Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 novembre 1920 09 novembre 1920
Description : 1920/11/09 (T16,N1596). 1920/11/09 (T16,N1596).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215383t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
4?PAIUES ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
1
1 N° 159 é
Mardi 9 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PIU:SSE ALLFl\I\l\OE. — Les gardes d'habi-
tants de Bavière : l'attitude de la
France (Deutsche Allgemeine Zeitung).
-- La représentation diplomatique à
Munich (Muiichcn Augsburger Abend
Zrit/IHO) - Le mouvement autono-
miste en pays rhénan (Dr Mol-denhauer
dans I\n(>i)tisci,c Zeitiing).
PRF• C S.E AMÉRICAINE. — La Société des Na-
tions : l'Article 10 et la tradition amé-
ricaine (Washington Post).
PHESSE ANGLAISE. - L'accord franco-britan-
nique sur les réparations (Times, DaHu
Chronicle, Duit y .,'cws).
E'!Sc" ITALIENNE. - - Message du Comité
EXécutiJ de l'Internationale commu-
niste au Parti socialiste italien (Stampa).
ESse POLONAISE. — La Petite Entente : le
Voyage de M. Take Jonesco à Varsovie
(Czas j.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
sJ'ACCORD FRANCO - BRITANNIQUE
lje- LE8 REPARATIONS. - L'accord qui
ti Intervenu sur le problème des répara-
IIOILLS ENF) IGLETERRE et la FRANCE devrait
être accueilli avec joie PAR tous les amis
la PaIX -européenne. Le communiqué
0FFIEIEIJ
(if icie fr.a.i Ç,"Is qui l'annonce rend
^'ABORD NR,UTIMILM° mérité à Lord Derby
tlnxl aIllIbe et la fidélité sont si précieuses
effet (eux RYS' /M ne faut jamais oublier, en
! MIP ,
ces deux l'amitié constante et étroite de
DEUX N 11>1JS et des deux gouverne-
rles le vérita.ble rempart de la paix.
WI ?? ^HERMI NH111 ,ONT point oublié cette vé
DENNI le jour où ils ont imposé la
» son pour laquelle ils 0 n'ont point manqué
Olter et de grossir les légers désac-
POPD QUI NNT pu se produire. Le '«commu'ni-
lQents III et le vœu que LES deux gouverne-
lhode cor'nPPerlbelit l'inutilité de cette « mé-
thode oblique » qu'ils onÍ employée à Spa,
SE DÉCRIT,
D'I PFLÉCISIORI PF6 A ABANDONNER la politique
d'indécision et de CHICANE et qu'ils se con-
:NT RÉSNIII enfin au problème des
réparations dont * solution, dit-il, est la
^«onlessentielle ss « à la reprise des rela-
tions normales ». Le gouvernement fran-
çais est évidemment très satisfait des dé-
cisions qui ont été prises ; le résultat, dé-
clare-t-il, est tout à fait satisfaisant. Sans
doute il reste à effectuer quelques modifi-
cations de forme ; mais on espère que cette
opération sera terminée en quelques jours.
L'accord sera soumis ensuite aux autres
alliés, avant d'être appliqué.
Un congrès d'experts alliés, pris parmi la
Commission des Réparations, se réunira
aussitôt à Bruxelles pour entendre le rap-
port des Allemands, rapport qu'ils soumet-
tront ensuite -à la Commission : les minis-
tres des Finances des pays alliés se réu-
niront de leur côté à Genève pour discuter
de l'indemnité et pour étudier la « capacité
financière » de l'Allemagne (les représen-
tants allemands n'auront à cette réunion
des ministres que voix consultative). Lors-
que la Commission des Réparations aura
reçu les deux-rapports, elle fixera le mon-
tant des obligations de l'Allemagne. Enfin,
les Premiers alliés, en Conseil Suprême,
fixeront les amendes à imposer au cas où
rAllemagne manquerait à ses obligations.
Cet accord devrait dissiper à jamais ces
craintes qui se manifestaient, d'une façon
si désastreuse, à San Remo et à Spa ; ces
conférences ont laissé dans l'esprit fran-
çais cette impression qui est signalée par
le rédacteur officieux français. Le public
français pensait que le gouvernement bri-
tannique désirait que le montant des obli-
gations fut fixé par le Conseil Suprême —
c'est-à-dire par les Premiers Ministres ; les
Français, d'autre part, voulaient qu'il fut
fixé par la Commission des Réparations.
Celte commission est indiscutablement le
seul instrument, créé par le traité de paix,
capable d'étudier les clauses relatives aux
réparations. A San Remo et à Spa, notre
gouvernement, sembla plus ou moins décidé
à se retrancher derrière la Commission et
les Français en conclurent qu'il était prêt
à s'entendre avec les Allemands sur la
question de revision du traité. Le gouver-
nement français peut déclarer aujourd'hui
que l'accord apaisera les craintes du public
français. Il ne manque point d'insister sur
la portée de ce résultat et il salue cet ac-
cord comme le symbole de « l'esprit de
solidarité qui anime les deux pays » ; un
esprit de solidarité qui, dit-il, ne' faiblira
point.
Les divergences, les malentendus au-
jourd'hui enterrés, n'auraient jamais dû se
produire ; ils sont nés des manœuvres poli-
tiques et de la suspicion et l'accord actuel
promet, — c'est bien la son mérite — de
les supprimer. Les malentendus - et sur-
tout les malentendus qui menaçaient l'ami-
tié des deux peuples — ne se seraient
point produits, si on avait déclaré, dès le
début, que la France et l'Angleterre reste-
raient unies sur la question de l'exécution
du traité : tous les malentendus auraient
ainsi pu être réglés dans l'atmosphère gé-
nérale de confiance mutuelle et de bonne
volonté que cette manifestation aurait créé.
Les soupçons sont nés, chaque fois qu'une
des deux nations a pensé que l'autre voulait
reconquérir l'amitié de l'Allemagne en jon-
glant avec les clauses du traité, afin d'ob-
tenir des avantages économiques ou politi-
ques séparés. Ces soupçons n'auraient
point vé-u si les deux pays avaient dé-
claré qu'ils se rendaient compte de .la né-
cessité de maintenir cette alliance entre les
deux pays, sur laquelle est basée la paix.
Cette clause — à savoir que le traité que la
Commission de Réparations et cette Com-
mission seulement pouvait modifier l'ap-
plication des clauses du traité, sans modifier
le traité lui-même, — est la partie fonda-
mentale de cet instrument et l'anxiété que
manifestait le peuple français chaque fois
que l'on a semblé prêt à faire fi de cette
clause, était, par conséquent, compréhensi-
ble et juste. La responsabilité et la culpa-
bilité de l'Allemagne sont des questions
qui ne peuvent plus être discutées : elles
sont implicitement reconnues de l'Allema-
gne elle-même dans le traité : il ne reste
donc plus qu'à savoir à quel point et com-
ment elle peut s'acquitter de ses obliga-
tions, dans la forme même du traité. Ce
n'est pas un problème législatif ou théori-
que, c'est une question d'économie pratique
dont la réponse sera donnée par la Com-
mission. Personne ne peut parler sur la
situation économique et financière de l'Al-
lemagne ; la Commission décidera sur les
rapports des Congrès de Bruxelles et de
Genève, en s'entourant de tous les autres
témoignages qu'elle pourra recueillir.
Mais ces Congrès devront éviter deux ten-
dances. Quelques politiciens peu perspica-
ces veulent exiger de l'Allemagne jusqu'au
dernier mark ; d'autres, soutenus par de
puissantes influences financières interna-
tionales, prétendent que les Alliés doivent
porter tous leurs efforts sur la restauration
économique et industrielle de l'Allemagne,
afin qu'ils puissent se payer, plus tard, sur
les bénéfices réalisés par l'Allemagne.
Les deux plans sont impraticables : le pre-
mier provoquerait la ruine de l'Allemagne.
le second créerait une prospérité rapide et
factice à l'intérieur de l'Allemagne et dote-
rait le monde d'un monstre économique qui
absorberait la vitalité des autres peuples,
à moins qu'il ne s'écroule sous son propre
poids.
Les deux peuples maintenant veulent
surtout ne point oublier la leçon de la
guerre, rester unis et éloigner ceux qui veu-
lent les séparer ; ceux qui depuis quelque
temps cherchent à provoquer un conflit sont
ceux-là même qui travaillaient avant la
guerre dans un but semblable. « La France,
dit Lénine est notre plus grande ennemie,
parce qu'elle se sert de toutes ses forces
pour stabiliser l'Europe. » D'autre part, il
considère les Allemands « avant tout comme
des auxiliaires » parce qu'ils espèrent esqui-
ver les pénalités en provoquant du désordre
et des troubles. « Ils veulent la revanche;
nous, la Révolution ; pour le moment, nos
intérêts sont identiques ! » C'est bien cela ;
et les intérêts de la France et de l'Angle-
terre, comme adversaires de la revanche
et de la révolution, sont également identi-
DES
4?PAIUES ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
1
1 N° 159 é
Mardi 9 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PIU:SSE ALLFl\I\l\OE. — Les gardes d'habi-
tants de Bavière : l'attitude de la
France (Deutsche Allgemeine Zeitung).
-- La représentation diplomatique à
Munich (Muiichcn Augsburger Abend
Zrit/IHO) - Le mouvement autono-
miste en pays rhénan (Dr Mol-denhauer
dans I\n(>i)tisci,c Zeitiing).
PRF• C S.E AMÉRICAINE. — La Société des Na-
tions : l'Article 10 et la tradition amé-
ricaine (Washington Post).
PHESSE ANGLAISE. - L'accord franco-britan-
nique sur les réparations (Times, DaHu
Chronicle, Duit y .,'cws).
E'!Sc" ITALIENNE. - - Message du Comité
EXécutiJ de l'Internationale commu-
niste au Parti socialiste italien (Stampa).
ESse POLONAISE. — La Petite Entente : le
Voyage de M. Take Jonesco à Varsovie
(Czas j.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
sJ'ACCORD FRANCO - BRITANNIQUE
lje- LE8 REPARATIONS. - L'accord qui
ti Intervenu sur le problème des répara-
IIOILLS ENF) IGLETERRE et la FRANCE devrait
être accueilli avec joie PAR tous les amis
la PaIX -européenne. Le communiqué
0FFIEIEIJ
(if icie fr.a.i Ç,"Is qui l'annonce rend
^'ABORD NR,UTIMILM° mérité à Lord Derby
tlnxl aIllIbe et la fidélité sont si précieuses
effet (eux RYS' /M ne faut jamais oublier, en
! MIP ,
ces deux l'amitié constante et étroite de
DEUX N 11>1JS et des deux gouverne-
rles le vérita.ble rempart de la paix.
WI ?? ^HERMI NH111 ,ONT point oublié cette vé
DENNI le jour où ils ont imposé la
»
Olter et de grossir les légers désac-
POPD QUI NNT pu se produire. Le '«commu'ni-
lQents III et le vœu que LES deux gouverne-
lhode cor'nPPerlbelit l'inutilité de cette « mé-
thode oblique » qu'ils onÍ employée à Spa,
SE DÉCRIT,
D'I PFLÉCISIORI PF6 A ABANDONNER la politique
d'indécision et de CHICANE et qu'ils se con-
:NT RÉSNIII enfin au problème des
réparations dont * solution, dit-il, est la
^«onlessentielle ss « à la reprise des rela-
tions normales ». Le gouvernement fran-
çais est évidemment très satisfait des dé-
cisions qui ont été prises ; le résultat, dé-
clare-t-il, est tout à fait satisfaisant. Sans
doute il reste à effectuer quelques modifi-
cations de forme ; mais on espère que cette
opération sera terminée en quelques jours.
L'accord sera soumis ensuite aux autres
alliés, avant d'être appliqué.
Un congrès d'experts alliés, pris parmi la
Commission des Réparations, se réunira
aussitôt à Bruxelles pour entendre le rap-
port des Allemands, rapport qu'ils soumet-
tront ensuite -à la Commission : les minis-
tres des Finances des pays alliés se réu-
niront de leur côté à Genève pour discuter
de l'indemnité et pour étudier la « capacité
financière » de l'Allemagne (les représen-
tants allemands n'auront à cette réunion
des ministres que voix consultative). Lors-
que la Commission des Réparations aura
reçu les deux-rapports, elle fixera le mon-
tant des obligations de l'Allemagne. Enfin,
les Premiers alliés, en Conseil Suprême,
fixeront les amendes à imposer au cas où
rAllemagne manquerait à ses obligations.
Cet accord devrait dissiper à jamais ces
craintes qui se manifestaient, d'une façon
si désastreuse, à San Remo et à Spa ; ces
conférences ont laissé dans l'esprit fran-
çais cette impression qui est signalée par
le rédacteur officieux français. Le public
français pensait que le gouvernement bri-
tannique désirait que le montant des obli-
gations fut fixé par le Conseil Suprême —
c'est-à-dire par les Premiers Ministres ; les
Français, d'autre part, voulaient qu'il fut
fixé par la Commission des Réparations.
Celte commission est indiscutablement le
seul instrument, créé par le traité de paix,
capable d'étudier les clauses relatives aux
réparations. A San Remo et à Spa, notre
gouvernement, sembla plus ou moins décidé
à se retrancher derrière la Commission et
les Français en conclurent qu'il était prêt
à s'entendre avec les Allemands sur la
question de revision du traité. Le gouver-
nement français peut déclarer aujourd'hui
que l'accord apaisera les craintes du public
français. Il ne manque point d'insister sur
la portée de ce résultat et il salue cet ac-
cord comme le symbole de « l'esprit de
solidarité qui anime les deux pays » ; un
esprit de solidarité qui, dit-il, ne' faiblira
point.
Les divergences, les malentendus au-
jourd'hui enterrés, n'auraient jamais dû se
produire ; ils sont nés des manœuvres poli-
tiques et de la suspicion et l'accord actuel
promet, — c'est bien la son mérite — de
les supprimer. Les malentendus - et sur-
tout les malentendus qui menaçaient l'ami-
tié des deux peuples — ne se seraient
point produits, si on avait déclaré, dès le
début, que la France et l'Angleterre reste-
raient unies sur la question de l'exécution
du traité : tous les malentendus auraient
ainsi pu être réglés dans l'atmosphère gé-
nérale de confiance mutuelle et de bonne
volonté que cette manifestation aurait créé.
Les soupçons sont nés, chaque fois qu'une
des deux nations a pensé que l'autre voulait
reconquérir l'amitié de l'Allemagne en jon-
glant avec les clauses du traité, afin d'ob-
tenir des avantages économiques ou politi-
ques séparés. Ces soupçons n'auraient
point vé-u si les deux pays avaient dé-
claré qu'ils se rendaient compte de .la né-
cessité de maintenir cette alliance entre les
deux pays, sur laquelle est basée la paix.
Cette clause — à savoir que le traité que la
Commission de Réparations et cette Com-
mission seulement pouvait modifier l'ap-
plication des clauses du traité, sans modifier
le traité lui-même, — est la partie fonda-
mentale de cet instrument et l'anxiété que
manifestait le peuple français chaque fois
que l'on a semblé prêt à faire fi de cette
clause, était, par conséquent, compréhensi-
ble et juste. La responsabilité et la culpa-
bilité de l'Allemagne sont des questions
qui ne peuvent plus être discutées : elles
sont implicitement reconnues de l'Allema-
gne elle-même dans le traité : il ne reste
donc plus qu'à savoir à quel point et com-
ment elle peut s'acquitter de ses obliga-
tions, dans la forme même du traité. Ce
n'est pas un problème législatif ou théori-
que, c'est une question d'économie pratique
dont la réponse sera donnée par la Com-
mission. Personne ne peut parler sur la
situation économique et financière de l'Al-
lemagne ; la Commission décidera sur les
rapports des Congrès de Bruxelles et de
Genève, en s'entourant de tous les autres
témoignages qu'elle pourra recueillir.
Mais ces Congrès devront éviter deux ten-
dances. Quelques politiciens peu perspica-
ces veulent exiger de l'Allemagne jusqu'au
dernier mark ; d'autres, soutenus par de
puissantes influences financières interna-
tionales, prétendent que les Alliés doivent
porter tous leurs efforts sur la restauration
économique et industrielle de l'Allemagne,
afin qu'ils puissent se payer, plus tard, sur
les bénéfices réalisés par l'Allemagne.
Les deux plans sont impraticables : le pre-
mier provoquerait la ruine de l'Allemagne.
le second créerait une prospérité rapide et
factice à l'intérieur de l'Allemagne et dote-
rait le monde d'un monstre économique qui
absorberait la vitalité des autres peuples,
à moins qu'il ne s'écroule sous son propre
poids.
Les deux peuples maintenant veulent
surtout ne point oublier la leçon de la
guerre, rester unis et éloigner ceux qui veu-
lent les séparer ; ceux qui depuis quelque
temps cherchent à provoquer un conflit sont
ceux-là même qui travaillaient avant la
guerre dans un but semblable. « La France,
dit Lénine est notre plus grande ennemie,
parce qu'elle se sert de toutes ses forces
pour stabiliser l'Europe. » D'autre part, il
considère les Allemands « avant tout comme
des auxiliaires » parce qu'ils espèrent esqui-
ver les pénalités en provoquant du désordre
et des troubles. « Ils veulent la revanche;
nous, la Révolution ; pour le moment, nos
intérêts sont identiques ! » C'est bien cela ;
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terre, comme adversaires de la revanche
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