Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 octobre 1920 19 octobre 1920
Description : 1920/10/19 (T16,N1579). 1920/10/19 (T16,N1579).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215367q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MlNtSTERES
ID F. s
&P?,ki nES étrangères ,
ET DE LA GUERRE
1 N° 1579
Mardi 19 octobre 1920
Bullçtin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégra'es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE «"««•de. — La Conférence finan-
cière. de Genève : rerntrevuie de Londres
(Hamburger Fremdenblatt, Hanno-
\pTScruwr Kurier Frankfurter Zeitung).
-' La fin de la Petite Entente »
(Kr'euz-Zeilung). — Le plébiscite de
CarInthie (Frantyurter Zeitung). — Le
coup de main du général Zeligowski sur
Vil (\Vilheim Kahmann dans Koel-
ntsche V, olkszeitung ; Dr Sch. dans
Tnlrf- u Rundschau). — « La démis-
sia comte Sforza » (Berliner Tage-
blatt) "-
p )
E ANGLviSE- - La grève des mineurs
hrfto!"n ^ues (Manchester Guardian,
DrtiJ ;Ae\VS' DailU Herald, Times, Mor-
ning Post Daily Chronicle Daily Tele-
graph.) Chronicle, Daily Tele-
PRESSE AUTRICHIENNE. — Une convention
franco-tchèque (Deutsches Volksblatt).
WiPnt, de Carinthie (Neues
hina n Ta,gblatt Deutsche Tageszei-
ZeUmg) S Volksblatt, Arbeiter
Zeitung). 'E' Le couP de main du
- - Le coup de main du
genéral ZeligoWiSki SUr Vilna (Corres-
POnrfpPontencia de Espafia).
~n. HOLLANDAISE. - La Conférence
fin.wncière de Genève : l'entrevue de
Londres (Nieuwe Counnl)-
d.e rJSSE' La Conférence financière
de Genève: l'entrevue de Londres
(Journaux divers). de Londres
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE GENÈVE
,l^MASlEVt[E DE LONDRES. — PRESSE
- La France et la Belgique de
5?uveau fnn+ * îriomPher leur volonté de
^Po-ssédpr ^,AA1llemagne de son droit. On
annonce le Frernieir Mimstre DelacTo~ix
est Parv.pn iJf Ie p'rern'ieir Ministre Delacroix
Pa~v~~ Londres à convertir Lloyd
H°r§e à îi-na ^!r 0rmu'le' qui, dans la question
e ],e rmitnt h' représente un compromis
e f eint de vuea:nglais et le point de
a Le point principal du nouvel
S est mi , 1? Conférence de Genève se-
ni ., reiïllPlacép Par une conférence de tech-
ntî Knens à Par une conférence de tech-
xell-es. En définitive, c'est la
~ernier mn? Réraration,s qui veut avoir
le ler nier l" !/cett'e formule est exécl1-
a,il0lTf,; ■ OOInme le dit à bon droit
de Vorwaerts lui-même, un manque de pa-
de Dir
qv, de Ia P'Ir" elspè.ce Car à Spa l'Allema-
qUe a eçu rin Ccmseil Suprêm,e l'assurance
r Para^ons serait trai-
tép ans une Uxnféirence tenue à Genève.
Mais on ne sait pas encore si la France
veut se rallier à ce compromis ou maintenir
ces exigences.
HAMBURGER FREMDENBLATT,
14.10, soir.
— Depuis des semaines, on se bat, dans
le camp de l'Entente, au sujet de la Confé-
rence de Genève. La France n'a rien né-
gligé pour la saboter par tous les moyens
possibles et M. Millerand n'a pas craint,
après son entrevue avec Giolitti à Aix-les-
Bains, par l'intermédiaire de la presse
chauvine qui lui est dévouée sans scrupules,
de répandre par Le monde la nouvelle que
l'Italie, elle aussi, était d'avis que la Confé-
rence de Genève était superflue. Quelques
semaines après, Millerand était, devant le
monde entier, traité de menteur par la
presse italienne ; Giolitti n'hésita pas à dé-
clarer que jamais il n'avait prononcé sem-
blables paroles et il y a quelques jours
Liovd George déclarait qu'il voulait main-
tenir la Conférence de Genève.
On apprend alors que le ministre belge
Delacroix aurait déclaré, après son entre-
vue avec Lloyd George, que la Conférence
n'aurait pas lieu. Sans aucun doute Dela-
croix a agi là sur l'ordre de Millerand.
Déjà à Spa, nous avons vu Lloyd George
changer d'avis et c'est pourquoi il est fort
compréhensible que l'on se montre très in-
quiet en Allemagne sur le sort dl" la Con-
férence de Genève. En tous cas, la façon
d'agir de la France et les mensonges de la
presse française après les négociations
Il Aix-les-Bains exigent qu'on se montre ex-
trêmement prudent ; vis-à-vis de la presse
belge aussi d'ailleurs, car elle est sous l'inr
fluence de la France.
On ne peut croire de prime abord le Pre-
mier Ministre anglais capable ci, manquer à
sa parole devant le monde entier. Car la
presse anglaise tout entière peut témoigner
que Lloyd George a promis de façon abso-
lue lif) Conférence de Genève. Qu'un Cle-
menceau, ou un Millerand, manque à sa
parole, personne ne s'en étonne, non seule-
ment en Allemagne, mais dans le monde en-
tier ; mais l'Allemagne, et l'Europe entière
elle aussi, ne pourraient comprendre que le
Premier Ministre anglais se mette à la re-
morque de la politique française. Cela vou-
drait dire simplement que l'Angleterre,
pour tout ce qui touche à l'Allemagne,
abandonne définitivemenf le premier rôle à
la France.
Le gouvernement allemand n'a nulle en-
vie que l'on se moque de lui. Si les mem-
bres de l'Entente sont d'accord pour violer
la parole donnée et pour que la Conférence
de Genève n'ait pas lieu, l'Allemagne alors
n'a plus aucun intérêt à soumettre un pro-
jet quelconque à la Commission des Répa-
rations. L'Allemagne ne pourra faire autre
chose que d'en appeler à l'article 236 du
traité de Versailles, d'après lequel les in-
demnités ne peuvent être fixées qu'à la
date du 1er mai 1921, une fois que l'Allema-
gne aura déjà payé les premiers vingt mil-
liards en or.
Du côté de l'Entente comme en Allema-
gne, on se rend parfaitement compte dans
les milieux économiques que cette incerti-
tude au sujet des indemnités à payer par
l'Allemagne, incertitude qui doit durer des
mois encore, aura les conséquences écono-
miques les plus graves pour les deux par-
ties. Oui donc finalement serait créancier
d'un Etat, qui, d'un moment à l'autre, pour-
rait se déclarer en faillite par suite des
exigences d'un autre créancier ? La politi-
que de la France, depuis deux ans, pousse
à la destruction des dernières ruines de-
meurées debout après la guerre. Lloyd
George voudrait-il vraiment assister Mille-
rand - dans cette œuvre ? A l'Angleterre de
répondre.
HANNOVERSCHER KURIER, 15.10 soir.
— De Berlin, 14 octobre : D'après cer-
tains journaux français et belges, l'entretien
entre le Président du Conseil belge Dela-
croix et M. Lloyd George, aurait abouti au
résultat suivant : il y aurait bien à Bruxel-
les, avec la participation de deux délégués
allemands, une conférence technique entre
les membres de la Commission des Répara-
tions pour traiter des réparations et de la
capacité de paiement de l'Allemagne ; mais
la Conférence des hommes d'Etats respon-
sables dont la réunion avait été prévue à
Genève n'aurait pas lieu et le Conseil Su-
prême statuerait souverainement à sa place
sur l'indemnité allemande.
Ces nouvelles demandent confirmation en
l'absence de toute déclaration officielle.
Il est compréhensible, et on l'a assez
souvent répété, que l'Allemagne ne pour-
rait souscrire à un projet comme celui que
présente Delacroix dans ses déclarations.
A Spa, la Conférence de Genève a été for-
mellement annoncée comme devant faire
suite aux pourparlers entamés. L'Angleterre
et l'Italie notamment ont bien établi qu'il
y aurait une discussion en commun et que
la décision sur les réparations aurait lieu
avec la participation de l'Allemagne et en
territoire neutre.
L'Allemagne n'a rien à objecter contre des
entretiens préliminaires) d'ordre technique
et économique entre experts français et
allemands ou même entre les experts de
tous les pays intéressés, afin de préparer le
terrain pour Genève où les décisions défi-
nitives devront intervenir ; mais l'Alle-
magne ne peut consentir à laisser substi-
tuer ce's préliminaires à la Conférence elle-
même.
FRANKFURTER ZEITUNG, 15.10, matin.
— PRESSE SUISSE. — « Une nouvelle
orientation ? » [Sous ce titre]. — Le fait
que Lloyd George convoque à Londres le
premier ministre belge afin que celui-ci se
soumette, de façon honorable, implique que
la politique de Millerand se meurt depuis
que Millerand n'est plus chef de gouverne-
ment. Millerand n'est, semble-t-il, pas de-
venu président pour tirer contre l'Allema-
gne des glaives plus aiguisés. Il est en
France des courants d'opinion peu favo-
rables à une tension trop grande de l'arc, et
d'autre part, la récapitulation faite à la
Conférence de Bruxelles n'est point sans
ID F. s
&P?,ki nES étrangères ,
ET DE LA GUERRE
1 N° 1579
Mardi 19 octobre 1920
Bullçtin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d«
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégra'es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE «"««•de. — La Conférence finan-
cière. de Genève : rerntrevuie de Londres
(Hamburger Fremdenblatt, Hanno-
\pTScruwr Kurier Frankfurter Zeitung).
-' La fin de la Petite Entente »
(Kr'euz-Zeilung). — Le plébiscite de
CarInthie (Frantyurter Zeitung). — Le
coup de main du général Zeligowski sur
Vil (\Vilheim Kahmann dans Koel-
ntsche V, olkszeitung ; Dr Sch. dans
Tnlrf- u Rundschau). — « La démis-
sia comte Sforza » (Berliner Tage-
blatt) "-
p )
E ANGLviSE- - La grève des mineurs
hrfto!"n ^ues (Manchester Guardian,
DrtiJ ;Ae\VS' DailU Herald, Times, Mor-
ning Post Daily Chronicle Daily Tele-
graph.) Chronicle, Daily Tele-
PRESSE AUTRICHIENNE. — Une convention
franco-tchèque (Deutsches Volksblatt).
WiPnt, de Carinthie (Neues
hina n Ta,gblatt Deutsche Tageszei-
ZeUmg) S Volksblatt, Arbeiter
Zeitung). 'E' Le couP de main du
- - Le coup de main du
genéral ZeligoWiSki SUr Vilna (Corres-
POnrfpPontencia de Espafia).
~n. HOLLANDAISE. - La Conférence
fin.wncière de Genève : l'entrevue de
Londres (Nieuwe Counnl)-
d.e rJSSE' La Conférence financière
de Genève: l'entrevue de Londres
(Journaux divers). de Londres
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE GENÈVE
,l^MASlEVt[E DE LONDRES. — PRESSE
- La France et la Belgique de
5?uveau fnn+ * îriomPher leur volonté de
^Po-ssédpr ^,AA1llemagne de son droit. On
annonce le Frernieir Mimstre DelacTo~ix
est Parv.pn iJf Ie p'rern'ieir Ministre Delacroix
Pa~v~~ Londres à convertir Lloyd
H°r§e à îi-na ^!r 0rmu'le' qui, dans la question
e ],e rmitnt h' représente un compromis
e f eint de vuea:nglais et le point de
a Le point principal du nouvel
S est mi , 1? Conférence de Genève se-
ni ., reiïllPlacép Par une conférence de tech-
ntî Knens à Par une conférence de tech-
xell-es. En définitive, c'est la
~ernier mn? Réraration,s qui veut avoir
le ler nier l" !/cett'e formule est exécl1-
a,il0lTf,; ■ OOInme le dit à bon droit
de Vorwaerts lui-même, un manque de pa-
de Dir
qv, de Ia P'Ir" elspè.ce Car à Spa l'Allema-
qUe a eçu rin Ccmseil Suprêm,e l'assurance
r Para^ons serait trai-
tép ans une Uxnféirence tenue à Genève.
Mais on ne sait pas encore si la France
veut se rallier à ce compromis ou maintenir
ces exigences.
HAMBURGER FREMDENBLATT,
14.10, soir.
— Depuis des semaines, on se bat, dans
le camp de l'Entente, au sujet de la Confé-
rence de Genève. La France n'a rien né-
gligé pour la saboter par tous les moyens
possibles et M. Millerand n'a pas craint,
après son entrevue avec Giolitti à Aix-les-
Bains, par l'intermédiaire de la presse
chauvine qui lui est dévouée sans scrupules,
de répandre par Le monde la nouvelle que
l'Italie, elle aussi, était d'avis que la Confé-
rence de Genève était superflue. Quelques
semaines après, Millerand était, devant le
monde entier, traité de menteur par la
presse italienne ; Giolitti n'hésita pas à dé-
clarer que jamais il n'avait prononcé sem-
blables paroles et il y a quelques jours
Liovd George déclarait qu'il voulait main-
tenir la Conférence de Genève.
On apprend alors que le ministre belge
Delacroix aurait déclaré, après son entre-
vue avec Lloyd George, que la Conférence
n'aurait pas lieu. Sans aucun doute Dela-
croix a agi là sur l'ordre de Millerand.
Déjà à Spa, nous avons vu Lloyd George
changer d'avis et c'est pourquoi il est fort
compréhensible que l'on se montre très in-
quiet en Allemagne sur le sort dl" la Con-
férence de Genève. En tous cas, la façon
d'agir de la France et les mensonges de la
presse française après les négociations
Il Aix-les-Bains exigent qu'on se montre ex-
trêmement prudent ; vis-à-vis de la presse
belge aussi d'ailleurs, car elle est sous l'inr
fluence de la France.
On ne peut croire de prime abord le Pre-
mier Ministre anglais capable ci, manquer à
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presse anglaise tout entière peut témoigner
que Lloyd George a promis de façon abso-
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menceau, ou un Millerand, manque à sa
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ment en Allemagne, mais dans le monde en-
tier ; mais l'Allemagne, et l'Europe entière
elle aussi, ne pourraient comprendre que le
Premier Ministre anglais se mette à la re-
morque de la politique française. Cela vou-
drait dire simplement que l'Angleterre,
pour tout ce qui touche à l'Allemagne,
abandonne définitivemenf le premier rôle à
la France.
Le gouvernement allemand n'a nulle en-
vie que l'on se moque de lui. Si les mem-
bres de l'Entente sont d'accord pour violer
la parole donnée et pour que la Conférence
de Genève n'ait pas lieu, l'Allemagne alors
n'a plus aucun intérêt à soumettre un pro-
jet quelconque à la Commission des Répa-
rations. L'Allemagne ne pourra faire autre
chose que d'en appeler à l'article 236 du
traité de Versailles, d'après lequel les in-
demnités ne peuvent être fixées qu'à la
date du 1er mai 1921, une fois que l'Allema-
gne aura déjà payé les premiers vingt mil-
liards en or.
Du côté de l'Entente comme en Allema-
gne, on se rend parfaitement compte dans
les milieux économiques que cette incerti-
tude au sujet des indemnités à payer par
l'Allemagne, incertitude qui doit durer des
mois encore, aura les conséquences écono-
miques les plus graves pour les deux par-
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d'un Etat, qui, d'un moment à l'autre, pour-
rait se déclarer en faillite par suite des
exigences d'un autre créancier ? La politi-
que de la France, depuis deux ans, pousse
à la destruction des dernières ruines de-
meurées debout après la guerre. Lloyd
George voudrait-il vraiment assister Mille-
rand - dans cette œuvre ? A l'Angleterre de
répondre.
HANNOVERSCHER KURIER, 15.10 soir.
— De Berlin, 14 octobre : D'après cer-
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entre le Président du Conseil belge Dela-
croix et M. Lloyd George, aurait abouti au
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les, avec la participation de deux délégués
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capacité de paiement de l'Allemagne ; mais
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Genève n'aurait pas lieu et le Conseil Su-
prême statuerait souverainement à sa place
sur l'indemnité allemande.
Ces nouvelles demandent confirmation en
l'absence de toute déclaration officielle.
Il est compréhensible, et on l'a assez
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rait souscrire à un projet comme celui que
présente Delacroix dans ses déclarations.
A Spa, la Conférence de Genève a été for-
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et l'Italie notamment ont bien établi qu'il
y aurait une discussion en commun et que
la décision sur les réparations aurait lieu
avec la participation de l'Allemagne et en
territoire neutre.
L'Allemagne n'a rien à objecter contre des
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et économique entre experts français et
allemands ou même entre les experts de
tous les pays intéressés, afin de préparer le
terrain pour Genève où les décisions défi-
nitives devront intervenir ; mais l'Alle-
magne ne peut consentir à laisser substi-
tuer ce's préliminaires à la Conférence elle-
même.
FRANKFURTER ZEITUNG, 15.10, matin.
— PRESSE SUISSE. — « Une nouvelle
orientation ? » [Sous ce titre]. — Le fait
que Lloyd George convoque à Londres le
premier ministre belge afin que celui-ci se
soumette, de façon honorable, implique que
la politique de Millerand se meurt depuis
que Millerand n'est plus chef de gouverne-
ment. Millerand n'est, semble-t-il, pas de-
venu président pour tirer contre l'Allema-
gne des glaives plus aiguisés. Il est en
France des courants d'opinion peu favo-
rables à une tension trop grande de l'arc, et
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