Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 novembre 1920 04 novembre 1920
Description : 1920/11/04 (T16,N1592). 1920/11/04 (T16,N1592).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215380k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
4
M,NisTF:rsEs
, DtS
'BES ÉTItANr.ERES
ET DE LA guerre
N° 1592
Jeudi 4 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, integra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedes d'un asterisque.
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. — Les discours du chan-
ger Fehrenbach et. du Dr Wirth au
n .chr stag (Gçorg' Bernhard dans Vos-
Zeitung). — Le discours du Dr
1 'mons au Reichstag (Koelnische Zei-
t'nfl, Post, Deutsche Allgemeine Zei-
pn3, Hamburger Nachrichten, Rote
ahne, Kren: - Zeitung , Leipziger
eUeste Nachrichten, Koelnische Volk-
e 'tng)- — La Social-Démocratie et la
^rttrice (Max Cohen dans Vossische Zei-
fi lHlg)..
r- AMÉRICAINE. - Le programme de
p Harding (New Republik).
PRESSE ANGLAISE. - La Mésopotamie : la
Grande-Bretagne et les Arabes (Daily
Pot)ail][ Express, Mo min g
Ost), - L'accord entre le gouverne-
ent et les mineurs (Times) : « La
reve du Roi » (Morning Post) ; La si-
p~ tnatdioill en Irlande (Daily News).
| AUTRICHIENNE. — Le gouvernement
b ritanniqtie et les biens des particu-
n* allemands (Neue Freie Presse,
)J Ches Volksblatt)-
P,,, ;-SE GRECQUE. — La succession au trône
--'Iestici).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
L GRANDE-BRETAGNE -
t^OUVERNEMENT BRITANNIQUE
^bïens DES PARTICULIERS AL-
— PRESSE AUTHICHIENNE. —
Anoipi e a déclaré dans une note qu'elle
'^v5it Pas l'intention de saisir les biens
l'qit ands au cas où l'Allemagne ne rempli-
Pas ses engagements concernant les ré-
s aUon 'Angleterre veut reconquérir
Prend PündéraJlce économique. Elle veut re-
prendre le COmmerce avec l'Allema g ne, l'ex-
portation Commerce avec l'Allemagne, l'ex-
pciptatf~'rl i de ses marchandises et les étroi-
t ikS relar lQns ifnancières .qui ont fait de Lon-
lenentre du trafic mondial. L Alléma-
r^e, On le sai-t, était avant la guerre le meil-
r CI'. ellt de l'Angleterre ; aussi les com-
mer çants et finanë7iers anglais ont-ils inté-
w^nts et financiers anglais ont-ils inté-
ner le calme en Allemagne et à
'ila Per tout sentiment de crainte concer-
M les e.Pô^s de capitaux et les contrats
ih^epci Ux- Une véritable confiance com-
est e 116 peut s'établir si, à tout instant,
q. est y^
e qu'un dépôt soit saisi ou
to-f res mesures de représailles soient
h~ ce ne pense qu'à ses réparations
ens d'empêcher le relèvement de
%^ag] ■L'Angleterre craint un krach
Son Industrie, la surproduction avec
l'ftl' \.111 des Prix par l'impossibilité de trou-
Qit ¡ bouché. La France veut, comme
dit le chancelier allemand dans son im-
portant discours, rester la première puis-
sance du continent et tout relâchement des
liens qui étranglent l'Allemagne est pour
elle une abomination. Il faut cependant que
le monde arrive à la paix véritable s'il ne
veut pas périr. La déclaration anglaise, qui
ne provient certainement pas d'un senti-
ment amical envers l'Allemagne, prouve
que les intérêts économiques imposent cette
paix et que la haine diminue en Angle-
terre.
NEUE FRELE PRESSE, 28.10 soir.
— Les Anglais ont compris que les repré-
sailles prévues au traité de paix étaient un
obstacle à la reprise des relations commer-
ciales.
Mais à Paris, on semble très irrité, et c'est
naturel, de la décision prise par le gouver-
nement anglais de renoncer à ce droit. Les
hommes d'Etat français ont élaboré le traité
de Versailles en vue d'une destruction to-
tale. Ils n'ont pas tenu le moindre compte
des relations économiques et se disent,
avec raison à leur point de vue : « Si nous
gagnons l'Angleterre à notre cause en cette
affaire nous renonçons aux représailles et
nous déchirons ainsi le traité de Versailles,
qui, selon la conception de la France, pré-
voit avant tout la punition de l'Allemagne ;
mais si nous ne gagnons pas l'Angleterre à
notre cause, le commerce anglo-allemand
sera florissant aux dépens de celui de ra
France. On se trouve donc à Paris dans une
situation difficile, mais ce n'est pas la faute
de l'Angleterre, mais une conséquence du
traité de Versailles, qui est un crime contre
la nature. La question de la saisie des
biens privés allemands, que l'Angleterre a
supprimée pour elle-même pour permettre la
reprise totale des relations économiques
avec l'Allemagne et revenir peu à peu à un
état de choses normal dans ce domaine, ne
sera d'ailleurs point la seule par laquelle
se manifestera l'absurdité des traités de
Versailles et de Saint-Germain.
Le rattachement de l'Autriche à l'Allema-
gne sera également imposé par la nécessité.
DEUTSCHES VOLKSBLATT [de Vienne],
29.10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES DISCOURS DU CHANCELIER
FEHRENBACH ET DU Dr WIRTH [AU
REICHSTAG, LE 27 OCTOBRE]. — Le chancelier
anticipa en un point sur les déclarations
du ministre des Finances, qui exposa par la
suite le rôle important que, dans les char-
ges imposées à l'Allemagne par le traité de
paix, jouaient les frais d'occupation. Feh-
renbach a décrit les souffrances de la popu-
lation dans les territoires occupés et montré
toutes les ressources économiques dont ces
territoires, v par suite de l'occupation, se
trouvaient privés. « Le militarisme français,
continua lIe chancelier, ruine les derniers
espoirs que le peuple français avait mis
dans les réparations. » Manifestement on
refuse toujours de voir que les Anglais à
Cologne et les Américains à Coblence s'as.
surent une vie facile aux frais de l'Alle-
magne. Pourtant il faut avouer que les dé-
clarations du chancelier répondent parfai-
tement à la réalité. Les frais d'occupation
sont les dépenses les plus inutiles qu'il y
ait au monde ; elle pèsent très lourdement
sur l'Allemagne sans apporter le moindre
profit à la France. S'il est vrai, que dans
l'intérêt de la population allemande des
pays occupés comme aussi dans celui des
finances allemandes il est à souhaiter que
cette occupation prenne fin le plus tôt pos-
sible il faut dire aussi que la France aurait
intérêt à ce que ces sommes, si on les en-
lève au peuple allemand, soient au moins
employés à sa reconstitution.
Un gouvernement réfléchi pourrait peut-
être voir dans cette communauté d'inté-
rèts la voie à suivre pour aboutir à une
entente entre les deux pays. Mais pour cela
il serait sans doute nécessaire que l'Alle-
magne fit des propositions nettes et offrît
des garanties écartant tout prétexte à une
nouvelle occupation. Chercher à empêcher
toute nouvelle occupation, en appelant à
l'indignation du monde ou à l'une des puis-
sances alliées ne peut mener à rien, l'expé-
rience l'a démontré.
Cela au contraire ne fait que nous éloi-
gner davantage du but que la politique de-
vrait avant tout chercher à atteindre. Ce
n'est pas par des protestations ni des récla-
mations. que l'on viendra en aide à la po-
pulation des territoires occupés. La durée
de l'occupation ennemie dépend étroitement
de la décision qui sera prise dans la ques-
tion de savoir si et quand le gouvernement
allemand modifiera l'économie allemande
et les finances allemandes, de telle sorte
que cette réorganisation puisse offrir une
base raisonnable pour les propositions éco-
nomiques faites par l'Allemagne à la France
et garanties par elle.
Le ministre des Finances a fait remar-
quer que le « budget du traité de paix » dé-
passait 41 milliards, alors que celui des dé-
penses ordinaires et extraordinaires de l'Al-
lemagne ne se montait qu'à 30 milliards.
M. Wirth a demandé que l'on ne néglige
pas le moyen de faire de l'agitation à l'exté-
rieur. Ce serait là certainement un moyen
très efficace de faire de l'agitation. Mais
l'agitation n'est pas tout. Il faut que l'Alle-
magne elle-même tire les conséquences de
ces deux nécessités.
A supposer même que par un mirage,
l'Allemagne n'ait pas à payer annuellement
plus qu'elle n'a à le faire aujourd'hui, le
budget allemand se trouverait-il balancé
par les ressources actuelles ? Pourquoi
donc ne commence-t-on pas par l'équili-
brelr ? — Georg Bernhard.
VOSSISCHE ZEITUNG, 28.10 matin.
LE DISCOURS DU Dr SIMONS [29 OCTO-
BRE]. — C'est le devoir du gouvernement
de considèrer le traité de Versailles comme
une base juridique et de s'appuyer sur lui
pour défendre ce que le traité lui-même a
trouvé bon de nous laisser, en fait de
droits. C'est ce que le Dr Simons a hier
encore exprimé avec force et il faut l'espérer
avec fruit. On nous demande notre nonne
volonté pour exécuter le traité et nous de-
vons Bon gré mal gré nous plier à cette --~'-
M,NisTF:rsEs
, DtS
'BES ÉTItANr.ERES
ET DE LA guerre
N° 1592
Jeudi 4 novembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, integra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedes d'un asterisque.
