Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 octobre 1920 07 octobre 1920
Description : 1920/10/07 (T16,N1569). 1920/10/07 (T16,N1569).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215357b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
"'AIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
I N° 1569
Jeudi 7 octobre 1920
Balletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont de*
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les négociations
franco - allemandes (Deutsche Allge-
meine Zeitung).- Le mouvement fran-
cophobe en Allemagne (Koélnische
ZeitllnaL — L'idée du rattachement en
Autriche (Vorwaerts).- L'Allemagne et
le général Wrangel (Deutsche Tageszei-
tung). - La rédaction en chef du Times
(Frankfurter Zeitung). — L'aide de
1 Amérique et de L'Angleterre à l'Eu-
rope (Frankfurter Zeitung).
SSE AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
ts tielle : la campagne de M. Cox (Evening
Post): « le silence de Bryan. » (Was-
hington Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le projet d'accord com-
mercial anglo-russe (Daily Graphie). —
Les propositions patronales et le refe-
rendum des mineurs britanniques (Ti-
mes. Daily Graphie, Daily Chronicle,
Daily News).
SSE ITALIENNE. '— La baisse de la lire
malienne (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
FRANCO -ALLE-
MANDES.- Les délégués allemands ont
ill'antré à B.mxeHels qu'ils étaient pas dis-
posés à adopter de nouveau le ton de pro-
testation et de lamentation perpétuelle, que
le chef des nationaux allamands, M. Hergt.
considère est nnp l'idéal de notre politique.
Bruxelles '.est s~tf~ Conférence inter-
nation une sorte de c.onfession générale,
s wvons 4rte, que nous n'avons pas
de miracle à attendre. Mais nous avons
du moins prouvé à l'Entente que l'Allema-
gne est prête à faire une politique réaliste.
M. Mayer l'a dit encore en propres termes
à M. Millerand. La réponse de M. Millerand
à notre ambassadeur n'a qu'un grand dé-
faut : c'est qu'elle laisse encore les portes
du temple de Janus entr'ouvertes. La
France est devenue la plus grande puissan-
ce continentale de l'Europe. Mais l'incerti-
tude qui règne sur ses projets accable l'Eu-
rope comme un cauchemar. Cette inquiétude
ne nous permet pas de trouver le repos ni
de travailler aux réparations et à notre pro-
pre avenir. NOUrSI ne bluffons pas en di-
sant que notre situation est terrible. L'ar-
mée des sans-travail augmente sans cesse.
Elle atteint déjà le troisième million. Les in-
dustries chôment., les trains sont vides. Tra-
vailleurs et employés ne parviennent pas
encore à mettre du beurre sur leur pain.
L'Allemagne a faim et personne ne sait où
l'exécution du traité de Spa pourra la con-
duire. Nous serons loyaux jusqu'à l'ex-
trême limite de nos forces. Mais notre peu-
ple espère, d'autre part, que ses gouver-
nants réussiront à persuader la France de
l'avantage qu'elle trouvera elle-même à une
collaboration loyale. Une nation doit pou-
voir vivre, si elle ne veut pas renoncer com-
plètement à elle-même, et nous sommes
arriver au moment où l'Allemagne doit se
décider pour l'existence ou pour la mort.
Les prochaines négociations avec la France
montreront si nos adversaires d'hier com-
prennent cette vérité et. si la France veut
accepter de faire une grande politique na-
tionale, orne politique de force, mais modé-
rée, qui n'abandonnera pas le moins du
monde ses justes revendications, mais qui
saura utiliser 'la victoire avec intelligence
et mesure.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
4.10 matin.
LE MOUVEMENT FRANCOPHOBE EN
ALLEMAGNE. — Commentant un article
du Temps, paru le 4 au soir, où il est fait
entre autres allusion à la violente campa-
gne francophobe de la presse allemande, la
Kölnische Zeitung écrit :
Ce journal semble croire que le méconten-
tement qui règne en Allemagne contre la
France est sans cause. Il devrait compren-
dre qu'il y aurait facilement moyen de par-
venir à une entente si de part et d'autre on
parlait moins du passé et un peu plus de
l'avenir. Car c'est cela seul qui peut con-
duire à ce que désire la France, au rétablis-
sement de relations économiques normales
entre la France et l'Allemagne. Il est vrai
qu'il ne faudrait pas travailler avec autant
de « si » et de « mais » que le propose
le Temps aujourd'hui, sinon on s'exposerait
au danger, comme les diplomates de l'an-
cien style, d'employer des mots pour ca-
cher les pensées.
KOELNISCHE ZEITUNG, 5.10
2e édition du matin.
