Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 septembre 1920 27 septembre 1920
Description : 1920/09/27 (T16,N1561). 1920/09/27 (T16,N1561).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215349s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
")AIRES ÉTHANGERES
[ DE LA GUERRE
-
iNo 1561
Lundi 27 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
; l{ESSE ALLEMANDE. - <( La France et nous »
^averrenz dans Post).- « Le traité
i secret franco-hongrois » (Freiheit). —
r '©ction de M. Millerand (Deutsche
îl < Allgemeine Zeitung, Frankfurter Zei-
p tunq, Koelnische Volkszeitung).
ESE ^'GLAISE. — L'élection de M. Mille-
« (Times, Daily Mail, Daily Express,
Chronicle, Morning Post, Daily
Telegraph). - Le conflit minier : les
P?SS'ihilités d'accord (Times,Daily Chro-
¡¡ ?'lZcle, Daily Telegraph).
p I\ESSE ESPAGNOLE. — L'élection de M. Mille-
rand (Correspondencia de España ;
teraldo de Madrid: Alvaro Miranda
dans Imparcial, Debate, Vanguardia).
'----.
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
tC lA FRANCE ET NOUS » [sous ce ti-
de J..- Dans les « Pensées et Souvenirs ,.
de JZStnœfck on trouve cette phrase : « Avec
C'e rance, nous ne serons jamais en paix ».
est la , une vérité historique avec laquelle
M a compter dans tous les temps. C'est
< liti qUOi l'Allemagne doit pratiquer une po-
y. htiq réaliste conforme' à ce fait plutôt
Çue in Pol:ïtique d'illusion qui a causé notre
de e: L'obiet du litige c'est la frontière,
cte~-
L it~ot,' e rapt des trois évêchés lorrains
L tusq^ traité de Versailles qui a aggravé
iasitl-lation en détachant de l'Empire l'Al-
S(lce.r~ 0rrame. Depuis des siècles, les his-
den~~S et les politiciens français considè-
leUr e Rhin comme la frontière naturelle dp
le t PalJs, et c est avec raison que depuis
le temps de Louis XIV, le peuple allemand
Ac ns la France l'ennemi héréditaire.
ActuelJe? tnen'' la France se permet tout à
î^re i
les h endroit parce qu'elle sait bien que
trOI1 o fil mes d'Etat allemands se soumet-
^Squ';, ^outes ses exigences. Elle réalise
ps dernières conséquences son
a(We rern'ian'a est delenda ». Si nous ne
'VO tilons 8 tomber victimes de cette action
ftt-ri I"e, nous devons rejeter l'idée né-
faste dp., ., devons re j eter l'idée né-
'r?concti°ri et y substituer une
e^tir,.an de l'action de notre voisin
l'Oupct i est et reste la nation la plus
^iqiienoû ,
"que~se, la plus remuante et la plus va-
it,e il Hn monde. La crainte de notre force
iiatie Orlale, eut-être aussi du « feu sacré de
la Revanche » que les Français ne connais-
sent que w, 5UG les lançais ne oonnais-
flOtre à n,ot,r, Perte tant que l'Entente et
le driem'e'?t y aideront. La
~î Q-Uce re<5to ^K1 - en 1 , ennemi héréditaire de
héréditaire de
l'Allemagne. Plus tôt cette opinion sera ré-
Ue Ha i
pandue - dans La nation, Plus tôt la politi-
orjî^ extéripnr all,eman'de reviendra à la
réalité ® et comprendra que l'attitude
e VIs-à-VIS de la France n'a conduit
qu'à une aggravation de notre situation et
que toute concession nouvelle est un crime
contre notre pays. - W. Laverrenz, mem-
bre du Reichstag.
POST, 18.9.
L'EUROPE CENTRALE
« LE TRAITE SECRET FRANCO-HON-
GROIS » [sous ce titre]. — La revue hon-
groise Az Embre publie le texte d'une con-
vention économique et militaire entre Hor-
thy et le gouvernement français.
La teneur du traité secret franco-hongrois
confirme les bruits qui couraient depuis
quelque temps sur des négociations entre la
France et la Hongrie. Elle montre les efforts
opiniâtres de l'impérialisme français pour
trouver dans la Hongrie des gardes blancs,
à côté de la Pologne, un bastion destiné à
soutenir la politique agressive de la France
contre la Russie des Soviets.
Pour le prix de la coopération militaire
des gardes blancs hongrois, les militaristes
français sont même prêts à laisser espérer
une revision des conditions du traité de
paix. Une autre concession importante,
issue des mêmes motifs, est l'autorisation de
conserver le service militaire et d'appeler
dix classes. Le militarisme français viole
par là le principe du désarmement de l'Eu-
rope centrale, un des piliers du traité de
paix.
La convention économique montre, comme
le traité secret entre la France et le général
Wrangel, que les banques françaises et la
grande industrie sont maîtresses de la po-
litique étrangère de la France. Comme
Wrangel payait l'assistance de la France
par l'abandon de l'avenir économique de la
Russie méridionale, le gouvernement de
Horthy doit se déclarer prêt à livrer les
chemins de fer de l'Etat hongrois aux ac-
tionnaires des firmes Schneider et le Creu-
sot, qui veulent étendre leurs tentacules jus-
qu'en Hongrie. En même temps on exige —
le trait est piquant — la dissolution de l'as-
semblée nationale au cas où elle refuserait
de souscrire au traité. La « Banquocratie »
qui règne sur la République française se
soucie peu de futilités comme le droit de
libre disposition d'un Parlement ou la démo-
cratie, dont elle parle tant.
Sans aucun doute, le traité secret franco-
hongrois entraînera des complications in-
ternationales considérables. C'est mainte-
nant le devoir du prolétariat français de de-
mander des comptes à son gouvernement à
propos de cette convention et d'agir vigou-
reusement contre son adoption.
FREIHEIT, 19.9 matin.
——— 1«b ——-
AFFAIRES INTÉRIEURES (
FRANCE
L'ELECTION DE M. MILLERAND. -
PRESSE ANGLAISE. — L'attention à l'étranger
se portera surtout sur l'influence que M.
Millerand est appelé à exercer sur la politi-
que extérieure et les amitiés de la France.
Nous croyons, de longue date, que la politi-
que extérieure de la France doit reposer
avant tout sur une amitié étroite et durable
avec l'Angleterre. Nous croyons, et ne ces-
serons de croire, que toute politique exté-
rieure britannique, qui par inadvertance ou
manque de prévoyance, donnerait à penser
à la France que l'Angleterre fait peu de
cas de son amitié ou envisage le retour à
un isolement égoïste, trahirait les intérêts
suprêmes du peuple britannique. Nous sa-
vons combien M. Millerand, en tant que
président du Conseil, était convaincu de la
valeur fondamentale de la coopération et de
l'harmonie anglo-françaises pour les deux
pays. et nous n'avons point raison de pen-
ser que son passage à l'Elysée modifiera
ses vues. Dans le discours proponcé après
son élection, il a déclaré en termes signifi-
catifs que si un devoir particulier s'imposait
au président de la République, c'était d'as-
surer. d'accord avec les ministres et les
Chambres. la continuité d'une politique ex-
térieure. digne de la victoire de la France
et de ses morts. Durant son passage au
pouvoir, M. Millerand a prouvé qu'il savait,
tout m défendant les droits et les intérêts
de la France, préserver les intérêts géné-
raux des Alliés, alors même que. d'autres
membres de l'Alliance semblaient portés à
les méconnaître. Lors de la récente crise
polonaise, il a défendu, presque à lui seul,
l'honneur de l'Europe occidentale. — (Ed.)
TIMES, 24.9.
— L'élection de M. Millerand à la prési-
dence de la République sera accueillie avec
une satisfaction profonde en Angleterre, qui
en raison des services qu'il a rendus à la
France et de l'amitié fidèle dont il a fait
preuve à l'égard de la Grande-Bretagne,
honore profondément son nom. A cette sa-
tisfaction se mêlera cependant le regret que
l'influence qu'il exerçait sur les affaires eu-
ropéennes ne risque d'être diminuée, à une
époque particulièrement critique. Devenu
Président de la République, M. Millerand
ne peut disposr des pouvoirs qui lui appar-
tenaient comme président du Conseil. Il est
à craindre que les difficultés intérieures ne
détournent d'attention du public britanni-
que des événements européens. Jamais ce-
pendant une vigilance plus grande n'a été
nécessaire. M. Millerand connaît l'Allema-
gnie ; il sait la persistance du péril germani-
que. Il n'a fallu rien moins que sa téna-
cité pour empêcher que l'Allemagne n'ob-
tînt des concessions qui auraient causé un
grave préjudice à la France et en même
temps à la Grande-Bretagne intéressée par-
dessus tout à la prospérité et la ~forae de
la France. (Ed.)
DAILY MAIL, 24.9.
— En appelant M. Millerand à la Prési-
dence, la France a fait un excellent choix.
Nous l'avons vu à l'œuvre comme Président
du Conseil, et nous avons apprécié ses qua-
lités, solides. Il apparaîtra comme la person-
nalité la plus vigoureuse, appelée à prési-
der aux destinées de la Troisième Républi-
que et marquera certainement sa trace dans
l'histoire.
En même temps qu'il affirme une forte per-
DES
")AIRES ÉTHANGERES
[ DE LA GUERRE
-
iNo 1561
Lundi 27 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
; l{ESSE ALLEMANDE. - <( La France et nous »
^averrenz dans Post).- « Le traité
i secret franco-hongrois » (Freiheit). —
r '©ction de M. Millerand (Deutsche
îl < Allgemeine Zeitung, Frankfurter Zei-
p tunq, Koelnische Volkszeitung).
ESE ^'GLAISE. — L'élection de M. Mille-
« (Times, Daily Mail, Daily Express,
Chronicle, Morning Post, Daily
Telegraph). - Le conflit minier : les
P?SS'ihilités d'accord (Times,Daily Chro-
¡¡ ?'lZcle, Daily Telegraph).
p I\ESSE ESPAGNOLE. — L'élection de M. Mille-
rand (Correspondencia de España ;
teraldo de Madrid: Alvaro Miranda
dans Imparcial, Debate, Vanguardia).
'----.
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
tC lA FRANCE ET NOUS » [sous ce ti-
de J..- Dans les « Pensées et Souvenirs ,.
de JZStnœfck on trouve cette phrase : « Avec
C'e rance, nous ne serons jamais en paix ».
est la , une vérité historique avec laquelle
M a compter dans tous les temps. C'est
< liti qUOi l'Allemagne doit pratiquer une po-
y. htiq réaliste conforme' à ce fait plutôt
Çue in Pol:ïtique d'illusion qui a causé notre
de e: L'obiet du litige c'est la frontière,
cte~-
L it~ot,' e rapt des trois évêchés lorrains
L tusq^ traité de Versailles qui a aggravé
iasitl-lation en détachant de l'Empire l'Al-
S(lce.r~ 0rrame. Depuis des siècles, les his-
den~~S et les politiciens français considè-
leUr e Rhin comme la frontière naturelle dp
le t PalJs, et c est avec raison que depuis
le temps de Louis XIV, le peuple allemand
Ac ns la France l'ennemi héréditaire.
ActuelJe? tnen'' la France se permet tout à
î^re i
les h endroit parce qu'elle sait bien que
trOI1 o fil mes d'Etat allemands se soumet-
^Squ';, ^outes ses exigences. Elle réalise
ps dernières conséquences son
a(We rern'ian'a est delenda ». Si nous ne
'VO tilons 8 tomber victimes de cette action
ftt-ri I"e, nous devons rejeter l'idée né-
faste dp., ., devons re j eter l'idée né-
'r?concti°ri et y substituer une
e^tir,.an de l'action de notre voisin
l'Oupct i est et reste la nation la plus
^iqiienoû ,
"que~se, la plus remuante et la plus va-
it,e il Hn monde. La crainte de notre force
iiatie Orlale, eut-être aussi du « feu sacré de
la Revanche » que les Français ne connais-
sent que w, 5UG les lançais ne oonnais-
flOtre à n,ot,r, Perte tant que l'Entente et
le driem'e'?t y aideront. La
~î Q-Uce re<5to ^K1 - en 1 , ennemi héréditaire de
héréditaire de
l'Allemagne. Plus tôt cette opinion sera ré-
Ue Ha i
pandue - dans La nation, Plus tôt la politi-
orjî^ extéripnr all,eman'de reviendra à la
réalité ® et comprendra que l'attitude
e VIs-à-VIS de la France n'a conduit
qu'à une aggravation de notre situation et
que toute concession nouvelle est un crime
contre notre pays. - W. Laverrenz, mem-
bre du Reichstag.
POST, 18.9.
L'EUROPE CENTRALE
« LE TRAITE SECRET FRANCO-HON-
GROIS » [sous ce titre]. — La revue hon-
groise Az Embre publie le texte d'une con-
vention économique et militaire entre Hor-
thy et le gouvernement français.
La teneur du traité secret franco-hongrois
confirme les bruits qui couraient depuis
quelque temps sur des négociations entre la
France et la Hongrie. Elle montre les efforts
opiniâtres de l'impérialisme français pour
trouver dans la Hongrie des gardes blancs,
à côté de la Pologne, un bastion destiné à
soutenir la politique agressive de la France
contre la Russie des Soviets.
Pour le prix de la coopération militaire
des gardes blancs hongrois, les militaristes
français sont même prêts à laisser espérer
une revision des conditions du traité de
paix. Une autre concession importante,
issue des mêmes motifs, est l'autorisation de
conserver le service militaire et d'appeler
dix classes. Le militarisme français viole
par là le principe du désarmement de l'Eu-
rope centrale, un des piliers du traité de
paix.
La convention économique montre, comme
le traité secret entre la France et le général
Wrangel, que les banques françaises et la
grande industrie sont maîtresses de la po-
litique étrangère de la France. Comme
Wrangel payait l'assistance de la France
par l'abandon de l'avenir économique de la
Russie méridionale, le gouvernement de
Horthy doit se déclarer prêt à livrer les
chemins de fer de l'Etat hongrois aux ac-
tionnaires des firmes Schneider et le Creu-
sot, qui veulent étendre leurs tentacules jus-
qu'en Hongrie. En même temps on exige —
le trait est piquant — la dissolution de l'as-
semblée nationale au cas où elle refuserait
de souscrire au traité. La « Banquocratie »
qui règne sur la République française se
soucie peu de futilités comme le droit de
libre disposition d'un Parlement ou la démo-
cratie, dont elle parle tant.
Sans aucun doute, le traité secret franco-
hongrois entraînera des complications in-
ternationales considérables. C'est mainte-
nant le devoir du prolétariat français de de-
mander des comptes à son gouvernement à
propos de cette convention et d'agir vigou-
reusement contre son adoption.
FREIHEIT, 19.9 matin.
——— 1«b ——-
AFFAIRES INTÉRIEURES (
FRANCE
L'ELECTION DE M. MILLERAND. -
PRESSE ANGLAISE. — L'attention à l'étranger
se portera surtout sur l'influence que M.
Millerand est appelé à exercer sur la politi-
que extérieure et les amitiés de la France.
Nous croyons, de longue date, que la politi-
que extérieure de la France doit reposer
avant tout sur une amitié étroite et durable
avec l'Angleterre. Nous croyons, et ne ces-
serons de croire, que toute politique exté-
rieure britannique, qui par inadvertance ou
manque de prévoyance, donnerait à penser
à la France que l'Angleterre fait peu de
cas de son amitié ou envisage le retour à
un isolement égoïste, trahirait les intérêts
suprêmes du peuple britannique. Nous sa-
vons combien M. Millerand, en tant que
président du Conseil, était convaincu de la
valeur fondamentale de la coopération et de
l'harmonie anglo-françaises pour les deux
pays. et nous n'avons point raison de pen-
ser que son passage à l'Elysée modifiera
ses vues. Dans le discours proponcé après
son élection, il a déclaré en termes signifi-
catifs que si un devoir particulier s'imposait
au président de la République, c'était d'as-
surer. d'accord avec les ministres et les
Chambres. la continuité d'une politique ex-
térieure. digne de la victoire de la France
et de ses morts. Durant son passage au
pouvoir, M. Millerand a prouvé qu'il savait,
tout m défendant les droits et les intérêts
de la France, préserver les intérêts géné-
raux des Alliés, alors même que. d'autres
membres de l'Alliance semblaient portés à
les méconnaître. Lors de la récente crise
polonaise, il a défendu, presque à lui seul,
l'honneur de l'Europe occidentale. — (Ed.)
TIMES, 24.9.
— L'élection de M. Millerand à la prési-
dence de la République sera accueillie avec
une satisfaction profonde en Angleterre, qui
en raison des services qu'il a rendus à la
France et de l'amitié fidèle dont il a fait
preuve à l'égard de la Grande-Bretagne,
honore profondément son nom. A cette sa-
tisfaction se mêlera cependant le regret que
l'influence qu'il exerçait sur les affaires eu-
ropéennes ne risque d'être diminuée, à une
époque particulièrement critique. Devenu
Président de la République, M. Millerand
ne peut disposr des pouvoirs qui lui appar-
tenaient comme président du Conseil. Il est
à craindre que les difficultés intérieures ne
détournent d'attention du public britanni-
que des événements européens. Jamais ce-
pendant une vigilance plus grande n'a été
nécessaire. M. Millerand connaît l'Allema-
gnie ; il sait la persistance du péril germani-
que. Il n'a fallu rien moins que sa téna-
cité pour empêcher que l'Allemagne n'ob-
tînt des concessions qui auraient causé un
grave préjudice à la France et en même
temps à la Grande-Bretagne intéressée par-
dessus tout à la prospérité et la ~forae de
la France. (Ed.)
DAILY MAIL, 24.9.
— En appelant M. Millerand à la Prési-
dence, la France a fait un excellent choix.
Nous l'avons vu à l'œuvre comme Président
du Conseil, et nous avons apprécié ses qua-
lités, solides. Il apparaîtra comme la person-
nalité la plus vigoureuse, appelée à prési-
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