Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 novembre 1920 10 novembre 1920
Description : 1920/11/10 (T16,N1597). 1920/11/10 (T16,N1597).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153847
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
rr.
r MINISTEHES
DES
4»P A,KES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1597
Mercredi 10 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
l, NOTA. — A l'exception des passages imprimes on Italique, qui sont des
M resumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
■ Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque
SOMMAIRE
-
Pp"
'l',S:SE\LLE'I\ \DI-:. - Les relations franco-
allemandes Bedlich dans Vossische
'('\t}in POfiiliquo allemande >et les< Elats-Cnis :
nie conférence <111 comte Bernstorff
h oclnisch e Zeiliinti). - Les crimes de
guerre : l'Allemagne- accusatrice (Ham-
!ln'"<'r Savhrirhlen). — La situation au
I¡.'oll\. île Crimée (Ilht'hiisch-W'cslphae-
s' /'c /.('Hinifi).
PRESSE ,t' '~a
l,1"SE amkiîicaink. — La Société des Na-
i"oiis : l'atlitude de la France (SelO
u,rk Tribune).
p]j.,. \,i.\[sk. - Ln capacité de paiement
de 1 Allemagne (Times). - L'accord
avico-hi'ita.nnique sur les réparations
(Manchester (inardian). — Les déclara-
1(Hi.s du maréchal Foch (Daily News).
(lit Fo~eli (I)ailil
U1^l<:,lll:NNE- - L'élection de M.liar-
dlng (:Vcue Freic Presse).
o. SE îr'r-<;E' '- Contre une convention
^no(ire avec lla France (A. van de
p JW1,rr e dans Standaard).
p ESP - L'élection: de. M. Har-
ding (Sol, Mundo, Debate, Publicidad,
1 CI aldo de Madrid) 1
°LLANI)AISE- — « Le Bismarck de la
défaite „ (Telc!lraa/).
.,' SE ITALIE\\E. - Ces pourparlers italo-
VouoaY,08 (l,lea Nazional-c Corriere
d'itnr la, Epoca, Corriere délia Sera).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
ûîsS "ESTIONS franco-alleman-
lle¡'bet-¡- de articles de AI. Jean
^L,^ette ([ans, le Temps des 30 octobre et
3 novembre français passent pour un
Les passent pour un
li't 1 iu8'er' 'sans parti-pris; la
'in- i; lu8lt«aU°n des autres peuples,
e,'e' il'! Ils sont ses voisins. Mais les
Jtl'ger:;SICte an Herbette font preuve d'un
et i' * compréhension qui pour-
raient faire envie a plus d"un politicien
allemand. Il ne < l:mi |)as oublier non plus
Gill' 'ui 11<^lSV^ lc « du
Jour Par '« Bulletin du
par lequel opinion du Tempf; s'im-
pose dans les ques,tions die la politique
e-Xtén- lf-n.re fr'ln(;a-'SR- ( -'est donc le même
''1',111 diont
(linilt .on na cessé de dire en Alle-
'vi 11:1 « France à la tête du
vit\. n^erit, rvvVi ,en ,,rancc à la tête diu
« IR On a.s })O-J:j tiqhe anti-allemand et chau-
vins S' doute oublié que l'un de ces
ts ) die -'ean Herbette parti dans les
premiers mois de l'armistice sous le titre
« Il nous faut une politique allemande »
avait sommé le gouvernement français de
se- mettre au courant de la situation de
l'Allemagne afin de pouvoir remplacer par
une politique qui tiendrait compte de cette
situation, l'éternelle politique du « taper
dessus » suivie par les militaires. Mais on
ne s'est jamais encore dit en Allemagne que
cette tendance de la France à faire une po-
litique allemande, s'est heurtée à l'absence
de toute politique, française de la part de
l'Allemagne.
Il est donc urgent de reprendre cette ques-
hm uunnd des Français de l'importance de
llerbelte prouvent de façon irréfutable leur
volonté de comprendre les choses. On ne
peut plus parler maintenant de l'inflèxibilité
de la France, et il ne sert de rien que
cerIainsi journaux aient le courage de dire
que tout cela, est bel et bon, mais que la po-
litique officielle de la France n'est pas aussi
pacifique <[me les articles d'Herbette. Et
«ruaild'le ministres des Affaires Etrangères
déclare comme il l'a déjà fait, que le gou-
vernement français est prêt à faire une po-
litique d'entente, dira-t-on encore que la
presse française ne le veut pas.
Quand donc ce jeu de cache-cache finira-t-
il ? — Alexandre Redlich.
ydsSJSriIE lÆTTUNr;, 6.11. matin.
— Nul doute qu'un examen attentif des
idées exprimées par Herbette ne montre
qu'entre ces idées et la conception alleman-
{lie il v ait encore un grand écart. En tous
cas. le ton de si articles dm « Témps » est
meilleur que celui des Clemenceau et des
Poincaré et que celui qui a régné jusqu'ici
dans la politique française.
KOELMSCJ1E ZFJTl Y G, .VII matin.
