Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 septembre 1920 01 septembre 1920
Description : 1920/09/01 (T16,N1539). 1920/09/01 (T16,N1539).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153276
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
MlNiaT'ÈRR
P~~
AFFAIRES'PÎMN.6PU8
-.-z "W.-
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Ah..
t N° 1539
Mercredi 1er septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les incidents de Bres-
lau (Vorwaerts).
PRESSE ANGLAISE. — Le cas du lord-maire de
Cork (Northern Whig, Irish Indépen-
dant, Freeman Journal).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le discours d'accep-
tation de M. Cox (Brooklyn Daily Eagle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — La « Petite En-
tente » (Rote Fahne, Reichspost).
PRESSE ITALIENNE. - « Les Yougoslaves
abandonnés par la France ? » (A. Ta-
maro dans ldea Nazionale). - La dé-
faite et la mort de Ramadan es Sceteui
(Corrierc della Sera, Corriere d'Italia,
Giornale d'Italia).
PRESSE TCHÉCO-SLOVAQUE. — La « Petite En-
tente » (Gazette de Prague, Bohemia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LES INCIDENTS DE BRESLAU. — En
fait, les faiseurs de scandale pangermanis-
tes et antisémites de Breslau ont endom-
magé les papiers du consulat français et du
consulat polonais, mais ils ont fait encore
beaucoup plus de mal au peuple allemand,
dont le gouvernement doit encore une fois
faire des excuses au gouvernement français
pour les polissonneries d'une bande de na-
tionaux allemands fanatisés. L'histoire du
drapeau à Berlin n'est pas encore réglée et
il faut encore que le ministre des Affaires
Etrangères fasse réparer les vitres brisées
par l'insolence des pangermanistes. La si-
tuation politique générale si tendue exige
MA TnilCS lûr. ,",,£,\,,1. 1- ,. ri
w V"U.V 'ÇAlt)v
de tous les cercles la réflexion la plus calme.
Il IS'era peut-être nécessaire de prendre des
mesures qu'on ne peut encore envisager au-
jourd'huiet dont l'exécution pourra exiger
l'énergie la plus rigoureuse. Il sera fait ap-
ouvHà^l°Ux à la collaboration de la classe
ouvrière allemande. Il ne faut donc pas
qu'elle admette que les pangermanistes anti-
sémites ?,s,sen'' artificiellement dévier l' é-
volution dans des voies défavorables aux
intérêts du peuple allemand. Nous sommes
toujours sous la pression des troupes de
l'Entente qUi, concentrées à l'ouest, sont
prêtes à entrer au commandement, à tout
moment, l'artère vitafp territoires qui sont
allemande. Ce danger a été indiqué un nom-
bre de fois innombrable Tout le monde sait
que le peuple allemand dans sa majorité ne
veut pas la guelTe; il s'en remet à son bon
droit et à la force des faits économiques qui
finiront par lui faire reprendre place dans
le conseil des peuples. Mais nous savons
qu'un petit cercle de gens qui poussent à la
guerre s'efforce de saisir toute occasion
pour jeter l'Allemagne dans des conflits ex-
térieurs, en fait un foyer d'incendie et es-
père arriver à la délivrer des entraves de la
paix qu'on lui a dictée et de la république.
Il est donc nécessaire que la partie pacifique
du peuple allemand, en particulier la classe
ouvrière, surveille attentivement les agita-
teurs réactionnaires et pangermanistes,
d'autant plus qu'en ce moment il suffirait
d'une étincelle pour mettre le feu aux pou-
dres.
Mais les cercles responsables de l'Entente
peuvent aussi se rendre compte par les évé-
nements de Haute-Silésie, de Breslau et par
l'état d'esprit de tout le peuple allemand
qu'il serait dangereux pour eux-mêmes
d'augmenter, en méconnaissant les droits
et les intérêts allemands, le nombre déjà
suffisant des dangers que court la paix.
VORWAERT, 27.8 soir.
L'EUROPE CENTRALE
« LA PETITE ENTENTE ». — On a à
Belgrade et à Bucarest, travaillé utilement
iCi l'œuvre de paix.
Le but. principal de' la Tchécoslova-
quie, de la Yougoslavie et de la Roumanie
sera d'assurer l'exécution des traités de
Saint-Germain et de Trianon. L'action soli-
daire éloignera le danger de la Hongrie et
de Horthy, qui menace avant tout notre ter-
ritoire oriental, et faire disparaître à jamais
le cauchemar de la Fédération danubienne.
