Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 octobre 1920 23 octobre 1920
Description : 1920/10/23 (T16,N1583). 1920/10/23 (T16,N1583).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215371m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTERES
DEs
4PFAIRES étiungeres
ET DE LA GUERRE
J 1
1 N° 1583
Samedi 23 octobre 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le manifeste des pro
Messieurs d'Oxford (Frankfurter Zeitung).
- La faculté de paiement de l'Allema-
§'ne : le point de vue britannique et le
Poi.nt de vue français (Deutsche Allge-
meine Zeitung) : la Conférence de Ge-
nève (Deutsche Tageszeitung) ; le voyage
de M. Delacroix à Londres (Otto
Hoetzsch dans Kreuz-Zeitung). — Décla-
rions du Dr Simons sur les affaires
russes (Koelnische Zeitung). — La ma-
ladie du roi de Grèce (Taeqliche Rund-
schau, Hannoverscher Kurier).
R £ SSE ANGLAISE. — La grève des mineurs :
attitude des cheminots (Times. Mor-
rald) Post Daily Chronicle, Daily Ile
rf~ef).
PRESSE AUTRICHIENNE. — La maladie du roi
p de Grèce (Neue Freie Presse).
PRPQ S ESPAGNOLE. — La prise de Chechauen:
p « Après Chechauen, Tanger » (Dia).
RESSE ITALIENNE. - Le plébiscite de Carin-
Lhie : l'avance des troupes yougoslaves
(Corrwre della Sera).
p RE®P YOUGOSLAVE. — Le plébiscite de Ca-
nnthle : les résultats du vote (Obzor,
imenski Narod, Rietch. Progrès, Slo-
venec, Epoha, Politika).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
ûOXFORnIFESTE DES PROFESSEURS
'^es Vr(Hcsseurs de l'Uni-
versité el Oxford ont adressé aux représen-
i sc^ence en Allemagne et en AM-
triche Un messages les invitant à rétablir
les relations cordiales qui unissaient les sa-
Vctnts
vants avant 1(l. J(uerre- Ce message exprime
le t-I (PU de voir se disperser toute animosité
et de n T^SU*1)16 en commun l'idéal de la
D ISŒtion..
Ces temps troublés, le document
Oxford est d'un grand réconfort.
c'est au vainqueur de faire le premier
pas sur le chemin de la réconciliation. En
tf ranco n,rf e encore bien éloigné de ce ges-
t LI D'a rès Ie -Ila,tin les professeurs d'Ox-
f,Gj,d, ,se seraient « abaissés » devant les Alle-
T-,lmrs vient à la rescousse et
déclare que le message d'Oxford fera l'ef-
fet d'un coup dans tous les milieux
anglais. pPcP °Pinions ne surprendront per-
0llne. prx„J-sement parce qu'il rencontre
H ? lopr)0,iMn T1 Angleterre môme, l'état
de l'Opposition en Angleterre même, l'état
d'esprit des professeurs d'Oxford est d'au-
tant Wus Un jour vie-n~di,a oii le
lui-mA"0 ^'n jour viendra où le
me sera fier de ce fait qu'une
tman- ait été le premier insti-
en lfique de l'Entente à rétablir la
communauté de culture sans laquelle les
peuples vainqueurs eux-mêmes ne peuvent
vivre.
FRANKFURTER ZEITUNG, 21.10 matin
LA FACULTE DE PAIEMENT DE L'AL-
LEMAGNE. — LE POINT DE VUE BRITANNIQUE
ET LE POINT DE VUE FRANÇAIS. — Une per-
sonnalité qui a participé aux négociations
de paix et qui tient à garder l'anonymat a
envoyé une lettre ouverte au Temps au su-
jet de l'excitation manifestée par la Presse
française contre Lloyd George. Ce politi-
cien semble averti des affaires londonien-
nes et il fait remarquer que Lloyd George
qui ne s'appuie suir aucun parti traditionnel
se voit obligé de suivre les fluctuations de
l'opinion publique. De là le reproche de ver-
satilité formulé à maintes reprises contre
le Premier Ministre anglais. L'opinion pu-
blique anglaise envisage la situation euro-
péenne sons un autre angle que l'opinion
française. L'écrivain anonyme appelle l'at-
tention sur les sacrifiées fie la France au
cours de la guerre mondiale et prétend que,
même si l'Allemagne paie toutes les indem-
nités, la France devra s'exténuer pendant
dix ans pour se rétablir économiquement.
Il répète l'assertion erronée de Tardieu,
d'après laquelle le contribuable français se-
rait plus fortement imposé que le contribua-
ble allemand. Il parle aussi des armements
français nécessités par la haine allemande.
