Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 septembre 1920 07 septembre 1920
Description : 1920/09/07 (T16,N1544). 1920/09/07 (T16,N1544).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215332h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1544
Mardi 7 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%Or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d..
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE. ALLEMANDE. - Les sentiments alle-
mands et l'occupation (Maximilien Har-
den dans ZUku.nft). - « Coalition des
contre-révolutionnaires russes (Berli-
ne". Tageblatt). L'Allemagne et la
Conférence de Genève (H. Westarp dans
PRESSE AMÉRICAINE. La dette française aux
Etats-Unis (Commercial and Financial
Chroniclc)
PRESSE ANGLAISE. - La Pologne et les Alliés
(Westimster Gazette). - La détention
du ï lortSlrl> de Cork (Observer) ■ la
lettre de M* Bonar Law aux travaillis-
tt es (,7l, imes, Daily Herald).
PIRESSE ITALIENNE. - Avant l'entrevue d'Aix-
les-Bains (Roberto Cantalupo dans Idea
Nazionale ,' Giornale d'Italia). — L'agita-
tion chez les métallurgistes (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LES SENTIMENTS ALLEMANDS ET
rieuse inquiétude que je, vois les progrès
que fait partout chez nous, de semaine en
semaine, la haine contre les Français, sen-
timent un siècle. Même parmi la classe ou-
d'un estaminet de 1* Tauenzienstrasse et
Celle-ci dédaigne légères.
mot d'injure initéligible elle profère un
aux militaires en bleu horizon et s'en va
Porter plus loin sa jupe courte et ses bas
de soie. Ravissement général. Tout le, tram-
way de crier bravo -et J'es gens (( comme il
faut Il de s'esclaffer : On n'aurait pas
faudra en finir brandit son poing : « Il
t-il. A tout bout de ce monde-là ! » s'écrie-
A tout bout de clhanip, on rencontre pa-
reilles scènes Les 'excitations de 'la propa-
gande expliquent ~~t~tions de .la propa-
faudrait être aveugle Pour ne pas voir le
caractère tendancieux de toutes les « infor-
l'Ouest. C'est, tOUSI ; les soirs, l'illumination
les exagérations folles M'etant élevé contre
répéter aussi que, folles, je suis obligé de
voire des attentat infâmes cas révoltants,
Mais la haine accumulée est surtout due à
la longue durée de
à l'installation chez nous de étrangère,
commissions de contrôle avec leur escorte
de militaires. Il n'y a pas de nation civi-
lisée, ayant conscience d'elle-même, qui
puisse supporter cela. La France a-t-elle
oublié quel soupir de soulagement elle
poussa, il y a cinquante ans, lorsque le der-
nier soldat allemand fut parti, avec quel
enthousiasme on célébra alors la « libéra-
tion du territoire » ? Tient-elle, dans le
monde, devenu plus irritable, à se créer
un ennemi mortel ? Nos gouvernants ne
voient pas que la durée de l'occupation est
le pire des dangers qui menacent la paix
de l'avenir ; aussi remettent-ils la question
« à plus tard ». Ma conviction, chaque jour
renforcée par les événements, m'oblige à
élever la voix. Le charbon, les indemnités.
lia Sairire., de tout cela le règlement sera
plus facile si on met un terme à l'occupa-
tion étrangère, qui, par ailleurs, engloutit
une bonne partie de l'argent que nous de-
vons aux Français. Pour mettre fin à une
situation qui oblige le peuple vaincu à voir,
chaque jour, sur son propre sol, défiler le
vainqueur en armes, je paierais, si j'étais
dirigeant, le plus haut. 'Prix que je pourrais
payer. Et la libération de l'Allemagne serait
en même temps celle de l'Europe. La France
croit-elle être habile en y mettant obstacle
et en faisant la sourde oreille à toutes les
voix de la froide raison ? En proposant de
retirer toutes les troupes et commissions
étrangères du territoire allemand et d'as-
surer l'exécution du traité de paix par des
méthodes plus modernes, moins dangereu-
ses, elle pourrait, du jour au lendemain,
couvrir de confusion ses Alliés qui bougon-
nent. Et eQtte pourrait ensuite, enfin, jouir
en paix de la victoire payée par son propre
martyre. — Maximilien Harden.
ZUKUNFT, 28.8.
LA POLITIQUE ITALIENNE
AVANT L'ENTREVUE D'AIX-LES-BAINS.
