Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 septembre 1920 23 septembre 1920
Description : 1920/09/23 (T16,N1558). 1920/09/23 (T16,N1558).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215346j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA guerre
1 N° 1558
Jeudi 23 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnFSgF-
PRESSE ALLEMANDE. - La conférence de
RIga (Korlnische Volkszeitung). —
L'abandon de la conférence financière
PRESSE .-HIÉRICAINE. - L'élection présiden-
tielle aux Etats-Unis: le vote des fem-
mes (Evening Post). : 16 vote des f6m"
PRESSE- ANGLAISE. - Le conflit minier : l'at-
titude de la Triple-Alliance (Daily l'e-
legraph, Daily Express, Manchester
Guardian, Daily Herald). - L'abandon
de la conférence financière de Genève
(Observer)
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le caractère des
troubles d'Italie (Benedetto Cirmeni
dans Neue Freie Presse).
PRESSE ITALIENNE. Les pourparlers italo-
yougoslaves : discussion à la Commis-
sion des - étrangères de la
Chambre italienne (Co'friere della ~,~).
- Le contrôle ouvrier sur les usines
(Avanti, Corriere d'Italia Corriere
della Sera), e d'italia, CorHers
PRESSE YOUGOSLAVE. - L r.i.ndépendance de
Fiume (Politika, L'indépendance de
Agramer Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
-- LA QUESTION ADRIATIQUE
L'INDEPENDANCE D E FIUME. 7
PRESSE YOUGOSLAVE. - Le dernier acte de la
D'Annunziade touche à sa fin. Le principal
clown d'Italie a proclamé l'indépendance de
la « Régènce Italienne du Carnero ». Il lui
a délimité les frontières : à l'ouest l'Italie
et à l'est une « frontière plus sûre et plus
juste qui sera fixée par les événements poli-
tiques qui ne tarderont pas de venir et par
des traités qui seront conclus avec les com-
munes riveraines et voisines qui se verront
attirées vers la Régence par son régime de
velle libre et par le large esprit de la nou-
velle constitution ». Voilà ce qui est dit dans
cette constitution dans laquelle on trouve -
preuve de la collaboration de D'Annunzio
aux côtés du gouvernement italien — des
dispositions sur les beaux-arts, pour qui
l'on demande « un sens musical des repré-
sentations de carnaval », etc.
Par cette Proclamation et par oette consti-
tution de carnaval l'Italie croit s'être com-
plètement rapprochée de la solution ita-
lienne du problème de Fiume et avoir créé
un « fait accompli » qui signifie une simp~le
transition vers une annexion définitive.
Cette pensée n'est dissimulée d'ailleurs ni
à Rome ni à Fiume. Dans son discours à
Fiume D'Annunzio déclare à ce PROPOS :
« L'idée de L'FLNNOVÎN n'est pas abandon-
née. Au contraire, elle se trouve aujourd'hui
confirmée ; l'annexion est rendue plus pro-
che et plus certaine ». A Rome, l'Idea Na-
zionale déclare que « ce chemin conduit
d'une façon plus sûre et peut-être aussi plus
rapide vers le but lui-même, c'est-à-dire
vers l'annexion ». Ceci n'est pas pour pro-
longer l'illusion sur le véritable sens de la
dernière proclamation de D'Annunzio.
C'est avec ce « fait accompli » que M.
Giolitti entre en pourparlers directs avec
nous. Mais M. Giolitti oublie une chose :
c'est que ce « fait accompli » n'est pour nous
nullement « accompli ». Pour nous, il n'y a
aucune « Régence Italienne » sur l'Adriati-
que et il n'y en aura jamais aucune.
POLITIKA [ de Belgrade], 14.9.
— L'anniversaire du 13 septembre, celui
du règne de D'Annunzio à Fiume, a apporté
enfin la proclamation depuis longtemps an-
noncée de l'Etat indépendant de Fiume sous
le titre beaucoup plus poétique que réel de
« Régence Italienne du Quarnero ». Une fois
de plus D'Annunzio s'est montré bon sty-
liste.
A nous de prendre soin que cette dénomi-
nation reste de la littérature, lettre morte,
verba et voces.
La grande loyauté de notre gouverne-
ment et l'attitude pleine de tact de notre
opinion publique, ainsi que l'autodiscipline
sans exemple de notre population sous l'oc-
cupation italienne n'ont pas suffi pour qu'on
nous accorde la protection que nous atten-
dions et que l'on reconnaisse nos droits,
c'est-à-dire une solution du problème adria-
tique conforme au principe de la libre dispo-
sition des peuples.
AGRAMER TAGBLATT, 14.9.
— Le même journal publie les télégram-
mes de protestations adressés le 14 septem-
bre au Conseil Suprême des Alliés, au
prince-régent Alexandre, à la Skoupchtina
de Belgrade, au président du conseil des
ministres yougoslave M. Vesnitch et au mi-
nistre des Affaires Etrangères yougoslave
M. Trumbitch, par le comité exécutif de la
Fédération adriatique.
LES POURPARLERS ITALO - YOUGO-
SLAVES ET LA CHAMBRE ITALIENNE. —
DISCUSSION A LA COMMISSION DES AFFAIRES
ETRANGÈRES. — La Commission des Affaires
Etrangères de la Chambre a continué ses
travaux en présence du ministre Sforza.
Le ministre des Affaires Etrangères, dans
un long exposé, a fait connaître toutes les
raisons pour lesquelles le Gouvernement
estime opportun de recourir à la méthode
des pourparlers directs avec les Yougosla-
ves pour arriver à la solution du problème
adriatique.
.M. Orlando a défendu la politique faite
par lui à la Conférence de la Paix. L'an-
cien. président du Conseil a ensuite examiné
dans le détail la situation actuelle. La pen-
sée politique manifestée par M. Orlando se-
rait sur quelques points assez éloignée des
directives exposées par M. Sforza, principa-
lement en ce qui concerne la question de
Fiume et la position de l'Italie dans l'Adria-
tique moyenne. M. Orlando a en outre mis
en relief le caractère national italien de la
Dalmatie, et MM. Berenini, Vassallo, Ja-
cini et Nava se sont associés à cette der-
nière déclaration.
.Deux tendances se sont fait jour dans
la Commission : l'une, celle de la minorité,
selon laquelle le Gouvernement devrait
chercher à transformer le présent Etat de
fait en Etat de droit. Cette idée a été sou-
tenue surtout par quelques catholiques et
par le nationaliste Federzoni.
La tendance qui a groupé la majorité des
commissaires est au contraire favorable
aux pourparlers directs. Les commissaires
de la majorité ont pourtant insisté de leur
côté auprès du ministère pour qu'il cherche
dans les pourparlers à obtenir des fron-
tières qui garantissent la sécurité du pays
et surtout qu'il s'efforce d'obtenir une amé-
lioration à la frontière orientale proposée
par Wilson.
La Commission n'a pris, naturellement,
aucune décision ferme, conformément à sa
précédente décision de laisser toute la res-
ponsabilité de la politique extérieure au
gouvernement, se réservant une fonction de
simple contrôle. -
CORRIERE DELLA SERA, 21.9.
RUSSIE ET POLOGNE
LA CONFERENCE DE RIGA. — PRESSE
ALLEMANDE. — Les Russes resteront fidèles
à leur procédé favori de Brest-Litovsk et
chercheront à faire traîner les négociations
en longueur ; car, bien qu'ils soient ré-
duits à la défensive, la paix ne leur est
évidemment pas aussi nécessaire qu'aux
Polonais ; ceux-ci sont vainqueurs, il est
vrai, mais ils souhaitent passer aussitôt
que possible là leur véritable, tâche qui est
de renforcer intérieurement l'édifice de leur
nouvel Etat. Il est, vraisemblable que les
Russes ne résisteront guère à la demande
de maintenir leur armée à l'intérieur des
lignes, actuelles, mais qu'ils déploieront
tous leurs artifices pour empêcher qu'on
fixe la frontière russo-polonaise selon les
frontières de 1793. Les Polonais considére-
ront comme modestes leurs exigences rela-
tives aux frontières du second partage de
.1793 et diront qu'en 1569, après l'union de
Lublin, leur territoire a été infiniment
plus étendu. Si les Polonais avaient af-
faire aux Russes seuls et si le territoire
contesté était purement polonais, les deux
parties arriveraient plus facilement à un
accord. Mais, en l'état des choses, cet ac-
cord est difficile. A l'ouest de la ligne
Dunabourg-Pinsk-Tarnopol il y a la Li-
thuanie et les événements des jours der-
niers ont montré que les Lithuaniens,
comptant en secret sur l'assistance russe,
sont prêts à défendre leurs revendications
par les armes vis-à-vis des Polonais et de
l'Entente. Ils peuvent causer (de graves dif-
ficultés aux Polonais et s'il est vrai qu'ils,
aient appelé un grand nombre de classes
jeunes, on peut craindre que les négocia-
tions de Riga ne mènent pas à une conclu-
sion rapide de la paix.
Ce ne sont pas seulement les Polonais,
les Russes et les Lithuaniens qui sont in-
téressés à l'issue des négociations de Riga.
DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA guerre
1 N° 1558
Jeudi 23 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnFSgF-
PRESSE ALLEMANDE. - La conférence de
RIga (Korlnische Volkszeitung). —
L'abandon de la conférence financière
PRESSE .-HIÉRICAINE. - L'élection présiden-
tielle aux Etats-Unis: le vote des fem-
mes (Evening Post). : 16 vote des f6m"
PRESSE- ANGLAISE. - Le conflit minier : l'at-
titude de la Triple-Alliance (Daily l'e-
legraph, Daily Express, Manchester
Guardian, Daily Herald). - L'abandon
de la conférence financière de Genève
(Observer)
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le caractère des
troubles d'Italie (Benedetto Cirmeni
dans Neue Freie Presse).
PRESSE ITALIENNE. Les pourparlers italo-
yougoslaves : discussion à la Commis-
sion des - étrangères de la
Chambre italienne (Co'friere della ~,~).
- Le contrôle ouvrier sur les usines
(Avanti, Corriere d'Italia Corriere
della Sera), e d'italia, CorHers
PRESSE YOUGOSLAVE. - L r.i.ndépendance de
Fiume (Politika, L'indépendance de
Agramer Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
-- LA QUESTION ADRIATIQUE
L'INDEPENDANCE D E FIUME. 7
PRESSE YOUGOSLAVE. - Le dernier acte de la
D'Annunziade touche à sa fin. Le principal
clown d'Italie a proclamé l'indépendance de
la « Régènce Italienne du Carnero ». Il lui
a délimité les frontières : à l'ouest l'Italie
et à l'est une « frontière plus sûre et plus
juste qui sera fixée par les événements poli-
tiques qui ne tarderont pas de venir et par
des traités qui seront conclus avec les com-
munes riveraines et voisines qui se verront
attirées vers la Régence par son régime de
velle libre et par le large esprit de la nou-
velle constitution ». Voilà ce qui est dit dans
cette constitution dans laquelle on trouve -
preuve de la collaboration de D'Annunzio
aux côtés du gouvernement italien — des
dispositions sur les beaux-arts, pour qui
l'on demande « un sens musical des repré-
sentations de carnaval », etc.
Par cette Proclamation et par oette consti-
tution de carnaval l'Italie croit s'être com-
plètement rapprochée de la solution ita-
lienne du problème de Fiume et avoir créé
un « fait accompli » qui signifie une simp~le
transition vers une annexion définitive.
Cette pensée n'est dissimulée d'ailleurs ni
à Rome ni à Fiume. Dans son discours à
Fiume D'Annunzio déclare à ce PROPOS :
« L'idée de L'FLNNOVÎN n'est pas abandon-
née. Au contraire, elle se trouve aujourd'hui
confirmée ; l'annexion est rendue plus pro-
che et plus certaine ». A Rome, l'Idea Na-
zionale déclare que « ce chemin conduit
d'une façon plus sûre et peut-être aussi plus
rapide vers le but lui-même, c'est-à-dire
vers l'annexion ». Ceci n'est pas pour pro-
longer l'illusion sur le véritable sens de la
dernière proclamation de D'Annunzio.
C'est avec ce « fait accompli » que M.
Giolitti entre en pourparlers directs avec
nous. Mais M. Giolitti oublie une chose :
c'est que ce « fait accompli » n'est pour nous
nullement « accompli ». Pour nous, il n'y a
aucune « Régence Italienne » sur l'Adriati-
que et il n'y en aura jamais aucune.
POLITIKA [ de Belgrade], 14.9.
— L'anniversaire du 13 septembre, celui
du règne de D'Annunzio à Fiume, a apporté
enfin la proclamation depuis longtemps an-
noncée de l'Etat indépendant de Fiume sous
le titre beaucoup plus poétique que réel de
« Régence Italienne du Quarnero ». Une fois
de plus D'Annunzio s'est montré bon sty-
liste.
A nous de prendre soin que cette dénomi-
nation reste de la littérature, lettre morte,
verba et voces.
La grande loyauté de notre gouverne-
ment et l'attitude pleine de tact de notre
opinion publique, ainsi que l'autodiscipline
sans exemple de notre population sous l'oc-
cupation italienne n'ont pas suffi pour qu'on
nous accorde la protection que nous atten-
dions et que l'on reconnaisse nos droits,
c'est-à-dire une solution du problème adria-
tique conforme au principe de la libre dispo-
sition des peuples.
AGRAMER TAGBLATT, 14.9.