Le but du correspondant anonyme se ré-
vèle à sa conclusion : pour que la collabo-
ration franco-anglaise soit durable, il faut
d'abord que l'injustice soit réparée et la
paix exécutée.
L'Allemagne peut et doit payer; elle
paiera. La ruine de la France serait le
triomphe de l'immoralité. L'Angleterre
doit se rallier au système des exigences im-
posées et des mesures de contrainte.
Cette lettre émane de ce milieu politique
qui prend Poincaré comme porte parole.
L'affirmation d'après laquelle l'industrie
allemande est intacte, tandis que le Nord
de la France est dévasté est inexacte. Ce qui
n'a pas été anéanti en Allemagne par la
guerre et la période révolutionnaire, se voit
maintenant ruiné par l'exécution des ac-
cords de Spa. La France au contraire est
riche en charbon, elle a pu abaisser le prix
des métaux fabriqués et peut envisager
avec calme la suspension des envois an-
glais. La vie économique française com-
mence à prendre de l'essor et la reconstitu-
tion marche à grands pas.
La situation européenne ne se rétablira
que si l'on écoute la voix de la raison. On
se rend compte de cette vérité en Angle-
terre, en Italie et, semble-t-il aussi, en Bel-
gique ; il faudra que cette idée se fraie un
chemin en France aussi.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
20.10, soir.
— LA CONFÉRENCE DE GENÈVE. — Dans l'opi-
nion publique allemande on fonde quelques
espoirs sur le conflit — ou sur ce que l'on
nomme ainsi — qui divise en ce moment la
France et l'Anglleterre.
En Angleterre, on n'a encore rien
répondu bien que l'information d'Ha-
vas soit évidemment une invite faite
à l'Angleterre pour s'exprimer dans le
même sens. Pour l'Allemagne, il s'agit
de savoir une fois pour toutes le montant
des exigences de l'Entente. Dans l'ignorance
de ces exigences, il est impossible de ba-
lancer Je budget et de former quelque pro-
jet d'assainissement financier. La méthode
chère à la France et qui consiste à retar-
der toujours et toujours la fixation du mon-
tant de ses exigences a empêché et conti-
nuerait à empêcher le rétablissement des
finances allemandes.
C'est la vieille méthode française em-
ployée déjà lors de la paix de Tilsitt.
Cette fois, la France veut agir de même,
comme le démontre le dépouillement du
pays rhénan. Si les « dettes de guerre »
sont payées, l'histoire pourra encore dire
que la France a encore reçu beaucoup plus
qu'elle ne devait recevoir d'après les stipu-
lations. On doit bien se représenter dans
le peuple allemand que ces exigences ne vi-
sent en rien les » réparations » mais sont
des tributs imposés. L'Entente s'est emparée
des colonies allemandes, elle a l'Alsace-Lor-
raine, elle exploite la Sarre, possède la flotte
de commerce allemande. parce que Poin-
caré, lswolslii, Grey, etc., ont voulu la
guerre.
Pour l'Allemagne, la question n'est pas :
Aurons-nous Genève ou non ? mais bien :
les conditions de Genève permettront-elles à
l'économie publique allemande de vivre ou
bien pratiquera-t-on encore la politique du
grand sabre de Foch, la politique de des-
truction et de haine. — J. Br.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 19.10, spir.
LE VOYAGE DE M. DELACROIX A LONDRES. —
Au sujet de la Conférence de Genève la
médiation du président du Conseil de Bel-
gique a trouvé une solution qui certes ne
règle pas le différend anglo-français mais
qui empêche le conflit d'éclater. D'après
Reuter (16 octobre) la Conférence de Ge-
nève aura lieu et cette conférence, confor-
mément aux décisions de Spa, discutera
avec les représentants de l'Allemagne la
question des indemnités. Mais auparavant
se réunira à Bruxelles une conférence de
techniciens qui traitera avec les représen-
tants de l'Allemagne le côté technique de la
question.
Ainsi la thèse anglaise : fixation de l'in-
demnité allemande par une conférence in-
ternationale avec participation de l'Alle-
magne, a triomphé de la thèse française
qui ne fixait pas de façon rigide le montant
des indemnités et imposait la dictée de la
Commission des Réparations. Le point de
vue de Lloyd George (d'après une interview
accordée par M. Delacroix à la Nation
Belge) est qu'on permette auparavant à
l'Allemagne de se relever, de faire du com-
merce et d'exporter afin de la mettre en
état de payer ce qu'elle doit sans provoquer
une catastrophe.
C'est là aujourd'hui, à n'en pas douter,
l'opinion de Lloyd George et des milieux
économiques influents de l'Angleterre. Mais
il n'est pas aussi sûr, d'après les expérien-
DEs
4PFAIRES étiungeres
ET DE LA GUERRE
J 1
1 N° 1583
Samedi 23 octobre 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le manifeste des pro
Messieurs d'Oxford (Frankfurter Zeitung).
- La faculté de paiement de l'Allema-
§'ne : le point de vue britannique et le
Poi.nt de vue français (Deutsche Allge-
meine Zeitung) : la Conférence de Ge-
nève (Deutsche Tageszeitung) ; le voyage
de M. Delacroix à Londres (Otto
Hoetzsch dans Kreuz-Zeitung). — Décla-
rions du Dr Simons sur les affaires
russes (Koelnische Zeitung). — La ma-
ladie du roi de Grèce (Taeqliche Rund-
schau, Hannoverscher Kurier).
R £ SSE ANGLAISE. — La grève des mineurs :
attitude des cheminots (Times. Mor-
rald) Post Daily Chronicle, Daily Ile
rf~ef).
PRESSE AUTRICHIENNE. — La maladie du roi
p de Grèce (Neue Freie Presse).
PRPQ S ESPAGNOLE. — La prise de Chechauen:
p « Après Chechauen, Tanger » (Dia).
RESSE ITALIENNE. - Le plébiscite de Carin-
Lhie : l'avance des troupes yougoslaves
(Corrwre della Sera).
p RE®P YOUGOSLAVE. — Le plébiscite de Ca-
nnthle : les résultats du vote (Obzor,
imenski Narod, Rietch. Progrès, Slo-
venec, Epoha, Politika).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
ûOXFORnIFESTE DES PROFESSEURS
'^es Vr(Hcsseurs de l'Uni-
versité el Oxford ont adressé aux représen-
i sc^ence en Allemagne et en AM-
triche Un messages les invitant à rétablir
les relations cordiales qui unissaient les sa-
Vctnts
vants avant 1(l. J(uerre- Ce message exprime
le t-I (PU de voir se disperser toute animosité
et de n T^SU*1)16 en commun l'idéal de la
D ISŒtion..
Ces temps troublés, le document
Oxford est d'un grand réconfort.
c'est au vainqueur de faire le premier
pas sur le chemin de la réconciliation. En
tf ranco n,rf e encore bien éloigné de ce ges-
t LI D'a rès Ie -Ila,tin les professeurs d'Ox-
f,Gj,d, ,se seraient « abaissés » devant les Alle-
T-,lmrs vient à la rescousse et
déclare que le message d'Oxford fera l'ef-
fet d'un coup dans tous les milieux
anglais. pPcP °Pinions ne surprendront per-
0llne. prx„J-sement parce qu'il rencontre
H ? lopr)0,iMn T1 Angleterre môme, l'état
de l'Opposition en Angleterre même, l'état
d'esprit des professeurs d'Oxford est d'au-
tant Wus Un jour vie-n~di,a oii le
lui-mA"0 ^'n jour viendra où le
me sera fier de ce fait qu'une
tman- ait été le premier insti-
en lfique de l'Entente à rétablir la
communauté de culture sans laquelle les
peuples vainqueurs eux-mêmes ne peuvent
vivre.
FRANKFURTER ZEITUNG, 21.10 matin
LA FACULTE DE PAIEMENT DE L'AL-
LEMAGNE. — LE POINT DE VUE BRITANNIQUE
ET LE POINT DE VUE FRANÇAIS. — Une per-
sonnalité qui a participé aux négociations
de paix et qui tient à garder l'anonymat a
envoyé une lettre ouverte au Temps au su-
jet de l'excitation manifestée par la Presse
française contre Lloyd George. Ce politi-
cien semble averti des affaires londonien-
nes et il fait remarquer que Lloyd George
qui ne s'appuie suir aucun parti traditionnel
se voit obligé de suivre les fluctuations de
l'opinion publique. De là le reproche de ver-
satilité formulé à maintes reprises contre
le Premier Ministre anglais. L'opinion pu-
blique anglaise envisage la situation euro-
péenne sons un autre angle que l'opinion
française. L'écrivain anonyme appelle l'at-
tention sur les sacrifiées fie la France au
cours de la guerre mondiale et prétend que,
même si l'Allemagne paie toutes les indem-
nités, la France devra s'exténuer pendant
dix ans pour se rétablir économiquement.
Il répète l'assertion erronée de Tardieu,
d'après laquelle le contribuable français se-
rait plus fortement imposé que le contribua-
ble allemand. Il parle aussi des armements
français nécessités par la haine allemande.