Quant à la question russe, les trois Etats
s'en tiennent à une neutralité stricte. Cette
politique finira sans doute par être appré-
ciée comme elle mérite de l'être, car, en lo-
calisant le conflit armé actuel, elle l'em-
pêche de se transformer en une deuxième
guerre générale.
La « Petite Entente », qui vient d'être
constituée, est le meilleur gage d'une orga-
nisation nouvelle de l'Europe centrale. La
politique pacifique et démocratique des Etats
intéressés assure aux diverses nations la
possibilité de développer pleinement toutes
leurs forces positives, en faisant définitive-
ment disparaître la crainte paralysante d'un
nouvel incendie mondial.
GAZETTE DE PRAGUE, 21.8.
- D'après les communications de la
presse tchèque on va bientôt signer un traité
tchéco-roumani-yougoslave qui sera soumis
à l'assentiment de la Société des Nations.
Les puissances qui ont la parole dans ce
Parlement-croupion international vont se ré-
jouir de cet événement qui assurera le
maintien de leur paix de violence.
Le nouveau traité est tout à fait dans le
style des anciennes alliances offensives et
défensives des conventions militaires à
l'aide desquelles la diplomatie d'avant-
guerre essayait de préserver la paix.
C'est le Dr Renes qui a pris l'initiative de
l'aflaire. Deux partis s'offraient à lui : réa-
liser les prétentions de la France ou bien
satisfaire les justes aspirations de son pays
et pratiquer une politique de l'Europe cen-
trale. Pour pratiquer cette politique de l'Eu-
rope centrale il aurait fallu s'appuyer sur
l'Allemagne et sauver l'Autriche en s'enten-
dant, le cas échéant, avec l'Italie. Il aurait
fallu reconnaître les grandes nécessités éco-
nomiques culturelles et géographiques, et
constituer un bloc solide destiné à jouer un
rôle entre l'Orient et l'Occident en Europe.
Le Dr Benes s'est prononcé pour une po-
litique démagogique, pour l'acceptation du
protectorat français, pour la vassalité.
Les bases politiques réelles de l'alliance
avec les Roumains sont bien faibles et si
l'on se demande ce qui peut unir Roumains
et Tchèques on est obligé de constater que
les points de contact sont bien peu nom-
breux. Ce qui unit les Yougoslaves aux Rou-
mains c'est la haine des Bulgares. Trois
millions de Bulgares sont passés sous la do-
mination étrangère, car si le traité de Ver-
sailles a réussi à balkaniser l'Europe, il a
installé aussi les méthodes européennes aux
Balkans. — F. B.
1 BOHEMIA, 26.8.
I
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le président du
Conseil tchèque s'est rendu à Belgrade et à
Bucarest. Il redoute le réveil des Magyars
comme ses amis roumains et yougoslaves.
Le maréchal Foch [sic] est aussi allé à
Bucarest, mais pour raconter au président
du Conseil roumain exactement le contraire
de ce que lui aurait dit le premier ministre
tchèques. Les Français soupçonnent les Sla-
ves des états de la succession autrichienne
de ne plus vouloir obéir et c'est pour cela
qu'ils envoient le grand vainqueur dans les
Balkans ; il se rend en personne chez les
barbares et les barbares devront obéir.
Pourquoi les Tchèques, les Yougoslaves et
les Roumains ne s'unissent-ils pas contre la
Russie de Soyiets ? Est-ce là la reconnais-
sance ? se demandent les grands maîtres de
Paris. L'action, des prolétariats tchèque,
yougoslave et roumain empêche les chefs
d'Etat de ces pays de prendre une part
active à la croisade contre Moscou. Mais il
y a encore une autre raison : les classes
dominantes de ces pays sont traversées
elles-mêmes par un fort courant d'opposi-
tion contre la campagne antibolcheviste. La
Hongrie d'Horthy, ce joyau de l'Entente les
effraie. Ils redoutent que l'irrédentisme
magyar ne commence la guerre contre eux.
Ils se trouvent pris dans un cul-de-sac
entre le bolchevisme et la réaction magyare.
Bien entendu la bestialité du pays d'Horthy
leur est très sympathique, ils ne s'élèvent
aucunement contre l'asservissement de la
population hongroise; mais ils craignent que
les assassins de Budapest n'en aient pas
assez avec les hécatombes consommées
chez eux et veuillent aussi des victoires na-
tionaUes. C'est contre ce péril qu'ils veu-
lent se garder-par une alliance. La terreur
blanche est très bonne, disent les maîtres
de Prague, de Belgrade et de Bucarest,
mais M. Horthy doit se contenter du sang
des Hongrois qu'il a massacrés, il faut qu'il
nous garantisse l'inviolabilité de nos fron-
tières.
Et voilà bien la nouvelle illusion de l'En-
tente: elle ne peut pas grouper en un bloc
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
MlNiaT'ÈRR
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t N° 1539
Mercredi 1er septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les incidents de Bres-
lau (Vorwaerts).
PRESSE ANGLAISE. — Le cas du lord-maire de
Cork (Northern Whig, Irish Indépen-
dant, Freeman Journal).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le discours d'accep-
tation de M. Cox (Brooklyn Daily Eagle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — La « Petite En-
tente » (Rote Fahne, Reichspost).
PRESSE ITALIENNE. - « Les Yougoslaves
abandonnés par la France ? » (A. Ta-
maro dans ldea Nazionale). - La dé-
faite et la mort de Ramadan es Sceteui
(Corrierc della Sera, Corriere d'Italia,
Giornale d'Italia).
PRESSE TCHÉCO-SLOVAQUE. — La « Petite En-
tente » (Gazette de Prague, Bohemia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
LES INCIDENTS DE BRESLAU. — En
fait, les faiseurs de scandale pangermanis-
tes et antisémites de Breslau ont endom-
magé les papiers du consulat français et du
consulat polonais, mais ils ont fait encore
beaucoup plus de mal au peuple allemand,
dont le gouvernement doit encore une fois
faire des excuses au gouvernement français
pour les polissonneries d'une bande de na-
tionaux allemands fanatisés. L'histoire du
drapeau à Berlin n'est pas encore réglée et
il faut encore que le ministre des Affaires
Etrangères fasse réparer les vitres brisées
par l'insolence des pangermanistes. La si-
tuation politique générale si tendue exige
MA TnilCS lûr. ,",,£,\,,1. 1- ,. ri
w V"U.V 'ÇAlt)v
de tous les cercles la réflexion la plus calme.
Il IS'era peut-être nécessaire de prendre des
mesures qu'on ne peut encore envisager au-
jourd'huiet dont l'exécution pourra exiger
l'énergie la plus rigoureuse. Il sera fait ap-
ouvHà^l°Ux à la collaboration de la classe
ouvrière allemande. Il ne faut donc pas
qu'elle admette que les pangermanistes anti-
sémites ?,s,sen'' artificiellement dévier l' é-
volution dans des voies défavorables aux
intérêts du peuple allemand. Nous sommes
toujours sous la pression des troupes de
l'Entente qUi, concentrées à l'ouest, sont
prêtes à entrer au commandement, à tout
moment, l'artère vitafp territoires qui sont
allemande. Ce danger a été indiqué un nom-
bre de fois innombrable Tout le monde sait
que le peuple allemand dans sa majorité ne
veut pas la guelTe; il s'en remet à son bon
droit et à la force des faits économiques qui
finiront par lui faire reprendre place dans
le conseil des peuples. Mais nous savons
qu'un petit cercle de gens qui poussent à la
guerre s'efforce de saisir toute occasion
pour jeter l'Allemagne dans des conflits ex-
térieurs, en fait un foyer d'incendie et es-
père arriver à la délivrer des entraves de la
paix qu'on lui a dictée et de la république.
Il est donc nécessaire que la partie pacifique
du peuple allemand, en particulier la classe
ouvrière, surveille attentivement les agita-
teurs réactionnaires et pangermanistes,
d'autant plus qu'en ce moment il suffirait
d'une étincelle pour mettre le feu aux pou-
dres.
Mais les cercles responsables de l'Entente
peuvent aussi se rendre compte par les évé-
nements de Haute-Silésie, de Breslau et par
l'état d'esprit de tout le peuple allemand
qu'il serait dangereux pour eux-mêmes
d'augmenter, en méconnaissant les droits
et les intérêts allemands, le nombre déjà
suffisant des dangers que court la paix.
VORWAERT, 27.8 soir.
L'EUROPE CENTRALE
« LA PETITE ENTENTE ». — On a à
Belgrade et à Bucarest, travaillé utilement
iCi l'œuvre de paix.
Le but. principal de' la Tchécoslova-
quie, de la Yougoslavie et de la Roumanie
sera d'assurer l'exécution des traités de
Saint-Germain et de Trianon. L'action soli-
daire éloignera le danger de la Hongrie et
de Horthy, qui menace avant tout notre ter-
ritoire oriental, et faire disparaître à jamais
le cauchemar de la Fédération danubienne.
Quant à la question russe, les trois Etats
s'en tiennent à une neutralité stricte. Cette
politique finira sans doute par être appré-
ciée comme elle mérite de l'être, car, en lo-
calisant le conflit armé actuel, elle l'em-
pêche de se transformer en une deuxième
guerre générale.
La « Petite Entente », qui vient d'être
constituée, est le meilleur gage d'une orga-
nisation nouvelle de l'Europe centrale. La
politique pacifique et démocratique des Etats
intéressés assure aux diverses nations la
possibilité de développer pleinement toutes
leurs forces positives, en faisant définitive-
ment disparaître la crainte paralysante d'un
nouvel incendie mondial.
GAZETTE DE PRAGUE, 21.8.
- D'après les communications de la
presse tchèque on va bientôt signer un traité
tchéco-roumani-yougoslave qui sera soumis
à l'assentiment de la Société des Nations.
Les puissances qui ont la parole dans ce
Parlement-croupion international vont se ré-
jouir de cet événement qui assurera le
maintien de leur paix de violence.
Le nouveau traité est tout à fait dans le
style des anciennes alliances offensives et
défensives des conventions militaires à
l'aide desquelles la diplomatie d'avant-
guerre essayait de préserver la paix.
C'est le Dr Renes qui a pris l'initiative de
l'aflaire. Deux partis s'offraient à lui : réa-
liser les prétentions de la France ou bien
satisfaire les justes aspirations de son pays
et pratiquer une politique de l'Europe cen-
trale. Pour pratiquer cette politique de l'Eu-
rope centrale il aurait fallu s'appuyer sur
l'Allemagne et sauver l'Autriche en s'enten-
dant, le cas échéant, avec l'Italie. Il aurait
fallu reconnaître les grandes nécessités éco-
nomiques culturelles et géographiques, et
constituer un bloc solide destiné à jouer un
rôle entre l'Orient et l'Occident en Europe.
Le Dr Benes s'est prononcé pour une po-
litique démagogique, pour l'acceptation du
protectorat français, pour la vassalité.
Les bases politiques réelles de l'alliance
avec les Roumains sont bien faibles et si
l'on se demande ce qui peut unir Roumains
et Tchèques on est obligé de constater que
les points de contact sont bien peu nom-
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Balkans ; il se rend en personne chez les
barbares et les barbares devront obéir.
Pourquoi les Tchèques, les Yougoslaves et
les Roumains ne s'unissent-ils pas contre la
Russie de Soyiets ? Est-ce là la reconnais-
sance ? se demandent les grands maîtres de
Paris. L'action, des prolétariats tchèque,
yougoslave et roumain empêche les chefs
d'Etat de ces pays de prendre une part
active à la croisade contre Moscou. Mais il
y a encore une autre raison : les classes
dominantes de ces pays sont traversées
elles-mêmes par un fort courant d'opposi-
tion contre la campagne antibolcheviste. La
Hongrie d'Horthy, ce joyau de l'Entente les
effraie. Ils redoutent que l'irrédentisme
magyar ne commence la guerre contre eux.
Ils se trouvent pris dans un cul-de-sac
entre le bolchevisme et la réaction magyare.
Bien entendu la bestialité du pays d'Horthy
leur est très sympathique, ils ne s'élèvent
aucunement contre l'asservissement de la
population hongroise; mais ils craignent que
les assassins de Budapest n'en aient pas
assez avec les hécatombes consommées
chez eux et veuillent aussi des victoires na-
tionaUes. C'est contre ce péril qu'ils veu-
lent se garder-par une alliance. La terreur
blanche est très bonne, disent les maîtres
de Prague, de Belgrade et de Bucarest,
mais M. Horthy doit se contenter du sang
des Hongrois qu'il a massacrés, il faut qu'il
nous garantisse l'inviolabilité de nos fron-
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