Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 septembre 1920 09 septembre 1920
Description : 1920/09/09 (T16,N1546). 1920/09/09 (T16,N1546).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215334b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1546
Jeudi 9 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - « La France et la
presse allernaiide » (Hamburger Nach-
richten). - La France et ib'Italie (Hanna-
verscher Kurier). et !FItalie (^anno-
PRESSE AMÉRICAINE. - M. Harding et l'Eu
Post).- M.Taf f Daily News, Evening
Post), - M. Taft. et la,candidature Har
ding (World) et la candidature Har
PRESSE ANGLAISE. - Les déclarations de
M. Lloyd George sur Irlande (Daily
News). - Les troubles de Belfast (Irish
Independent). - Le discours de M. J.-H.
Thomas aucongirès de Portsmouth
(Daily News) ; la proposition de sir Ro-
bert Horne (Daily Citronicle, Daily Tele-
graph, Morning Post) ; de
M. Llowï George et l'agitation dans les
mines (Times). 61 l'agitation dans les
mines La France et la
Hongrie : déclarations du Dr Gratz
(Neue Freie Presse). Dr Gratz
PRESSE ITALIENNE.- La France et rItalie
(R. Cantalupo dans Idea Nazionale).
La France et la Petite Eniente (G. Sarti
dans Tribuna). - E"tente des
a?. ltatl0in des mé-
tallurgistes (il vanti mornale d'Italia,
Corriere della Sera). d'Italia,
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
MANDEFf^»,uf ET LA PRESSE ALLE-
MANDE » [sous ce titre]. - On attribue
dans les cercles de /'pir8-"- — On attribue
règne en Allemagne contre l'excitation qui
rèngne de la presse allemande. les Français à
l'activité de la presse allemande. Ce juge-
ment est erroné et les dirigeants de l'En-
tente, ses journalistes et les peuples mêmes
confondent les phénomènes secondaires, le
retentissement dans la presse avec la cause
de l'excitation. La presse allemenade ne rap-
porte qu, des faits, en exprimant parfois
son amertume à propos des méthodes em-
ployées par la France et l'Entente en grand
et par certains Français en Allemagne en
petit. Au reste, on ne saurait prêcher la
haine, pas plus que l'amour. L'antipathie
contre la France en ililemaqne ne repose
donc pas sur une campagne de presse.
Nous voudrions faire remarquer aux Fran-
çais et à tous les étrangers que cette mau-
vaise humeur contre iato-p cette mau-
vaise hui-neu. r COntre la France s'est empa-
rée des plus larges couches du peuple alle-
mand. La bourgeoisie conservatrice est très
réservée à ce point d'a-
près la raison et la raiÏÏJ6 elle juSe d'a-
d'une guerre dans un avenir plus moins
rapproché comme lInpoSSlble, Mais les gens
Mais les gens
du peuple en Allemagne sont persuadés que
l'on marchera bientôt contre la France, et
ce qu'il y a de plus remarquable est que
ceux-ci, qui prétendaient en avoir assez de
la guerre, trouvent cette nouvelle guerre
prochaine contre la France tout à fait dans
l'ordre. Souvent on peut entendre des gens
du peuple s'écrier qu'ils sont contre la guer-
re, mais que si c'était contre la France, ils
recommenceraient tous et même volontaire-
ment. Voilà l'effet de l'aveuglement de la
politique française.
La presse ne fait rien que rapporter cet
état d'esprit du peuple allemand.
Si les Français rendent la presse respon-
sable de la haine de la France en Allema-
gne, c'est comme si l'on rendait le manomè-
tre de la chaudière responsable de l'augmen-
tation de la pression et des vibrations des
parois. Une pression exercée sur la presse
allemande, comme on le réclame, serait, si
elle était suivie d'effet, comme l'enlèvement
du manomètre d'une chaudière surchauffée.
La pression et le danger d'explosion cesse-
ront-ils pour cela ?
France, prends garde ! L'Allemagne est
comme une chaudière surchauffée. Les pa-
rois en sont solides ; elle peut supporter une
forte pression et il se passera longtemps
avant qu'elle éclate, mais selon, les lois phy-
siques la catastrophe doit se produire un
jour. Par conséquent, au lieu de briser l'ai-
guille du manomètre, on ferait mieux d'étu-
dier soigneusement ses mouvements. Car si
la chaudière éclate, c'est la France qui est
le plus près.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 4.9.