Le but du correspondant anonyme se ré-
vèle à sa conclusion : pour que la collabo-
ration franco-anglaise soit durable, il faut
d'abord que l'injustice soit réparée et la
paix exécutée.
L'Allemagne peut et doit payer; elle
paiera. La ruine de la France serait le
triomphe de l'immoralité. L'Angleterre
doit se rallier au système des exigences im-
posées et des mesures de contrainte.
Cette lettre émane de ce milieu politique
qui prend Poincaré comme porte parole.
L'affirmation d'après laquelle l'industrie
allemande est intacte, tandis que le Nord
de la France est dévasté est inexacte. Ce qui
n'a pas été anéanti en Allemagne par la
guerre et la période révolutionnaire, se voit
maintenant ruiné par l'exécution des ac-
cords de Spa. La France au contraire est
riche en charbon, elle a pu abaisser le prix
des métaux fabriqués et peut envisager
avec calme la suspension des envois an-
glais. La vie économique française com-
mence à prendre de l'essor et la reconstitu-
tion marche à grands pas.
La situation européenne ne se rétablira
que si l'on écoute la voix de la raison. On
se rend compte de cette vérité en Angle-
terre, en Italie et, semble-t-il aussi, en Bel-
gique ; il faudra que cette idée se fraie un
chemin en France aussi.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
20.10, soir.
— LA CONFÉRENCE DE GENÈVE. — Dans l'opi-
nion publique allemande on fonde quelques
espoirs sur le conflit — ou sur ce que l'on
nomme ainsi — qui divise en ce moment la
France et l'Anglleterre.
En Angleterre, on n'a encore rien
répondu bien que l'information d'Ha-
vas soit évidemment une invite faite
à l'Angleterre pour s'exprimer dans le
même sens. Pour l'Allemagne, il s'agit
de savoir une fois pour toutes le montant
des exigences de l'Entente. Dans l'ignorance
de ces exigences, il est impossible de ba-
lancer Je budget et de former quelque pro-
jet d'assainissement financier. La méthode
chère à la France et qui consiste à retar-
der toujours et toujours la fixation du mon-
tant de ses exigences a empêché et conti-
nuerait à empêcher le rétablissement des
finances allemandes.
C'est la vieille méthode française em-
ployée déjà lors de la paix de Tilsitt.
Cette fois, la France veut agir de même,
comme le démontre le dépouillement du
pays rhénan. Si les « dettes de guerre »
sont payées, l'histoire pourra encore dire
que la France a encore reçu beaucoup plus
qu'elle ne devait recevoir d'après les stipu-
lations. On doit bien se représenter dans
le peuple allemand que ces exigences ne vi-
sent en rien les » réparations » mais sont
des tributs imposés. L'Entente s'est emparée
des colonies allemandes, elle a l'Alsace-Lor-
raine, elle exploite la Sarre, possède la flotte
de commerce allemande. parce que Poin-
caré, lswolslii, Grey, etc., ont voulu la
guerre.
Pour l'Allemagne, la question n'est pas :
Aurons-nous Genève ou non ? mais bien :
les conditions de Genève permettront-elles à
l'économie publique allemande de vivre ou
bien pratiquera-t-on encore la politique du
grand sabre de Foch, la politique de des-
truction et de haine. — J. Br.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 19.10, spir.
LE VOYAGE DE M. DELACROIX A LONDRES. —
Au sujet de la Conférence de Genève la
médiation du président du Conseil de Bel-
gique a trouvé une solution qui certes ne
règle pas le différend anglo-français mais
qui empêche le conflit d'éclater. D'après
Reuter (16 octobre) la Conférence de Ge-
nève aura lieu et cette conférence, confor-
mément aux décisions de Spa, discutera
avec les représentants de l'Allemagne la
question des indemnités. Mais auparavant
se réunira à Bruxelles une conférence de
techniciens qui traitera avec les représen-
tants de l'Allemagne le côté technique de la
question.
Ainsi la thèse anglaise : fixation de l'in-
demnité allemande par une conférence in-
ternationale avec participation de l'Alle-
magne, a triomphé de la thèse française
qui ne fixait pas de façon rigide le montant
des indemnités et imposait la dictée de la
Commission des Réparations. Le point de
vue de Lloyd George (d'après une interview
accordée par M. Delacroix à la Nation
Belge) est qu'on permette auparavant à
l'Allemagne de se relever, de faire du com-
merce et d'exporter afin de la mettre en
état de payer ce qu'elle doit sans provoquer
une catastrophe.
C'est là aujourd'hui, à n'en pas douter,
l'opinion de Lloyd George et des milieux
économiques influents de l'Angleterre. Mais
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