Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 octobre 1920 06 octobre 1920
Description : 1920/10/06 (T16,N1568). 1920/10/06 (T16,N1568).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215356x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES.
"ix 8
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
"1 N° 1568
Mercredi 6 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Bruxelles ou Genève?
(Koelnische Zeitung). — La revision du
traité de Versailles (Vorwaerts, Post)
- Le tribunal d'Empire et les « crimes
de guerre » (Kreuz-Zeitung). — L'idée
du rattachement en Autriche (Deutsche
Allgemeine. Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — M. Harding et la Cour
de Justice Internationale (New York
Times). - Les Germano-Américains et
la candidature. Harding (Chicago Tri-
bune, New York Times).
PRESSE SE ANGLAISE. — Les négociations de
Riga (Daily chronicle). — Les Soviets
menacés (Times, Daily Herald). — Le
projet d'accord commercial anglo-russe
(Times). — Une lettre de M. Asquith sur
l'Irlande (Times).
PRESSE HOLLANDAISE- — La Hollande et la
convention franco-belge (Volk).
PRESSE ITALIENNE. — L'occupation de Nalut
Par la France démentie (Gazzetta del
POpolo). Le projet de contrôle ouvrier
d la C. G. T. (Ga-:.zetta' dei Popolo). -
L'epuration du Parti Socialiste (Gazzetta
dei Popolo). Partl Socialiste (Gazzetta
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET HOLLANDE
LA HOLLANDE ET LA CONVENTION
FRANCO-BELGE. - Sous le titre : « EN-
CORE ET TOUJOURS - LA BELGIQUE ». - Ces
temps derniers les Journaux annoncent de
nouveau la reprise des négociations de no-
tre gouvernement avec le gouvernement
belge. Le gouvernement britannique aurait
conseillé de soumettre le différend au sujet
des Wielingen aux représentants des deux
pays intéressés et de la France et de l'An-
glaterre. Le gouvernement belge semble
avoir décliné cette invitation. Néanmoins,
si l'on en croit les journaux franco-belges
la solution de la question serait immmente.
On a même raconté que le gouvernement
néerlandais aurait rouvé "un arrangement
en vue de repusser une agression alle-
ritoire de la Belgique à travers notre ter-
ritoire, arrangement tout à fait dans la *5'
gne de l 'accord militaire franco-belge, lequel
d'ailleurs n'a pas encore été présenté à fin
d'enregistrement au secrétariat de la Société
des Nations.
Nous avons tout \6de croire <ïue 1,es
négociations entre les deux gouvernements
sont de nouveau en ce moment au point
mort. On sait qu'ils s'étaient déjà entendus sur
toutes les quastions concernant la revision
du traité de 1839 lorsque, à l'improviste, la
Belgique souleva la question des Wielingen,
mise de côté d'un commun accord. C'était un
prétexte pour échapper aux conventions
précédentes.
D'après les déclarations de Hymans, les
motifs de tels agissements semblent être
notamment que dans ces conventions il
n'était question d'aucun, engagement de no-
tre pays en vue de garantir militairement
la défense militaire de la Belgique.
« La trouée du Limbourg » que l'on vou-
lait d'abord « boucher » par une annexion
à la Belgique, puis par un accord mili-
taire avec notre pays, restait donc ou-
verte. La Hollande n'avait aucune envie de
se faire l'agent de police de la France et
de se porter ainsi garante de l'intégrité de
la Belgique formulée par le traité de 1839.
Sur ces entrefaites, la Belgique portait
son armée à 800.000 hommes et les consi-
dérations du ministre français Tardieu sur
l'accord franco-belge intervenu ensuite prou-
vent assez clairement que cela eut lieu d'ac-
cord avec la France. C'est ce pays si incon-
sidérément mené à la ruine qui maintient sa
petite voisine dans la voie du militarisme. Un
exemple frappant en est la tentative avortée
de l'ambassadeur de France à Bruxelles en
vue de faire interdire la représentation à la
Maison du Peuple d'Anvers de l'Œuvre
d'Inte Osman : « Het Licht in den Nacht »
[La lumière dans la nuit] en raison de s'es
tendances antimilitaristes.
Il a été suffisamment déclaré à la Se-
conde Chambre, au nom de notre parti, que
nous sommes favorables à la conciliation
la plus étendue possible de notre côté en
vue de régler, la question des Wielingen
d'une manière qui garantisse la liberté de
passage de l'Escaut vers la pleine mer à
travers notre domaine maritime ainsi que
le libre accès de Zeebrugge, le port de
guerre belge, à travers le domaine maritime
belge. On se rappelle d'ailleurs qu'à la
Chambre également, le Gouvernement a~
fait savoir qu'il était disposé à collaborer à
un tel règlement ou à soumettre le diffé-
rend à un arbitrage.
Nous craignons cependant qu'on n'abou-
tisse à rien tant que la question du Lim-
bourg n'aura pas été liquidée. C'est la Bel-
gique qui s'y refuse dans le but de nous
impliquer dans l'accord militaire qu'elle a
conclu avec la France et avec raison, le
gouvernement néerlandais ne veut se lier
militairement avec qui que ce soit.
Dans cet état de choses, nous trouvons
très suspectes les déclarations faites aux
journalistes belges par M. Patyn, délégué
hollandais à la Conférence de Bruxelles,
secrétaire général du Ministre de l'Intérieur.
Parlant de l'accord militaire souhaité il au-
rait dit : « que l'atmosphère n'y était pas
favorable », laissant entendre par là que la
Hollande pourrait conclure un tel accord
si l'on voulait bien attendre que le peuple
néerlandais y fût préparé.
Ces déclarations n'engagent en rien le
gouvernement néerlandais ainsi que le
prouve le communiqué officiel publié par
les journaux hier soir (30.9) :
« Les nouvelles et communications rap-
portées par la presse sur des pourparlers
en vue d'une convention militaire avec la
Belgique et sur une modification du point
de vue adopté par le Gouvernement néer-
landais à l'égard de ce pays, sont inexactes
et de pure fantaisie. »
Bien que M. Patyn ne soit pas nommé,
ce n'en est pas moins un démenti catégori-
que. (Ed.)
VOLK [d'Amsterdam], 1.10.
FRANCE ET ITALIE
A LA FRONTIERE TRIPOLITAINE. -
L'OCCUPATION DE NALUT DÉMENTIE [Cf. Bull.
n° 1566. p. 1, col. 3]. — L'Agence Stefani
transmet à propos de l'information du
Corriere d'Italia ce communiqué officieux :
« Quelques journaux parlent de l'occupa-
tion de Nalut en Tripolitaine par les Fran-
çais. Cette nouvelle est dénuée de tout fon-
dement. »
GAZZETTA DEL POPOLO, 1.10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
BRUXELLES OU GENEVE ? — Les né-
gociations de Bruxelles révèlent de plus en
plus clairement ce fait qu'elles eussent été
beaucoup plus profitables si l'on avait pu
remplacer par un chiffre déterminé dans
l'équation financière le grand X des répa-
rations allemandes. Originairement on esti-'
mait que Genève aurait dû précéder la con-
férence de Bruxelles. On a renoncé à Ge-
nève, pour des raisons qui ne sont pas en-
core bien connues. D'après une opinion as-
sez répandue en France il faudrait croire
que cette renonciation est définitive. D'après
d'autres opinions qui ont cours notamment
en Angleterre et en Italie, Genève ne serait
pas écartée mais simplement ajournée, cela
pour des raisons purement techniques. Se-
ront-ce les partisans ou les adversaires de
Genève qui l'emporteront ? Cela dépend de
facteurs dont on n'est point maître à Ber-
lin. Si l'on voulait fonder l'abandon de la
conférence de Genève sur cet argument que
l'Allemagne n'y aurait plus droit parce
qu'elle a laissé écouler le délai imposé par
le protocole de Versailles du 28 juin 1919
pour la production des projets et des pièces,
il faudrait faire observer que dans les né-
gociations avec l'Entente qui ont suivi im-
médiatement la signature du traité et du
protocole, on est arrivé à un accord d'après
lequel le délai des quatre mois ne courait.
pas à partir du jour de la signature mais
à partir du jour de la mise en vigueur du
traité.
Il ne saurait donc être question de pé-
remption. L'Allemagne a droit à Genève et
elle doit s'y tenir, surtout depuis les paroles
du président de la Conférence de Spa Dela-
croix lors de la séance de clôture :
« Nous eussions eu encore à traiter la
question des réparations. Nous avons pris
connaissance des pièces qui nous ont été
soumises et nous croyons que nous ne pou-
vons régler ici la question de façon défini-
tive. Je propose donc, d'accord avec mes
collègues, de créer une commission compo-
sée de deux délégués die chaque gouverne-
ment qui se rencontreraient par exemple à
Genève pendant deux ou trois semaines. Cet
échange de vues direct conduira sans doute
au résultat si désirable pour tous les inté-
ressés. »
"ix 8
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
"1 N° 1568
Mercredi 6 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédes d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Bruxelles ou Genève?