LA FRANCE ET L'ITALIE. — Les rap-
ports franco-italiens ne sont plus aussi ami-
caux que naguère. Il est sûr que les sym-
pathies de l'Italie pour l'Allemagne sont
aujourd'hui au moins aussi fortes que ses
sympathies pour la France. Les hommes
d'Etat italiens prouvent qu'ils sont des po-
liticiens à vues nettement plus larges que
les hommes d'Etat français. Sans doute,
l'Italie reste encore aujourd'hui un des fac-
teurs de l'Alliance et ne s'en séparera pas
d'ici longtemps ; car le traité de Versailles
retient artificiellement. bien que maintenant
d'une façon assez lâche; le lien que la né-
cessité commune avait formé autour de
l'Entente. Mais malgré tout cela, il y a
dans la politique italienne une tendance in-
déniable à entrer en relations plus étroites
avec les puissances centrales, d'autrefois,
avant tout avec les Etats de l'Est, la Tché-
co-Slovaquie et la Yougoslavie pour arriver
peu à peu à se mettre à la tête de la « Pe-
tite Entente ». Les sentiments de l'Italie
pour la France n'ont jamais été d'une cor-
dialité exagérée. Un état d'esprit né dans
l'enivrement de la guerre ne peut prouver
le contraire. La France ne doit pas se faire
illusion à ce sujet : l'Italie se détourne de
plus en plus d'elle, la voyant poursuivre sa
politique de vengeance, et si les hommes
d'Etat italiens ne pensant pas à lier la des-
tinée de leur pays à celle d'un Etat qui a
perdu le dernier reste d'une intelligence
politique.
HANNOVERSCHER KURIER, 4.9., soir.
— Si la France continue à nous dire que
les mouvements sociaux en Italie et en
Angleterre donnent à la France non seule-
ment le droit de veiller à la défense de ses
institutions, droit que personne ne lui mé-
connaît, mais encore de diriger'la politique
mondiale, elle n'obtiendra pas d'autre ré.
sultat que d'entourer l'entrevue d'Aix d'une
aémosphère de défiance, de scepticisme et
d'irritation. En outre, est-elle vraiment cer-
taine qu'une hypothétique révolution en Ita-
lie et en Angleterre tournerait à l'avantage
des Français ? — Roberto Cantalupo.
IDEA NAZIONALE, 7.9.
LA FRANCE ET LA PETITE ENTENTE.
— PRESSE ITALIENNE. — La France a pris « à
la barbe de l'Angleterre » une situation
prépondérante auprès des petites nations
danubiennes qui gravitent désormais « dans
l'orbite des intérêts français ». Toutefois, la
France se trompe si elle croit que la Rou-
manie consentira à céder à la Hongrie le
banat de Temesvar.
Mais même si les efforts que la France est
en train de faire pour empêcher que sub-
sistent des rancœurs entre les Etats qu'elle
aide avec une tendresse maternelle sont
inutiles, son prestige n'en sera pas moins
grand auprès de ces Etats. En offrant la
main à tous, en leur donnant les moyens
de tirer profit de leurs produits naturels et
de s'aider réciproquement, en devenant leur
caissière et leur conseillère, la France
pourra un jour avoir dans la nouvelle Eu-
rope l'autorité que l'Allemagne avait autre-
fois dans d'autres pays et n'aura plus ja-
mais. Elle gardera ce prestige même si
quelque conflit éclate. Et surtout s'il devait
éclater entre l'ancienne et la nouvelle Eu-
rope. — G. Sarti.
TRIBUNA, 7.9.
LA FRANCE ET LA HONGRIE. — DÉCLA-
RATIONS DU Dr GRATZ. — Le Dr Gratz, minis-
tre de Hongrie, a accordé une interview à
un rédacteur de la Neup Freie Presse. Il a
démenti les communications du Daily He-
rald sur les stipulations d'un accord com-
mercial franco-hongrois et les commen-
taires du Matin. Il n'y a eu aucun accord
du genre indiqué par le Daily Herald, pas
plus qu'il n'y a eu le traité de commerce
secret avec l'Allemagne. Entre la Hongrie
et l'Allemagne existe pour le moment un
simple accord provisoire, un « modus vi-
vendi » qui règle les rapports économiques
réciproques sur la base du « statu quo ».
Il est également faux de prétendre comme
on l'a fait que des capitalistes français exer-
ceraient en vertu d'un traité le contrôle
d'importantes industries hongroises. Les
plus importantes industries de la Hongrie
sont la propriété de sociétés par actions et
de particuliers et l'on ne voit pas bien com-
ment un traité de commerce pourrait en
déférer le contrôle à des capitalistes étran-
gers.
Il est faux également d'annoncer que la
France assumerait la protection de la na-
vigation danubienne en cas de nécessité mi-
litaire. On ne voit pas bien l'intention du
journal anglais ; en tout cas, d'après le
traité c'est la Commission du Danibe qui
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1546
Jeudi 9 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - « La France et la
presse allernaiide » (Hamburger Nach-
richten). - La France et ib'Italie (Hanna-
verscher Kurier). et !FItalie (^anno-
PRESSE AMÉRICAINE. - M. Harding et l'Eu
Post).- M.Taf f Daily News, Evening
Post), - M. Taft. et la,candidature Har
ding (World) et la candidature Har
PRESSE ANGLAISE. - Les déclarations de
M. Lloyd George sur Irlande (Daily
News). - Les troubles de Belfast (Irish
Independent). - Le discours de M. J.-H.
Thomas aucongirès de Portsmouth
(Daily News) ; la proposition de sir Ro-
bert Horne (Daily Citronicle, Daily Tele-
graph, Morning Post) ; de
M. Llowï George et l'agitation dans les
mines (Times). 61 l'agitation dans les
mines La France et la
Hongrie : déclarations du Dr Gratz
(Neue Freie Presse). Dr Gratz
PRESSE ITALIENNE.- La France et rItalie
(R. Cantalupo dans Idea Nazionale).
La France et la Petite Eniente (G. Sarti
dans Tribuna). - E"tente des
a?. ltatl0in des mé-
tallurgistes (il vanti mornale d'Italia,
Corriere della Sera). d'Italia,
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
MANDEFf^»,uf ET LA PRESSE ALLE-
MANDE » [sous ce titre]. - On attribue
dans les cercles de /'pir8-"- — On attribue
règne en Allemagne contre l'excitation qui
rèngne de la presse allemande. les Français à
l'activité de la presse allemande. Ce juge-
ment est erroné et les dirigeants de l'En-
tente, ses journalistes et les peuples mêmes
confondent les phénomènes secondaires, le
retentissement dans la presse avec la cause
de l'excitation. La presse allemenade ne rap-
porte qu, des faits, en exprimant parfois
son amertume à propos des méthodes em-
ployées par la France et l'Entente en grand
et par certains Français en Allemagne en
petit. Au reste, on ne saurait prêcher la
haine, pas plus que l'amour. L'antipathie
contre la France en ililemaqne ne repose
donc pas sur une campagne de presse.
Nous voudrions faire remarquer aux Fran-
çais et à tous les étrangers que cette mau-
vaise humeur contre iato-p cette mau-
vaise hui-neu. r COntre la France s'est empa-
rée des plus larges couches du peuple alle-
mand. La bourgeoisie conservatrice est très
réservée à ce point d'a-
près la raison et la raiÏÏJ6 elle juSe d'a-
d'une guerre dans un avenir plus moins
rapproché comme lInpoSSlble, Mais les gens
Mais les gens
du peuple en Allemagne sont persuadés que
l'on marchera bientôt contre la France, et
ce qu'il y a de plus remarquable est que
ceux-ci, qui prétendaient en avoir assez de
la guerre, trouvent cette nouvelle guerre
prochaine contre la France tout à fait dans
l'ordre. Souvent on peut entendre des gens
du peuple s'écrier qu'ils sont contre la guer-
re, mais que si c'était contre la France, ils
recommenceraient tous et même volontaire-
ment. Voilà l'effet de l'aveuglement de la
politique française.
La presse ne fait rien que rapporter cet
état d'esprit du peuple allemand.
Si les Français rendent la presse respon-
sable de la haine de la France en Allema-
gne, c'est comme si l'on rendait le manomè-
tre de la chaudière responsable de l'augmen-
tation de la pression et des vibrations des
parois. Une pression exercée sur la presse
allemande, comme on le réclame, serait, si
elle était suivie d'effet, comme l'enlèvement
du manomètre d'une chaudière surchauffée.
La pression et le danger d'explosion cesse-
ront-ils pour cela ?
France, prends garde ! L'Allemagne est
comme une chaudière surchauffée. Les pa-
rois en sont solides ; elle peut supporter une
forte pression et il se passera longtemps
avant qu'elle éclate, mais selon, les lois phy-
siques la catastrophe doit se produire un
jour. Par conséquent, au lieu de briser l'ai-
guille du manomètre, on ferait mieux d'étu-
dier soigneusement ses mouvements. Car si
la chaudière éclate, c'est la France qui est
le plus près.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 4.9.
LA FRANCE ET L'ITALIE. — Les rap-
ports franco-italiens ne sont plus aussi ami-
caux que naguère. Il est sûr que les sym-
pathies de l'Italie pour l'Allemagne sont
aujourd'hui au moins aussi fortes que ses
sympathies pour la France. Les hommes
d'Etat italiens prouvent qu'ils sont des po-
liticiens à vues nettement plus larges que
les hommes d'Etat français. Sans doute,
l'Italie reste encore aujourd'hui un des fac-
teurs de l'Alliance et ne s'en séparera pas
d'ici longtemps ; car le traité de Versailles
retient artificiellement. bien que maintenant
d'une façon assez lâche; le lien que la né-
cessité commune avait formé autour de
l'Entente. Mais malgré tout cela, il y a
dans la politique italienne une tendance in-
déniable à entrer en relations plus étroites
avec les puissances centrales, d'autrefois,
avant tout avec les Etats de l'Est, la Tché-
co-Slovaquie et la Yougoslavie pour arriver
peu à peu à se mettre à la tête de la « Pe-
tite Entente ». Les sentiments de l'Italie
pour la France n'ont jamais été d'une cor-
dialité exagérée. Un état d'esprit né dans
l'enivrement de la guerre ne peut prouver
le contraire. La France ne doit pas se faire
illusion à ce sujet : l'Italie se détourne de
plus en plus d'elle, la voyant poursuivre sa
politique de vengeance, et si les hommes
d'Etat italiens ne pensant pas à lier la des-
tinée de leur pays à celle d'un Etat qui a
perdu le dernier reste d'une intelligence
politique.
HANNOVERSCHER KURIER, 4.9., soir.
— Si la France continue à nous dire que
les mouvements sociaux en Italie et en
Angleterre donnent à la France non seule-
ment le droit de veiller à la défense de ses
institutions, droit que personne ne lui mé-
connaît, mais encore de diriger'la politique
mondiale, elle n'obtiendra pas d'autre ré.
sultat que d'entourer l'entrevue d'Aix d'une
aémosphère de défiance, de scepticisme et
d'irritation. En outre, est-elle vraiment cer-
taine qu'une hypothétique révolution en Ita-
lie et en Angleterre tournerait à l'avantage
des Français ? — Roberto Cantalupo.
IDEA NAZIONALE, 7.9.
LA FRANCE ET LA PETITE ENTENTE.
— PRESSE ITALIENNE. — La France a pris « à
la barbe de l'Angleterre » une situation
prépondérante auprès des petites nations
danubiennes qui gravitent désormais « dans
l'orbite des intérêts français ». Toutefois, la
France se trompe si elle croit que la Rou-
manie consentira à céder à la Hongrie le
banat de Temesvar.
Mais même si les efforts que la France est
en train de faire pour empêcher que sub-
sistent des rancœurs entre les Etats qu'elle
aide avec une tendresse maternelle sont
inutiles, son prestige n'en sera pas moins
grand auprès de ces Etats. En offrant la
main à tous, en leur donnant les moyens
de tirer profit de leurs produits naturels et
de s'aider réciproquement, en devenant leur
caissière et leur conseillère, la France
pourra un jour avoir dans la nouvelle Eu-
rope l'autorité que l'Allemagne avait autre-
fois dans d'autres pays et n'aura plus ja-
mais. Elle gardera ce prestige même si
quelque conflit éclate. Et surtout s'il devait
éclater entre l'ancienne et la nouvelle Eu-
rope. — G. Sarti.
TRIBUNA, 7.9.
LA FRANCE ET LA HONGRIE. — DÉCLA-
RATIONS DU Dr GRATZ. — Le Dr Gratz, minis-
tre de Hongrie, a accordé une interview à
un rédacteur de la Neup Freie Presse. Il a
démenti les communications du Daily He-
rald sur les stipulations d'un accord com-
mercial franco-hongrois et les commen-
taires du Matin. Il n'y a eu aucun accord
du genre indiqué par le Daily Herald, pas
plus qu'il n'y a eu le traité de commerce
secret avec l'Allemagne. Entre la Hongrie
et l'Allemagne existe pour le moment un
simple accord provisoire, un « modus vi-
vendi » qui règle les rapports économiques
réciproques sur la base du « statu quo ».
Il est également faux de prétendre comme
on l'a fait que des capitalistes français exer-
ceraient en vertu d'un traité le contrôle
d'importantes industries hongroises. Les
plus importantes industries de la Hongrie
sont la propriété de sociétés par actions et
de particuliers et l'on ne voit pas bien com-
ment un traité de commerce pourrait en
déférer le contrôle à des capitalistes étran-
gers.
Il est faux également d'annoncer que la
France assumerait la protection de la na-
vigation danubienne en cas de nécessité mi-
litaire. On ne voit pas bien l'intention du
journal anglais ; en tout cas, d'après le
traité c'est la Commission du Danibe qui
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
- Auteurs similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6215334b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6215334b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6215334b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6215334b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6215334b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6215334b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6215334b/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest