Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 septembre 1920 20 septembre 1920
Description : 1920/09/20 (T16,N1555). 1920/09/20 (T16,N1555).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153439
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1555
Lundi 20 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDF La légation de France
à Munich (Zws°he Allgemeine l Zei-
Kie* a§ne et le canal de
Kiel (Fralikfurter Zeitung'. - L'entre-
vue d'Aix--les-Bains et l'opinion aIle.
mande (Koelnisch T Opinion alle-
hner Tageblatt) V?lkszeitung, Ber-
liller Tageblatt) * - Le plébiscite en
Haute-Silésie J(FÀran ^7{t urter Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. - La crise ministérielle ,en
ministérielle en
fchéco-siovaquie (Daily Telegraph). -
Telegraph). —
Le Souù s-SenrKiïtSn• ** d'Etat de l'Ulster
^tre ies mineurs m Les négociations
entre les mineurs et le Gouvernement
(Times, lUorning Post, Daily News).
PRESSE AUTRICHIENNE. - L'ajournement de
la conférenfp « ajournement de
(Neue Freie Presse Wiener Morgen-
zeitung). Wiener Morgen-
PRESSE ITALIENNE — Le contr61e ouvrier sur
C0 nt rôle ouvrier sur
jes usines (CorriJr e délia ,7Sera, Secolo,
Stampa).
< POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LEGATION DE FRANCE A MUNICH.
- La Reichspost nd r£ - £ ?AnCE A MUNICH,
- La Reichspost de Vienne a fait paraître
sur l'attitude du président du Conseil bava-
rois von Kahr «-?1 du Conseil bava-
rois, von Kahr unarticle qui a été discuté
dans la presse de l'Allemagne du Sud et
aussi à Berlin. M. von Kahr aurait pour-
suivi notamment dan T1 question du désar-
mement et de la rpn^ - gestion du désar-
Munich des buts f.Sentation française à
~oire que M von particuliers. Ceci ferait
croIre que M von Rahr a exprimé le vœu
d'une entrée en relations avec l'ambassade
de France à Munich avec l'ambassade
En réalité, Berlin et
fjj^e unich se sont prononcés d'accord contre
Institution de Cette ^Présentation. Mais
toutes les protestatIons sont restées vaines,
la France ayant n tout simplement le
peich et la Bavière^ - ut simPlement Ie
Reich et la Bavière devant le fait accompli.
Le ministre de France a repris les « rela-
tions directes » à l'improviste, par une VI-
site à M. von Kf)h lrnProviste, par une vi-
SIte effoi~,ts vpn Kahr ; mais en dépit de tous
ses efforts il n'a pas trouvé auprès du gou-
vernement bavarois un amour répondant
au sien.
L'attitude correete de M. von Kahr a
même donné de l'humeur à Paris. Alors
qu'on CrOyait gagner des amis en Bavière,
à un particularisme hostile au Reich, on le
célébrait dans les journaux français comme
français comme
un grand homme d'Etat ; maintenant, on
est mécontent de lui. Le Temps l'a recem-
ment attaqué de façon assez vive. L'infor-
n'ation de la Reichspost de ViennQ n'est
peut-être qu'une tentative dissimulée pour
renare von K»h suspect» à Berlin et
faciliter les voies à la France. Ce qui sem-
blerait confirmer la réalité de cette ten-
dance, c'est l'annonce faite dans les « mi-
lieux diplomatiques » de Vienne du projet
de l'Autriche désireuse d'instituer, de même
que l'Angleterre et l'Italie, une légation à
Munich.
Le représentant de la France veut appa-
remment égayer son séjour solitaire par la
présence de collègues ; mais ni l'Angleterre,
ni l'Italie et encore moins l'Autriche n'ont
envie de créer des légations en Bavière. —
O. G. W.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG, 13.9.
LE CANAL DE KIEL. — Les Alliés ont
eux-mêmes barré la route à l'internationa-
lisation du canal et reconnu qu'on ne peut
le soustraire à la souveraineté allemande.
Les articlès 380 à 386, qui traitent de ce su-
jet, ne prévoient aucune limitation des
droits souverains de l'Allemagne, à l'excep-
tion de la disposition qui attribue aux ba-
teaux des autres nations sur le canal les
mêmes droits qu'aux bateaux allemands.
Mais l'égalité des droits entraîne l'égalité
des devoirs et les interdictions qui s'appli-
quent aux bateaux allemands doivent être
aussi respectées par les bateaux d'autres
Etats. Cela devrait être évident pour toute
personne jugeant objectivement. Or, dans
un journal libéral anglais, nous lisons que
l'on devrait faire savoir immédiatement à
l'Allemagne, à propos de la contestation
actuelle, qu'elle doit laisser le canal ouvert
même en cas de guerre entre d'autres na-
tions. C'est aussi ce que fait le gouverne-
ment allemand, tout en insistant, dans le
sens de sa politique de neutralité, sur le
fait qu'aucun transport de guerre ne doit
passer par le canal. Les Anglais qui ne sont
que trop disposés à juger autrement ce cas
de droit pensent peut-être un peu trop au
canal de Suez, bâti à l'aide de fonds inter-
nationaux sur un sol étranger et, par con-
séquent, dans de tout autres conditions.
Pour nous la seule chose valable est le
traité de Versailles qui justifie pleinement
la position prise par le gouvernement alle-
mand et attaquée par les Alliés.
FRANKFURTER ZEITUNG,
16.9, 1re édition du matin.
L'ENTREVUE D'AIX-LES-BAINS ET
L'OPINION ALLEMANDE. — L'aveu que
les traités conclus ne résolvent pas com-
plètement les problèmes européens est nou-
veau dans la bouche de M. Millerand et mé-
rite d'être retenu. Mais quel n'est pas notre
étonnement de voir qu'il ose déclarer un
moment après que ces traités doivent rester
la pierre angulaire des nouvelles relations
(internationales alors qu'il vient d'avouer
que ces traités ne sont pas en état de résou-
dre le problème européen.
Avant tout, il faut relever dans le com-
muniqué officiel l'idée que les vainqueurs
doivent, montrer un esprit de modération
bienveillante. J'entends bien ce message,
mais la foi me manque. Car l'Allemagne
ne s'est guère aperçue jusqu'ici de cet esprit
de modération, et la conférence d'Aix-les-
Bains, malgré toutes les belles paroles de
réconciliation des peuples, vient de rendre
un bien mauvais service si on y a vraiment
conçu le plan de différer la conférence de
Genève ou même de ne pas la tenir. On a
fait à Spa au gouvernement allemand la
promesse formelle de discuter les répara-
tions financières en commun avec l'Allema-
gne lors d'une conférence spéciale à Genève.
Si, du côté de l'Entente, on veut se rendre
coupable de parjure, tout le monde recon-
naîtra que ce n'est pas le manque de bonne
volonté de l'Allemagne qui fait encore une
fois échec à la réconciliation des peuples,
mais que la voix de la France, prépondé-
rante dans le conseil de l'Entente, a l'inten-
tion d'imposer une nouvelle dictée.
KOELNISCHE VOLKSZEITUNG,
16.9, soir.
— Il est extrêmement intéressant de
constater la désapprobation absolue de
tous les partis politiques italiens envers
les accords de Giolitti et de Millerand :
depuis l'ultra-nationaliste Popolo d'Italia
jusqu'au démocrate-libéral Resto del Car-
lino, depuis l'ancien interventionniste fran-
cophile Corriere della Sera jusqu'au catho-
lique pacifiste Corriere d'Italia ; il n'y a rien
à dire de la presse socialiste qui naturelle-
ment repousse par principe les accords du
genre de ceux intervenus à Aix-les-Bains
Cette campagne de presse aura certaine-
ment son écho au Parlement et il est pos-
sible que Giolitti sorte de sa réserve assez
originale pour donner d'authentiques éclair-
cissements sur ce qu'il a promis et ce qu'il
n'a pas promis à son 'collègue français. Si
l'opposition va jusque-là, il serait possible
que le Premier italien donnât au communi-
qué discuté une interprétation qui ne con-
corde pas avec les intentions de M. Mille-
rand. Lloyd George aura aussi à parler.
Allons, nous ne sommes pas au bout !
BERLINER TAGEBLATT, 169.
LE PLEBISCITE EN HAUTE-SILESIE.
— L'accord germano-polonais en Haute-Si-
lésie n'a pas apporté la détente qu'on espé-
rait. Les Allemands étaient prêts à l'exécu-
ter et en ont donné la preuve en éloignant
immédiatement la police de sûreté, mais les
Polonais n'ont pas montré jusqu'ici qu'ils
souhaitaient sincèrement la paix. Les vio-
lences n'ont pas cessé. Ils n'ont pas permis
aux gardes civiques paritaires destinées à
remplacer la police de sûreté d'entrer en
action et là où ils avaient le pouvoir en
mains, ils ont refusé de s'en dessaisir, et
c'est aux éléments de trouble qu'ils ont con-
fié la protection locale. Ils ont opposé la
plus grande résistance à la police du plé-
biscite nouvellement créée. Le désarmement
n'a pour ainsi dire pas donné de résultats.
