Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 août 1920 31 août 1920
Description : 1920/08/31 (T15,N1538). 1920/08/31 (T15,N1538).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385459
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
F MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1538
Mardi 31 août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
b résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
I4
, PRESSE ALLEMANDE. — La victoire polonaise
et les possibilités de paix (Frankfurter
Zeitung). — La question de Dantzig
(Berliner Tageblalt).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le candidat démocrate
et la Société des Nations : extrait du
[ discours d'acceptation de candidature
L prononcé par M. Cox à Dayton (New
1'.:. York Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — La victoire polonaise et
l les possibilités de paix (Morning Post,
! Daily Telegraph). — La grève des mi-
1 neurs (Yorkshire Post, Daily Telegraph,
Daily News).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Déclarations de
] M. Renner à la Commission des Affaires
Ire Etrangères d'Autriche (Deutsches Volks-
; blatt).
PRESSE ITALIENNE. — La victoire polonaise
et les possibilités de paix (Corriere d'Ita-
lia). — L'Italie et la « Petite Entente »
(Giornale d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
: ET DIPLOMATIE ,
f RUSSIE ET POLOGNE
LA VICTOIRE POLONAISE ET LES
POSSIBILITES DE PAIX. — PRESSE
ANGLAISE. — Les bolcheviks, malgré leur dé-
faite, font preuve d'optimisme et parlent
déjà d'une revanche.
Il n'est donc point surprenant que les
Polonais soient décidés à prendre des mesu-
>. res et suivant en cela le sage conseil des
■ Français, à surveiller surtout la situation
1 militaire. Tant que l'armée rouge restera
mobilisée pour envahir la Pologne et con-
tinuer ailleurs l'œuvre de propagande, il
ne peut y avoir de paix en Europe. A notre
jugement, le combat est temporairement
arrêté, mais ce n'est point la paix.
Les soviets veulent la guerre, rien que
la guerre, ainsi que le prouvent les dis-
cours de Lénine et Trotski ; les soviets veu-
lent s'emparer du monde et leurs fidèles
alliés : les Lansbury et les Smillie les se-
condent habilement. Nous apprenons au-
jourd'hui que les soviets cherchent à créer
une agence à Vienne et qu'un journaliste
norvégien vient d'arriver à Christiania,
avec 70.000 roubles des soviets. Le bolche-
vik est partout.
La France est le seul pays qui résiste
avec succès ; la France ne veut point en-
trer en relations, sous quelque prétexte
que ce soit, avec la camarilla bolchevik. La
France ne reçoit pas les délégations com-
merciales et la France sait « traiter » avec
rapidité une grève révolutionnaire de che-
minots. Nous nous sommes plus conciliants
et, en récompense, nous avons des grèves,
des journaux subventionnés, des révoltes
en Inde et en Egypte, pendant que les prix
continuent leur ascension.
Nous devons nous unir à ceux qui ne
veulent point traiter avec les soviets.
La France et l'Amérique nous montrent
la voie, tandis que la Pologne lutte héroï-
quement. L'Italie et l'Angleterre resteront-
elles passives au moment critique ? La Po-
logne, il faut le rappeler, ne lutte point
seulement pour se protéger, mais aussi
pour défendre la civilisation !
MORNING POST, 30.8.
- Si les Polonais et les Russes désirent
sincèrement la fin de la lutte, le règlement
de comptes ne présente aucune difficulté.
Mais est-ce vraiment le désir des deux par
ties ? Les informations que nous recevons
des uns et des autres sont assez inquiétan-
tes. Nous espérons que rien, dans le départ
inattendu du général Weygand, ne justifie
le malaise de la presse parisienne ; en vé-
rité, les Polonais ne se laisseront pas éblouir
par leurs; victoires et ne négligeront pas les
conseils qui leur ont été donnés. Si les So-
viets veulent attaquer à nouveau les Polo-
nais, ceux-ci doivent être prêts, mais d'au-
tre part les Polonais doivent s'efforcer d'é-
viter cette épreuve en prouvant leur modéra-
tion et leur désir de s'entendre rapidement
avec des adversaires momentanément im-
puissants.
DAILY TELEGRAPH, 30.8.
PRESSE ALLEMANDE. — De Varsovie : Pa-
rallèlement à l'avance des troupes polonai-
ses s'effectue au point de vue de la politique
intérieure le déploiement des partis polo-
nais annonçant leurs nouveaux postulats de
paix. Seuls les socialistes acceptent la pro-
position anglaise d'arrêter l'avance des trou-
pes aux frontières de la Pologne qui servi-
raient aussi de base aux négociations qu'ils
veulent voir continuer directement avec la
Russie des Soviets seule. Mais les partis
bourgeois vont déjà tous au delà. Nous fe-
rons ici abstraction de déclarations quelque
peu précipitées de la presse : le Kurjer Po-
ranny, par exemple, l'organe de la bour-
geoisie de gauche, ne parle de rien moins
que de dicter la paix. Mais il faut prendre
plus au sérieux! une proposition de la
droite : pas de paix séparée, mais une con-
férence ! C'est le programme non encore
abandonné de l'Angleterre. Si la démocratie
nationale y revient maintenant, elle ne
pense naturellement pas en première ligne
à l'Angleterre, mais à la France, qui pour le
moment domine ici sans réserve. Mais la
proposition en elle-même semble sûre de
l'appui des deux états de l'Entente,. Mainte-
nant, la France pourrait-elle prendre part à
une telle conférence ? La France ne recon-
naît pas même le gouvernement des Soviets
comme un gouvernement de fait. Aussi voit-
on se dessiner, derrière les plans qui ten-
dent à mettre la paix sur une autre voie, la
véritable conception française, qui flaire le
moment où l'on pourra peut-être en finir
décidément avec le bolchevisme.
Avec le changement de la situation à l'Est
s'ouvre un nouveau chapitre. L'Europe di-
visée sur ce point en tire des conclusions
sur l'évolution probable des choses ici. Et
les chances ne paraissent pas être en fa-
veur d'une paix prochaine. La Bourse n'y
croit pas non plus. Pendant quelques jours,
lorsque les fonds fugitifs recommencèrent
à affluer, il y avait beaucoup de devises
étangères et elles baissaient. Mais on s'est
déjà repris : elles sont aussi nécessaires à
la guerre et remontent. Le moniteur de
l'Etat polonais fait savoir qu'on va com-
mencer, comme on l'avait annoncé, à appe-
ler cinq nouvelles classes. Voilà où en sont
les choses.
Varsovie est délivrée, mais les portes du
temple de Janus sont grandes ouvertes.
, FRANKFURTER ZEITUNG, 27.8
, 1re éd. du matin.
PRESSE ITALIENNE. — Les Polonais, qui
sont aujourd'hui édifiés sur les dangers qui
ont menacé l'existence même de leur Etat,
pour avoir tenté de libérer les nationalités
allogènes qui entourent la Russie du nord
au sud, ne doivent pas céder au mirage de
la victoire et tenter des diversions trop
vastes. Les frontières orientales de la Po-
logne ne sont malheureusement pas encore
fixées. Les grandes puissances devraient
sentir le devoir immédiat de donner aux Po-
lonais une frontière solide, en résolvant du
même coup le problème des zones russes
qui doivent faire partie de l'Etat polonais.
Si l'on ne résout pas ce côté de la question
russo-polonaise, on n'éliminera jamais les
éventualités de nouveaux conflits.
CORRIERE D'ITALIA, 28.8.
LA QUESTION DE DANTZIG. - Les dé-
clarations irritées du Haut -Commissaire
anglais Sir Reginald Tower à la séance
d'hier du Conseil d'Etat de Dantzig contre
la proclamation de la neutralité de l'Etat
libre ont de quoi surprendre, Tower lui-même
ayant d'abord pris parti pour cette neutra-
lité. En elle-même, la question est, il est
vrai superflue de savoir si la ville a le
droit, au point de vue du droit internatio-
nal, d'accomplir un acte autonome de poli-
tique étrangère en proclamant sa neutralité
puisqu'elle n'est pas encore définitivement
érigée en Etat libre et que la question de
sa représentation à l'étranger, qui doit être
plus tard, d'après le traité de paix, confiée
à la Pologne, n'est pas encore élucidée.
Mais le premier bourgmestre Sahm a souli-
gné à juste titre que, dans le cas présent,
assemblée constituante n'avait pas outre-
passé sa compétence, ayant uniquement
adresse au haut-commissaire, conformément
à l'opinion publique, une proposition de neu-
tralité. Quand Sir Reginald dans son exposé
déclara d'un ton menaçant que la question
n'était, pas encore résolue de savoir si Dant-
zig deviendrait jamais un Etat libre et que
cela dépendait de décisions à prendre les
jours prochains, cette déclaration est en
contradiction absolue avec l'article 102 du
traité de Versailles, d'après lequel, les puis-
sances alliées et associées s'engagent expres-
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1538
Mardi 31 août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
b résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
I4
, PRESSE ALLEMANDE. — La victoire polonaise
et les possibilités de paix (Frankfurter
Zeitung). — La question de Dantzig
(Berliner Tageblalt).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le candidat démocrate
et la Société des Nations : extrait du
[ discours d'acceptation de candidature
L prononcé par M. Cox à Dayton (New
1'.:. York Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — La victoire polonaise et
l les possibilités de paix (Morning Post,
! Daily Telegraph). — La grève des mi-
1 neurs (Yorkshire Post, Daily Telegraph,
Daily News).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Déclarations de
] M. Renner à la Commission des Affaires
Ire Etrangères d'Autriche (Deutsches Volks-
; blatt).
