Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 septembre 1920 14 septembre 1920
Description : 1920/09/14 (T16,N1550). 1920/09/14 (T16,N1550).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153380
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTÈRES 1 N° 1550
IF» FAIRES ÉTRANGÈRES 1 No 1550
ET DE LA GTORE septembre 1920
—"——— Mardi là septembre 1920
i
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. La Conférence finan-
cière r) Gclnèv,c,, (Be'rliner Tageblatt,
cière de eve (Berliner Tageblatt,
Tag, franki?lurter Zeitmgï
PRESSE ANGLAISE. — La grève des mineurs
la Conférenee entre les mineurs et sir
Robert Hor'ne (DaHy Chronicle, Daily
Herald le discours de M. J.-H. Tho-
mas à Portsmouth ( spectator) ; le re-
mas à PO'rtsmout-h~ (Spectator),. le i-e-
cours à l'opinion et au Parlement (Ti-
mes Dailn Chronicle, Daily Mail, Daily
Graphic).
PRESSE ITALIENNE - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Giornale AdH ltar ha, Messaggero ;
Luigi Campolonghi dans Secolo).
PHESSE SUISSE. — M. Millerand à Lausanne
Sankt-Galler Tagblatt) & LaUSamle
PRESSE YOUGOSLAVE. - I Hon-
grie et la Petite Entente (Epoha).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ITALIE
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. - -
a
Nous ne voulons pas exagérer l'importance
cette entrevue , qui vient à la suite de
tant d'autres et que tant d'autres suivront,
mais il est indéniable d'autres suivront,
des effets set indéniable qu'elle pourrait avoir
des effelts blenfal'sants simplement si l'ha-
bilité d'e 1\1. Giolitti e't la bonne volonté de
M Millerand réussissaient- à etablir une meil-
leure compréhension réciproque de l'espnt
récipioque de l'esprit
qui anltne les deux politiques italienne et
française: plus exactement, si la France se
compte avw
rendait compte avec plus d'exactitude et
de sérénité de ce ix>iit e et veut l'Italie.
Entre Ces deux Potitiquesi qui sont desti-
nées, et même c'cntra J^' n^ à marcher de
conserve pour longtemps Mi-core, il existe
une profonde différJa ?Ce PsychoLogique. La
politique française Psychologique. La
sa diplomatie et f~ 'et c'est à l'éloge de
sa diplomatie et de son gouvernement —
toujours active toujours énergique, tou-
jours aux aguets ,et présente partout, sen-
sible et susceptible au Plus haut poi,nt pour
tout ce qui touche a n? 1haut point pour
tout n, inMrêts, au prestige
et à l'amour principal français, a pour défaut
principal de ne pas voir loin : préoccupée
du présent, de la jalouse défense quotidienne
de ses intérêts hllllant dans mille ins-
tables combina i son-*! , dans mille ins-
tables eomb,inai,,;o,,n"s la sécurité qui ne peut
lui venir que d'une orientation générale dif-
trente, elle risque de creuser entre elle et
ses voisins , ses alili le- s d'hwr, ses amis de de-
main les plus désirables et les plus natu-
rels, des abîmes indescriptibles.
La politique italienne, avec toutes ses fai-
blesses, ses ignorances, ses incroyables éco-
nomies, son inquiétude excessive en pré-
sence des chantages de la démagogie inter-
ne, voit plus loin et pose des bases plus sû-
res pour la paix future tant souhaitée.
Cette nature différente des tempéraments
politiques des deux pays nous rend plus fa-
cile de comprendre, et par suite quelque-
fois de pardonner, la politique de la France
qu'aux Français de se rendre objectivement
compte des nécessités et des finalités de la
nôtre.
Les Français qui, dans leur effort quoti-
dien de défense contre ce qui est pour eux
le danger allemand et le danger slave, ne
se rendent pas compte que la résurrection
de l'Allemagne est inévitable et qu'il y a
péril à pousser dans les bras l'un de l'au-
tre les deux colosses temporairement affai-
blis, d'une façon d'ailleurs différente ; ils ne
parviennent pas davantage à compren-
dre que ce que nous appelons la solution
intégrale du problème adriatique est pour
l'Italie une telle nécessité de sécurité pour
l'avenir, une telle garantie d'intangibilité
territoriale qu'elle n'y peut renoncer sous
aucun prétexte.
.Si la France voyait loin, elle pourrait
noter que, si dans le passé l'alliance slavo-
latine contre l'impérialisme germanique a
été une nécessité s'uprême de défense à la-
quelle. l'Italie a sacrifié de nombreux inté-
rêts légitimes et de nombreuses promesses
faciles et trompeuses, dans un avenir plus
éloigné, lorsque la Russie, inévitablement
sera reconstituée et réorganisée., une al-
liance de tous les peuples civilisés de l'Oc-
cident pourrait devenir nécessaire contre un
danger dont le bolchevisme russe actuel,
malgré son impuissance intime, est toute-
fois l'ébauche, et le présage terrible.
Il mous suffit pour l'instant d'avoir mon-
tré le problème général d'ordre psychologi-
que, qui est le problème préliminaire à ré-
soudre en vue d'une bonne entente entre
nous et la France. Si l'entrevue sur ce point
réussissait seulement à mettre en relief
l'existence d'une possibilité d'entente et de
contact entre les deux conceptions et les
deux politiques, nous pourrions dire qu'elle
aurait été féconde.
GIORNALE DITALIA, 12.9.
- Le premier problème à examiner à Aix-
les-Bains est celui- des rapports entre les
vainqueurs et l'Allemagne, sur lequel la
politique française et la politique italienne
ne sont pas d'accord.
« Pour atténuer cette divergence de points
de vue, un échange direct d'idées entre les
deux premiers ministres ne peut qu'être
utile. Il ne faut pas oublier d'ailleurs qu'il
est aujourd'hui plus facile d'éliminer de ce
terrain, avec de la franchise, toute raison
de courroux ou de défiance. La conduite de
la France, dans les récents incidents de
Breslau, au cours desquels elle a tenu à af-
firmer et à faire prévaloir le principe que
la question ne regardait que la Troisième
République et l'Allemagne, fixe une 'règle
nouvelle dont la portée ne peut échapper à
personne : c'est à savoir que tous les inci-
dents qui surgissent ne réclament pas une
action commune des puissances de l'En-
tente, mais seulement les événements ou
les problèmes qui intéressent réellement
toute la politique de l'Entente et son pro-
gramme commun.
Il y a également divergence de vues sur la
question russe, dont il sera parlé à Aix.
Mais si ce sont là les divergences les plus
graves, les points sur lesquels existe l'ac-
cord ne manquent pas : en premier lieu, en
ce qui concerne l'attitude des deux gouver-
nements envers la Turquie, dans l'intérêt
commun d'une action latine destinée à neu-
traliser l'action anglo-hellénique dans le Le-
vant qui inquiète à juste titre le,s deux puis-
sances méditerranéennes.
Plus évidente encore est la nécessité et,
dirons-nous, la facilité d'un accord italo-
français dans l'Afrique du Nord. Les con-
cessions faites par l'Italie dans le statut
accordé à la Libye ont eu une profonde ré-
percussion en Tunisie, et ont accentué un
état d'àme qui n'est pas sans soulever de
graves préoccupations dans les sphères di-
rigeantes françaises. L'exode de la popula-
tion vers le Maroc' s'accentue et- aggrave la
crise de main-d'œuvre.
Tout cela ne peut pas ne pas faire sentir
en France la nécessité d'un traité de tra
vail avec l'Italie, analogue à celui qui a été
conclu il y a quelques mois pour le territoire
de la République. Ce traité qui devrait ga-
rantir à la France un large afflux de main-
d'œuvre italienne en Tunisie, devrait assu-
rer à l'Italie avec un ravitaillement en ma-
tières premières des colonies françaises,
notamment en phosphates tunisiens, son
ravitaillement en potasses d'Alsace.
Quant au problème adriatique, la France
a jusqu'ici soutenu les Yougoslaves. Après
la constitution de la Petite Entente conti-
nuera-t-elle à les soutenir, ou bien poussera-
t-elle la Yougoslavie à se montrer aussi con-
ciliante que Vltalie, lors de la reprise des
pourparlers directs ?
MESSAGGERO, 12.9.
— D'Aix-les-Bains : On ne peut dire hon-
nêtement qu'il y a en France depuis l'ar-
mistice.un sentiment de haine envers les
Allemands. Il y a au fond de tous les esprits
la crainte que l'Allemagne ne se relève ra-
pidement et ne redevienne une menace pour
la France et pour la paix mondiale.
En ce qui concerne l'Allemagne, le rai-
sonnement français est simple. Il y a une
ruine énorme, terrible en France, causée
par la guerre, qu'il s'agit de caser quelque
part. Chez qui faut-il la caser ? Chez l'agres-
seur ou chez celui qui fut attaqué ? La ré-
ponse ne peut être douteuse pour les Fran-
çais.
De même pour la Russie, il n'y a guère de
Français qui ne soient porteurs de quelque
titre de rente russe. Tout le monde en Fran-
ce, malgré ses sympathies pour une révo-
lution qui a jeté bas la tyrannie tsariste,
souhaite que cette dette soit reconnue par
les Soviets.
IF» FAIRES ÉTRANGÈRES 1 No 1550
ET DE LA GTORE septembre 1920
—"——— Mardi là septembre 1920
i
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. La Conférence finan-
cière r) Gclnèv,c,, (Be'rliner Tageblatt,
cière de eve (Berliner Tageblatt,
Tag, franki?lurter Zeitmgï
PRESSE ANGLAISE. — La grève des mineurs
la Conférenee entre les mineurs et sir
Robert Hor'ne (DaHy Chronicle, Daily
Herald le discours de M. J.-H. Tho-
mas à Portsmouth ( spectator) ; le re-
mas à PO'rtsmout-h~ (Spectator),. le i-e-
cours à l'opinion et au Parlement (Ti-
mes Dailn Chronicle, Daily Mail, Daily
Graphic).
PRESSE ITALIENNE - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Giornale AdH ltar ha, Messaggero ;
Luigi Campolonghi dans Secolo).
PHESSE SUISSE. — M. Millerand à Lausanne
Sankt-Galler Tagblatt) & LaUSamle
PRESSE YOUGOSLAVE. - I Hon-
grie et la Petite Entente (Epoha).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ITALIE
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. - -
a
Nous ne voulons pas exagérer l'importance
cette entrevue , qui vient à la suite de
tant d'autres et que tant d'autres suivront,
mais il est indéniable d'autres suivront,
des effets set indéniable qu'elle pourrait avoir
des effelts blenfal'sants simplement si l'ha-
bilité d'e 1\1. Giolitti e't la bonne volonté de
M Millerand réussissaient- à etablir une meil-
leure compréhension réciproque de l'espnt
récipioque de l'esprit
qui anltne les deux politiques italienne et
française: plus exactement, si la France se
compte avw
rendait compte avec plus d'exactitude et
de sérénité de ce ix>iit e et veut l'Italie.
Entre Ces deux Potitiquesi qui sont desti-
nées, et même c'cntra J^' n^ à marcher de
conserve pour longtemps Mi-core, il existe
une profonde différJa ?Ce PsychoLogique. La
politique française Psychologique. La
sa diplomatie et f~ 'et c'est à l'éloge de
sa diplomatie et de son gouvernement —
toujours active toujours énergique, tou-
jours aux aguets ,et présente partout, sen-
sible et susceptible au Plus haut poi,nt pour
tout ce qui touche a n? 1haut point pour
tout n, inMrêts, au prestige
et à l'amour principal français, a pour défaut
principal de ne pas voir loin : préoccupée
du présent, de la jalouse défense quotidienne
de ses intérêts hllllant dans mille ins-
tables combina i son-*! , dans mille ins-
tables eomb,inai,,;o,,n"s la sécurité qui ne peut
lui venir que d'une orientation générale dif-
trente, elle risque de creuser entre elle et
ses voisins , ses alili le- s d'hwr, ses amis de de-
main les plus désirables et les plus natu-
rels, des abîmes indescriptibles.
La politique italienne, avec toutes ses fai-
blesses, ses ignorances, ses incroyables éco-
nomies, son inquiétude excessive en pré-
sence des chantages de la démagogie inter-
ne, voit plus loin et pose des bases plus sû-
res pour la paix future tant souhaitée.
Cette nature différente des tempéraments
politiques des deux pays nous rend plus fa-
cile de comprendre, et par suite quelque-
fois de pardonner, la politique de la France
qu'aux Français de se rendre objectivement
compte des nécessités et des finalités de la
nôtre.
Les Français qui, dans leur effort quoti-
dien de défense contre ce qui est pour eux
le danger allemand et le danger slave, ne
se rendent pas compte que la résurrection
de l'Allemagne est inévitable et qu'il y a
péril à pousser dans les bras l'un de l'au-
tre les deux colosses temporairement affai-
blis, d'une façon d'ailleurs différente ; ils ne
parviennent pas davantage à compren-
dre que ce que nous appelons la solution
intégrale du problème adriatique est pour
l'Italie une telle nécessité de sécurité pour
l'avenir, une telle garantie d'intangibilité
territoriale qu'elle n'y peut renoncer sous
aucun prétexte.
.Si la France voyait loin, elle pourrait
noter que, si dans le passé l'alliance slavo-
latine contre l'impérialisme germanique a
été une nécessité s'uprême de défense à la-
quelle. l'Italie a sacrifié de nombreux inté-
rêts légitimes et de nombreuses promesses
faciles et trompeuses, dans un avenir plus
éloigné, lorsque la Russie, inévitablement
sera reconstituée et réorganisée., une al-
liance de tous les peuples civilisés de l'Oc-
cident pourrait devenir nécessaire contre un
danger dont le bolchevisme russe actuel,
malgré son impuissance intime, est toute-
fois l'ébauche, et le présage terrible.
Il mous suffit pour l'instant d'avoir mon-
tré le problème général d'ordre psychologi-
que, qui est le problème préliminaire à ré-
soudre en vue d'une bonne entente entre
nous et la France. Si l'entrevue sur ce point
réussissait seulement à mettre en relief
l'existence d'une possibilité d'entente et de
contact entre les deux conceptions et les
deux politiques, nous pourrions dire qu'elle
aurait été féconde.
GIORNALE DITALIA, 12.9.
- Le premier problème à examiner à Aix-
les-Bains est celui- des rapports entre les
vainqueurs et l'Allemagne, sur lequel la
politique française et la politique italienne
ne sont pas d'accord.
« Pour atténuer cette divergence de points
de vue, un échange direct d'idées entre les
deux premiers ministres ne peut qu'être
utile. Il ne faut pas oublier d'ailleurs qu'il
est aujourd'hui plus facile d'éliminer de ce
terrain, avec de la franchise, toute raison
de courroux ou de défiance. La conduite de
la France, dans les récents incidents de
Breslau, au cours desquels elle a tenu à af-
firmer et à faire prévaloir le principe que
la question ne regardait que la Troisième
République et l'Allemagne, fixe une 'règle
nouvelle dont la portée ne peut échapper à
personne : c'est à savoir que tous les inci-
dents qui surgissent ne réclament pas une
action commune des puissances de l'En-
tente, mais seulement les événements ou
les problèmes qui intéressent réellement
toute la politique de l'Entente et son pro-
gramme commun.
Il y a également divergence de vues sur la
question russe, dont il sera parlé à Aix.
Mais si ce sont là les divergences les plus
graves, les points sur lesquels existe l'ac-
cord ne manquent pas : en premier lieu, en
ce qui concerne l'attitude des deux gouver-
nements envers la Turquie, dans l'intérêt
commun d'une action latine destinée à neu-
traliser l'action anglo-hellénique dans le Le-
vant qui inquiète à juste titre le,s deux puis-
sances méditerranéennes.
Plus évidente encore est la nécessité et,
dirons-nous, la facilité d'un accord italo-
français dans l'Afrique du Nord. Les con-
cessions faites par l'Italie dans le statut
accordé à la Libye ont eu une profonde ré-
percussion en Tunisie, et ont accentué un
état d'àme qui n'est pas sans soulever de
graves préoccupations dans les sphères di-
rigeantes françaises. L'exode de la popula-
tion vers le Maroc' s'accentue et- aggrave la
crise de main-d'œuvre.
Tout cela ne peut pas ne pas faire sentir
en France la nécessité d'un traité de tra
vail avec l'Italie, analogue à celui qui a été
conclu il y a quelques mois pour le territoire
de la République. Ce traité qui devrait ga-
rantir à la France un large afflux de main-
d'œuvre italienne en Tunisie, devrait assu-
rer à l'Italie avec un ravitaillement en ma-
tières premières des colonies françaises,
notamment en phosphates tunisiens, son
ravitaillement en potasses d'Alsace.
Quant au problème adriatique, la France
a jusqu'ici soutenu les Yougoslaves. Après
la constitution de la Petite Entente conti-
nuera-t-elle à les soutenir, ou bien poussera-
t-elle la Yougoslavie à se montrer aussi con-
ciliante que Vltalie, lors de la reprise des
pourparlers directs ?
MESSAGGERO, 12.9.
— D'Aix-les-Bains : On ne peut dire hon-
nêtement qu'il y a en France depuis l'ar-
mistice.un sentiment de haine envers les
Allemands. Il y a au fond de tous les esprits
la crainte que l'Allemagne ne se relève ra-
pidement et ne redevienne une menace pour
la France et pour la paix mondiale.
En ce qui concerne l'Allemagne, le rai-
sonnement français est simple. Il y a une
ruine énorme, terrible en France, causée
par la guerre, qu'il s'agit de caser quelque
part. Chez qui faut-il la caser ? Chez l'agres-
seur ou chez celui qui fut attaqué ? La ré-
ponse ne peut être douteuse pour les Fran-
çais.
De même pour la Russie, il n'y a guère de
Français qui ne soient porteurs de quelque
titre de rente russe. Tout le monde en Fran-
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