Dans le cercle de Ratibor où le contrôleur
italien du cercle avait provoqué un accord
des commissariats allemand et polonais pour
l'exécution du désarmement, la commission
interalliée a interdit la chose, voulant elle-
même indiquer un procédé pour la remise
des armes à appliquer dans toute la Haute-
Silésie. De là un retard particulièrement
dangereux au moment où court le bruit d'un
nouveau soulèvement polonais et où le gou-
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1555
Lundi 20 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDF La légation de France
à Munich (Zws°he Allgemeine l Zei-
Kie* a§ne et le canal de
Kiel (Fralikfurter Zeitung'. - L'entre-
vue d'Aix--les-Bains et l'opinion aIle.
mande (Koelnisch T Opinion alle-
hner Tageblatt) V?lkszeitung, Ber-
liller Tageblatt) * - Le plébiscite en
Haute-Silésie J(FÀran ^7{t urter Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. - La crise ministérielle ,en
ministérielle en
fchéco-siovaquie (Daily Telegraph). -
Telegraph). —
Le Souù s-SenrKiïtSn• ** d'Etat de l'Ulster
^tre ies mineurs m Les négociations
entre les mineurs et le Gouvernement
(Times, lUorning Post, Daily News).
PRESSE AUTRICHIENNE. - L'ajournement de
la conférenfp « ajournement de
(Neue Freie Presse Wiener Morgen-
zeitung). Wiener Morgen-
PRESSE ITALIENNE — Le contr61e ouvrier sur
C0 nt rôle ouvrier sur
jes usines (CorriJr e délia ,7Sera, Secolo,
Stampa).
< POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LEGATION DE FRANCE A MUNICH.
- La Reichspost nd r£ - £ ?AnCE A MUNICH,
- La Reichspost de Vienne a fait paraître
sur l'attitude du président du Conseil bava-
rois von Kahr «-?1 du Conseil bava-
rois, von Kahr unarticle qui a été discuté
dans la presse de l'Allemagne du Sud et
aussi à Berlin. M. von Kahr aurait pour-
suivi notamment dan T1 question du désar-
mement et de la rpn^ - gestion du désar-
Munich des buts f.Sentation française à
~oire que M von particuliers. Ceci ferait
croIre que M von Rahr a exprimé le vœu
d'une entrée en relations avec l'ambassade
de France à Munich avec l'ambassade
En réalité, Berlin et
fjj^e unich se sont prononcés d'accord contre
Institution de Cette ^Présentation. Mais
toutes les protestatIons sont restées vaines,
la France ayant n tout simplement le
peich et la Bavière^ - ut simPlement Ie
Reich et la Bavière devant le fait accompli.
Le ministre de France a repris les « rela-
tions directes » à l'improviste, par une VI-
site à M. von Kf)h lrnProviste, par une vi-
SIte effoi~,ts vpn Kahr ; mais en dépit de tous
ses efforts il n'a pas trouvé auprès du gou-
vernement bavarois un amour répondant
au sien.
L'attitude correete de M. von Kahr a
même donné de l'humeur à Paris. Alors
qu'on CrOyait gagner des amis en Bavière,
à un particularisme hostile au Reich, on le
célébrait dans les journaux français comme
français comme
un grand homme d'Etat ; maintenant, on
est mécontent de lui. Le Temps l'a recem-
ment attaqué de façon assez vive. L'infor-
n'ation de la Reichspost de ViennQ n'est
peut-être qu'une tentative dissimulée pour
renare von K»h suspect» à Berlin et
faciliter les voies à la France. Ce qui sem-
blerait confirmer la réalité de cette ten-
dance, c'est l'annonce faite dans les « mi-
lieux diplomatiques » de Vienne du projet
de l'Autriche désireuse d'instituer, de même
que l'Angleterre et l'Italie, une légation à
Munich.
Le représentant de la France veut appa-
remment égayer son séjour solitaire par la
présence de collègues ; mais ni l'Angleterre,
ni l'Italie et encore moins l'Autriche n'ont
envie de créer des légations en Bavière. —
O. G. W.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG, 13.9.
LE CANAL DE KIEL. — Les Alliés ont
eux-mêmes barré la route à l'internationa-
lisation du canal et reconnu qu'on ne peut
le soustraire à la souveraineté allemande.
Les articlès 380 à 386, qui traitent de ce su-
jet, ne prévoient aucune limitation des
droits souverains de l'Allemagne, à l'excep-
tion de la disposition qui attribue aux ba-
teaux des autres nations sur le canal les
mêmes droits qu'aux bateaux allemands.
Mais l'égalité des droits entraîne l'égalité
des devoirs et les interdictions qui s'appli-
quent aux bateaux allemands doivent être
aussi respectées par les bateaux d'autres
Etats. Cela devrait être évident pour toute
personne jugeant objectivement. Or, dans
un journal libéral anglais, nous lisons que
l'on devrait faire savoir immédiatement à
l'Allemagne, à propos de la contestation
actuelle, qu'elle doit laisser le canal ouvert
même en cas de guerre entre d'autres na-
tions. C'est aussi ce que fait le gouverne-
ment allemand, tout en insistant, dans le
sens de sa politique de neutralité, sur le
fait qu'aucun transport de guerre ne doit
passer par le canal. Les Anglais qui ne sont
que trop disposés à juger autrement ce cas
de droit pensent peut-être un peu trop au
canal de Suez, bâti à l'aide de fonds inter-
nationaux sur un sol étranger et, par con-
séquent, dans de tout autres conditions.
Pour nous la seule chose valable est le
traité de Versailles qui justifie pleinement
la position prise par le gouvernement alle-
mand et attaquée par les Alliés.
FRANKFURTER ZEITUNG,
16.9, 1re édition du matin.
L'ENTREVUE D'AIX-LES-BAINS ET
L'OPINION ALLEMANDE. — L'aveu que
les traités conclus ne résolvent pas com-
plètement les problèmes européens est nou-
veau dans la bouche de M. Millerand et mé-
rite d'être retenu. Mais quel n'est pas notre
étonnement de voir qu'il ose déclarer un
moment après que ces traités doivent rester
la pierre angulaire des nouvelles relations
(internationales alors qu'il vient d'avouer
que ces traités ne sont pas en état de résou-
dre le problème européen.
Avant tout, il faut relever dans le com-
muniqué officiel l'idée que les vainqueurs
doivent, montrer un esprit de modération
bienveillante. J'entends bien ce message,
mais la foi me manque. Car l'Allemagne
ne s'est guère aperçue jusqu'ici de cet esprit
de modération, et la conférence d'Aix-les-
Bains, malgré toutes les belles paroles de
réconciliation des peuples, vient de rendre
un bien mauvais service si on y a vraiment
conçu le plan de différer la conférence de
Genève ou même de ne pas la tenir. On a
fait à Spa au gouvernement allemand la
promesse formelle de discuter les répara-
tions financières en commun avec l'Allema-
gne lors d'une conférence spéciale à Genève.
Si, du côté de l'Entente, on veut se rendre
coupable de parjure, tout le monde recon-
naîtra que ce n'est pas le manque de bonne
volonté de l'Allemagne qui fait encore une
fois échec à la réconciliation des peuples,
mais que la voix de la France, prépondé-
rante dans le conseil de l'Entente, a l'inten-
tion d'imposer une nouvelle dictée.
KOELNISCHE VOLKSZEITUNG,
16.9, soir.
— Il est extrêmement intéressant de
constater la désapprobation absolue de
tous les partis politiques italiens envers
les accords de Giolitti et de Millerand :
depuis l'ultra-nationaliste Popolo d'Italia
jusqu'au démocrate-libéral Resto del Car-
lino, depuis l'ancien interventionniste fran-
cophile Corriere della Sera jusqu'au catho-
lique pacifiste Corriere d'Italia ; il n'y a rien
à dire de la presse socialiste qui naturelle-
ment repousse par principe les accords du
genre de ceux intervenus à Aix-les-Bains
Cette campagne de presse aura certaine-
ment son écho au Parlement et il est pos-
sible que Giolitti sorte de sa réserve assez
originale pour donner d'authentiques éclair-
cissements sur ce qu'il a promis et ce qu'il
n'a pas promis à son 'collègue français. Si
l'opposition va jusque-là, il serait possible
que le Premier italien donnât au communi-
qué discuté une interprétation qui ne con-
corde pas avec les intentions de M. Mille-
rand. Lloyd George aura aussi à parler.
Allons, nous ne sommes pas au bout !
BERLINER TAGEBLATT, 169.
LE PLEBISCITE EN HAUTE-SILESIE.
— L'accord germano-polonais en Haute-Si-
lésie n'a pas apporté la détente qu'on espé-
rait. Les Allemands étaient prêts à l'exécu-
ter et en ont donné la preuve en éloignant
immédiatement la police de sûreté, mais les
Polonais n'ont pas montré jusqu'ici qu'ils
souhaitaient sincèrement la paix. Les vio-
lences n'ont pas cessé. Ils n'ont pas permis
aux gardes civiques paritaires destinées à
remplacer la police de sûreté d'entrer en
action et là où ils avaient le pouvoir en
mains, ils ont refusé de s'en dessaisir, et
c'est aux éléments de trouble qu'ils ont con-
fié la protection locale. Ils ont opposé la
plus grande résistance à la police du plé-
biscite nouvellement créée. Le désarmement
n'a pour ainsi dire pas donné de résultats.
Dans le cercle de Ratibor où le contrôleur
italien du cercle avait provoqué un accord
des commissariats allemand et polonais pour
l'exécution du désarmement, la commission
interalliée a interdit la chose, voulant elle-
même indiquer un procédé pour la remise
des armes à appliquer dans toute la Haute-
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