Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 novembre 1920 16 novembre 1920
Description : 1920/11/16 (T16,N1601). 1920/11/16 (T16,N1601).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215388w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
"KES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N°1601
Mardi 16 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE .- La Petite Entente
l'abstention de la Pologne (Dr Karl
-M' as 'f;r ''an,s (iermania). — L'élection de
M. Harding et la paix avec l'Allemagne
(Gunther Hlias dans Taeqliche nlllld-
schau ml).
PRESSE AMÉRICAINE - La cmllpngnc républi-
caine et 1("8 relations avec l'Europe
ew ) ()l'l.. Timcs).
PRESSE ANGLAISE - L'Assemblée de Geneve
de la SO('leté des Nations (Times, Daily
News ! P,Ws). - Frimee et Grande-Bretagne :
(Rép iD^ 'Sa(V il,/ Xeics). (A. G. Ga.rdmer
dans Daily News )
PRESSE AUTRlCHlENNE- - L'Assemblée de
Genève et la Société des Nations (n"ie-
P!J e Il z e i t Illî
PRESSE BELGE .-L'accord franco-britanni-
Vs répa:ratiori!si (XXe Siècle). ,
PRESSE ESPAGNOLE ESP.\G\OLE. — L'élection de M. Har-
ding et l'Espagne (Correspondencia de
PRESSE l'l' 'IKNXK- — L'accord italo-vougo-
slave (Corrier della Sera ).
\; POLITIQUE GENERALE
j ET DIPLOMATIE
LA SOCIÉTE DES NATIONS
L'ASSEMBLEE DE GENEVE. - PRESSE
15, lis joiiiiituu: anglais du
blée de GenàtL leurs MUorUiux à l'assem-
ciété des Nations Le Times a foi dans la So-
ciété des Nations ns : 'is M déclare que son
avenir dénPn,,surtout de ses premiers tra-
caux et de ( at d'esprit de ses adhérents.
Il s'oppose à la participation de immediate ad/¡('rrnts.
l'Allemagne 01e. lies radicaux, le Daily
News n°tam,u ne doutent point du suc-
cès de la Société , mais il faut que l'Allema-
gne et la Russie soient admises. La Morning
Post (c.on v SOl£nt grade grades Moming
-Toutes les nations de l'ancien et du
nouveau monde souhaitent ardemment que
la paix est Soit t urable et la Société des Nti-
tions est IR tleintativ e la plus récente de réa-
lisation de cetidéal auquel ces peuples ont
toujours songé La guerre en révélant sa
forces de a rendu nécessaire
cette réalisation prochain conflit » au-
quel les hommes comme pen-
sent déja auraient peut-être pour résultat la
destruction de presque toutes les grandes
cités du monde , par empoisonne-
ment de millions d'individus : la Société des
Nations est donc le rempart le plus solide
que nous puissions opposer à ces calamités,
à ces désastres, et à leur préparation, et la
Société est aujourd'hui à l'éprouve ! Son
avenir dépendra peut-être du caractère qui
sera donné aux premiers travaux de l'as-
semblée et surtout des qualités d'hommes
d'Etat et des vertus morales dont ses mem-
bres feront preuve ; la force de la Société
est d'abord et par essence une force morale :
fondée sur une basa morale élevée, elle s'é-
croulerait, si jamais cette base venait à
céder ou semblait, sur le point, de céder.
Comme les grandes religions du monde.
son efficacité doit provenir de l'autorité
qu'elle aura sur le co-ur et la conscience
de l'humanité civilisée. Elle ne doit pas
seulement travailler pour le droit et la jus-
tice : elle doit travailler par le droit et la
justice en présence de tous les hommes et
c'est, ainsi seulement qu'elle gagnera cette
réputation qui lui permettra d'avoir une in-
fluence et une autorité !
La justice est le rocher sur lequel elle a
été élevée et les hommes regarderont
d'a.bord' si ses ']J:remii'res actions sont vrai-
ment les fruits de ,J,a justice. Des tiers tente-
ront certainement d'entraîner la Société
hors du champ de ses travaux, de l'éloi-
gner de ses principes ; il faudra les repous-
ser énergiquement, surtout lorsqu'ils pré-
tendront qu'il faut effacer !le passé, que
toutes les nations doivent prendre leurs res-
ponsabilités dans la dernière guerre. Si
l'assemblée dédaignait les principes mo-
raux sur lesquels doit être fondée la nou-
velle organisation du monde, elle signerait
du même coup son arrêt cie mort. Ce prin-
cipe demeure avant tous les, autres, dans
l'esprit {}e's démocraties ; les remarquables
manifestations en l'honneur de ceux qui
sont, morts pour eux, en sont une preuve.
Les peuples n'en ont jamais douté et ce se-
rait faire outrage à leur conviction profonde
que de nier leur existence, ou d'affirmer
qu'ils ne méritent point d'être défendus. Cela
ne veut point dire que les peuples veulent
exclure à jamais l'Allemagne ; la Société ne
peut en effet atteindre son but. si elle ne
groupe point tous les Etats civilisés ; mais
cela n'est point, possible aujourd'hui. Les
Etats ennemis, ne pourront être admis que
lorsqu'ils auront suffisamment et longue-
ment prouvé qu'ils ont, abandonné leurs
mauvais principes, qu'ils se repentent et
qu'ils regrettent leurs crimes. Nous sommes
d'accord avec nos alliés français pour décla-
rer que l'Allemagne n'a point encore donné
ces preuves ; la seule et véritable preuve se
manifesterait par une réparation complète.
Des millions d'Anglais sont allés en France
et se sont rendus compte des crimes de l'Al-
lemagne ; beaucoup parmi eux ont visité ré-
cemment l'Allemagne et affirment qu'elle
peut, payer. Elle n'a point payé, elle fait tout
ce qu'elle peut pour ne point payer, bien que
ses financiers, ses profiteurs aient, accumu-
lé d'immenses fortunes, Que devons-nous
donc penser de ceux qui prétendent, qu'elle
doit être admise dans la Société, parce
qu'elle se repent ? Les délégués français
ont déclaré qu'ils se retireraient, si l'Alle-
magne entrait dans la Société, et nous esti-
mons qu'ils auraient raison. L'Angleterre
n'oublie point la « folie sentimentale » qui
se manifesta, à Londres par une déclaration,
et elle frissonne encore lorsqu'elle songe aux
concessions consenties par le gouvernement
d'alors, par lia Chambrs des Communes
ensuite, concessions qui auraient été faites,
si la Chambre des Lords ne s'y était oppo-
sée. L'Angleterre sait, comme la France,
que les accords de Genàve ne pourront être
que provisoires tant que l'Amérique ne. se
sera pas prononcée, soit pour la Société, soit
pour une autre association ; mais elle a foi
dans la Société des Nations et elle sait qu'il
est ridicule et vain de vouloir réaliser hâti-
'VI'ment un grand idéal.
TIMES, 15.11,
— L'Europe peut prendre feu de nouveau
et seule la Société des Nations est capable
de prévenir cet incendie. Bien que certains
diplomates soient sceptiques, des millions
d'individus, dans le monde entier, ont foi
dans la Société, il leur semble qu'il n'y a
rien entre elle et la destruction totale du
monde ; mais ce qu'il faut redouter surtout,
c'est l'absence d'enthousiasme chez les
adhérents ; sans doute, la Société a connu
des revers, mais elle a obtenu, d'autre part,
dei-a succès, et elle ne réussira que si tou-
tes les nations lui prêtent leur concours.
L,a Société aura à résoudre de nombreux
problèmes, mais elle ne pourra les étudier
réellement que lorsqu'elle sera prête à rece-
voir toutes les nations du monde. Les trous
doivent être comblés ; nous espérons d'ail-
leurs que l'adhésion de l'Amérique ne tar-
dera point ; la Russie restera à l'écart tant
que les relatioini-3 économiques ne seront
point reprises ; mais il faut que l'Allemagne
soit, admise ; les plaisanteries de Clemen-
ceau n'ont plus cours aujourd'hui.
DAILY XFAVS, 15.1 J.
PRESSE VI.LEMAWDE des 10 et 11. — Abon-
dants commentaires: La Neue Badische
Landeszeitung indique comme particulière-
ment importants pour l'Allemagne le dé-
sarmement, l'entrée de l'Allemagne et de
l\ 1 meriqur' dans la Société des Nations et
peut-être les réparations dont on parlerait
dans la coulisse. Tf1 Koelnische Zeitung
relève les déclarations de Lord R. Cecil fa*
vorables à l'entrée de l'Allemagne dans la
Société des Nations. La Deutsche Allge-
meine Zeitung croit que la France serait
disposée, d'accord avec l'Amérique, à créer
une nouvelle Société des Nations.
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le 14 novembre
commence à Genève la. première réunion de
la Société des Nations. L'annonce de cet
événement, dont on appréciera toute l'im-
portance dans un avenir lointain, n'a sus-
cité aucun enthousiasme, aucun intérêt par-
ticulier. Seuls les ennemis de la Société des
Nations et des critiques malveillants ont de-
mandé la parole et encore ne sont-ils pas
très passionnés. Ils semblent considérer la
Société des Nations comme une institution
qu'il ne faut plus combattre parce qu'elle
est périmée.
DES
"KES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N°1601
Mardi 16 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE .- La Petite Entente
l'abstention de la Pologne (Dr Karl
-M' as 'f;r ''an,s (iermania). — L'élection de
M. Harding et la paix avec l'Allemagne
(Gunther Hlias dans Taeqliche nlllld-
schau ml).
PRESSE AMÉRICAINE - La cmllpngnc républi-
caine et 1("8 relations avec l'Europe
ew ) ()l'l.. Timcs).
PRESSE ANGLAISE - L'Assemblée de Geneve
de la SO('leté des Nations (Times, Daily
News ! P,Ws). - Frimee et Grande-Bretagne :
(Rép iD^ 'Sa(V il,/ Xeics). (A. G. Ga.rdmer
dans Daily News )
PRESSE AUTRlCHlENNE- - L'Assemblée de
Genève et la Société des Nations (n"ie-
P!J e Il z e i t Illî
PRESSE BELGE .-L'accord franco-britanni-
Vs répa:ratiori!si (XXe Siècle). ,
PRESSE ESPAGNOLE ESP.\G\OLE. — L'élection de M. Har-
ding et l'Espagne (Correspondencia de
PRESSE l'l' 'IKNXK- — L'accord italo-vougo-
slave (Corrier della Sera ).
\; POLITIQUE GENERALE
j ET DIPLOMATIE
LA SOCIÉTE DES NATIONS
L'ASSEMBLEE DE GENEVE. - PRESSE
15, lis joiiiiituu: anglais du
blée de GenàtL leurs MUorUiux à l'assem-
ciété des Nations Le Times a foi dans la So-
ciété des Nations ns : 'is M déclare que son
avenir dénPn,,surtout de ses premiers tra-
caux et de ( at d'esprit de ses adhérents.
Il s'oppose à la participation de immediate ad/¡('rrnts.
l'Allemagne 01e. lies radicaux, le Daily
News n°tam,u ne doutent point du suc-
cès de la Société , mais il faut que l'Allema-
gne et la Russie soient admises. La Morning
Post (c.on v SOl£nt grade grades Moming
-Toutes les nations de l'ancien et du
nouveau monde souhaitent ardemment que
la paix est Soit t urable et la Société des Nti-
tions est IR tleintativ e la plus récente de réa-
lisation de cetidéal auquel ces peuples ont
toujours songé La guerre en révélant sa
forces de a rendu nécessaire
cette réalisation prochain conflit » au-
quel les hommes comme pen-
sent déja auraient peut-être pour résultat la
destruction de presque toutes les grandes
cités du monde , par empoisonne-
ment de millions d'individus : la Société des
Nations est donc le rempart le plus solide
que nous puissions opposer à ces calamités,
à ces désastres, et à leur préparation, et la
Société est aujourd'hui à l'éprouve ! Son
avenir dépendra peut-être du caractère qui
sera donné aux premiers travaux de l'as-
semblée et surtout des qualités d'hommes
d'Etat et des vertus morales dont ses mem-
bres feront preuve ; la force de la Société
est d'abord et par essence une force morale :
fondée sur une basa morale élevée, elle s'é-
croulerait, si jamais cette base venait à
céder ou semblait, sur le point, de céder.
Comme les grandes religions du monde.
son efficacité doit provenir de l'autorité
qu'elle aura sur le co-ur et la conscience
de l'humanité civilisée. Elle ne doit pas
seulement travailler pour le droit et la jus-
tice : elle doit travailler par le droit et la
justice en présence de tous les hommes et
c'est, ainsi seulement qu'elle gagnera cette
réputation qui lui permettra d'avoir une in-
fluence et une autorité !
La justice est le rocher sur lequel elle a
été élevée et les hommes regarderont
d'a.bord' si ses ']J:remii'res actions sont vrai-
ment les fruits de ,J,a justice. Des tiers tente-
ront certainement d'entraîner la Société
hors du champ de ses travaux, de l'éloi-
gner de ses principes ; il faudra les repous-
ser énergiquement, surtout lorsqu'ils pré-
tendront qu'il faut effacer !le passé, que
toutes les nations doivent prendre leurs res-
ponsabilités dans la dernière guerre. Si
l'assemblée dédaignait les principes mo-
raux sur lesquels doit être fondée la nou-
velle organisation du monde, elle signerait
du même coup son arrêt cie mort. Ce prin-
cipe demeure avant tous les, autres, dans
l'esprit {}e's démocraties ; les remarquables
manifestations en l'honneur de ceux qui
sont, morts pour eux, en sont une preuve.
Les peuples n'en ont jamais douté et ce se-
rait faire outrage à leur conviction profonde
que de nier leur existence, ou d'affirmer
qu'ils ne méritent point d'être défendus. Cela
ne veut point dire que les peuples veulent
exclure à jamais l'Allemagne ; la Société ne
peut en effet atteindre son but. si elle ne
groupe point tous les Etats civilisés ; mais
cela n'est point, possible aujourd'hui. Les
Etats ennemis, ne pourront être admis que
lorsqu'ils auront suffisamment et longue-
ment prouvé qu'ils ont, abandonné leurs
mauvais principes, qu'ils se repentent et
qu'ils regrettent leurs crimes. Nous sommes
d'accord avec nos alliés français pour décla-
rer que l'Allemagne n'a point encore donné
ces preuves ; la seule et véritable preuve se
manifesterait par une réparation complète.
Des millions d'Anglais sont allés en France
et se sont rendus compte des crimes de l'Al-
lemagne ; beaucoup parmi eux ont visité ré-
cemment l'Allemagne et affirment qu'elle
peut, payer. Elle n'a point payé, elle fait tout
ce qu'elle peut pour ne point payer, bien que
ses financiers, ses profiteurs aient, accumu-
lé d'immenses fortunes, Que devons-nous
donc penser de ceux qui prétendent, qu'elle
doit être admise dans la Société, parce
qu'elle se repent ? Les délégués français
ont déclaré qu'ils se retireraient, si l'Alle-
magne entrait dans la Société, et nous esti-
mons qu'ils auraient raison. L'Angleterre
n'oublie point la « folie sentimentale » qui
se manifesta, à Londres par une déclaration,
et elle frissonne encore lorsqu'elle songe aux
concessions consenties par le gouvernement
d'alors, par lia Chambrs des Communes
ensuite, concessions qui auraient été faites,
si la Chambre des Lords ne s'y était oppo-
sée. L'Angleterre sait, comme la France,
que les accords de Genàve ne pourront être
que provisoires tant que l'Amérique ne. se
sera pas prononcée, soit pour la Société, soit
pour une autre association ; mais elle a foi
dans la Société des Nations et elle sait qu'il
est ridicule et vain de vouloir réaliser hâti-
'VI'ment un grand idéal.
TIMES, 15.11,
— L'Europe peut prendre feu de nouveau
et seule la Société des Nations est capable
de prévenir cet incendie. Bien que certains
diplomates soient sceptiques, des millions
d'individus, dans le monde entier, ont foi
dans la Société, il leur semble qu'il n'y a
rien entre elle et la destruction totale du
monde ; mais ce qu'il faut redouter surtout,
c'est l'absence d'enthousiasme chez les
adhérents ; sans doute, la Société a connu
des revers, mais elle a obtenu, d'autre part,
dei-a succès, et elle ne réussira que si tou-
tes les nations lui prêtent leur concours.
L,a Société aura à résoudre de nombreux
problèmes, mais elle ne pourra les étudier
réellement que lorsqu'elle sera prête à rece-
voir toutes les nations du monde. Les trous
doivent être comblés ; nous espérons d'ail-
leurs que l'adhésion de l'Amérique ne tar-
dera point ; la Russie restera à l'écart tant
que les relatioini-3 économiques ne seront
point reprises ; mais il faut que l'Allemagne
soit, admise ; les plaisanteries de Clemen-
ceau n'ont plus cours aujourd'hui.
DAILY XFAVS, 15.1 J.
PRESSE VI.LEMAWDE des 10 et 11. — Abon-
dants commentaires: La Neue Badische
Landeszeitung indique comme particulière-
ment importants pour l'Allemagne le dé-
sarmement, l'entrée de l'Allemagne et de
l\ 1 meriqur' dans la Société des Nations et
peut-être les réparations dont on parlerait
dans la coulisse. Tf1 Koelnische Zeitung
relève les déclarations de Lord R. Cecil fa*
vorables à l'entrée de l'Allemagne dans la
Société des Nations. La Deutsche Allge-
meine Zeitung croit que la France serait
disposée, d'accord avec l'Amérique, à créer
une nouvelle Société des Nations.
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le 14 novembre
commence à Genève la. première réunion de
la Société des Nations. L'annonce de cet
événement, dont on appréciera toute l'im-
portance dans un avenir lointain, n'a sus-
cité aucun enthousiasme, aucun intérêt par-
ticulier. Seuls les ennemis de la Société des
Nations et des critiques malveillants ont de-
mandé la parole et encore ne sont-ils pas
très passionnés. Ils semblent considérer la
Société des Nations comme une institution
qu'il ne faut plus combattre parce qu'elle
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