PRESSE ITALIENNE. — La victoire polonaise
et les possibilités de paix (Corriere d'Ita-
lia). — L'Italie et la « Petite Entente »
(Giornale d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
: ET DIPLOMATIE ,
f RUSSIE ET POLOGNE
LA VICTOIRE POLONAISE ET LES
POSSIBILITES DE PAIX. — PRESSE
ANGLAISE. — Les bolcheviks, malgré leur dé-
faite, font preuve d'optimisme et parlent
déjà d'une revanche.
Il n'est donc point surprenant que les
Polonais soient décidés à prendre des mesu-
>. res et suivant en cela le sage conseil des
■ Français, à surveiller surtout la situation
1 militaire. Tant que l'armée rouge restera
mobilisée pour envahir la Pologne et con-
tinuer ailleurs l'œuvre de propagande, il
ne peut y avoir de paix en Europe. A notre
jugement, le combat est temporairement
arrêté, mais ce n'est point la paix.
Les soviets veulent la guerre, rien que
la guerre, ainsi que le prouvent les dis-
cours de Lénine et Trotski ; les soviets veu-
lent s'emparer du monde et leurs fidèles
alliés : les Lansbury et les Smillie les se-
condent habilement. Nous apprenons au-
jourd'hui que les soviets cherchent à créer
une agence à Vienne et qu'un journaliste
norvégien vient d'arriver à Christiania,
avec 70.000 roubles des soviets. Le bolche-
vik est partout.
La France est le seul pays qui résiste
avec succès ; la France ne veut point en-
trer en relations, sous quelque prétexte
que ce soit, avec la camarilla bolchevik. La
France ne reçoit pas les délégations com-
merciales et la France sait « traiter » avec
rapidité une grève révolutionnaire de che-
minots. Nous nous sommes plus conciliants
et, en récompense, nous avons des grèves,
des journaux subventionnés, des révoltes
en Inde et en Egypte, pendant que les prix
continuent leur ascension.
Nous devons nous unir à ceux qui ne
veulent point traiter avec les soviets.
La France et l'Amérique nous montrent
la voie, tandis que la Pologne lutte héroï-
quement. L'Italie et l'Angleterre resteront-
elles passives au moment critique ? La Po-
logne, il faut le rappeler, ne lutte point
seulement pour se protéger, mais aussi
pour défendre la civilisation !
MORNING POST, 30.8.
- Si les Polonais et les Russes désirent
sincèrement la fin de la lutte, le règlement
de comptes ne présente aucune difficulté.
Mais est-ce vraiment le désir des deux par
ties ? Les informations que nous recevons
des uns et des autres sont assez inquiétan-
tes. Nous espérons que rien, dans le départ
inattendu du général Weygand, ne justifie
le malaise de la presse parisienne ; en vé-
rité, les Polonais ne se laisseront pas éblouir
par leurs; victoires et ne négligeront pas les
conseils qui leur ont été donnés. Si les So-
viets veulent attaquer à nouveau les Polo-
nais, ceux-ci doivent être prêts, mais d'au-
tre part les Polonais doivent s'efforcer d'é-
viter cette épreuve en prouvant leur modéra-
tion et leur désir de s'entendre rapidement
avec des adversaires momentanément im-
puissants.
DAILY TELEGRAPH, 30.8.
PRESSE ALLEMANDE. — De Varsovie : Pa-
rallèlement à l'avance des troupes polonai-
ses s'effectue au point de vue de la politique
intérieure le déploiement des partis polo-
nais annonçant leurs nouveaux postulats de
paix. Seuls les socialistes acceptent la pro-
position anglaise d'arrêter l'avance des trou-
pes aux frontières de la Pologne qui servi-
raient aussi de base aux négociations qu'ils
veulent voir continuer directement avec la
Russie des Soviets seule. Mais les partis
bourgeois vont déjà tous au delà. Nous fe-
rons ici abstraction de déclarations quelque
peu précipitées de la presse : le Kurjer Po-
ranny, par exemple, l'organe de la bour-
geoisie de gauche, ne parle de rien moins
que de dicter la paix. Mais il faut prendre
plus au sérieux! une proposition de la
droite : pas de paix séparée, mais une con-
férence ! C'est le programme non encore
abandonné de l'Angleterre. Si la démocratie
nationale y revient maintenant, elle ne
pense naturellement pas en première ligne
à l'Angleterre, mais à la France, qui pour le
moment domine ici sans réserve. Mais la
proposition en elle-même semble sûre de
l'appui des deux états de l'Entente,. Mainte-
nant, la France pourrait-elle prendre part à
une telle conférence ? La France ne recon-
naît pas même le gouvernement des Soviets
comme un gouvernement de fait. Aussi voit-
on se dessiner, derrière les plans qui ten-
dent à mettre la paix sur une autre voie, la
véritable conception française, qui flaire le
moment où l'on pourra peut-être en finir
décidément avec le bolchevisme.
Avec le changement de la situation à l'Est
s'ouvre un nouveau chapitre. L'Europe di-
visée sur ce point en tire des conclusions
sur l'évolution probable des choses ici. Et
les chances ne paraissent pas être en fa-
veur d'une paix prochaine. La Bourse n'y
croit pas non plus. Pendant quelques jours,
lorsque les fonds fugitifs recommencèrent
à affluer, il y avait beaucoup de devises
étangères et elles baissaient. Mais on s'est
déjà repris : elles sont aussi nécessaires à
la guerre et remontent. Le moniteur de
l'Etat polonais fait savoir qu'on va com-
mencer, comme on l'avait annoncé, à appe-
ler cinq nouvelles classes. Voilà où en sont
les choses.
Varsovie est délivrée, mais les portes du
temple de Janus sont grandes ouvertes.
, FRANKFURTER ZEITUNG, 27.8
, 1re éd. du matin.
PRESSE ITALIENNE. — Les Polonais, qui
sont aujourd'hui édifiés sur les dangers qui
ont menacé l'existence même de leur Etat,
pour avoir tenté de libérer les nationalités
allogènes qui entourent la Russie du nord
au sud, ne doivent pas céder au mirage de
la victoire et tenter des diversions trop
vastes. Les frontières orientales de la Po-
logne ne sont malheureusement pas encore
fixées. Les grandes puissances devraient
sentir le devoir immédiat de donner aux Po-
lonais une frontière solide, en résolvant du
même coup le problème des zones russes
qui doivent faire partie de l'Etat polonais.
Si l'on ne résout pas ce côté de la question
russo-polonaise, on n'éliminera jamais les
éventualités de nouveaux conflits.
CORRIERE D'ITALIA, 28.8.
LA QUESTION DE DANTZIG. - Les dé-
clarations irritées du Haut -Commissaire
anglais Sir Reginald Tower à la séance
d'hier du Conseil d'Etat de Dantzig contre
la proclamation de la neutralité de l'Etat
libre ont de quoi surprendre, Tower lui-même
ayant d'abord pris parti pour cette neutra-
lité. En elle-même, la question est, il est
vrai superflue de savoir si la ville a le
droit, au point de vue du droit internatio-
nal, d'accomplir un acte autonome de poli-
tique étrangère en proclamant sa neutralité
puisqu'elle n'est pas encore définitivement
érigée en Etat libre et que la question de
sa représentation à l'étranger, qui doit être
plus tard, d'après le traité de paix, confiée
à la Pologne, n'est pas encore élucidée.
Mais le premier bourgmestre Sahm a souli-
gné à juste titre que, dans le cas présent,
assemblée constituante n'avait pas outre-
passé sa compétence, ayant uniquement
adresse au haut-commissaire, conformément
à l'opinion publique, une proposition de neu-
tralité. Quand Sir Reginald dans son exposé
déclara d'un ton menaçant que la question
n'était, pas encore résolue de savoir si Dant-
zig deviendrait jamais un Etat libre et que
cela dépendait de décisions à prendre les
jours prochains, cette déclaration est en
contradiction absolue avec l'article 102 du
traité de Versailles, d'après lequel, les puis-
sances alliées et associées s'engagent expres-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Hamel Marthe Hamel Marthe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hamel Marthe" or dc.contributor adj "Hamel Marthe")
- Auteurs similaires Hamel Marthe Hamel Marthe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hamel Marthe" or dc.contributor adj "Hamel Marthe")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62385459/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62385459/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62385459/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62385459/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62385459
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62385459
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62385459/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest