Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 novembre 1920 13 novembre 1920
Description : 1920/11/13 (T16,N1599). 1920/11/13 (T16,N1599).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153862
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"STERES
DES
%Be„ ES étrangères
tr DE LA GUERRE
1 N° 1599
Samedi 13 novembre 192&.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque
SOMMAIRE
linEsSE «Amande. — Le désarmement : les
„ GS d'habitants de Bavière (Frank-
iurt Cr Zcitung). — Le gouvernement
britannique et les biens des particu-
liers aillemands (Neuc Badische Lan-
les"* e^Un9)- — Le repli du général
W an^e^ (Knelnisc/w Yolkszeitung). -
L'élection de M. Harding (Koelnische
SR
p I{E:SSE AMÉRICAINE: - France et Hollande :
i les bruits -d'accord militaire (Washing-
p Ion Post)
RSSe ANGLA(SE. - Le'projet de Home Rule
(Tirnes^' Daily Chronicle, Morning Post,
Man Gllardian Daily sews).
SE ITALIENNE. - L',(},eeord italo-yougo-
SlaVe orricre della Sera Tribuna, Se-
~f\ c 0 l 0, aml'a^
^besse i CHÉC°-SLOVAQUE. — Les relations
-- FR~N ~a^€mr,ndes. (Bohemza).
POLITIQUE GENERALE
~1 DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'ta b.
!)ts.t.iLATIONs PRANCO-ALLEMAN-
?6 H La poli tique réaliste suivie dans
rr"6'es, décadesi ie, 11, Europe s'est chan-
SoVelfia sw haine. La paix hon-
^in Se onP v 1 1er; guer¡ve ne fut pas au-
aI)r , ''0se de la politique de
qui a 'Conduit il la défaite de l'Alle-
est dll e dont. o.n a besoin aujourd'hui,
ll ftst fêtons 1 f Po^'tique réaliste ; mais
]Be et nin^t cllffieile. Les vainqueurs
vic!0 ric°re
VICtoire COre Plongés d- ans l'ivresse de leur
AW,Î%S impuissante n'est
anoSpi^^ ,&i'tuatin^' de Prendre l'initiative.
ati 8,ertiit désespérée si — ce
hie Pl - de iour 'en jour — 'la
» ^bu' da nation Vlctqriieu'&e, n'était pas
(il e.8 ge'IL e graves Soucis pour son avenir.
~ieri"s de îv,
hie l t lellc
* eUr' ne Une arrnee puissante, bien
lei!* l lnniapri„,,1?a'^ notablement diminué)
•
l'avouent qu'à conlre-cœur et secrète-
e-uple français s'en aper-
knrth Ctt& Particiilnrité re-
esse à 1 et bIen ffrançaise de joindre
!i ->C laidité. Çà et là se font en-
r?s voix de l'inquiétude et
C IJe de h Pour demander la fin de la po-
~s d "\Jin
's,tes^n 0'^erne'n 1 les. petits grou-
, qui, en France comme par-
, Vert l'Allemagne un regard dé-
pourvu de haine ; ce sont des éléments nom-
breux qui commencent à s'éveiller et à ré-
fléchir.
Les Français ont la parole. Au sujet du
peuple français, on ne peut malheureuse-
ment pas, le moins du monde établir si
la germanophobie perd du terrain et si les.
éléments favorables à l'Allemagne, consti-
tués l'année dernière, se renforcent. Ce qui
est certain, c'est que la France officielle,
le gouvernement français, la grande presse
sont toujours en proie à la haine de l'Alle-
magne et même ne dissimulait pas qu'il est
doux de 's,e repaître de la misère du vaincu.
Quand cela changera-t-il ? Personne ne
le sait. A moins d'une surprise, il n'y aura
pas grand changement dans les années qui
vont venir : le rapprochement viendra de
lui-même, très lentement et péniblement.
Mais, s'il ne faut pas espérer qu'en une
nuit l'ennemi se change en frère, il est ce-
pendant nécessaire que l'Allemagne fixe
clairement son attitude. Sur ce point il faut
souhaiter de tout cœur que l'Allemagne ne
fasse pas seulement parler le Sten ti-
ment, qui ne peut être fraternel après tou-
tes les humiliations des dernières apnées,
mais encore la raison. Une politique de
haine serait un malheur pour la France
comme pour l'Allemagne. L'Allemagne ne
suivra certainement pas. une politique de
haine si la France montre une volonté
loyale de permettre aux deux nations voi-
sines une existence pacifique et raisonnable.
Mais il faut que la France montre cette
volonté : telle est la première condition. En
attendant, l'Allemagne est forcée de souf-
frir et de se taire.
B0HEM1A [de Prague], 7.11.
LE DESARMEMENT. — LES GARDES
D'HABITANTS DE BAVIÈRE. — Les exigences de
l'Entente touchant le désarmement de l'Al-
lemagne menacent de précipiter par leurs
conséquences pratiques, notre patrie dans
de très graves difficultés. Nous pourrions,
il est vrai, considérer l'avenir avec plus
d'optimisme si les mesures prises par les
alliés avaient été inspirées jusqu'ici par
l'esprit qui a animé hier le discours de
Lloyd George [au Guildhall] ou si elles
étaient inspirées par cet esprit à l'avenir.
Lloyd George a montré de nouveau,
comme il l'avait fait à Spa, que les fusils
qui se trouvaient encore dans les mains de
la population étaient plus dangereux pour
l'Allemagne que pour ses voisins. Cela est
fort juste. L'Allemagne, par les quelques
fusils et quelques mitrailleuses qu'elle pos-
sède encore ne peut être un danger pour
aucun adversaire extérieur. Mais c'est le
gouvernement d'empire seul qui peut juger
des dangers intérieurs et du meilleur
moyen de les combattre et c'est pourquoi
on devrait lui laisser une certaine liberté
pour la manière dont il opérera ce désarme-
ment. Mais la question est de savoir jus-
qu'à quel point l'objectivité de Lloyd George
s'imposera dans l'attitude future des Puis-
sances alliées. Nous craignons fort qu'un
très grand optimisme ne soit superflu.
Presque en même temps que Lloyd
George, le ministre-président de Bavière a
fait des déclarations sur la question du dé-
sarmement rie 10, au Landtag].
Le discours de M. von Kahr a porté sur-
tout sur la question des gardes d'habitants
et sur celle de leur désarmement. Le minis-
tre-président de Bavière a montré que ces
organisations de protection ne pouvaient être
comprises dans les formations devant être
discutées conformément au traité de paix,
attendu qu'elles n'ont pas de caractère mi-
litaire. Il conteste donc le premier point de
la note de l'Entente publiée récemment par
le général Nollet et en réalité il. n'existe
aucun article dans le traité de Versailles
qui puisse justifier une interdiction géné-
rale des gardes d'habitants.
M. von Kahr a prouvé que les gardes
d'habitants sont aujourd'hui encore indis-
pensables pour la Bavière. On a été frappé
dans ses déclarations de voir que M. von
Kahr ne songeait en réalité qu'au danger
communiste. Ce danger certes existe, mais
doit-on passer sous silence les tentatives
révolutionnaires de la réaction ?
La situation est celle-ci : la Bavière croit
ne pas pouvoir renoncer FOUR L'INSTANT aux
gardes d'habitants et à leur armement,
sans s'exposer à de graves dangers exté-
rieurs.
Le journal cite cette phrase du ministre-
président Kahr :
« Le désarmement, en tant qu'il vise la
démilitarisation de l'Allemagne doit être
exécuté totalement selon la volonté même
du gouvernement bavarois. Mais le gou-
vernement et la direction des gardes d'ha-
bitants sont convaincus que les gardes
d'habitants,/ étant donnée la situation ac-
tuelle, ne peuvent renoncer à ce qu'elles
détiennent. »
Il faut donc trouver un moyen d'assurer
le maintien de l'ordre en Bavière, sans
laisser tout simplement inexécutés les en-
gagements pris à Spa de procéder immé-
diatement au désarmement des gardes
d'habitants.
L'essentiel dans le discours de Kahr e^t
que le ministre-président s'est efforcé de
laisser la voie ouverte à une entente.
FRANKFUBTER ZEITUNG, 11.11 matin.
LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
ET LES BIENS DES PARTICULIERS AL-
LEMANDS. — La France voit dans la dé-
cision de l'Angleterre une violation du traité
de paix, une preuve de bienveillance à
l'égard de l'Allemagne, un danger pour
l'Entente cordiale.
Une partie de la presse allemande croit
pouvoir également considérer cette décision
de l'Angleterre comme une marque de bien-
veillance à l'égard de l'Allemagne. Mais il
y a lieu de faire remarquer que cette de-
mande ne fait que servir les intérêts écono-
miques de l'Angleterre pour qui il importe
de reprendre des relations commerciales ré-
gulières avec un Etat de 60 millions d'âmes
qui, pusqu'à la déclaration de guerre, avait
été son meilleur client.
L'Angleterre était autrefois le banquier
du monde. Elle a perdu par la guerre cette
position si importante au point de vue poli-
tique, et elle n'a pu la reconquérir dans les
deux années qui ont suivi les hostilités.
DES
%Be„ ES étrangères
tr DE LA GUERRE
1 N° 1599
Samedi 13 novembre 192&.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque
SOMMAIRE
linEsSE «Amande. — Le désarmement : les
„ GS d'habitants de Bavière (Frank-
iurt Cr Zcitung). — Le gouvernement
britannique et les biens des particu-
liers aillemands (Neuc Badische Lan-
les"* e^Un9)- — Le repli du général
W an^e^ (Knelnisc/w Yolkszeitung). -
L'élection de M. Harding (Koelnische
SR
p I{E:SSE AMÉRICAINE: - France et Hollande :
i les bruits -d'accord militaire (Washing-
p Ion Post)
RSSe ANGLA(SE. - Le'projet de Home Rule
(Tirnes^' Daily Chronicle, Morning Post,
Man Gllardian Daily sews).
SE ITALIENNE. - L',(},eeord italo-yougo-
SlaVe orricre della Sera Tribuna, Se-
~f\ c 0 l 0, aml'a^
^besse i CHÉC°-SLOVAQUE. — Les relations
-- FR~N ~a^€mr,ndes. (Bohemza).
POLITIQUE GENERALE
~1 DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'ta b.
!)ts.t.iLATIONs PRANCO-ALLEMAN-
?6 H La poli tique réaliste suivie dans
rr"6'es, décadesi ie, 11, Europe s'est chan-
SoVelfia sw haine. La paix hon-
^in Se onP v 1 1er; guer¡ve ne fut pas au-
aI)r , ''0se de la politique de
qui a 'Conduit il la défaite de l'Alle-
est dll e dont. o.n a besoin aujourd'hui,
ll ftst fêtons 1 f Po^'tique réaliste ; mais
]Be et nin^t cllffieile. Les vainqueurs
vic!0 ric°re
VICtoire COre Plongés d- ans l'ivresse de leur
AW,Î%S impuissante n'est
anoSpi^^ ,&i'tuatin^' de Prendre l'initiative.
ati 8,ertiit désespérée si — ce
hie Pl - de iour 'en jour — 'la
» ^bu' da nation Vlctqriieu'&e, n'était pas
(il e.8 ge'IL e graves Soucis pour son avenir.
~ieri"s de îv,
hie l t lellc
* eUr' ne Une arrnee puissante, bien
lei!* l lnniapri„,,1?a'^ notablement diminué)
•
l'avouent qu'à conlre-cœur et secrète-
e-uple français s'en aper-
knrth Ctt& Particiilnrité re-
esse à 1 et bIen ffrançaise de joindre
!i ->C laidité. Çà et là se font en-
r?s voix de l'inquiétude et
C IJe de h Pour demander la fin de la po-
~s d "\Jin
's,tes^n 0'^erne'n 1 les. petits grou-
, qui, en France comme par-
, Vert l'Allemagne un regard dé-
pourvu de haine ; ce sont des éléments nom-
breux qui commencent à s'éveiller et à ré-
fléchir.
Les Français ont la parole. Au sujet du
peuple français, on ne peut malheureuse-
ment pas, le moins du monde établir si
la germanophobie perd du terrain et si les.
éléments favorables à l'Allemagne, consti-
tués l'année dernière, se renforcent. Ce qui
est certain, c'est que la France officielle,
le gouvernement français, la grande presse
sont toujours en proie à la haine de l'Alle-
magne et même ne dissimulait pas qu'il est
doux de 's,e repaître de la misère du vaincu.
Quand cela changera-t-il ? Personne ne
le sait. A moins d'une surprise, il n'y aura
pas grand changement dans les années qui
vont venir : le rapprochement viendra de
lui-même, très lentement et péniblement.
Mais, s'il ne faut pas espérer qu'en une
nuit l'ennemi se change en frère, il est ce-
pendant nécessaire que l'Allemagne fixe
clairement son attitude. Sur ce point il faut
souhaiter de tout cœur que l'Allemagne ne
fasse pas seulement parler le Sten ti-
ment, qui ne peut être fraternel après tou-
tes les humiliations des dernières apnées,
mais encore la raison. Une politique de
haine serait un malheur pour la France
comme pour l'Allemagne. L'Allemagne ne
suivra certainement pas. une politique de
haine si la France montre une volonté
loyale de permettre aux deux nations voi-
sines une existence pacifique et raisonnable.
Mais il faut que la France montre cette
volonté : telle est la première condition. En
attendant, l'Allemagne est forcée de souf-
frir et de se taire.
B0HEM1A [de Prague], 7.11.
LE DESARMEMENT. — LES GARDES
D'HABITANTS DE BAVIÈRE. — Les exigences de
l'Entente touchant le désarmement de l'Al-
lemagne menacent de précipiter par leurs
conséquences pratiques, notre patrie dans
de très graves difficultés. Nous pourrions,
il est vrai, considérer l'avenir avec plus
d'optimisme si les mesures prises par les
alliés avaient été inspirées jusqu'ici par
l'esprit qui a animé hier le discours de
Lloyd George [au Guildhall] ou si elles
étaient inspirées par cet esprit à l'avenir.
Lloyd George a montré de nouveau,
comme il l'avait fait à Spa, que les fusils
qui se trouvaient encore dans les mains de
la population étaient plus dangereux pour
l'Allemagne que pour ses voisins. Cela est
fort juste. L'Allemagne, par les quelques
fusils et quelques mitrailleuses qu'elle pos-
sède encore ne peut être un danger pour
aucun adversaire extérieur. Mais c'est le
gouvernement d'empire seul qui peut juger
des dangers intérieurs et du meilleur
moyen de les combattre et c'est pourquoi
on devrait lui laisser une certaine liberté
pour la manière dont il opérera ce désarme-
ment. Mais la question est de savoir jus-
qu'à quel point l'objectivité de Lloyd George
s'imposera dans l'attitude future des Puis-
sances alliées. Nous craignons fort qu'un
très grand optimisme ne soit superflu.
Presque en même temps que Lloyd
George, le ministre-président de Bavière a
fait des déclarations sur la question du dé-
sarmement rie 10, au Landtag].
Le discours de M. von Kahr a porté sur-
tout sur la question des gardes d'habitants
et sur celle de leur désarmement. Le minis-
tre-président de Bavière a montré que ces
organisations de protection ne pouvaient être
comprises dans les formations devant être
discutées conformément au traité de paix,
attendu qu'elles n'ont pas de caractère mi-
litaire. Il conteste donc le premier point de
la note de l'Entente publiée récemment par
le général Nollet et en réalité il. n'existe
aucun article dans le traité de Versailles
qui puisse justifier une interdiction géné-
rale des gardes d'habitants.
M. von Kahr a prouvé que les gardes
d'habitants sont aujourd'hui encore indis-
pensables pour la Bavière. On a été frappé
dans ses déclarations de voir que M. von
Kahr ne songeait en réalité qu'au danger
communiste. Ce danger certes existe, mais
doit-on passer sous silence les tentatives
révolutionnaires de la réaction ?
La situation est celle-ci : la Bavière croit
ne pas pouvoir renoncer FOUR L'INSTANT aux
gardes d'habitants et à leur armement,
sans s'exposer à de graves dangers exté-
rieurs.
Le journal cite cette phrase du ministre-
président Kahr :
« Le désarmement, en tant qu'il vise la
démilitarisation de l'Allemagne doit être
exécuté totalement selon la volonté même
du gouvernement bavarois. Mais le gou-
vernement et la direction des gardes d'ha-
bitants sont convaincus que les gardes
d'habitants,/ étant donnée la situation ac-
tuelle, ne peuvent renoncer à ce qu'elles
détiennent. »
Il faut donc trouver un moyen d'assurer
le maintien de l'ordre en Bavière, sans
laisser tout simplement inexécutés les en-
gagements pris à Spa de procéder immé-
diatement au désarmement des gardes
d'habitants.
L'essentiel dans le discours de Kahr e^t
que le ministre-président s'est efforcé de
laisser la voie ouverte à une entente.
FRANKFUBTER ZEITUNG, 11.11 matin.
LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
ET LES BIENS DES PARTICULIERS AL-
LEMANDS. — La France voit dans la dé-
cision de l'Angleterre une violation du traité
de paix, une preuve de bienveillance à
l'égard de l'Allemagne, un danger pour
l'Entente cordiale.
Une partie de la presse allemande croit
pouvoir également considérer cette décision
de l'Angleterre comme une marque de bien-
veillance à l'égard de l'Allemagne. Mais il
y a lieu de faire remarquer que cette de-
mande ne fait que servir les intérêts écono-
miques de l'Angleterre pour qui il importe
de reprendre des relations commerciales ré-
gulières avec un Etat de 60 millions d'âmes
qui, pusqu'à la déclaration de guerre, avait
été son meilleur client.
L'Angleterre était autrefois le banquier
du monde. Elle a perdu par la guerre cette
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