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. — Les discours du chan-
ger Fehrenbach et. du Dr Wirth au
n .chr stag (Gçorg' Bernhard dans Vos-
Zeitung). — Le discours du Dr
1 'mons au Reichstag (Koelnische Zei-
t'nfl, Post, Deutsche Allgemeine Zei-
pn3, Hamburger Nachrichten, Rote
ahne, Kren: - Zeitung , Leipziger
eUeste Nachrichten, Koelnische Volk-
e 'tng)- — La Social-Démocratie et la
^rttrice (Max Cohen dans Vossische Zei-
fi lHlg)..
r- AMÉRICAINE. - Le programme de
p Harding (New Republik).
PRESSE ANGLAISE. - La Mésopotamie : la
Grande-Bretagne et les Arabes (Daily
Pot)ail][ Express, Mo min g
Ost), - L'accord entre le gouverne-
ent et les mineurs (Times) : « La
reve du Roi » (Morning Post) ; La si-
p~ tnatdioill en Irlande (Daily News).
| AUTRICHIENNE. — Le gouvernement
b ritanniqtie et les biens des particu-
n* allemands (Neue Freie Presse,
)J Ches Volksblatt)-
P,,, ;-SE GRECQUE. — La succession au trône
--'Iestici).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
L GRANDE-BRETAGNE -
t^OUVERNEMENT BRITANNIQUE
^bïens DES PARTICULIERS AL-
— PRESSE AUTHICHIENNE. —
Anoipi e a déclaré dans une note qu'elle
'^v5it Pas l'intention de saisir les biens
l'qit ands au cas où l'Allemagne ne rempli-
Pas ses engagements concernant les ré-
s aUon 'Angleterre veut reconquérir
Prend PündéraJlce économique. Elle veut re-
prendre le COmmerce avec l'Allema g ne, l'ex-
portation Commerce avec l'Allemagne, l'ex-
pciptatf~'rl i de ses marchandises et les étroi-
t ikS relar lQns ifnancières .qui ont fait de Lon-
lenentre du trafic mondial. L Alléma-
r^e, On le sai-t, était avant la guerre le meil-
r CI'. ellt de l'Angleterre ; aussi les com-
mer çants et finanë7iers anglais ont-ils inté-
w^nts et financiers anglais ont-ils inté-
ner le calme en Allemagne et à
'ila Per tout sentiment de crainte concer-
M les e.Pô^s de capitaux et les contrats
ih^epci Ux- Une véritable confiance com-
est e 116 peut s'établir si, à tout instant,
q. est y^
e qu'un dépôt soit saisi ou
to-f res mesures de représailles soient
h~ ce ne pense qu'à ses réparations
ens d'empêcher le relèvement de
%^ag] ■L'Angleterre craint un krach
Son Industrie, la surproduction avec
l'ftl' \.111 des Prix par l'impossibilité de trou-
Qit ¡ bouché. La France veut, comme
dit le chancelier allemand dans son im-
portant discours, rester la première puis-
sance du continent et tout relâchement des
liens qui étranglent l'Allemagne est pour
elle une abomination. Il faut cependant que
le monde arrive à la paix véritable s'il ne
veut pas périr. La déclaration anglaise, qui
ne provient certainement pas d'un senti-
ment amical envers l'Allemagne, prouve
que les intérêts économiques imposent cette
paix et que la haine diminue en Angle-
terre.
NEUE FRELE PRESSE, 28.10 soir.
— Les Anglais ont compris que les repré-
sailles prévues au traité de paix étaient un
obstacle à la reprise des relations commer-
ciales.
Mais à Paris, on semble très irrité, et c'est
naturel, de la décision prise par le gouver-
nement anglais de renoncer à ce droit. Les
hommes d'Etat français ont élaboré le traité
de Versailles en vue d'une destruction to-
tale. Ils n'ont pas tenu le moindre compte
des relations économiques et se disent,
avec raison à leur point de vue : « Si nous
gagnons l'Angleterre à notre cause en cette
affaire nous renonçons aux représailles et
nous déchirons ainsi le traité de Versailles,
qui, selon la conception de la France, pré-
voit avant tout la punition de l'Allemagne ;
mais si nous ne gagnons pas l'Angleterre à
notre cause, le commerce anglo-allemand
sera florissant aux dépens de celui de ra
France. On se trouve donc à Paris dans une
situation difficile, mais ce n'est pas la faute
de l'Angleterre, mais une conséquence du
traité de Versailles, qui est un crime contre
la nature. La question de la saisie des
biens privés allemands, que l'Angleterre a
supprimée pour elle-même pour permettre la
reprise totale des relations économiques
avec l'Allemagne et revenir peu à peu à un
état de choses normal dans ce domaine, ne
sera d'ailleurs point la seule par laquelle
se manifestera l'absurdité des traités de
Versailles et de Saint-Germain.
