Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 octobre 1920 21 octobre 1920
Description : 1920/10/21 (T16,N1581). 1920/10/21 (T16,N1581).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215369j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
e
.1 MINISTERES
1 - DES ,.
^HES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1581
Jeudi 21, octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait»
i Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — La Conférence finan-
cwe de Bruxelles (Fritz Naphtali dans
VW \scheZeitung). — L'indemnité et
les "Visons en nature (Koelnische
ZeHung). La question de Vilna (Deut-
che Allgenwine Zeitung) ; la Lithuainie
flpc.«wen®ral Zeligowski (Deutsche Ta-
eiaîiiii 9). — La scission du parti so-
indépendant (Koelnische Zei-
tung RHheinisch-Westphaelisehe Zeitung).
"fiESsp -
AINE- — L'opinion califor-
nipn et la Société des Nations (Was-
°1 Post). — L'élection présiden-
tipiii Gi 6 Société des Nations : le pro-
Jet de Cour de Justice Internationale
[Aew ïork Times).
GVUSE" — La grève des mineurs :
le dihat du 19 octobre aux Communes
(Times, Morning Post, pailll News, Dal-
ly IJerald). ,.
E
RESSE ESPAGNOLE. - La prise de Che.
chau,e,n (Impai-ci(il, Correspondencia de
Espaa)
PRE
thf SClSSE. — Le plébiscite de Carin-
p • iv +u
: slavû m .Vl^e du gouvernement yougo.
Sl(lve (Dr Ilermann Bessemer dans Bas-
ler Nachrichten).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'IU)POI'tant dans cette Conférence est
été e e a détruit des illusionis, qui n'ont pas
ltlil. sans exercer d'influence sur certains
^ieux Pn Franc-e et en Allemagne. Ces
aide ons - en ;J'espOlr d'une
Usions nSlS en^ en l'espoir d'une
des financlere et économique de la part
ltloinPayS Hi f, a force financière était
Joins grav, par la guerre,
touchée par la guerre,
gleterre l'Amérique et de
on c"Oldai't en Allemagne à un emprunt
Lion T'nahonal qui eût facilité la reconstitu-
corn' [n France a la Possibilité de faire es-
rffipter r>n?A,Atn9leterre ou l'Amérique la
? ite sur r
rttâ tr*vaiiipv a ,ma9ne, ce qui eût permis
travailler a la reconstruction des régions
La conclusion ; qu'on peut tirer de cette
constatation don c les Etats conti-
netaux et, o î1 Première ligne Etats conti-
eru en. premlere ligne la France et
l'Anerûagnf\* r«°Tni s'entendre' directement
entre eux sur le. ,3 formes de collaboration
tirilP0lnicrllp. J • ^°rrnes de collaboration
tlon SU qUe en ce qui touche la reconstruc-
W^xécuti °rTs seules peuvent ren-
t efficace du traité de paix pratique-
iller, t effic
Si nous essayons de porter un jugement
d'ensemble sur la Conférence de Bruxelles,'
nous pouvons dire, malgré de nombreuses
réserves, que cette Conférence, où pour la
première fois depuis la guerre, les négo-
ciations ont vraiment eu un caractère in-
ternational, n'a pas été vaine. Mais il y a
lieu d'attirer l'attention sur les limites
étroites où elle était enfermée.
En effet, à côté des représentants officiels
des Finances de certains pays il n'y a eu
là que des délégués de la haute finance et
des banques. Ces milieux se berceraient
d'une illusion dangereuse s'ils croyaient
pouvoir aujourd'hui encore se donner pour
les représentants de l'économie internatio-
nale. Comme le problème central de l'as-
sainilssement économique reste le plein dé-
veloppement des forces productives du
monde, il faut que tous ceux qui sont capa-
bles d'agir intellectuellement et physique-
ment collaborent à cette reconstitution. Il
faut que ce parlement préparatoire du monde
financier donne naissance, à l'avenir, à un
vaste parlement économique groupant tous
les peuples et qui comprendra avant toutes
choses les chefs et les ouvriers de la pro-
duction industrielle et agricole ainsi que les
travailleurs intellectuels. — Fritz Naphtali.
VOSSISCHE ZEITUNG, 16.10 matin.
L'INDEMNITE ET LES LIVRAISONS
EN NATURE. — La question de l'indem-
nité qui devrait être réglée depuis long-
temps reste le point central de la discus-
sion générale. La question est avant tout
économique ; on devrait donc la discuter
sans passion et poursuivre une solution qui
assure des résultats pratiques.