L'EUROPE CENTRALE
L'IDEE DU RATTACHEMENT EN AU-
TRICHE. — L'Autriche a été morcelée par
les maîtres du monde au traité de Saint-
Germain au point que la vie lui est impos-
sible. Elle se voit en outre menacée de tous
les côtés ; Horthy avec son armée quatre
fois plus forte que le chiffre légal lui ravit
la Hongrie occidentale allemande ; le ter-
ritoire de plébiscite en Carinthie est soumis
à la terreur des Yougoslaves qui revendi-
quent le pays en commençant par l'occuper
sous l'œil de l'Entente.
L'Autriche. ne peut se nourrir ; elle n'a
pas de charbon, pas de côtes et avec son
change effondré elle n'est qu'un Etat men-
diant. Ce pays auquel le peuple allemand
doit une partie importante de ses plus
grands compositeurs, de ses poètes, de ses
écrivains, de ses érudits, de ses artistes,
ne peut exécuter sa décision solennellement
proclamée de se rattacher au reste de l'Al-
lemagne.
La consultation populaire aura nécessai-
rement pour réponse un Oui décisif ! L'En-
tente qui a jeté ses hommes dans la four-
naise sous le drapeau du droit de la libre
disposition des peuples dira-t-elle Non ?
VORWAERTS, 2.10.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LE PROJET D'ACCORD COMMERCIAL
ANGLO-RUSSE. — Le fait que les relations
commerciales avec la Russie ne peuvent
être encore rétablies ne saurait nous sur-
prendre. Les pourparlers entre le gouver-
nement britannique et les représentants de
Moscou ont commencé il y a plusieurs mois,
mais la continuation des hostilités polonai-
ses rendait malaisée la reprise des affaires,
et l'indulgence dont M. Kamenev a fait
preuve à l'égard de menées répréhensibles,
durant son séjour en Angleterre, n'était pas
non plus de nature à nous inspirer con-
fiance.
Aux critques qui signalent que le projet
d'accord ne renferme aucune allusion à la
dette russe, on peut répondre à juste titre,
que cet accord concerne exclusivement les
relations commerciales. Néanmoins, le mon-
tant de la dette russe est trop imposant,
pour qu'on puisse l'ignorer. Sur la somme
de 1.731.000.000 livres sterling que nous
donnent nos alliés, la part de la Russie est
de 568 millions st.
Il faut que notre gouvernement ait la
conviction que la partie avec laquelle il
négocie est suffisamment stable pour rem-
plir les obligations qu'elle contracte ; c'est
là une condition que le régime des Soviets
ne paraît guère remplir aujourd'hui, si
même il l'a rempli jamais. (Ed.)
DAILY GRAPHIC, 6.10
DES
"'AIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
I N° 1569
Jeudi 7 octobre 1920
Balletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont de*
resumés. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les négociations
franco - allemandes (Deutsche Allge-
meine Zeitung).- Le mouvement fran-
cophobe en Allemagne (Koélnische
ZeitllnaL — L'idée du rattachement en
Autriche (Vorwaerts).- L'Allemagne et
le général Wrangel (Deutsche Tageszei-
tung). - La rédaction en chef du Times
(Frankfurter Zeitung). — L'aide de
1 Amérique et de L'Angleterre à l'Eu-
rope (Frankfurter Zeitung).
SSE AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
ts tielle : la campagne de M. Cox (Evening
Post): « le silence de Bryan. » (Was-
hington Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le projet d'accord com-
mercial anglo-russe (Daily Graphie). —
Les propositions patronales et le refe-
rendum des mineurs britanniques (Ti-
mes. Daily Graphie, Daily Chronicle,
Daily News).
SSE ITALIENNE. '— La baisse de la lire
malienne (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
FRANCO -ALLE-
MANDES.- Les délégués allemands ont
ill'antré à B.mxeHels qu'ils étaient pas dis-
posés à adopter de nouveau le ton de pro-
testation et de lamentation perpétuelle, que
le chef des nationaux allamands, M. Hergt.
considère est nnp l'idéal de notre politique.
Bruxelles '.est s~tf~ Conférence inter-
nation une sorte de c.onfession générale,
s wvons 4rte, que nous n'avons pas
de miracle à attendre. Mais nous avons
du moins prouvé à l'Entente que l'Allema-
gne est prête à faire une politique réaliste.
M. Mayer l'a dit encore en propres termes
à M. Millerand. La réponse de M. Millerand
à notre ambassadeur n'a qu'un grand dé-
faut : c'est qu'elle laisse encore les portes
du temple de Janus entr'ouvertes. La
France est devenue la plus grande puissan-
ce continentale de l'Europe. Mais l'incerti-
tude qui règne sur ses projets accable l'Eu-
rope comme un cauchemar. Cette inquiétude
ne nous permet pas de trouver le repos ni
de travailler aux réparations et à notre pro-
pre avenir. NOUrSI ne bluffons pas en di-
sant que notre situation est terrible. L'ar-
mée des sans-travail augmente sans cesse.
Elle atteint déjà le troisième million. Les in-
dustries chôment., les trains sont vides. Tra-
vailleurs et employés ne parviennent pas
encore à mettre du beurre sur leur pain.
L'Allemagne a faim et personne ne sait où
l'exécution du traité de Spa pourra la con-
duire. Nous serons loyaux jusqu'à l'ex-
trême limite de nos forces. Mais notre peu-
ple espère, d'autre part, que ses gouver-
nants réussiront à persuader la France de
l'avantage qu'elle trouvera elle-même à une
collaboration loyale. Une nation doit pou-
voir vivre, si elle ne veut pas renoncer com-
plètement à elle-même, et nous sommes
arriver au moment où l'Allemagne doit se
décider pour l'existence ou pour la mort.
Les prochaines négociations avec la France
montreront si nos adversaires d'hier com-
prennent cette vérité et. si la France veut
accepter de faire une grande politique na-
tionale, orne politique de force, mais modé-
rée, qui n'abandonnera pas le moins du
monde ses justes revendications, mais qui
saura utiliser 'la victoire avec intelligence
et mesure.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
4.10 matin.
LE MOUVEMENT FRANCOPHOBE EN
ALLEMAGNE. — Commentant un article
du Temps, paru le 4 au soir, où il est fait
entre autres allusion à la violente campa-
gne francophobe de la presse allemande, la
Kölnische Zeitung écrit :
Ce journal semble croire que le méconten-
tement qui règne en Allemagne contre la
France est sans cause. Il devrait compren-
dre qu'il y aurait facilement moyen de par-
venir à une entente si de part et d'autre on
parlait moins du passé et un peu plus de
l'avenir. Car c'est cela seul qui peut con-
duire à ce que désire la France, au rétablis-
sement de relations économiques normales
entre la France et l'Allemagne. Il est vrai
qu'il ne faudrait pas travailler avec autant
de « si » et de « mais » que le propose
le Temps aujourd'hui, sinon on s'exposerait
au danger, comme les diplomates de l'an-
cien style, d'employer des mots pour ca-
cher les pensées.
KOELNISCHE ZEITUNG, 5.10
2e édition du matin.
L'EUROPE CENTRALE
L'IDEE DU RATTACHEMENT EN AU-
TRICHE. — L'Autriche a été morcelée par
les maîtres du monde au traité de Saint-
Germain au point que la vie lui est impos-
sible. Elle se voit en outre menacée de tous
les côtés ; Horthy avec son armée quatre
fois plus forte que le chiffre légal lui ravit
la Hongrie occidentale allemande ; le ter-
ritoire de plébiscite en Carinthie est soumis
à la terreur des Yougoslaves qui revendi-
quent le pays en commençant par l'occuper
sous l'œil de l'Entente.
L'Autriche. ne peut se nourrir ; elle n'a
pas de charbon, pas de côtes et avec son
change effondré elle n'est qu'un Etat men-
diant. Ce pays auquel le peuple allemand
doit une partie importante de ses plus
grands compositeurs, de ses poètes, de ses
écrivains, de ses érudits, de ses artistes,
ne peut exécuter sa décision solennellement
proclamée de se rattacher au reste de l'Al-
lemagne.
La consultation populaire aura nécessai-
rement pour réponse un Oui décisif ! L'En-
tente qui a jeté ses hommes dans la four-
naise sous le drapeau du droit de la libre
disposition des peuples dira-t-elle Non ?
VORWAERTS, 2.10.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LE PROJET D'ACCORD COMMERCIAL
ANGLO-RUSSE. — Le fait que les relations
commerciales avec la Russie ne peuvent
être encore rétablies ne saurait nous sur-
prendre. Les pourparlers entre le gouver-
nement britannique et les représentants de
Moscou ont commencé il y a plusieurs mois,
mais la continuation des hostilités polonai-
ses rendait malaisée la reprise des affaires,
et l'indulgence dont M. Kamenev a fait
preuve à l'égard de menées répréhensibles,
durant son séjour en Angleterre, n'était pas
non plus de nature à nous inspirer con-
fiance.
Aux critques qui signalent que le projet
d'accord ne renferme aucune allusion à la
dette russe, on peut répondre à juste titre,
que cet accord concerne exclusivement les
relations commerciales. Néanmoins, le mon-
tant de la dette russe est trop imposant,
pour qu'on puisse l'ignorer. Sur la somme
de 1.731.000.000 livres sterling que nous
donnent nos alliés, la part de la Russie est
de 568 millions st.
Il faut que notre gouvernement ait la
conviction que la partie avec laquelle il
négocie est suffisamment stable pour rem-
plir les obligations qu'elle contracte ; c'est
là une condition que le régime des Soviets
ne paraît guère remplir aujourd'hui, si
même il l'a rempli jamais. (Ed.)
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