Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 novembre 1920 11 novembre 1920
Description : 1920/11/11 (T16,N1598)-1920/11/12. 1920/11/11 (T16,N1598)-1920/11/12.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215385n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MlNISTKRES
ID Es
4"*>RES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1598
Jeudi 11-Vendredi 12 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse. Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — Déclarations de
* M Jouhaux à Berlin (Vorwaerts et Vos-
sische Zeitung). — La Pologne et r Les
.al mels aiiitiboichevistes (Koelnische Zei-
t un La Ravière et l'Empire : le
de'sarmement des gardes: d'habitants
(Ba?/erischer Kurier). — L'élection de
M. Harding (Rudolf kuno dans Deut-
sr) *c \M A conomiques avec l'Autriche, la Tchéco-
Slovaquie et la Hongrie (Deutsche Ta-
O^szeiiung).
1>R.E:SSE AMÉRICAINE. — La France et la
fixation (le Indemnité (New York Tï~
mes).
P RE S
RESSE ANGLAISE. - Le discours de M. Lloyd
Ge.orge au Guild-Hall, le 9 novembre
(TImes, Dailii Chronicle, Daily News).
L e projet de; Home Rule (Daily Chro-
nicle).
PRESSE AUTRICHIENNE — L'élection de M.
R- r di n g (Wïener Morgenzeitung,
Kvchspost)
RESSE BELGE. — Contre une convention
panière avec la France (A. van de
p Perre dans Standaard).'
RESSE ESPAGNOLE. - La situation des trou-
p.es espagnol!e's à Chechauen (Sol, Tri-
1> bu,ila, Debate) )
l «OLLANDAISE. —Une interview de
\TO ^v SU:r le régime des Soviets
(Volk). b des Soviets
SSE ITALIENNE. — Les élections adminis-
P 6S en Italie (ldea Nazionale).
PnF 'jSE RussE. - La production agricole en
Ffnc- soviétiqne : céréales et fourra-
b ctpta 8 (E/W1/0mitc/LCskaia Jizn).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE
AU~S~URS DE M. LLOYD GEORGE
iou GUILDHALL [LE 9 NOVEMBRE]. — Les
le dism) ', anglais commentent brièvement
dha.il. M. Lloyd George au Guil-
8eTrlble kz plupart d'enire eux d'ailleurs ne
Sernb ient Cl(?cher d'importance qu'au pas-
cond relatIf à l'Irlande. Sauf le Times, qui
rn e la Politique de M. Lloyd George
SiUr touo les POints: Allemagne, Russie et
mental pj Dai]y Chronicle (gouverne-
e?ll(lle) ■ i■ nsiste sur les nobles senti-
™ens n Premzcr Ministre, , les autres quo-
f.dicai e formulent aucune opinion. Le
ra j'a, ailv News, par exemple, s'abs-
r de ^n• ^• cIuer le discours lui-même et
aQuelques considérations géné-
n s sur situation intérieure et interna-
ale
ré, ntm, il est à remarquer que la
Morning Post (conservatrice) d'une part, et
le Daily Herald (extrémiste) et le Manches-
ter Guardian (radical), d'autre part, sem-
blent ignorer le discours.
— Paix et bonne volonté sur la terre —
guerre en Irlande ; telle est l'idée princi-
pale du discours du Premier. La première
partie de ce discours est une habile varia-
tion sur le thème fourni par l'ambassadeur
d'Espagne qui avait fait allusion à la né-
cessité de maintenir l'harmonie et la con-
fiance entre les nations et aux efforts faits
par son propre pays pendant la guerre
pour rétablir la paix et panser les blessu-
res. M. Lloyd George a parlé avec une élo-
quence presque évangélique sur les maux
qu'engendre la haine, sur les inconvénients
moraux et politiques du « mauvais es-
prit », sur les bienfaits de la bonté et de
l'amitié des hommes les uns pour les au-
tres — et il a illustré ses arguments par
de nombreuses allusions à l'Allemagne, à
la Russie, à la grève du charbon, à l'Ir-
lande. La véritable épreuve de la bonne foi
allemande et de ses désirs de paix est la
question du désarmement, dit-il. Le Pre-
mier se rendait certainement compte qu'il
se trouvait, sur un terrain dangereux ; et
dans l'esprit de ses auditeurs les phrases
de son dernier discours au Guildhall réap-
paraissaient ; discours dans lequel, on s'en
souvient, le Premier insistait sur les résul-
tats effrayants de la prolongation de la
guerre en Russie et sur les horreurs de la
guerre civile avec ses cruautés, ses repré-
sailles, ses contre-représailles, toutes ac-
tions inséparables de l'état de guerre. « Je
redoute, disait-il, je redoute la prolongation
de tout cela ; le monde me pourrait le sup-
porter ! » Après douze mois passés en con-
versations avec « des hommes qui n'admet-
tent point qu'il est important de rester
fidèle à la parole donnée JI. douze mois pen-
dant lesquels les Polonais ont sauvé le
monde, le Premier propose de continuer
ses efforts avec une « chose stupide et risi-
ble », par crainte de l'amarchie ! Toujours
animé du même esprit,
Il à fait allusion à la grève, après avoir
menacé les extrémistes, il a exalté le cou-
rage et le patriotisme des cheminots et des
mineurs ; et il semblait sur le point de con-
clure sur un appel à la confiance, quand,
soudain, il se lança sur une voie nettement
opposée à celle qu'il venait de suivre. C'est
alors, en effet, qu'en termes ironiques, il
se prit à parler sur cette Irlande où « le
crime doit être écrasé ». Les Irlandais,
dit-il, sont las de la campagne de meurtre
et nous offrons à, l'Irlande un système de
participation et de collaboration.
Puisque notre gouvernement prêche la
paix au dehors et fait la guerre à l'inté-
rieur ; pmsqu Il supprime les faits et risque
de favoriser l'écroulement de la discipline
dans les forces de la Couronne, par l'illé-
galité de ces méthodes, tout commentaire
serait vain. La plus grande erreur réside
dans ce fait qu'il n'a jamais appelé à son
secours, au nom de la paix, la grande J
masse du peuple irlandais. Il est faux de
dire que l'invitation du Premier n'a point
été acceptée ; il y a eu une réponse, mais
le Premier l'a ignorée. Un gouvernement
qui prêche la paix en faveur de l'Allema-
gne et de la Russie bolchevique, mais qui
emploie en Irlande des méthodes qu'un
Premier ministre n'ose appeler légales, ne
peut gagner la confiance d'un monde qui
soupire après la paix et la sécurité !
TIMES, .10.11.
- L'étranger lira surtout, dans le dis-
cours du Premier Ministre, la partie qui
concerne l'Allemagne ; le lecteur irlandais,
celle qui concerne l'Irlande, le lecteur an-
glais, celle qui concerne l'industrie et la si
tuation économique. Mais tous trois devront
surtout s'attacher aux sentiments d'espoir,
de confiance, d'amour qui se dégagent de
ce discours. En vérité, il nous semble que
le Premier dit « ce qu'il faut dire ». quand
il fait appel à la confiance entre les nations,
entre les hommes, les classes, les chefs et.
les troupes. Il n'a d'ailleurs point seulement
parlé de la fin, il a donné les moyens qui
permettront d'atteindre le but ! ,
DAILY CHRONICLE, 10.11.
— La situation s'est-elle améliorée comme
JI. Lloyd George veut bien le dire, et son
optimisme repose-t-il sur des faits ? Il est
certain que dans nos relations avec l'Alle-
magne, il y a des progrès sensibles car l'Al-
lemagne a donné des preuves de sa bonne
foi d'une part, et d'autre part. nous avons,
nous-mêmes renversé les obstacles qui ren-
daient impossible sa reconstitution. En ce
qui concerne la Russie. il est évident que
si la reprise des relations commerciales
avec ce pays devient un fait, et si les ac-
cords avec l'Allemagne sont sincères, ils
permettront à un gouvernement russe or-
(fanisé de s'établir solidement. Donc, là
encore, nous partageons cet optimisme. De
l'optimisme du Premier quand il s'agit de
questions industrielles et surtout de l'Irlan-
de, nous ne dirons rien. L'Irlande est aujour-
d'hui le noint noir de l'Europe, quoiqu'on
puisse dire dans les banquets et les accords
« dans la mine » ne sont provisoires.
Néanmoins, en ce qui touche l'industrie
l'horizon est incontestablement moins obs-
cur et ce ne serait point rendre hommage
aux hommes qui viennent de signer ces ré-
cents accords,. que de leur refuser notre *
confiance. Sur cette question, tout au moins,
l'optimisme est sincère.
DAILY NEWS, 10.11.
FRANCE ET ALLEMAGNE
DECLARATIONS DE M. JOUHAUX A
BERLIN. — M. Jouhaux, actuellement en
Allemagne pour étudier la situation politi-
que du pays et négocier avec les syndicats
allemands sur la participation de ces sun.
dicats à la reconstitution de régions dévas-
tées, a donné une interview à un rédac-
teur de la Vosisische Zeitung. Il a déclaré
entre autres :
La. classe ouvrière française veut l'en-
tente avec tous les pays, y compris l'Al-
lemagne. La guerre est finie, et nous vou-
ID Es
4"*>RES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1598
Jeudi 11-Vendredi 12 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse. Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — Déclarations de
* M Jouhaux à Berlin (Vorwaerts et Vos-
sische Zeitung). — La Pologne et r Les
.al mels aiiitiboichevistes (Koelnische Zei-
t un La Ravière et l'Empire : le
de'sarmement des gardes: d'habitants
(Ba?/erischer Kurier). — L'élection de
M. Harding (Rudolf kuno dans Deut-
sr) *c \M
Slovaquie et la Hongrie (Deutsche Ta-
O^szeiiung).
1>R.E:SSE AMÉRICAINE. — La France et la
fixation (le Indemnité (New York Tï~
mes).
P RE S
RESSE ANGLAISE. - Le discours de M. Lloyd
Ge.orge au Guild-Hall, le 9 novembre
(TImes, Dailii Chronicle, Daily News).
L e projet de; Home Rule (Daily Chro-
nicle).
PRESSE AUTRICHIENNE — L'élection de M.
R- r di n g (Wïener Morgenzeitung,
Kvchspost)
RESSE BELGE. — Contre une convention
panière avec la France (A. van de
p Perre dans Standaard).'
RESSE ESPAGNOLE. - La situation des trou-
p.es espagnol!e's à Chechauen (Sol, Tri-
1> bu,ila, Debate) )
l «OLLANDAISE. —Une interview de
\TO ^v SU:r le régime des Soviets
(Volk). b des Soviets
SSE ITALIENNE. — Les élections adminis-
P 6S en Italie (ldea Nazionale).
PnF 'jSE RussE. - La production agricole en
Ffnc- soviétiqne : céréales et fourra-
b ctpta 8 (E/W1/0mitc/LCskaia Jizn).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE
AU~S~URS DE M. LLOYD GEORGE
iou GUILDHALL [LE 9 NOVEMBRE]. — Les
le dism) ', anglais commentent brièvement
dha.il. M. Lloyd George au Guil-
8eTrlble kz plupart d'enire eux d'ailleurs ne
Sernb ient Cl(?cher d'importance qu'au pas-
cond relatIf à l'Irlande. Sauf le Times, qui
rn e la Politique de M. Lloyd George
SiUr touo les POints: Allemagne, Russie et
mental pj Dai]y Chronicle (gouverne-
e?ll(lle) ■ i■ nsiste sur les nobles senti-
™ens n Premzcr Ministre, , les autres quo-
f.dicai e formulent aucune opinion. Le
ra j'a, ailv News, par exemple, s'abs-
r de ^n• ^• cIuer le discours lui-même et
aQuelques considérations géné-
n s sur situation intérieure et interna-
ale
ré, ntm, il est à remarquer que la
Morning Post (conservatrice) d'une part, et
le Daily Herald (extrémiste) et le Manches-
ter Guardian (radical), d'autre part, sem-
blent ignorer le discours.
— Paix et bonne volonté sur la terre —
guerre en Irlande ; telle est l'idée princi-
pale du discours du Premier. La première
partie de ce discours est une habile varia-
tion sur le thème fourni par l'ambassadeur
d'Espagne qui avait fait allusion à la né-
cessité de maintenir l'harmonie et la con-
fiance entre les nations et aux efforts faits
par son propre pays pendant la guerre
pour rétablir la paix et panser les blessu-
res. M. Lloyd George a parlé avec une élo-
quence presque évangélique sur les maux
qu'engendre la haine, sur les inconvénients
moraux et politiques du « mauvais es-
prit », sur les bienfaits de la bonté et de
l'amitié des hommes les uns pour les au-
tres — et il a illustré ses arguments par
de nombreuses allusions à l'Allemagne, à
la Russie, à la grève du charbon, à l'Ir-
lande. La véritable épreuve de la bonne foi
allemande et de ses désirs de paix est la
question du désarmement, dit-il. Le Pre-
mier se rendait certainement compte qu'il
se trouvait, sur un terrain dangereux ; et
dans l'esprit de ses auditeurs les phrases
de son dernier discours au Guildhall réap-
paraissaient ; discours dans lequel, on s'en
souvient, le Premier insistait sur les résul-
tats effrayants de la prolongation de la
guerre en Russie et sur les horreurs de la
guerre civile avec ses cruautés, ses repré-
sailles, ses contre-représailles, toutes ac-
tions inséparables de l'état de guerre. « Je
redoute, disait-il, je redoute la prolongation
de tout cela ; le monde me pourrait le sup-
porter ! » Après douze mois passés en con-
versations avec « des hommes qui n'admet-
tent point qu'il est important de rester
fidèle à la parole donnée JI. douze mois pen-
dant lesquels les Polonais ont sauvé le
monde, le Premier propose de continuer
ses efforts avec une « chose stupide et risi-
ble », par crainte de l'amarchie ! Toujours
animé du même esprit,
Il à fait allusion à la grève, après avoir
menacé les extrémistes, il a exalté le cou-
rage et le patriotisme des cheminots et des
mineurs ; et il semblait sur le point de con-
clure sur un appel à la confiance, quand,
soudain, il se lança sur une voie nettement
opposée à celle qu'il venait de suivre. C'est
alors, en effet, qu'en termes ironiques, il
se prit à parler sur cette Irlande où « le
crime doit être écrasé ». Les Irlandais,
dit-il, sont las de la campagne de meurtre
et nous offrons à, l'Irlande un système de
participation et de collaboration.
Puisque notre gouvernement prêche la
paix au dehors et fait la guerre à l'inté-
rieur ; pmsqu Il supprime les faits et risque
de favoriser l'écroulement de la discipline
dans les forces de la Couronne, par l'illé-
galité de ces méthodes, tout commentaire
serait vain. La plus grande erreur réside
dans ce fait qu'il n'a jamais appelé à son
secours, au nom de la paix, la grande J
masse du peuple irlandais. Il est faux de
dire que l'invitation du Premier n'a point
été acceptée ; il y a eu une réponse, mais
le Premier l'a ignorée. Un gouvernement
qui prêche la paix en faveur de l'Allema-
gne et de la Russie bolchevique, mais qui
emploie en Irlande des méthodes qu'un
Premier ministre n'ose appeler légales, ne
peut gagner la confiance d'un monde qui
soupire après la paix et la sécurité !
TIMES, .10.11.
- L'étranger lira surtout, dans le dis-
cours du Premier Ministre, la partie qui
concerne l'Allemagne ; le lecteur irlandais,
celle qui concerne l'Irlande, le lecteur an-
glais, celle qui concerne l'industrie et la si
tuation économique. Mais tous trois devront
surtout s'attacher aux sentiments d'espoir,
de confiance, d'amour qui se dégagent de
ce discours. En vérité, il nous semble que
le Premier dit « ce qu'il faut dire ». quand
il fait appel à la confiance entre les nations,
entre les hommes, les classes, les chefs et.
les troupes. Il n'a d'ailleurs point seulement
parlé de la fin, il a donné les moyens qui
permettront d'atteindre le but ! ,
DAILY CHRONICLE, 10.11.
— La situation s'est-elle améliorée comme
JI. Lloyd George veut bien le dire, et son
optimisme repose-t-il sur des faits ? Il est
certain que dans nos relations avec l'Alle-
magne, il y a des progrès sensibles car l'Al-
lemagne a donné des preuves de sa bonne
foi d'une part, et d'autre part. nous avons,
nous-mêmes renversé les obstacles qui ren-
daient impossible sa reconstitution. En ce
qui concerne la Russie. il est évident que
si la reprise des relations commerciales
avec ce pays devient un fait, et si les ac-
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permettront à un gouvernement russe or-
(fanisé de s'établir solidement. Donc, là
encore, nous partageons cet optimisme. De
l'optimisme du Premier quand il s'agit de
questions industrielles et surtout de l'Irlan-
de, nous ne dirons rien. L'Irlande est aujour-
d'hui le noint noir de l'Europe, quoiqu'on
puisse dire dans les banquets et les accords
« dans la mine » ne sont provisoires.
Néanmoins, en ce qui touche l'industrie
l'horizon est incontestablement moins obs-
cur et ce ne serait point rendre hommage
aux hommes qui viennent de signer ces ré-
cents accords,. que de leur refuser notre *
confiance. Sur cette question, tout au moins,
l'optimisme est sincère.
DAILY NEWS, 10.11.
FRANCE ET ALLEMAGNE
DECLARATIONS DE M. JOUHAUX A
BERLIN. — M. Jouhaux, actuellement en
Allemagne pour étudier la situation politi-
que du pays et négocier avec les syndicats
allemands sur la participation de ces sun.
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tées, a donné une interview à un rédac-
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entre autres :
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tente avec tous les pays, y compris l'Al-
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