LA CAPACITE DE PAIEMENT DE L'AL-
LEMAGNE. — .Notre correspondant de Ber-
lin nous donne aujourd'hui un exposé de la
situation intérieure de l'Allemagne. Cotte
situation n'est point désespérée, loin de lil
et l'Allemagne semble sortir de son éva-
nouissement. après le terrible choc qu'elle
vient de recevoir. Les ouvriers et les mo-
narchistes se redoutent mutuellemnt et on
aurait tort de croire que ces craintes ne
sont point fondées. ; les salaires ont aug-
genté, mais les prix ont augmenté plus en-
core et la prodigalité des profiteurs soulève
l'indignation des pauvres ; mais les sta-
tistiques démontrent que le nombre des cri-
mes diminue et que l'immoralité même à
Berlin ne fait point de progrès. Enfin bien
que le manque de charbon, de matières pre-
mières et de commandes de l'étranger ait
une répercussion sur l'industrie, des capi-
taux sont constamment demandés et de
grands travaux de reconstruction sont déjà
commencés. Bref, notre correspondant dé-
clare que l'effort de l'industrie allemande a
été merveilleux. Sans doute, il y a toujours
quelques points noirs sur ce tableau ; l'Etat,
est en faillite, mais on n'en parle point et
ce silence peut être interprété favorable-
ment ; la reconstruction industrielle d'autre
part, est quelque peu entravée par les ré-
clamations des mineurs en ce qui concerne
la nationalisation et par la bureaucratie et
la paperasserie-administratives qui ont fait
d'inquiétants progrès, sous la République;
« l'action bureaucratique » est telle que
notre correspondant conseille aux Alliés,
dans leur propre intérêt, de la réduire,
dans le cas probable où les Alliés n'exige-
raient point le paiement immédiat de l'in-
demnité. Il faut, dit-il en outre, que l'on
arrête aussitôt toute nouvelle impression
de papier-monnaie ! » Cette précaution est
nécessaire et doit, être prise par les créditeurs
de l'Allemagne, dans leur propre intérêt ;
on en conviendra, si l'on songe que la
dette flottante de l'Allemagne atteint 157..?millions de marks, que la dette totale attein-
dra probablement à la fin de l'année 330.000
millions de marks et que le papier-mon-
naie mis en circulation dépasse 75.080 mil-
lions de marks, l'Allemagne continuera cer-
tainement à cacher sous un camouflage, sa
vraie « capacité financière J), et prétendra
qu'elle ne peut payer ; elle trouvera sans
doute aussi dans les pays alliés et ailleurs
des partisans ; la Commission de Répara-
tions devra précisément dénoncer cette ac-
tion et elle n'aura aucune peine à anéantir
les mensonges allemands, .si on lui en donne
les moyens et si elle est bien constituée.
M. Dernburg, marchant sur les traces d'un
précepteur anglais de l'école germanophile,
s'évertue à démontrer depuis quelque temps
que la France a moins souffert, que l'Alle-
magne, que l'Allemagne a fait de tels sa-
crifices qu'elle est incapable de payer l'in-
demnité qu'on lui réclame. Il est intéres-
sant de constater cependant que les finan-
ciers allemands qui demandaient, avec Ber-
lin la fixation du montant de l'indemnité
abandonnent aujourd'hui ce procédé, bien
entendu, ils sont habitués à changer rapi-
dement leurs plans et, en cette occasion,
ils ont manœuvré, comme toujours, avec
agilité, néanmoins, ils doivent en éprouver
quelque peine. La Commission de Répara-
tions ne se laissera pas toucher par le^ pro-
testations des Allemands.
TIMES, 9.11.
L'ACCORD FRANCO - BRITANNIQUE
SUR LES REPARATIONS. — L'appareil
qui a été créé par l'accord anglo-français
est lourd et il ne nourra pas être mis en
mouvement immédiatement ; mais d'autre
part, c'est un ACCORD et il contient en outre
la principale revendication du gouverne-
ment britannique. Pourquoi donc a-t41
fallu tant de temps pour trouver cet argu-
ment ? Parce que le gouvernement fran-
çais traitait cette question dans un état d'es-
prit qui était celui de beaucoup d'Anglais,
après Jn guerre : mais qui n'est plus à
l'heure adllieille. Les Français voulaient
« chine;*- » tant de choses aux vaincus que
lea autres alliés' ne purent les suivre et l'in-
tensité de ce désir se manifesta, à notre
grand regret, par l'emploi des troupes noi-
res dans les territoires occupés, il se mani-
feste aujourd'hui diins, les, déclarations du,
maréchal Foch, ce grand homme de guerre
qui ne sait pas user de la victoire. Le maré-
chal croit encore que la seule façon de ré-
r MINISTEHES
DES
4»P A,KES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1597
Mercredi 10 novembre 1920.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
l, NOTA. — A l'exception des passages imprimes on Italique, qui sont des
M resumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
■ Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque
SOMMAIRE
-
Pp"
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!ln'"<'r Savhrirhlen). — La situation au
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p]j.,. \,i.\[sk. - Ln capacité de paiement
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(Manchester (inardian). — Les déclara-
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dlng (:Vcue Freic Presse).
o. SE îr'r-<;E' '- Contre une convention
^no(ire avec lla France (A. van de
p JW1,rr e dans Standaard).
p ESP - L'élection: de. M. Har-
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POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
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^L,^ette ([ans, le Temps des 30 octobre et
3 novembre français passent pour un
Les passent pour un
li't 1 iu8'er' 'sans parti-pris; la
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premiers mois de l'armistice sous le titre
« Il nous faut une politique allemande »
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l'Allemagne afin de pouvoir remplacer par
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LA CAPACITE DE PAIEMENT DE L'AL-
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L'ACCORD FRANCO - BRITANNIQUE
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feste aujourd'hui diins, les, déclarations du,
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