité a remplacé ces visions ; la sérieuse op-
position qui divisait Londres et Paris est
encore une fois réduite à néant. Non, l'An-.
(fie-terre et la France ne songent pas sérieu-
sement à suivre des chemins différents à
l'occasion des questions que le Traité de
Versailles fait naître. Les petits sentiers dé-
tournés, empruntés à l'occasion, ramènent
toujours à la grand'route commune aux
deux Etats. Cela-, la guerre et les cruelles
expériences que nous avons faites depuis
l'armistice eussent dû nous l'apprendre. Les
différends entre nos ennemis finissent tou-
jours par s'aplanir et la réconciliation inter-
vient toujours aux dépens de l'Allemagne.
Cette opinion est malheureusement trop
répandue en Allemagne qu'une opposition
entre Londres et Paris pourrait constituer
un avantage pour nous.
L'Angleterre veut simplement chasser
l'Allemagne une fois pour toutes du com-
merce mondial ; toutes ses prétentions vi-
sent à ce but', telle par exemple la confisca-
tion de la marine marchande et la demande
de destruction des moteurs Diesel. Elle a à
peu près atteint son but en recevant notre
flotte et nos colonies les plus importantes.
Elle peut, donc se permettre guelques petits
tours de valse sous couleur de travailler à
une réconciliation future avec l'Allemagne.
Mais à regarder de plus près, tout cela ne
sert qu'à préparer le terrain au commerce
anglais.
RIJEINISCH WESTFAFJ.ISCIIE ZEITUNG,
13.11, soir.
LA FRANCE ET L'INDEMNITE. —
PRESSE ESPAGNOLE. - On doit aider l'Alle-
magne a vivre, M) attendant la prochaine
récolte: on doit ravitailler les mineurs
allemands, si on veut que la France reçoive
du charbon ; on doit mettre l'industrie alle-
mande en condition de pouvoir produire
pour qu'elle puisse payer.
L'Angleterre seule veut régler cette
question avec un esprit pratique.
La France se trouve actuellement isolée
en Europe et ce qui est encore pire pour
elle, c'est que c'est elle-même qui l'a cher-
ché. •
Dans 'Je désir ardent d'assurer ses pro-
pres intérêts, sans se préoccuper de l'in-
térêt général de l'Europe, la France se
sépare de l'Angleterre et de l'Italie et com-
promet sa propre cause. Quelle indemnité
pourra obtenir la France sans l'appui de
l'Angleterre et de l'Italie ?
L'Allemagne doit entrer dans la famille
des nations européennes. La France doit
se rendre compte que son propre intérêt est
inséparable de l'intérêt général de l'Eu-
rope : si elle persiste a exiger dans toute
leur rigueur l'accomplissement des stipu-
lations de Spa, si d'accord avec ses alliés
elle arrive à fixer raisonnablement le chif-
fre de l'indemnité. la situation pourra re-
devenir normale et en Europe renaîtra une
véritable et cordiale Entente.
DIA. [de 'Madrid;. 12.11.
- L Allemagne prétend que la Frl/llce
oublie et la France ne peut oublier parce
qu'à tous moments elle a sous les geux les
vivants témoignages de ce qu'elle Il souf- -
fert par suite de l'agression germanique.
Il faut tenir compte de l'état des esprits ert
France pour comprendre l'attitude de son
gouvernement. Pour les Français la fjIWITP.
a été la destruction de nombreuses f-lii-itil,
les et la ruine nationale. Un grand nom
bre d'hommes, et parmi eux beaucoup de-
jeunes gens, portent sur leurs corps muti-
lés l'ineffaçable souvenir de la lutte gigan-
tesque. Helfferich ne sait ou ne veut pas
se rendre compte de l'état d'esprit des
Français, s'il espère que la France va
renoncer à tous les bénéfices de la victoire
et charger ses épaules - accablées de
toutes les dépenses qu'exigera la réparation
des dommages de guerre. Helfferich est le
dernier Allemand qui ait le droit de se
plaindre, car il a été particulièrement dur
pour ses adversaires quand l'Allemagne
croyait tenir la victoire. Son discours pro-
noncé le 20 août 1915 au Reichstag le
prouve bien clairement. Il n'est pas téme-
raire de supposer que le fameux ministre
des Finances aurait imposé pendant une
série indéfinie de lustres à la nation fran-
çaise détestée, cette charge de millions
qu'aujourd'hui il considère comme insup-
portable.
Même si par bienveillance la France vou-
lait être actuellement généreuse, elle se
trouverait dans l'impossibilité matérielle de
l'être. D'une certaine manière la situation
économique de la France est plus déplorable
que celle de l'Allemagne. Par suite du blo-
cus l'Empire dut se tirer d'affaire par ses
propres moyens et cela eut pour résultat
quelle n'a eu recours qu'à une très petite
échelle au crédit extérieur ; c'est ainsi que
pour faire face aux dépenses de guerre, elle
a émis principalement de la dette inférieure.
Les dettes inférieures des Etats n'ont qu'une
petite influence sur la situation économique
des pays respectifs, attendu que les gouver-
nements pour payer ],els intérêts perçoivent-
de.s impôts qui rapidement retournent dans
les mêmes mains qui les ont pavés. Avec
la dette extérieure, c'est le contraire qui se
M • d'il..
L'argent qu:i s'en va d'un pays pour payer
des dettes ne peut plus y rentrer qu'en li-
vrant. des marchandises, si bien qu'une
prande dette extérieure est une véritable
sansuée ouverte dans les veines d'un peuple.
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