Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 septembre 1920 11 septembre 1920
Description : 1920/09/11 (T16,N1548). 1920/09/11 (T16,N1548).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153365
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
- - MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 ET DE LA GUERRE
9
1 N° 1548
Samedi il septembre 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- - Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE - L'orientation de la
politique étmnrr S » (corne
Bernstorff dans Grenzboten).
PRESSE AMÉRICAINE. - Le vote des femmes
aux Etats-Unis (Chicago Daily News).
Unis mouvement des prix aux Etats-
Unis (Evening Post). - Le règlement de
la dette française (Washington Post).
PRESSE ANGLAISE. - La France et la Polo-
gne : i-e1 ttpT e o d7? e ??b bert Horne et conférence entre Sir Ro-
bert Horne et les mineurs (Times, Mor-
ning Post, Daily Chonicle Daily Ex-
press, Dail!l News, Daily Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE - La France et la
Hongrie (Deutosches TVolksblatt) ; « Au
service de la France » (Arbeiter Zei-
tung)
PRESSE ITALIE"E. - L'indépendance de
Fiume (Ga~-r)"tn del Popolo). Les
éléctions administratives: la formation
d'un bloc : la formation
mains bloc conservateur (journaux ro-
mains). - Le conflit de la métallurgie
(Tribllna).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET la PAIX
« L'ORIENTATION DE LA POLITIQUE
ETRANGERE „ LA POLITIQUE
Il serait prematuré de M [sous ce maw.
tenant l'orientation de la politique étran-
gère de l'Allemagne. Il faut attendre pour
savoir si l'un de nus artci■ens ennemis nous
tendra la main en VUe d'ulîrapproche-
ment politique. Les Souttrances du monde
ne peuvent être arhl UCS que Par des
moyens internationaux Il est temps qu'ul~
homme d'Etat appelle toutes les nations à
l'œuvre pour une reconstruction èconomi-
que commune et crée par lâ une véritable
société des Nations. L'orientation de notre
Politique dans ce Spr,* pas l'examen
théorique de la Pas la valeur
d'orientations différent valeur
La Vossische Z,eitung demande que notre
politique étranqèrp - demande que notre
politique etrangère soit orientée vers la
France. Une entente avec la France aurait
été possible, selon ce la France aurait
et plus tard en nîainles, occastoîîs. Un tel
accord eût été désirable, ocÇasions. Un pas
que cette mais il ne .faut pas
que cette programme implique uen pointe
contre l'Angleterre. Nous ne pouvons, sans
nous exposer au ~es d'exciter les Etats
les uns contre les autres nous permettre
une politique qui implique quelque hostilité
contre une grande Puissance quelconque.
Au reste, les rapports de la délégation alle-
mande à Versailles ne permettent pas de
conclure qu'on ait laissé échapper une occa-
sion de s'entendre avec la France. C'est
aussi l'avis de Keynes, l'auteur du livre gé-
nial sur les conséquences économiques du
traité de paix ; je crois plutôt qu'il s'agit,
comme dans d'autres cas qui me sont con-
nus, de l'initiative de personnalités sans in-
fluence que leur propre gouvernement ne
soutenait pas. Quoi qu'il en soit, les Fran-
çais sont vainqueurs et doivent faire le pre-
mier pas, ce qui serait désirable et repré-
senterait un grand bonheur pour le monde
entier. Si l'opposition franco-allemande fai-
sait place à un travail commun pour les
biens matériels et idéaux de l'humanité, la
reconstitution de l'Europe en recevrait une
impulsion telle que tous les obstacles dispa-
raîtraient.
Si les Français pouvaient réfléchir calme-
ment, ils seraient forcés de reconnaître que
la seule voie pour sortir des souffrances ac-
tuelles est d'en porter le fardeau en com-
mun. Malheureusement, il semble que Key-
nes ait raison dans son exposé de la poli-
tique française. Il explique l'attitude de la
France par la politique impérialiste désuète
de Clémenceau et par la crainte de la ven-
geance de l'Allemagne. La mauvaise voie
de la paix carthaginoise injuste une fois
prise, leur mauvaise conscience pousse les
Français à poursuivre dans la fausse di-
rection. Ils croyaient trouver dans l'affai-
blissement et le morcellement de l'Allema-
gne le seul moyen de se, protéger contre
une vengeance future.
Tant que l'attitude de la France ne chan-
gera pas complètement à notre égard, tant
que celui qui est actuellement le plus fort
montrera tant de crainte vis-à-vis du voi-
sin vaincu qu'il n'osera pas faire le pre-
mier pas si simple pour lui dans la voie de
la conciliation, il faudra considérer une
orientation française de notre politique
comme illusoire. Mais si la conception de
Keynes se trouve fausse et s'il se crée en
France un état d'esprit qui nous accorde
une existence économique acceptable sur la
base nationale, la république démocratique
allemande ne saurait être que trop joyeuse
d'essayer d'accepter un rapprochement avec
la France. Une condition absolue de ce rap-
prochement devrait être que la France re-
connût ainsi a notre égard le droit des peu-
ples à disposer d'eux-mêmes et le fait his-
torique que le peuple allemand, dans les li-
mites de la langue allemande, forme une
unité nationale que seule, pour un temps,
a relâchée au cours de l'histoire une politi-
que dynastique. Pour le moment, il est mal-
heureusement à craindre que l'état d'esprit
des Français à notre égard ne fasse qu'em-
pirer, quand ils verront qu'il leur faudra
faire face eux-mêmes à leurs frais de guerre
en levant des impôts, la paix carthaginoise
ayant rendu les Allemands insolvables.
Avant la guerre, j'ai toujours été parti-
san de l'orientation anglaise, persuadé que
les forces vives de l'histoire universelle ré-
sidaient dans l'ouest démocratique. Dès
l'époque où j'étais secrétaire de légation à
Pétrograd j'étais persuadé que la Russie
tsariste était vermoulue. Si Bismarck, com-
me le prétendent ses admirateurs, avait
été partisan d'une orientation russe, son
attitude au congrès de Berlin n'eût pas été
la même. Il nous a laissé, en fait, une poli-
tique étrangère d'orientation anglaise. Ca-
privi l'a reconnu et a subordonné notfé poli-
tique coloniale et navale à nos bonnes rela-
tions avec l'Angleterre. Nous ne pouvions
faire une politique mondiale antianglaise
sans former une alliance continentale — im-
possible à cause de la France — et, sans
politique mondiale, la vie du peuple alle-
mand dans sa croissance rapide eût été im-
possible.
Les mêmes problèmes se posent aujour-
d'hui. Le peuple allemand tombera fatale-
ment à l'état d'insignifiance politique abso-
lue si nous ne réussissons bientôt à impor-
ter et à exporter en suffisance des vivres,
des matières premières et des produits ma-
nufacturés. Je ne puis trouver de solution à
ce problème sans la bienveillance de l'An-
gleterre. Il ne nous reste donc qu'à pour-
suivre dans des conditions beaucoup moins
favorables, la politique inaugurée par Ca-
privi avec plus de perspectives de succès,
mais qu'on abandonna malheureusement
lors du télégramme à Krüger. Nous ne vou-
lons pas nous imposer aux Anglais, — les
vaincus doivent garder leur dignité — mais
il ne faut pas montrer une trov grande sus-
ceptibilité à leur égard. On peut s'attendre
à voir les Anglais, qui poursuivent depuis
des centaines d'années la même politique,
tendre à leur adversaire vaincu, qui a cessé
d'être dangereux, une main amicale pour
utiliser ses services dans l'intérêt de la poli-
tique anglaise. Si ce cas se présente, le mo-
ment sera venu, pour nous de nous décider
pour l'orientation anglaise et d'en tirer pour
notre reconstitution les plus grands avan-
tages, sans nous laisser paralyser par notre
anglophobie. — Comte Bemstorff.
GRENZBOTEN, 8.9.
L'EUROPE CENTRALE
LA FRANCE ET LA POLOGNE. — Les
griefs du Quai d'Orsay et du groupe d'émi-
grés russes à Paris qui inspirent sa politi-
que russo-polonaise contre le maréchal-
Pilsudski, tiennent a ce que celui-ci se refuse
à être leur instrument et à accepter pour
la Pologne, le rôle de dupe. Cette politique
recherche le rétablissement d'une Russie
réactionnaire dans laquelle tous les Etats
allogènes actuellement existants seraient
absorbés, avec une Pologne vassale de la
Russie et de la France ; elle ne saurait se
concilier avec les visées impérialistes du
maréchal Pilsudski et l'agrandissement ter-
ritorial de la Pologne. Le maréchal Pil-
sudski a résisté à l'intervention de la
France dans les affaires de la Pologne, le
seul danger véritable qui menace l'indépen-
dance de ce pays. Pour ces diverses rai-
sons, le Quai d'Orsay et les contre-révolu-
tionnaires russes ont décidé que le maré-
chal Pilsudski devait disparaître et faire
place à M. Dmowski. M. Dmowski est un
clérical et un antisémite, qui pratiquerait
une politique de pogroms, et de réaction à
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 ET DE LA GUERRE
9
1 N° 1548
Samedi il septembre 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- - Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE - L'orientation de la
politique étmnrr S » (corne
Bernstorff dans Grenzboten).