(Koelnische Zeitung). — La revision du
traité de Versailles (Vorwaerts, Post)
- Le tribunal d'Empire et les « crimes
de guerre » (Kreuz-Zeitung). — L'idée
du rattachement en Autriche (Deutsche
Allgemeine. Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — M. Harding et la Cour
de Justice Internationale (New York
Times). - Les Germano-Américains et
la candidature. Harding (Chicago Tri-
bune, New York Times).
PRESSE SE ANGLAISE. — Les négociations de
Riga (Daily chronicle). — Les Soviets
menacés (Times, Daily Herald). — Le
projet d'accord commercial anglo-russe
(Times). — Une lettre de M. Asquith sur
l'Irlande (Times).
PRESSE HOLLANDAISE- — La Hollande et la
convention franco-belge (Volk).
PRESSE ITALIENNE. — L'occupation de Nalut
Par la France démentie (Gazzetta del
POpolo). Le projet de contrôle ouvrier
d la C. G. T. (Ga-:.zetta' dei Popolo). -
L'epuration du Parti Socialiste (Gazzetta
dei Popolo). Partl Socialiste (Gazzetta
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET HOLLANDE
LA HOLLANDE ET LA CONVENTION
FRANCO-BELGE. - Sous le titre : « EN-
CORE ET TOUJOURS - LA BELGIQUE ». - Ces
temps derniers les Journaux annoncent de
nouveau la reprise des négociations de no-
tre gouvernement avec le gouvernement
belge. Le gouvernement britannique aurait
conseillé de soumettre le différend au sujet
des Wielingen aux représentants des deux
pays intéressés et de la France et de l'An-
glaterre. Le gouvernement belge semble
avoir décliné cette invitation. Néanmoins,
si l'on en croit les journaux franco-belges
la solution de la question serait immmente.
On a même raconté que le gouvernement
néerlandais aurait rouvé "un arrangement
en vue de repusser une agression alle-
ritoire de la Belgique à travers notre ter-
ritoire, arrangement tout à fait dans la *5'
gne de l 'accord militaire franco-belge, lequel
d'ailleurs n'a pas encore été présenté à fin
d'enregistrement au secrétariat de la Société
des Nations.
Nous avons tout \6de croire <ïue 1,es
négociations entre les deux gouvernements
sont de nouveau en ce moment au point
mort. On sait qu'ils s'étaient déjà entendus sur
toutes les quastions concernant la revision
du traité de 1839 lorsque, à l'improviste, la
Belgique souleva la question des Wielingen,
mise de côté d'un commun accord. C'était un
prétexte pour échapper aux conventions
précédentes.
D'après les déclarations de Hymans, les
motifs de tels agissements semblent être
notamment que dans ces conventions il
n'était question d'aucun, engagement de no-
tre pays en vue de garantir militairement
la défense militaire de la Belgique.
« La trouée du Limbourg » que l'on vou-
lait d'abord « boucher » par une annexion
à la Belgique, puis par un accord mili-
taire avec notre pays, restait donc ou-
verte. La Hollande n'avait aucune envie de
se faire l'agent de police de la France et
de se porter ainsi garante de l'intégrité de
la Belgique formulée par le traité de 1839.
Sur ces entrefaites, la Belgique portait
son armée à 800.000 hommes et les consi-
dérations du ministre français Tardieu sur
l'accord franco-belge intervenu ensuite prou-
vent assez clairement que cela eut lieu d'ac-
cord avec la France. C'est ce pays si incon-
sidérément mené à la ruine qui maintient sa
petite voisine dans la voie du militarisme. Un
exemple frappant en est la tentative avortée
de l'ambassadeur de France à Bruxelles en
vue de faire interdire la représentation à la
Maison du Peuple d'Anvers de l'Œuvre
d'Inte Osman : « Het Licht in den Nacht »
[La lumière dans la nuit] en raison de s'es
tendances antimilitaristes.
Il a été suffisamment déclaré à la Se-
conde Chambre, au nom de notre parti, que
nous sommes favorables à la conciliation
la plus étendue possible de notre côté en
vue de régler, la question des Wielingen
d'une manière qui garantisse la liberté de
passage de l'Escaut vers la pleine mer à
travers notre domaine maritime ainsi que
le libre accès de Zeebrugge, le port de
guerre belge, à travers le domaine maritime
belge. On se rappelle d'ailleurs qu'à la
Chambre également, le Gouvernement a~
fait savoir qu'il était disposé à collaborer à
un tel règlement ou à soumettre le diffé-
rend à un arbitrage.
Nous craignons cependant qu'on n'abou-
tisse à rien tant que la question du Lim-
bourg n'aura pas été liquidée. C'est la Bel-
gique qui s'y refuse dans le but de nous
impliquer dans l'accord militaire qu'elle a
conclu avec la France et avec raison, le
gouvernement néerlandais ne veut se lier
militairement avec qui que ce soit.
Dans cet état de choses, nous trouvons
très suspectes les déclarations faites aux
journalistes belges par M. Patyn, délégué
hollandais à la Conférence de Bruxelles,
secrétaire général du Ministre de l'Intérieur.
Parlant de l'accord militaire souhaité il au-
rait dit : « que l'atmosphère n'y était pas
favorable », laissant entendre par là que la
Hollande pourrait conclure un tel accord
si l'on voulait bien attendre que le peuple
néerlandais y fût préparé.
Ces déclarations n'engagent en rien le
gouvernement néerlandais ainsi que le
prouve le communiqué officiel publié par
les journaux hier soir (30.9) :
« Les nouvelles et communications rap-
portées par la presse sur des pourparlers
en vue d'une convention militaire avec la
Belgique et sur une modification du point
de vue adopté par le Gouvernement néer-
landais à l'égard de ce pays, sont inexactes
et de pure fantaisie. »
Bien que M. Patyn ne soit pas nommé,
ce n'en est pas moins un démenti catégori-
que. (Ed.)
VOLK [d'Amsterdam], 1.10.
FRANCE ET ITALIE
A LA FRONTIERE TRIPOLITAINE. -
L'OCCUPATION DE NALUT DÉMENTIE [Cf. Bull.
n° 1566. p. 1, col. 3]. — L'Agence Stefani
transmet à propos de l'information du
Corriere d'Italia ce communiqué officieux :
« Quelques journaux parlent de l'occupa-
tion de Nalut en Tripolitaine par les Fran-
çais. Cette nouvelle est dénuée de tout fon-
dement. »
GAZZETTA DEL POPOLO, 1.10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
BRUXELLES OU GENEVE ? — Les né-
gociations de Bruxelles révèlent de plus en
plus clairement ce fait qu'elles eussent été
beaucoup plus profitables si l'on avait pu
remplacer par un chiffre déterminé dans
l'équation financière le grand X des répa-
rations allemandes. Originairement on esti-'
mait que Genève aurait dû précéder la con-
férence de Bruxelles. On a renoncé à Ge-
nève, pour des raisons qui ne sont pas en-
core bien connues. D'après une opinion as-
sez répandue en France il faudrait croire
que cette renonciation est définitive. D'après
d'autres opinions qui ont cours notamment
en Angleterre et en Italie, Genève ne serait
pas écartée mais simplement ajournée, cela
pour des raisons purement techniques. Se-
ront-ce les partisans ou les adversaires de
Genève qui l'emporteront ? Cela dépend de
facteurs dont on n'est point maître à Ber-
lin. Si l'on voulait fonder l'abandon de la
conférence de Genève sur cet argument que
l'Allemagne n'y aurait plus droit parce
qu'elle a laissé écouler le délai imposé par
le protocole de Versailles du 28 juin 1919
pour la production des projets et des pièces,
il faudrait faire observer que dans les né-
gociations avec l'Entente qui ont suivi im-
médiatement la signature du traité et du
protocole, on est arrivé à un accord d'après
lequel le délai des quatre mois ne courait.
pas à partir du jour de la signature mais
à partir du jour de la mise en vigueur du
traité.
Il ne saurait donc être question de pé-
remption. L'Allemagne a droit à Genève et
elle doit s'y tenir, surtout depuis les paroles
du président de la Conférence de Spa Dela-
croix lors de la séance de clôture :
« Nous eussions eu encore à traiter la
question des réparations. Nous avons pris
connaissance des pièces qui nous ont été
soumises et nous croyons que nous ne pou-
vons régler ici la question de façon défini-
tive. Je propose donc, d'accord avec mes
collègues, de créer une commission compo-
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