Le rattachement de l'Autriche à l'Allema-
gne sera également imposé par la nécessité.
DEUTSCHES VOLKSBLATT [de Vienne],
29.10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES DISCOURS DU CHANCELIER
FEHRENBACH ET DU Dr WIRTH [AU
REICHSTAG, LE 27 OCTOBRE]. — Le chancelier
anticipa en un point sur les déclarations
du ministre des Finances, qui exposa par la
suite le rôle important que, dans les char-
ges imposées à l'Allemagne par le traité de
paix, jouaient les frais d'occupation. Feh-
renbach a décrit les souffrances de la popu-
lation dans les territoires occupés et montré
toutes les ressources économiques dont ces
territoires, v par suite de l'occupation, se
trouvaient privés. « Le militarisme français,
continua lIe chancelier, ruine les derniers
espoirs que le peuple français avait mis
dans les réparations. » Manifestement on
refuse toujours de voir que les Anglais à
Cologne et les Américains à Coblence s'as.
surent une vie facile aux frais de l'Alle-
magne. Pourtant il faut avouer que les dé-
clarations du chancelier répondent parfai-
tement à la réalité. Les frais d'occupation
sont les dépenses les plus inutiles qu'il y
ait au monde ; elle pèsent très lourdement
sur l'Allemagne sans apporter le moindre
profit à la France. S'il est vrai, que dans
l'intérêt de la population allemande des
pays occupés comme aussi dans celui des
finances allemandes il est à souhaiter que
cette occupation prenne fin le plus tôt pos-
sible il faut dire aussi que la France aurait
intérêt à ce que ces sommes, si on les en-
lève au peuple allemand, soient au moins
employés à sa reconstitution.
Un gouvernement réfléchi pourrait peut-
être voir dans cette communauté d'inté-
rèts la voie à suivre pour aboutir à une
entente entre les deux pays. Mais pour cela
il serait sans doute nécessaire que l'Alle-
magne fit des propositions nettes et offrît
des garanties écartant tout prétexte à une
nouvelle occupation. Chercher à empêcher
toute nouvelle occupation, en appelant à
l'indignation du monde ou à l'une des puis-
sances alliées ne peut mener à rien, l'expé-
rience l'a démontré.
Cela au contraire ne fait que nous éloi-
gner davantage du but que la politique de-
vrait avant tout chercher à atteindre. Ce
n'est pas par des protestations ni des récla-
mations. que l'on viendra en aide à la po-
pulation des territoires occupés. La durée
de l'occupation ennemie dépend étroitement
de la décision qui sera prise dans la ques-
tion de savoir si et quand le gouvernement
allemand modifiera l'économie allemande
et les finances allemandes, de telle sorte
que cette réorganisation puisse offrir une
base raisonnable pour les propositions éco-
nomiques faites par l'Allemagne à la France
et garanties par elle.
Le ministre des Finances a fait remar-
quer que le « budget du traité de paix » dé-
passait 41 milliards, alors que celui des dé-
penses ordinaires et extraordinaires de l'Al-
lemagne ne se montait qu'à 30 milliards.
M. Wirth a demandé que l'on ne néglige
pas le moyen de faire de l'agitation à l'exté-
rieur. Ce serait là certainement un moyen
très efficace de faire de l'agitation. Mais
l'agitation n'est pas tout. Il faut que l'Alle-
magne elle-même tire les conséquences de
ces deux nécessités.
A supposer même que par un mirage,
l'Allemagne n'ait pas à payer annuellement
plus qu'elle n'a à le faire aujourd'hui, le
budget allemand se trouverait-il balancé
par les ressources actuelles ? Pourquoi
donc ne commence-t-on pas par l'équili-
brelr ? — Georg Bernhard.
VOSSISCHE ZEITUNG, 28.10 matin.
LE DISCOURS DU Dr SIMONS [29 OCTO-
BRE]. — C'est le devoir du gouvernement
de considèrer le traité de Versailles comme
une base juridique et de s'appuyer sur lui
pour défendre ce que le traité lui-même a
trouvé bon de nous laisser, en fait de
droits. C'est ce que le Dr Simons a hier
encore exprimé avec force et il faut l'espérer
avec fruit. On nous demande notre nonne
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