Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 novembre 1920 06 novembre 1920
Description : 1920/11/06 (T16,N1594). 1920/11/06 (T16,N1594).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153810
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
™ MINISTERES
b F, 8
IFB. FMrpe S *ÉTfUNGEEES
E LA GUERRE
j 11 1) ELA G U >f. R R E
* N" 1594
Samedi 6 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMIARE
EMANDE' — Lê gouvernement bni-
tarmio e'k les biens des particuliers
allemands (Koelnische Zeitung, Hanno-
vercrhr IÚtrier). - La représentation
IPlornatique allemande en Amérique
iNeii* Badische Landes zeitung). - La
kUestlOn Landaise (Otto Hoetzsch dans
reuz-Zei,tting) » - L'agitation réaction.
p naiirAl n Bavière (Vossische Zeitung).
PHEsse *^ICAINE' - L'immigration, aux
Etats-TT81 (Boston Transcript, Com-
Mercial and Financial Chronicle). - Le
Pfh des vêt'ements (World). - La crise
des IPL ®ernents (Boston Transcript).
Le ,r
^or/c de la population (Neu
laurnpTT - Le châtiment de Guil-
(Dail- 11 : l'opinion de M. Uoyd George
ail. Chronicle). - Les négociations
ut £ e i'Egypte (Daily Tele-
'- (iraph Daily Herald). - L'emploi des
d ,oupes de Lid'e en Mésopotamie : dé-
déclarât
declaratlions , de l'Aga Khajn (Times).
'C~ BELGE. - La crrève des mineurs de
'-- arlerôi (Peupler
--
- ————————————
POLITIQUE GENERALE
f ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
^IS«^JANL>BS JENNS?1ÏS?IIENT BRITANNIQUE
DES PARTICULIERS AL-
- - Pnr-SSE ALLEMANDE. — Plu-
UPS iOunm allemand* •du 1.11 (Koel-
hjjhe ^eitunf„ H annover!scher Kurier) indi.
nt, d'affls lieUrs correspondants de Pa-
une manoeuvre n du gouvernement
fa n** tois m, ,
i? renonciation an
UlQi se. La. rance a été mécontente beaucoup
înp^ar tes 4 .fy^arche elle-même (enmsa.
W du ïleS à la Conférence de Boulo-
v(iliiernent n!!J.?ce K. peu courtois du gou-
tern erne'nt anglais. Elle consentirait à se
saUjV & la démarche, anglaise, mais pour
%tJ?s de mn n - en ,. ettet, en échange des
.»!\ s auxquelles elle re-
tqù erait com™ ? ^n0^cterre, elle demande-
es, e' nouvelles mesures de
/e. rle; e, et même l'autorisation de pren-
CP Qaap comme garantie des répa-
« ('e ?Ournauc se montrent inquiets
DE GUILLAUME II. -
10^0 George- La lettre
N Aent d'envlavf'1* le Premier à M. Bald-
S if ! ^^estinn n, coalitionniste libéral]
1ueshon du ehâUment du kaiser, ne
i nouveau ; la promesse
0,Ve eri 1918 constituait un engagement
lIÕflqjt à ( Ur le Cabinet britannique et l'obli-
t: à, User de ses pouvoirs diplomatiques
| t eni ip châtiment du kaiser ». Le
gouvernement a tenu parole, l'article 227 du
Traité le prouve ; mais cela ne l'obligeait
point à déclarer la guerre à la Hollande et
l'échange de notes entre les gouvernements
alliés et le gouvernement hollandais a dé-
montré que la Hollande ne céderait qu'à la
force. Tant que la situation ne se sera point
modifiée (tant que Guillaume II ne sera pas
revenu en Allemagne, par exemple), il n'est
point possible de faire plus.
Par conséquent, notre gouvernement n'a
point rompu ses engagements ; d'ailleurs on
peut se demander si le châtiment n'aurait
point diminué le sens « de l'accusation »,
car ce châtiment aurait certainement été
inférieur an crime.
Nous avons toujours affirmé, d'ailleurs,
que ce n'est, pas par étroitesse d'esprit ou
par des appétits malsains que les alliés ont
été incités, à réclamer un châtiment, c'est
au contraire par un sentiment élevé et par
un louable souci de justice. Voilà pourquoi
la nation britannique a, la première, récla-
mé une punition.
DrilL Y CJJRONICLE, 5.11.