- De Paris : Il ne faut pas s'attendre à un
changement dans les rapports franco-ita-
liens.
A Aix, deux hommes de tempérament, hon-
nête et d'esprit clair, comme M. Millerand
et M. Giolitti iront facilement et rapide-
ment à l'essentiel, aux sujets pratiques et
actuels (la politique avec la Russie, au fond)
et ils pourront trouver des points de con-
tact, une route à suivre ensemble au moins
pour quelque temps ; ils admettent que sur
les problèmes du jour qui intéressent les
deux nations au même titre, on pourra cons-
truire quelque chose de réciproquement
utile ; mais ils n'ont que de faibles illusions
sur la possibilité, qu'ils affirment dans une
bonne intention, d'arriver à une entente
générale franco-italienne, à cette vaste base
d'accords entre Rome et Paris, à cette
« amitié » entière, prêchée par de très nom-
breuses personnes, mais entrevue par très
peu dans sa véritable essence.
.Mais l'Italie devra trouver un jour ou
l'autre, une année ou l'autre un point d'ap-
pui en Europe, si elle ne veut pas rester
longtemps encore libre comme elle l'est
depuis la fin de la guerre,. autrement dit
isolée. Cette nécessité qui se fait déjà sen-
tir de nous faire des amitiés, est un des
points sur lesquels tous les Italiens sont
d'accord. Il ne faut pas que cette foi de
voir dans l'avenir notre puissance non plus
isolée dans le monde, mais alliée à d'autres
éléments de premier plan en Europe, soit
trompée, déçue, abîmée, ruinée. C'est un
trésor qu'il faut maintenir intact. Ceux qui
nous font prévoir à Aix la naissance d'une
définitive amitié franco-italienne, nous illu-
sionnent ; le problème n'est pas mûr et ne
mûrira qu'avec Les année. J'ose dire que
sa solution sera le plus grand succès que
nous pourrons obtenir en vue de notre dé-
veloppement international de grande puis-
sance. Pour aujourd'hui à Aix ou bien
aucune base historique ne sera posée, ou
bien nous nous trompons de fond en com-
ble. On y traitera des problèmes ordinaires
ou. si l'on veut, extérieurs. Le problème
essentiel, isolé des autres, celui des rap-
ports entre les deux pays, M. Giolitti osera-
t i! ; M. Millerand osera-t-il le prendre en
mains et le mettre sur le tapis
Quelle a été la politique de M. Millerand
envers l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie ?
M. Millerand a fait envers l'Allemagne une
politique de modération. Il a fait envers
l'Angleterre une politique tendant à sous-
traire la France à l'hégémonie britannique.
C'est là un changement de route décidé et
réalisé par M. Millerand et qui constitue
une initiative, active.
Il y a eu. changement également, mais pu-
rement passif envers l'Italie : changement
superficiel, sans caractère particulier. M.
Millerand a pris envers nous des mesures
« d'ordre courant ». Clemenceau avait fait
la guerre à l'Allemagne jusqu'en novembre
1918 et la guerre à l'Italie à partir de no-
vembre 1918. M. Millerand trouva entre les
deux pays un état d'antipathie latente, qui
s'était créé avec une rapidité extrême ; il
prit des mesures immédiates et suspendit
les hostilités sur presque tout le front. En-
suite devaient logiquement commencer les
conversations eh vue de la paix. Elles n'eu-
rent pas lieu et c'est pourquoi tout est resté
comme à l'arrivée de M. Millerand au gou-
vernement : état d'âme réciproque parfaite-
ment neutre.
Le nouveau président du Conseil aurait
pu prendre des initiatives nous concernant,
mais il ne le fit pas. Il s'est limité à s'op-
poser à quelques-unes de nos demandes sur
des questions secondaires, mais il a pris une
position de parfaite neutralité dans les ques-
tions les plus importantes pour nous : en
politique adriatique et récemment dans le
conflit avec la Grèce pour Rhodes.
Il n'a fait aucun geste qui ait pu être
interprété à Rome dans un sens optimiste.
Il s'est occupé des Anglais et des Allemands.
Nous connaissons l'influence modératrice
qu'il a exercée depuis le premier jour sur
des éléments qui nous étaient hostiles ;
nous connaissons l'action constamment
équitable qu'il a exercée dans les milieux
du Quai d'Orsay en vue d'une évaluation
plus exacte des droits et des intérêts ita
liens ; nous savons quels sages conseils il
a donnés à de petits peuples nouveau-nés
trop prompts à parler de leur hostilité bel-
liqueuse envers l'Italie ; nous connaissons
.tout ce qu'il a fait pour supprimer, et non
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1544
Mardi 7 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%Or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d..
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE. ALLEMANDE. - Les sentiments alle-
mands et l'occupation (Maximilien Har-
den dans ZUku.nft). - « Coalition des
contre-révolutionnaires russes (Berli-
ne". Tageblatt). L'Allemagne et la
Conférence de Genève (H. Westarp dans
PRESSE AMÉRICAINE. La dette française aux
Etats-Unis (Commercial and Financial
Chroniclc)
PRESSE ANGLAISE. - La Pologne et les Alliés
(Westimster Gazette). - La détention
du ï lortSlrl> de Cork (Observer) ■ la
lettre de M* Bonar Law aux travaillis-
tt es (,7l, imes, Daily Herald).
PIRESSE ITALIENNE. - Avant l'entrevue d'Aix-
les-Bains (Roberto Cantalupo dans Idea
Nazionale ,' Giornale d'Italia). — L'agita-
tion chez les métallurgistes (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LES SENTIMENTS ALLEMANDS ET
rieuse inquiétude que je, vois les progrès
que fait partout chez nous, de semaine en
semaine, la haine contre les Français, sen-
timent un siècle. Même parmi la classe ou-
d'un estaminet de 1* Tauenzienstrasse et
Celle-ci dédaigne légères.
mot d'injure initéligible elle profère un
aux militaires en bleu horizon et s'en va
Porter plus loin sa jupe courte et ses bas
de soie. Ravissement général. Tout le, tram-
way de crier bravo -et J'es gens (( comme il
faut Il de s'esclaffer : On n'aurait pas
faudra en finir brandit son poing : « Il
t-il. A tout bout de ce monde-là ! » s'écrie-
A tout bout de clhanip, on rencontre pa-
reilles scènes Les 'excitations de 'la propa-
gande expliquent ~~t~tions de .la propa-
faudrait être aveugle Pour ne pas voir le
caractère tendancieux de toutes les « infor-
l'Ouest. C'est, tOUSI ; les soirs, l'illumination
les exagérations folles M'etant élevé contre
répéter aussi que, folles, je suis obligé de
voire des attentat infâmes cas révoltants,
Mais la haine accumulée est surtout due à
la longue durée de
à l'installation chez nous de étrangère,
commissions de contrôle avec leur escorte
de militaires. Il n'y a pas de nation civi-
lisée, ayant conscience d'elle-même, qui
puisse supporter cela. La France a-t-elle
oublié quel soupir de soulagement elle
poussa, il y a cinquante ans, lorsque le der-
nier soldat allemand fut parti, avec quel
enthousiasme on célébra alors la « libéra-
tion du territoire » ? Tient-elle, dans le
monde, devenu plus irritable, à se créer
un ennemi mortel ? Nos gouvernants ne
voient pas que la durée de l'occupation est
le pire des dangers qui menacent la paix
de l'avenir ; aussi remettent-ils la question
« à plus tard ». Ma conviction, chaque jour
renforcée par les événements, m'oblige à
élever la voix. Le charbon, les indemnités.
lia Sairire., de tout cela le règlement sera
plus facile si on met un terme à l'occupa-
tion étrangère, qui, par ailleurs, engloutit
une bonne partie de l'argent que nous de-
vons aux Français. Pour mettre fin à une
situation qui oblige le peuple vaincu à voir,
chaque jour, sur son propre sol, défiler le
vainqueur en armes, je paierais, si j'étais
dirigeant, le plus haut. 'Prix que je pourrais
payer. Et la libération de l'Allemagne serait
en même temps celle de l'Europe. La France
croit-elle être habile en y mettant obstacle
et en faisant la sourde oreille à toutes les
voix de la froide raison ? En proposant de
retirer toutes les troupes et commissions
étrangères du territoire allemand et d'as-
surer l'exécution du traité de paix par des
méthodes plus modernes, moins dangereu-
ses, elle pourrait, du jour au lendemain,
couvrir de confusion ses Alliés qui bougon-
nent. Et eQtte pourrait ensuite, enfin, jouir
en paix de la victoire payée par son propre
martyre. — Maximilien Harden.
ZUKUNFT, 28.8.
LA POLITIQUE ITALIENNE
AVANT L'ENTREVUE D'AIX-LES-BAINS.