PRESSE AMÉRICAINE. - Le vote des femmes
aux Etats-Unis (Chicago Daily News).
Unis mouvement des prix aux Etats-
Unis (Evening Post). - Le règlement de
la dette française (Washington Post).
PRESSE ANGLAISE. - La France et la Polo-
gne : i-e1 ttpT e o d7? e ??b
bert Horne et les mineurs (Times, Mor-
ning Post, Daily Chonicle Daily Ex-
press, Dail!l News, Daily Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE - La France et la
Hongrie (Deutosches TVolksblatt) ; « Au
service de la France » (Arbeiter Zei-
tung)
PRESSE ITALIE"E. - L'indépendance de
Fiume (Ga~-r)"tn del Popolo). Les
éléctions administratives: la formation
d'un bloc : la formation
mains bloc conservateur (journaux ro-
mains). - Le conflit de la métallurgie
(Tribllna).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET la PAIX
« L'ORIENTATION DE LA POLITIQUE
ETRANGERE „ LA POLITIQUE
Il serait prematuré de M [sous ce maw.
tenant l'orientation de la politique étran-
gère de l'Allemagne. Il faut attendre pour
savoir si l'un de nus artci■ens ennemis nous
tendra la main en VUe d'ulîrapproche-
ment politique. Les Souttrances du monde
ne peuvent être arhl UCS que Par des
moyens internationaux Il est temps qu'ul~
homme d'Etat appelle toutes les nations à
l'œuvre pour une reconstruction èconomi-
que commune et crée par lâ une véritable
société des Nations. L'orientation de notre
Politique dans ce Spr,* pas l'examen
théorique de la Pas la valeur
d'orientations différent valeur
La Vossische Z,eitung demande que notre
politique étranqèrp - demande que notre
politique etrangère soit orientée vers la
France. Une entente avec la France aurait
été possible, selon ce la France aurait
et plus tard en nîainles, occastoîîs. Un tel
accord eût été désirable, ocÇasions. Un pas
que cette mais il ne .faut pas
que cette programme implique uen pointe
contre l'Angleterre. Nous ne pouvons, sans
nous exposer au ~es d'exciter les Etats
les uns contre les autres nous permettre
une politique qui implique quelque hostilité
contre une grande Puissance quelconque.
Au reste, les rapports de la délégation alle-
mande à Versailles ne permettent pas de
conclure qu'on ait laissé échapper une occa-
sion de s'entendre avec la France. C'est
aussi l'avis de Keynes, l'auteur du livre gé-
nial sur les conséquences économiques du
traité de paix ; je crois plutôt qu'il s'agit,
comme dans d'autres cas qui me sont con-
nus, de l'initiative de personnalités sans in-
fluence que leur propre gouvernement ne
soutenait pas. Quoi qu'il en soit, les Fran-
çais sont vainqueurs et doivent faire le pre-
mier pas, ce qui serait désirable et repré-
senterait un grand bonheur pour le monde
entier. Si l'opposition franco-allemande fai-
sait place à un travail commun pour les
biens matériels et idéaux de l'humanité, la
reconstitution de l'Europe en recevrait une
impulsion telle que tous les obstacles dispa-
raîtraient.
Si les Français pouvaient réfléchir calme-
ment, ils seraient forcés de reconnaître que
la seule voie pour sortir des souffrances ac-
tuelles est d'en porter le fardeau en com-
mun. Malheureusement, il semble que Key-
nes ait raison dans son exposé de la poli-
tique française. Il explique l'attitude de la
France par la politique impérialiste désuète
de Clémenceau et par la crainte de la ven-
geance de l'Allemagne. La mauvaise voie
de la paix carthaginoise injuste une fois
prise, leur mauvaise conscience pousse les
Français à poursuivre dans la fausse di-
rection. Ils croyaient trouver dans l'affai-
blissement et le morcellement de l'Allema-
gne le seul moyen de se, protéger contre
une vengeance future.
Tant que l'attitude de la France ne chan-
gera pas complètement à notre égard, tant
que celui qui est actuellement le plus fort
montrera tant de crainte vis-à-vis du voi-
sin vaincu qu'il n'osera pas faire le pre-
mier pas si simple pour lui dans la voie de
la conciliation, il faudra considérer une
orientation française de notre politique
comme illusoire. Mais si la conception de
Keynes se trouve fausse et s'il se crée en
France un état d'esprit qui nous accorde
une existence économique acceptable sur la
base nationale, la république démocratique
allemande ne saurait être que trop joyeuse
d'essayer d'accepter un rapprochement avec
la France. Une condition absolue de ce rap-
prochement devrait être que la France re-
connût ainsi a notre égard le droit des peu-
ples à disposer d'eux-mêmes et le fait his-
torique que le peuple allemand, dans les li-
mites de la langue allemande, forme une
unité nationale que seule, pour un temps,
a relâchée au cours de l'histoire une politi-
que dynastique. Pour le moment, il est mal-
heureusement à craindre que l'état d'esprit
des Français à notre égard ne fasse qu'em-
pirer, quand ils verront qu'il leur faudra
faire face eux-mêmes à leurs frais de guerre
en levant des impôts, la paix carthaginoise
ayant rendu les Allemands insolvables.
Avant la guerre, j'ai toujours été parti-
san de l'orientation anglaise, persuadé que
les forces vives de l'histoire universelle ré-
sidaient dans l'ouest démocratique. Dès
l'époque où j'étais secrétaire de légation à
Pétrograd j'étais persuadé que la Russie
tsariste était vermoulue. Si Bismarck, com-
me le prétendent ses admirateurs, avait
été partisan d'une orientation russe, son
attitude au congrès de Berlin n'eût pas été
la même. Il nous a laissé, en fait, une poli-
tique étrangère d'orientation anglaise. Ca-
privi l'a reconnu et a subordonné notfé poli-
tique coloniale et navale à nos bonnes rela-
tions avec l'Angleterre. Nous ne pouvions
faire une politique mondiale antianglaise
sans former une alliance continentale — im-
possible à cause de la France — et, sans
politique mondiale, la vie du peuple alle-
mand dans sa croissance rapide eût été im-
possible.
Les mêmes problèmes se posent aujour-
d'hui. Le peuple allemand tombera fatale-
ment à l'état d'insignifiance politique abso-
lue si nous ne réussissons bientôt à impor-
ter et à exporter en suffisance des vivres,
des matières premières et des produits ma-
nufacturés. Je ne puis trouver de solution à
ce problème sans la bienveillance de l'An-
gleterre. Il ne nous reste donc qu'à pour-
suivre dans des conditions beaucoup moins
favorables, la politique inaugurée par Ca-
privi avec plus de perspectives de succès,
mais qu'on abandonna malheureusement
lors du télégramme à Krüger. Nous ne vou-
lons pas nous imposer aux Anglais, — les
vaincus doivent garder leur dignité — mais
il ne faut pas montrer une trov grande sus-
ceptibilité à leur égard. On peut s'attendre
à voir les Anglais, qui poursuivent depuis
des centaines d'années la même politique,
tendre à leur adversaire vaincu, qui a cessé
d'être dangereux, une main amicale pour
utiliser ses services dans l'intérêt de la poli-
tique anglaise. Si ce cas se présente, le mo-
ment sera venu, pour nous de nous décider
pour l'orientation anglaise et d'en tirer pour
notre reconstitution les plus grands avan-
tages, sans nous laisser paralyser par notre
anglophobie. — Comte Bemstorff.
GRENZBOTEN, 8.9.
L'EUROPE CENTRALE
LA FRANCE ET LA POLOGNE. — Les
griefs du Quai d'Orsay et du groupe d'émi-
grés russes à Paris qui inspirent sa politi-
que russo-polonaise contre le maréchal-
Pilsudski, tiennent a ce que celui-ci se refuse
à être leur instrument et à accepter pour
la Pologne, le rôle de dupe. Cette politique
recherche le rétablissement d'une Russie
réactionnaire dans laquelle tous les Etats
allogènes actuellement existants seraient
absorbés, avec une Pologne vassale de la
Russie et de la France ; elle ne saurait se
concilier avec les visées impérialistes du
maréchal Pilsudski et l'agrandissement ter-
ritorial de la Pologne. Le maréchal Pil-
sudski a résisté à l'intervention de la
France dans les affaires de la Pologne, le
seul danger véritable qui menace l'indépen-
dance de ce pays. Pour ces diverses rai-
sons, le Quai d'Orsay et les contre-révolu-
tionnaires russes ont décidé que le maré-
chal Pilsudski devait disparaître et faire
place à M. Dmowski. M. Dmowski est un
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