LA REPRESENTATION DIPLOMATI-
QUE ALLEMANDE EN AMERIQUE. —
Notre service des Affaires étrangères a
conservé son vieux système presque sans
changement de forme ou de méthode ; il a
conservé les traditions d'avant la révolu-
tion. Si nous voulons avoir des exemples,
tournons-nous vers l'Amérique. Les faits
parleront d'eux-mêmes :
A Mexico, le comte Adolphe Montgelas
remplace comme ministre von Eckhardt qui
a dû être rappelé au ministère à cause de
sa propagande anti-américaine notoire. Le
comte Montgelas a épousé une américaine.
Sa femme retrouve une compatriote dans la
personne de Mme Führ, femme du conseil-
ler de légation à Mexico. Etait-il bien oppor-
tun d'envoyer au Mexique deux diplomates
mariés à des américaines ? Le chargé d'af-
faires allemand au Guatémala est le consul
Erytropel ; à Costa-Rica le comte Tatten-
balch, secrétaire d'ambassade, fils de l'an-
cien ambassadeur à Madrid ; en Colombie
(Bogota) le conseiller de légation Robland,
ancien consul à Costa-Rica gère la légation.
Le chargé d'affaires au Vénézuéla (Caracas)
est le Dr Falke, ancien consul général a
New-York. Falke a suscité une renommée
déplorable à l'ambassade d'Allemagne à
Washington en 1915-17 avec ses intrigues.
Au Brésil, on envoie comme ministre,
l'ancien consul général à Barcelone Georg
Plehn ; sans douté il parle espagnol, mais
il ne connaît rien aux affaires d'Amérique
n'y étant jamais allé. Au Pérou est accrédite
comme ministre l'ancien consul, général,
barom H. P. von Humboldt-Dacharoedem.
Cet homme qui a cinquante-trois ans reçoit
pour la première fois un poste en Amérique.
Pour l'Argentine, le poste le plus impor-
tant de l'Amérique latine, le chef du per-
sonnel a choisi un diplomate connaissant
déjà bien les choisies d'Amérique du Sud :
C'est le ministre Adolphe Pauli qui fut de
1913 à 1917 ministre d'Allemagne au Bré-
sil.
Tous les. postes d'Amérique sont donc
occupés par d'anciens fonctionnaires du ser-
vice des Affaires étrangères, diplomates et
consuls. Il n'est pas question d'une repré-
sentation active de l'Allemagne à l'étranger.
On a préféré les vieux aux jeunes. Il n'y a
pas le moindre indice que l'on veuille intro-
duire un système nouveau.
Il y a cependant à la tête de notre ser-
vice deS' Affaires étrangères un homme avi-
sé, le Dr Simons ; mais au service cen-
tral, cet homme d'Etat semble n'avoir rien
à dire. Le vieux système règne toujours et
empêche l'infusion d'un sang nouveau.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
4.11, matin.
——— ———
AFFAIRES INTÉRIEURES
EMPIRE BRITANNIQUE
LES NEGOCIATIONS SUR LE STATUT
DE L'EGYPTE. - Lord Salisbury a pro-
testé, au Parlement hier, contre le mystère
qui recouvre les négociations entre l'Angle-
terre et l'Egypte et plusieurs parlementaires
avec lui ont déclaré que nous ne devrions
point abandonner les paysans égyptiens
pour satisfaire Les désirs de ceux qui don-
nent au mot : Liberté de disposer de soi-
même, une trop large interprétation. Au
nom du gouvernement, Lord Curzon a ré
pondu que les pourparlers progressent
lentement et qu'il n'est point possible de
donner des informations précises au Par-
lement. Après lui, Lord Milner a déclaré
que les conversations aboutiraient ou
n'aboutiraient peut-être point à un accord,
mais il a évité de parler des principales
clauses de cet accord ; bien qu'elles aient
été soumises par Zagloul pacha aux Egyp-
tiens. A ce sujet, rappelons qu'elles ont
reçu un accueil favorable des modérés (qui
ont cependant proposé des amendements)
et qu'elles ont été violemment combattues
par les nationalistes extrémistes. Enfin,
Lord Milner ( a affirmé que les nationalistes
ne sont point les ennemis déclarés de
l'Angleterre et qu'une grande partie de la
population ne serait point satisfaite si les
clauses de la Commission, en ce qui con-
cerne l'abstention britannique, étaient
strictement appliquées.
DAILY TELEGRAPH, 5.11.
— Nous ne pouvions croire que le gou-
vernement, pour une fois, ferait une bonne
action ; nos craintes étaient justifiées ; les
pourparlers avec l'Egypte ont atteint une
phase critique. Zagloul pacha et ses col-
lègues ont fait toutes les concessions et
ont promis d'assurer la protection des in-
térêts anglais en Egypte ; mais le cabinet
a refusé d'abandonner le protectorat qui
a été imposé à l'Egypte sans son consente-
ment. Nous devons reconnaître l'indépen-
dance de l'Egypte si nous voulons demeurer
fidèles aux milliers d'engagements et de
promesses données par les hommes d'Etat
b F, 8
IFB. FMrpe S *ÉTfUNGEEES
E LA GUERRE
j 11 1) ELA G U >f. R R E
* N" 1594
Samedi 6 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMIARE
EMANDE' — Lê gouvernement bni-
tarmio e'k les biens des particuliers
allemands (Koelnische Zeitung, Hanno-
vercrhr IÚtrier). - La représentation
IPlornatique allemande en Amérique
iNeii* Badische Landes zeitung). - La
kUestlOn Landaise (Otto Hoetzsch dans
reuz-Zei,tting) » - L'agitation réaction.
p naiirAl n Bavière (Vossische Zeitung).
PHEsse *^ICAINE' - L'immigration, aux
Etats-TT81 (Boston Transcript, Com-
Mercial and Financial Chronicle). - Le
Pfh des vêt'ements (World). - La crise
des IPL ®ernents (Boston Transcript).
Le ,r
^or/c de la population (Neu
laurnpTT - Le châtiment de Guil-
(Dail- 11 : l'opinion de M. Uoyd George
ail. Chronicle). - Les négociations
ut £ e i'Egypte (Daily Tele-
'- (iraph Daily Herald). - L'emploi des
d ,oupes de Lid'e en Mésopotamie : dé-
déclarât
declaratlions , de l'Aga Khajn (Times).
'C~ BELGE. - La crrève des mineurs de
'-- arlerôi (Peupler
--
- ————————————
POLITIQUE GENERALE
f ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
^IS«^JANL>BS JENNS?1ÏS?IIENT BRITANNIQUE
DES PARTICULIERS AL-
- - Pnr-SSE ALLEMANDE. — Plu-
UPS iOunm allemand* •du 1.11 (Koel-
hjjhe ^eitunf„ H annover!scher Kurier) indi.
nt, d'affls lieUrs correspondants de Pa-
une manoeuvre n du gouvernement
fa n** tois m, ,
i? renonciation an
UlQi se. La. rance a été mécontente beaucoup
înp^ar tes 4 .fy^arche elle-même (enmsa.
W du ïleS à la Conférence de Boulo-
v(iliiernent n!!J.?ce K. peu courtois du gou-
tern erne'nt anglais. Elle consentirait à se
saUjV & la démarche, anglaise, mais pour
%tJ?s de mn n - en ,. ettet, en échange des
.»!\ s auxquelles elle re-
tqù erait com™ ? ^n0^cterre, elle demande-
es, e' nouvelles mesures de
/e. rle; e, et même l'autorisation de pren-
CP Qaap comme garantie des répa-
« ('e ?Ournauc se montrent inquiets
DE GUILLAUME II. -
10^0 George- La lettre
N Aent d'envlavf'1* le Premier à M. Bald-
S if ! ^^estinn n, coalitionniste libéral]
1ueshon du ehâUment du kaiser, ne
i nouveau ; la promesse
0,Ve eri 1918 constituait un engagement
lIÕflqjt à ( Ur le Cabinet britannique et l'obli-
t: à, User de ses pouvoirs diplomatiques
| t eni ip châtiment du kaiser ». Le
gouvernement a tenu parole, l'article 227 du
Traité le prouve ; mais cela ne l'obligeait
point à déclarer la guerre à la Hollande et
l'échange de notes entre les gouvernements
alliés et le gouvernement hollandais a dé-
montré que la Hollande ne céderait qu'à la
force. Tant que la situation ne se sera point
modifiée (tant que Guillaume II ne sera pas
revenu en Allemagne, par exemple), il n'est
point possible de faire plus.
Par conséquent, notre gouvernement n'a
point rompu ses engagements ; d'ailleurs on
peut se demander si le châtiment n'aurait
point diminué le sens « de l'accusation »,
car ce châtiment aurait certainement été
inférieur an crime.
Nous avons toujours affirmé, d'ailleurs,
que ce n'est, pas par étroitesse d'esprit ou
par des appétits malsains que les alliés ont
été incités, à réclamer un châtiment, c'est
au contraire par un sentiment élevé et par
un louable souci de justice. Voilà pourquoi
la nation britannique a, la première, récla-
mé une punition.
DrilL Y CJJRONICLE, 5.11.
LA REPRESENTATION DIPLOMATI-
QUE ALLEMANDE EN AMERIQUE. —
Notre service des Affaires étrangères a
conservé son vieux système presque sans
changement de forme ou de méthode ; il a
conservé les traditions d'avant la révolu-
tion. Si nous voulons avoir des exemples,
tournons-nous vers l'Amérique. Les faits
parleront d'eux-mêmes :
A Mexico, le comte Adolphe Montgelas
remplace comme ministre von Eckhardt qui
a dû être rappelé au ministère à cause de
sa propagande anti-américaine notoire. Le
comte Montgelas a épousé une américaine.
Sa femme retrouve une compatriote dans la
personne de Mme Führ, femme du conseil-
ler de légation à Mexico. Etait-il bien oppor-
tun d'envoyer au Mexique deux diplomates
mariés à des américaines ? Le chargé d'af-
faires allemand au Guatémala est le consul
Erytropel ; à Costa-Rica le comte Tatten-
balch, secrétaire d'ambassade, fils de l'an-
cien ambassadeur à Madrid ; en Colombie
(Bogota) le conseiller de légation Robland,
ancien consul à Costa-Rica gère la légation.
Le chargé d'affaires au Vénézuéla (Caracas)
est le Dr Falke, ancien consul général a
New-York. Falke a suscité une renommée
déplorable à l'ambassade d'Allemagne à
Washington en 1915-17 avec ses intrigues.
Au Brésil, on envoie comme ministre,
l'ancien consul général à Barcelone Georg
Plehn ; sans douté il parle espagnol, mais
il ne connaît rien aux affaires d'Amérique
n'y étant jamais allé. Au Pérou est accrédite
comme ministre l'ancien consul, général,
barom H. P. von Humboldt-Dacharoedem.
Cet homme qui a cinquante-trois ans reçoit
pour la première fois un poste en Amérique.
Pour l'Argentine, le poste le plus impor-
tant de l'Amérique latine, le chef du per-
sonnel a choisi un diplomate connaissant
déjà bien les choisies d'Amérique du Sud :
C'est le ministre Adolphe Pauli qui fut de
1913 à 1917 ministre d'Allemagne au Bré-
sil.
Tous les. postes d'Amérique sont donc
occupés par d'anciens fonctionnaires du ser-
vice des Affaires étrangères, diplomates et
consuls. Il n'est pas question d'une repré-
sentation active de l'Allemagne à l'étranger.
On a préféré les vieux aux jeunes. Il n'y a
pas le moindre indice que l'on veuille intro-
duire un système nouveau.
Il y a cependant à la tête de notre ser-
vice deS' Affaires étrangères un homme avi-
sé, le Dr Simons ; mais au service cen-
tral, cet homme d'Etat semble n'avoir rien
à dire. Le vieux système règne toujours et
empêche l'infusion d'un sang nouveau.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
4.11, matin.
——— ———
AFFAIRES INTÉRIEURES
EMPIRE BRITANNIQUE
LES NEGOCIATIONS SUR LE STATUT
DE L'EGYPTE. - Lord Salisbury a pro-
testé, au Parlement hier, contre le mystère
qui recouvre les négociations entre l'Angle-
terre et l'Egypte et plusieurs parlementaires
avec lui ont déclaré que nous ne devrions
point abandonner les paysans égyptiens
pour satisfaire Les désirs de ceux qui don-
nent au mot : Liberté de disposer de soi-
même, une trop large interprétation. Au
nom du gouvernement, Lord Curzon a ré
pondu que les pourparlers progressent
lentement et qu'il n'est point possible de
donner des informations précises au Par-
lement. Après lui, Lord Milner a déclaré
que les conversations aboutiraient ou
n'aboutiraient peut-être point à un accord,
mais il a évité de parler des principales
clauses de cet accord ; bien qu'elles aient
été soumises par Zagloul pacha aux Egyp-
tiens. A ce sujet, rappelons qu'elles ont
reçu un accueil favorable des modérés (qui
ont cependant proposé des amendements)
et qu'elles ont été violemment combattues
par les nationalistes extrémistes. Enfin,
Lord Milner ( a affirmé que les nationalistes
ne sont point les ennemis déclarés de
l'Angleterre et qu'une grande partie de la
population ne serait point satisfaite si les
clauses de la Commission, en ce qui con-
cerne l'abstention britannique, étaient
strictement appliquées.
DAILY TELEGRAPH, 5.11.
— Nous ne pouvions croire que le gou-
vernement, pour une fois, ferait une bonne
action ; nos craintes étaient justifiées ; les
pourparlers avec l'Egypte ont atteint une
phase critique. Zagloul pacha et ses col-
lègues ont fait toutes les concessions et
ont promis d'assurer la protection des in-
térêts anglais en Egypte ; mais le cabinet
a refusé d'abandonner le protectorat qui
a été imposé à l'Egypte sans son consente-
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dance de l'Egypte si nous voulons demeurer
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