- De Paris : Il ne faut pas s'attendre à un
changement dans les rapports franco-ita-
liens.
A Aix, deux hommes de tempérament, hon-
nête et d'esprit clair, comme M. Millerand
et M. Giolitti iront facilement et rapide-
ment à l'essentiel, aux sujets pratiques et
actuels (la politique avec la Russie, au fond)
et ils pourront trouver des points de con-
tact, une route à suivre ensemble au moins
pour quelque temps ; ils admettent que sur
les problèmes du jour qui intéressent les
deux nations au même titre, on pourra cons-
truire quelque chose de réciproquement
utile ; mais ils n'ont que de faibles illusions
sur la possibilité, qu'ils affirment dans une
bonne intention, d'arriver à une entente
générale franco-italienne, à cette vaste base
d'accords entre Rome et Paris, à cette
« amitié » entière, prêchée par de très nom-
breuses personnes, mais entrevue par très
peu dans sa véritable essence.
.Mais l'Italie devra trouver un jour ou
l'autre, une année ou l'autre un point d'ap-
pui en Europe, si elle ne veut pas rester
longtemps encore libre comme elle l'est
depuis la fin de la guerre,. autrement dit
isolée. Cette nécessité qui se fait déjà sen-
tir de nous faire des amitiés, est un des
points sur lesquels tous les Italiens sont
d'accord. Il ne faut pas que cette foi de
voir dans l'avenir notre puissance non plus
isolée dans le monde, mais alliée à d'autres
éléments de premier plan en Europe, soit
trompée, déçue, abîmée, ruinée. C'est un
trésor qu'il faut maintenir intact. Ceux qui
nous font prévoir à Aix la naissance d'une
définitive amitié franco-italienne, nous illu-
sionnent ; le problème n'est pas mûr et ne
mûrira qu'avec Les année. J'ose dire que
sa solution sera le plus grand succès que
nous pourrons obtenir en vue de notre dé-
veloppement international de grande puis-
sance. Pour aujourd'hui à Aix ou bien
aucune base historique ne sera posée, ou
bien nous nous trompons de fond en com-
ble. On y traitera des problèmes ordinaires
ou. si l'on veut, extérieurs. Le problème
essentiel, isolé des autres, celui des rap-
ports entre les deux pays, M. Giolitti osera-
t i! ; M. Millerand osera-t-il le prendre en
mains et le mettre sur le tapis
Quelle a été la politique de M. Millerand
envers l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie ?
M. Millerand a fait envers l'Allemagne une
politique de modération. Il a fait envers
l'Angleterre une politique tendant à sous-
traire la France à l'hégémonie britannique.
C'est là un changement de route décidé et
réalisé par M. Millerand et qui constitue
une initiative, active.
Il y a eu. changement également, mais pu-
rement passif envers l'Italie : changement
superficiel, sans caractère particulier. M.
Millerand a pris envers nous des mesures
« d'ordre courant ». Clemenceau avait fait
la guerre à l'Allemagne jusqu'en novembre
1918 et la guerre à l'Italie à partir de no-
vembre 1918. M. Millerand trouva entre les
deux pays un état d'antipathie latente, qui
s'était créé avec une rapidité extrême ; il
prit des mesures immédiates et suspendit
les hostilités sur presque tout le front. En-
suite devaient logiquement commencer les
conversations eh vue de la paix. Elles n'eu-
rent pas lieu et c'est pourquoi tout est resté
comme à l'arrivée de M. Millerand au gou-
vernement : état d'âme réciproque parfaite-
ment neutre.
Le nouveau président du Conseil aurait
pu prendre des initiatives nous concernant,
mais il ne le fit pas. Il s'est limité à s'op-
poser à quelques-unes de nos demandes sur
des questions secondaires, mais il a pris une
position de parfaite neutralité dans les ques-
tions les plus importantes pour nous : en
politique adriatique et récemment dans le
conflit avec la Grèce pour Rhodes.
Il n'a fait aucun geste qui ait pu être
interprété à Rome dans un sens optimiste.
Il s'est occupé des Anglais et des Allemands.
Nous connaissons l'influence modératrice
qu'il a exercée depuis le premier jour sur
des éléments qui nous étaient hostiles ;
nous connaissons l'action constamment
équitable qu'il a exercée dans les milieux
du Quai d'Orsay en vue d'une évaluation
plus exacte des droits et des intérêts ita
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