Il faut arriver à une entente entre l'Ai-
lemanne et la France sur le terrain des ré-
parations ; pour cela il n'y avait peut-être
pas besoin d'une entente directe entre l'Al-
lemagne et la France sur le montant de
l'indemnité totale et son mode de paiement.
Il y a des points particuliers très impor-
tants sur lesquels on souhaite de voir in-
tervenir une entente et sur lesquels cette
entente est possible. A cette catégorie ap-
partiennent les stipulations de l'annexe 4
de la partie 8 du traité de Versailles qui
prescrit les livraisons pour la reconstitu-
tion des territoires dévastés. Le principal
reproche fait. à l'Allemagne par la presse
et l'opinion publique française, c'est qu'elle
ne fait rien pour prouver sa bonne volonté.
Que l'on se rappelle le tapage fait au su-
jet des livraisons de charbon et la place
faite à cette question à Spa ainsi que les
moyens de coercition politiques et militai-
res employés pour satisfaire les exigences
françaises. A l'heure actuelle, les obliga-
tions assumées par l'Allemagne dans l'ac-
cord charbonnier de Spa sont intégrale-
ment remplies. Les livraisons stipulées
dans l'annexe 4 déjà citée ne sont pas
moins nécessaires à la reconstitution que
les livraisons de charbon. Une conversa-
tion directe à ce sujet entre les personna-
lités françaises et allemandes compétentes
semble être le meilleur moyen de provo-
quer ce rapprochement si désirable des
deux pavs. Bien entendu il faudra tenir
compte des besoins impérieux de l'Allema-
gne. 1
KOELNISCHE ZEITUNG, 15.10 soir.
LE PLÉBISCITE DE CARINTHIE
L'ATTITUDE DU GOUVERNEMENT
YOUGOSLAVE. — PRESSE SUISSE. — Une
Fiume yougoslave est créée. Quatorze mois
après le raid de d'Annunzio, l'Etat serbe-
croate-slovène paie l'Italie de la même
monnaie et imite le mauvais exemple de l'Ita-
lie pour vexer sa devancière. Il est, en
effet, hors de doute que les Serbes ne veu-
lent pas léser l'Autriche inoffensive, mais
désirent atteindre l'Italie au travers de l'Au-
triche. Celle-ci, dont la vie extérieure a été
réduite au minimum, ne joue pas d'autre
rôle que celui d'homme de paille. Une Ca-
rinthie yougoslave coupe l'Italie de tout
point de contact avec le Nord-Est : la voie
italo-autrieliienne passe par la Carinthie ;
de là, la nécessité pour le gouvernement de
Rome de se ménager une route libre et
d'écarter les Yougoslaves de Klagenfurt.
L'exemple de Fiume montre comment les
événements se dérouleront : le gouverne-
ment de Belgrade désavouera : Mayster, 'le
d'Annunzio et le Zoligowski Slovène, orga-
nisera en toute sécurité le bassin de la
Drave résistant aux injonctions du Conseil
Suprême. L'Italie a les mains liées. —
Dr Hermann Bessemer.
BASLER NACHRICHTEN, 19.10.
POLOGNE ET LITHUANIE
LA QUESTION DE VILNA. — L'appro-
bation donnée par la Pologne aux mesures
prises par le Général Zeligowski et l'appui
qu'elle donne à ce dernier font la lumière sur
la nouvelle prétention du gouvernement de
Varsovie qui voudrait assurer à Vilna le
droit de libre disposition et laisser la po-
pulation de cette ville décider de son sort
sous la « protection » des baïonnettes de
Zeligowski. Le droit de libre disposition est
une belle chose ; pourquoi Bromberg, Grau-
denz et les autres contrées purement alle-
mandes données à la Pologne n'y participe-
raient-elles pas ?
De même que l'aventure de Zeligowslâ, le
droit de libre disposition n'est qu'un pré-
texte pour arracher Vilna à,la Lithuanie et
la donner à la Pologne. Le système du mi-
litaire d'abord désavoué puis fêté comme un
grand patriote semble faire école. A Bel-
grade on rêve de se servir des bataillons
yougoslaves retirés du territoire de plébis-
cite. Un grave conflit peut surgir au moment
où Trumbitch et Sforza travaillent à liqui-
der les questions pendantes. Si le plébiscite
de Haute-Silésie se montrait favorable à
l'Allemagne, Zeligowski pourrait bien trou-
ver encore un imitateur.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
19.10.
LA LITHUANIE ET LE GENERAL ZELI-
GOWSKI. — De KO'VJliO : Le général Zeli-
gowski, le maître actuel de Vilna, a envoyé
ail gouvernement lithuamen à Kovno. une
note affirmant ses intentions pacifiques et
.1 MINISTERES
1 - DES ,.