— Le même journal publie les télégram-
mes de protestations adressés le 14 septem-
bre au Conseil Suprême des Alliés, au
prince-régent Alexandre, à la Skoupchtina
de Belgrade, au président du conseil des
ministres yougoslave M. Vesnitch et au mi-
nistre des Affaires Etrangères yougoslave
M. Trumbitch, par le comité exécutif de la
Fédération adriatique.
LES POURPARLERS ITALO - YOUGO-
SLAVES ET LA CHAMBRE ITALIENNE. —
DISCUSSION A LA COMMISSION DES AFFAIRES
ETRANGÈRES. — La Commission des Affaires
Etrangères de la Chambre a continué ses
travaux en présence du ministre Sforza.
Le ministre des Affaires Etrangères, dans
un long exposé, a fait connaître toutes les
raisons pour lesquelles le Gouvernement
estime opportun de recourir à la méthode
des pourparlers directs avec les Yougosla-
ves pour arriver à la solution du problème
adriatique.
.M. Orlando a défendu la politique faite
par lui à la Conférence de la Paix. L'an-
cien. président du Conseil a ensuite examiné
dans le détail la situation actuelle. La pen-
sée politique manifestée par M. Orlando se-
rait sur quelques points assez éloignée des
directives exposées par M. Sforza, principa-
lement en ce qui concerne la question de
Fiume et la position de l'Italie dans l'Adria-
tique moyenne. M. Orlando a en outre mis
en relief le caractère national italien de la
Dalmatie, et MM. Berenini, Vassallo, Ja-
cini et Nava se sont associés à cette der-
nière déclaration.
.Deux tendances se sont fait jour dans
la Commission : l'une, celle de la minorité,
selon laquelle le Gouvernement devrait
chercher à transformer le présent Etat de
fait en Etat de droit. Cette idée a été sou-
tenue surtout par quelques catholiques et
par le nationaliste Federzoni.
La tendance qui a groupé la majorité des
commissaires est au contraire favorable
aux pourparlers directs. Les commissaires
de la majorité ont pourtant insisté de leur
côté auprès du ministère pour qu'il cherche
dans les pourparlers à obtenir des fron-
tières qui garantissent la sécurité du pays
et surtout qu'il s'efforce d'obtenir une amé-
lioration à la frontière orientale proposée
par Wilson.
La Commission n'a pris, naturellement,
aucune décision ferme, conformément à sa
précédente décision de laisser toute la res-
ponsabilité de la politique extérieure au
gouvernement, se réservant une fonction de
simple contrôle. -
CORRIERE DELLA SERA, 21.9.
RUSSIE ET POLOGNE
LA CONFERENCE DE RIGA. — PRESSE
ALLEMANDE. — Les Russes resteront fidèles
à leur procédé favori de Brest-Litovsk et
chercheront à faire traîner les négociations
en longueur ; car, bien qu'ils soient ré-
duits à la défensive, la paix ne leur est
évidemment pas aussi nécessaire qu'aux
Polonais ; ceux-ci sont vainqueurs, il est
vrai, mais ils souhaitent passer aussitôt
que possible là leur véritable, tâche qui est
de renforcer intérieurement l'édifice de leur
nouvel Etat. Il est, vraisemblable que les
Russes ne résisteront guère à la demande
de maintenir leur armée à l'intérieur des
lignes, actuelles, mais qu'ils déploieront
tous leurs artifices pour empêcher qu'on
fixe la frontière russo-polonaise selon les
frontières de 1793. Les Polonais considére-
ront comme modestes leurs exigences rela-
tives aux frontières du second partage de
.1793 et diront qu'en 1569, après l'union de
Lublin, leur territoire a été infiniment
plus étendu. Si les Polonais avaient af-
faire aux Russes seuls et si le territoire
contesté était purement polonais, les deux
parties arriveraient plus facilement à un
accord. Mais, en l'état des choses, cet ac-
cord est difficile. A l'ouest de la ligne
Dunabourg-Pinsk-Tarnopol il y a la Li-
thuanie et les événements des jours der-
niers ont montré que les Lithuaniens,
comptant en secret sur l'assistance russe,
sont prêts à défendre leurs revendications
par les armes vis-à-vis des Polonais et de
l'Entente. Ils peuvent causer (de graves dif-
ficultés aux Polonais et s'il est vrai qu'ils,
aient appelé un grand nombre de classes
jeunes, on peut craindre que les négocia-
tions de Riga ne mènent pas à une conclu-
sion rapide de la paix.
Ce ne sont pas seulement les Polonais,
les Russes et les Lithuaniens qui sont in-
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