^HES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1581
Jeudi 21, octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait»
i Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — La Conférence finan-
cwe de Bruxelles (Fritz Naphtali dans
VW \scheZeitung). — L'indemnité et
les "Visons en nature (Koelnische
ZeHung). La question de Vilna (Deut-
che Allgenwine Zeitung) ; la Lithuainie
flpc.«wen®ral Zeligowski (Deutsche Ta-
eiaîiiii 9). — La scission du parti so-
indépendant (Koelnische Zei-
tung RHheinisch-Westphaelisehe Zeitung).
"fiESsp -
AINE- — L'opinion califor-
nipn et la Société des Nations (Was-
°1 Post). — L'élection présiden-
tipiii Gi 6 Société des Nations : le pro-
Jet de Cour de Justice Internationale
[Aew ïork Times).
GVUSE" — La grève des mineurs :
le dihat du 19 octobre aux Communes
(Times, Morning Post, pailll News, Dal-
ly IJerald). ,.
E
RESSE ESPAGNOLE. - La prise de Che.
chau,e,n (Impai-ci(il, Correspondencia de
Espaa)
PRE
thf SClSSE. — Le plébiscite de Carin-
p • iv +u
: slavû m .Vl^e du gouvernement yougo.
Sl(lve (Dr Ilermann Bessemer dans Bas-
ler Nachrichten).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
été e e a détruit des illusionis, qui n'ont pas
ltlil. sans exercer d'influence sur certains
^ieux Pn Franc-e et en Allemagne. Ces
aide ons - en ;J'espOlr d'une
Usions nSlS en^ en l'espoir d'une
des financlere et économique de la part
ltloinPayS Hi f, a force financière était
Joins grav, par la guerre,
touchée par la guerre,
gleterre l'Amérique et de
on c"Oldai't en Allemagne à un emprunt
Lion T'nahonal qui eût facilité la reconstitu-
corn' [n France a la Possibilité de faire es-
rffipter r>n?A,Atn9leterre ou l'Amérique la
? ite sur r
rttâ tr*vaiiipv a ,ma9ne, ce qui eût permis
travailler a la reconstruction des régions
La conclusion ; qu'on peut tirer de cette
constatation don c les Etats conti-
netaux et, o î1 Première ligne Etats conti-
eru en. premlere ligne la France et
l'Anerûagnf\* r«°Tni s'entendre' directement
entre eux sur le. ,3 formes de collaboration
tirilP0lnicrllp. J • ^°rrnes de collaboration
tlon SU qUe en ce qui touche la reconstruc-
W^xécuti °rTs seules peuvent ren-
t efficace du traité de paix pratique-
iller, t effic
Si nous essayons de porter un jugement
d'ensemble sur la Conférence de Bruxelles,'
nous pouvons dire, malgré de nombreuses
réserves, que cette Conférence, où pour la
première fois depuis la guerre, les négo-
ciations ont vraiment eu un caractère in-
ternational, n'a pas été vaine. Mais il y a
lieu d'attirer l'attention sur les limites
étroites où elle était enfermée.
En effet, à côté des représentants officiels
des Finances de certains pays il n'y a eu
là que des délégués de la haute finance et
des banques. Ces milieux se berceraient
d'une illusion dangereuse s'ils croyaient
pouvoir aujourd'hui encore se donner pour
les représentants de l'économie internatio-
nale. Comme le problème central de l'as-
sainilssement économique reste le plein dé-
veloppement des forces productives du
monde, il faut que tous ceux qui sont capa-
bles d'agir intellectuellement et physique-
ment collaborent à cette reconstitution. Il
faut que ce parlement préparatoire du monde
financier donne naissance, à l'avenir, à un
vaste parlement économique groupant tous
les peuples et qui comprendra avant toutes
choses les chefs et les ouvriers de la pro-
duction industrielle et agricole ainsi que les
travailleurs intellectuels. — Fritz Naphtali.
VOSSISCHE ZEITUNG, 16.10 matin.
L'INDEMNITE ET LES LIVRAISONS
EN NATURE. — La question de l'indem-
nité qui devrait être réglée depuis long-
temps reste le point central de la discus-
sion générale. La question est avant tout
économique ; on devrait donc la discuter
sans passion et poursuivre une solution qui
assure des résultats pratiques.
Il faut arriver à une entente entre l'Ai-
lemanne et la France sur le terrain des ré-
parations ; pour cela il n'y avait peut-être
pas besoin d'une entente directe entre l'Al-
lemagne et la France sur le montant de
l'indemnité totale et son mode de paiement.
Il y a des points particuliers très impor-
tants sur lesquels on souhaite de voir in-
tervenir une entente et sur lesquels cette
entente est possible. A cette catégorie ap-
partiennent les stipulations de l'annexe 4
de la partie 8 du traité de Versailles qui
prescrit les livraisons pour la reconstitu-
tion des territoires dévastés. Le principal
reproche fait. à l'Allemagne par la presse
et l'opinion publique française, c'est qu'elle
ne fait rien pour prouver sa bonne volonté.
Que l'on se rappelle le tapage fait au su-
jet des livraisons de charbon et la place
faite à cette question à Spa ainsi que les
moyens de coercition politiques et militai-
res employés pour satisfaire les exigences
françaises. A l'heure actuelle, les obliga-
tions assumées par l'Allemagne dans l'ac-
cord charbonnier de Spa sont intégrale-
ment remplies. Les livraisons stipulées
dans l'annexe 4 déjà citée ne sont pas
moins nécessaires à la reconstitution que
les livraisons de charbon. Une conversa-
tion directe à ce sujet entre les personna-
lités françaises et allemandes compétentes
semble être le meilleur moyen de provo-
quer ce rapprochement si désirable des
deux pavs. Bien entendu il faudra tenir
compte des besoins impérieux de l'Allema-
gne. 1
KOELNISCHE ZEITUNG, 15.10 soir.
LE PLÉBISCITE DE CARINTHIE
L'ATTITUDE DU GOUVERNEMENT
YOUGOSLAVE. — PRESSE SUISSE. — Une
Fiume yougoslave est créée. Quatorze mois
après le raid de d'Annunzio, l'Etat serbe-
croate-slovène paie l'Italie de la même
monnaie et imite le mauvais exemple de l'Ita-
lie pour vexer sa devancière. Il est, en
effet, hors de doute que les Serbes ne veu-
lent pas léser l'Autriche inoffensive, mais
désirent atteindre l'Italie au travers de l'Au-
triche. Celle-ci, dont la vie extérieure a été
réduite au minimum, ne joue pas d'autre
rôle que celui d'homme de paille. Une Ca-
rinthie yougoslave coupe l'Italie de tout
point de contact avec le Nord-Est : la voie
italo-autrieliienne passe par la Carinthie ;
de là, la nécessité pour le gouvernement de
Rome de se ménager une route libre et
d'écarter les Yougoslaves de Klagenfurt.
L'exemple de Fiume montre comment les
événements se dérouleront : le gouverne-
ment de Belgrade désavouera : Mayster, 'le
d'Annunzio et le Zoligowski Slovène, orga-
nisera en toute sécurité le bassin de la
Drave résistant aux injonctions du Conseil
Suprême. L'Italie a les mains liées. —
Dr Hermann Bessemer.
BASLER NACHRICHTEN, 19.10.
POLOGNE ET LITHUANIE
LA QUESTION DE VILNA. — L'appro-
bation donnée par la Pologne aux mesures
prises par le Général Zeligowski et l'appui
qu'elle donne à ce dernier font la lumière sur
la nouvelle prétention du gouvernement de
Varsovie qui voudrait assurer à Vilna le
droit de libre disposition et laisser la po-
pulation de cette ville décider de son sort
sous la « protection » des baïonnettes de
Zeligowski. Le droit de libre disposition est
une belle chose ; pourquoi Bromberg, Grau-
denz et les autres contrées purement alle-
mandes données à la Pologne n'y participe-
raient-elles pas ?
De même que l'aventure de Zeligowslâ, le
droit de libre disposition n'est qu'un pré-
texte pour arracher Vilna à,la Lithuanie et
la donner à la Pologne. Le système du mi-
litaire d'abord désavoué puis fêté comme un
grand patriote semble faire école. A Bel-
grade on rêve de se servir des bataillons
yougoslaves retirés du territoire de plébis-
cite. Un grave conflit peut surgir au moment
où Trumbitch et Sforza travaillent à liqui-
der les questions pendantes. Si le plébiscite
de Haute-Silésie se montrait favorable à
l'Allemagne, Zeligowski pourrait bien trou-
ver encore un imitateur.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
19.10.
LA LITHUANIE ET LE GENERAL ZELI-
GOWSKI. — De KO'VJliO : Le général Zeli-
gowski, le maître actuel de Vilna, a envoyé
ail gouvernement lithuamen à Kovno. une
note affirmant ses intentions pacifiques et
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
- Auteurs similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6215369j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6215369j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6215369j/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6215369j/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6215369j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6215369j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6215369j/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest