Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 août 1920 25 août 1920
Description : 1920/08/25 (T15,N1533). 1920/08/25 (T15,N1533).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385407
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
Maires ÉTRANGERES
ET DE LA guerre
N° 1533
Mercredi 25 août 1920
;1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception dés passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
,-' SOM MAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les incidents de Kat-
towitz (Hamburger Fremdenblatt, Bruno
, Stûrnke dans Berliner Taqeblatt\.
PRESSE AMÉRICAINE. — La politique orientale
de la France (Washington Post). - La
politique, d'isolement (New York Ti-
s mes): - L'augmentation du tarif des
chemins de fer (Boston Transcript). -
* La restauration de l'industrie française
(Boston Evening Transcript).
PRESSE ANGLAISE. - L'entrevue de Lucerne
(Daily Chronicie). - Le transit des mu-
t nitions à destination de la Pologne et
Jf Sir Reginald Tower (Times, Daily
p- Mars). - L'autonomie de l'Egypte
(Daily Mail; Daily Telegraph, Manches-
ter Guardian).— Les Françai.s et les
PRESSE HOLLANDAISE. - Les Français et les
Polonais en Haute-Silésie (G. Nypels
dans Algemeen Handelsblad). - Les
amendements proposés par les Etats
Scandinaves au pacte de la Société des
Nations (Telegraaf).
PRESSE ITALIENNE. - La Confédérration Da-
o' nubienne se reconstitue (Attilio Tamaro
dans Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTREVUE DE LUCERNE
LE COMMUNIQUE OFFICIEL. — Presse
ANGLAISE. — La conférence entre M. Lloyd
George et M. Giolitti est terminée et le
communiqué d'hier soir prouve quelle fut
tin succès. Ce journal a toujours attache
beaucoup d'importance à nos relations avec
l'Italie et il est'excellent que M. Giontti,
qui n'a participé à aucune conférence inter-
nationale, ait pu entrer en rapport direct
avec le chef du gouvernement britannique.
Ces deux hommes se ressêmblent en bien
des points et des relations de plus en plus
étroites ne peuvent être qu'utiles. Avant de
se séparer, ils ont envoyé un message de
sympathie à M. Millerand. Les termes de
ce message semblent indiquer une rencon-
tre prochaine des trois chefs d'Etat. Une
telle conférence ne pourrait que soutenir
leurs efforts, vers l'établissement d'une
paix stable. Avec des procédés diplomati-
ques plus rapides — et peut-être, si ce
n'est point trop demander, un peu plus de
chance - l'établissement de cette paix ne
devrait plus tarder. Bien des facteurs qui
s opposai ént. à. cette réalisation ont au jour
d'hui perdu de leur force.
DAILLY CHRONICLE, 24.8.
HAUTE-SILÉSIE
LES INCIDENTS DE KATTOWITZ. —
PRESSE ALLEMANDE. — Un Polonais vient
d'indiquer a un représentant de la presse à
Varsovie pourquoi l'agitation polonaise s'é-
fait particulièrement développée ces temps
derniers à Varsovie. La Pologne a dû aban-
donner aux Tchèques le territoire de Tes-
chen et son bassin minier, et elle ne veut
pas subir une nouvelle perte en Haute-Silé-
sie. Elle sent., d'autre part, le prestige qu'elle
a perdu depuis sa retraite devant l'armée
rouge. Celui qui connaît la Haute-Silésie
comprendra l'influence de ces deux fac-
teurs. La sympathie envers la Russie rouge
qu'éprouvent les classes inférieures de la
population a fait l'union sur cette formule :
celui qui combat contre Moscou est notre
ennemi, or la Pologne combat contre Mos-
cou, elle est donc notre ennemie.
Mais il convient de faire mention d'autres
éléments impondérables qui ont joué leur
rôle dans la situation actuelle. Les Polonais
ont placardé des affiches injurieuses, pour
l'Allemagne et la Prusse. Ces agissements
ont fait déborder le vase après l'irritation
déjà causée par le désarmement de la police
de sûreté. Ajoutons l'attitude maladroite des
militaires français qui, au lieu de s'effacer,
ont fait intervenir soudainement la cavale-
rie au milieu des démonstrations.
Le principal instigateur de ces troubles
comme des troubles qui ont précédé, c'est
l'organisation militaire secrète polonaise, la
Polska Organisazia Wojskowa (P. O. W.),
qui fut fondée en 1905 pour la libération de
la Pologne du joug. étranger par Pilsudski,
le président actuel, alors simple condottiere ;
depuis ce temps, elle a poursuivi sous tou-
tes sortes de formes divers buts politiques.
Pendant la guerre, elle fit- la vie dure à l'oc-
cupation allemande dans la Pologne du
Congrès. C'est à elle que nous devons les
éternels troubles de Haute-Silésie.
Pendant un an on avait pu dominer la si-
tuation à l'aide de la Beichswehr et de la
police de sûreté, mais l'occupation française
a chassé la Beichswehr et la police est quasi
désarmée. Depuis ce temps, la situation a
bien empiré. On ne peut s'en dissimuler la
gravité. Tout dépendra de l'attitude de l'En-
tente.
Mais s'il est vrai, comme on l'annonce,
qu'il existe des relations secrètes entre la
Commission interalliée, ou du moins entre
les militaires français et l'organisation polo-
naise de P. O. W., la guerre civile paraît
alors inévitable.
HAMBURGER FREMDENBLATT, 21.8.
— Les troubles de Haute-Silésie ont pro-
voqué. une intrusion en règle des Polonais
dans le territoire de plébiscite. Il ne s'agit
pas simplement de bandes armées ayant
franchi la frontière ; tout prouve qu'il y a
un plan établi. D'après les dernières nou-
velles, des réguliers polonais ont pris part
aux escarmouches. Ce qui est remarquable,
c'est l'indifférence avec laquelle les Fran-
çais considèrent ces violations de neutralité,
Ils ont bien promis de ne tolérer aucune
immigration de nature à augmenter les
troubles mais lorsqu'il s'agit de Polonais
ils souffrent tout. Certes nous n'attendons
pas de la part des Français de l'amitié pour
les Allemands ; mais ils devraient, en Hau-
te-Silésie comme ailleurs, se conformer aux
stipulations du traité de Versailles, qui n'est
pas un traité entre la France et l'Allemagne
mais entre l'Allemagne et l'Entente. En
Haute-Silésie comme ailleurs, les Français
ne sont que les mandataires de l'Entente,
et ils ont certaines obligations auxquelles
ils ne peuvent se dérober. Les Français,
qui n'ont pu maintenir l'ordre en Pologne,
en raison de leur attitude hostile à l'Alle-
magne et à tout ce qui est allemand et de
leurs faveurs à la Pologne et à tout ce qui
est polonais, parlent maintenant d'occuper
Francfort : ils porteraient ainsi un coup ter-
rible à tout sentiment de justice.
Nous sommes quasi impuissants en Hau-
te-Silésie ; les quelques hommes de la po-
lice de sûreté, presque désarmés, que l'En-
tente nous laisse ne sont pas en mesure de
remplir la tâche pour laquelle on a envoyé
les Français : le maintien de l'ordre.
L'action polonaise a été préparée de lon-
gue date ; mais ces temps derniers les Po-
lonais voyaient leur influence diminuer tant
en raison de la situation militaire que de la
cohésion de l'élément allemand.
qui donna lieu à la création spontanée de
groupes et d'organisations comme « les li-
gues unies des Hauts-Siiésiens fidèles à la
patrie ». Ces associations arrivaient avec
beaucoup d'efforts à écarter les intérêts de
partis et faire l'union, pour la poursuite du
grand but : une Haute-Silésie unie à l'Al-
lemagne. Les Polonais, de même, commen-
cèrent leur propagande et créèrent à cet ef-
fet un soi-disant commissariat du plébiscite.
Les Allemands, de leur côté, créèrent un
commissariat semblable qui exerça une
grande activité de propagande en union avec
les associations citées.
Les Polonais' ont utilisé chaque occasion
de provoquer de l'agitation contre le tra-
vail de propagande allemand. Pour oela
ils se sont assuré l'aide des Français et du
clergé, partisan de la Pologne.
Par l'agitation de Kattowitz, les Polonais
ont tenté d'ébranler le front uni du germa-
nisme en Haute-Silésie. Cette politique de
violence a simplement réussi à montrer aux
Allemands la nécessité de rester unis et que
la seule possibilité de vivre qui s'offre à eux
est de rester attachés à l'Allemagne. —
Bruno Stümke.
BERLINER TAGEBLATT, 21.8.
LES FRANCAIS ET LES POLONAIS EN
HAUTE-SILESIE. — PRESSE HOLLANDAISE.
De Berlin, 30 juillet : Les jeunes soldats
français que l'on a entassés dans des ca-
sernes improvisées un peu partout s'en-
nuient prodigieusement. Ils ne savent que
faire pour tuer le temps. Cela ne va pas
naturellement sans un certain danger. Et il
y a peu de jours la situation entre eux et
la population était si tendue que les élé-
ments les plus modérés prévoyaient une
explosion de la coilère populaire et même un
massacre en masse des Français. Les auto-
rités françaises l'ont probablement compris
car du pays natal on a importé beaucoup
de femmeis et on interdit aux soldats de
sortir en ville après 9 heures au soir. Tout
est rentré dans un ordre relatif, mais pro-
visoire sans doute. L'opinion publique est
en effet.très montée contre les Français. On
DES
Maires ÉTRANGERES
ET DE LA guerre
N° 1533
Mercredi 25 août 1920
;1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception dés passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
,-' SOM MAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les incidents de Kat-
towitz (Hamburger Fremdenblatt, Bruno
, Stûrnke dans Berliner Taqeblatt\.
PRESSE AMÉRICAINE. — La politique orientale
de la France (Washington Post). - La
politique, d'isolement (New York Ti-
s mes): - L'augmentation du tarif des
chemins de fer (Boston Transcript). -
* La restauration de l'industrie française
(Boston Evening Transcript).
PRESSE ANGLAISE. - L'entrevue de Lucerne
(Daily Chronicie). - Le transit des mu-
t nitions à destination de la Pologne et
Jf Sir Reginald Tower (Times, Daily
p- Mars). - L'autonomie de l'Egypte
(Daily Mail; Daily Telegraph, Manches-
ter Guardian).— Les Françai.s et les
PRESSE HOLLANDAISE. - Les Français et les
Polonais en Haute-Silésie (G. Nypels
dans Algemeen Handelsblad). - Les
amendements proposés par les Etats
Scandinaves au pacte de la Société des
Nations (Telegraaf).
PRESSE ITALIENNE. - La Confédérration Da-
o' nubienne se reconstitue (Attilio Tamaro
dans Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ENTREVUE DE LUCERNE
LE COMMUNIQUE OFFICIEL. — Presse
ANGLAISE. — La conférence entre M. Lloyd
George et M. Giolitti est terminée et le
communiqué d'hier soir prouve quelle fut
tin succès. Ce journal a toujours attache
beaucoup d'importance à nos relations avec
l'Italie et il est'excellent que M. Giontti,
qui n'a participé à aucune conférence inter-
nationale, ait pu entrer en rapport direct
avec le chef du gouvernement britannique.
Ces deux hommes se ressêmblent en bien
des points et des relations de plus en plus
étroites ne peuvent être qu'utiles. Avant de
se séparer, ils ont envoyé un message de
sympathie à M. Millerand. Les termes de
ce message semblent indiquer une rencon-
tre prochaine des trois chefs d'Etat. Une
telle conférence ne pourrait que soutenir
leurs efforts, vers l'établissement d'une
paix stable. Avec des procédés diplomati-
ques plus rapides — et peut-être, si ce
n'est point trop demander, un peu plus de
chance - l'établissement de cette paix ne
devrait plus tarder. Bien des facteurs qui
s opposai ént. à. cette réalisation ont au jour
d'hui perdu de leur force.
DAILLY CHRONICLE, 24.8.
HAUTE-SILÉSIE
LES INCIDENTS DE KATTOWITZ. —
PRESSE ALLEMANDE. — Un Polonais vient
d'indiquer a un représentant de la presse à
Varsovie pourquoi l'agitation polonaise s'é-
fait particulièrement développée ces temps
derniers à Varsovie. La Pologne a dû aban-
donner aux Tchèques le territoire de Tes-
chen et son bassin minier, et elle ne veut
pas subir une nouvelle perte en Haute-Silé-
sie. Elle sent., d'autre part, le prestige qu'elle
a perdu depuis sa retraite devant l'armée
rouge. Celui qui connaît la Haute-Silésie
comprendra l'influence de ces deux fac-
teurs. La sympathie envers la Russie rouge
qu'éprouvent les classes inférieures de la
population a fait l'union sur cette formule :
celui qui combat contre Moscou est notre
ennemi, or la Pologne combat contre Mos-
cou, elle est donc notre ennemie.
Mais il convient de faire mention d'autres
éléments impondérables qui ont joué leur
rôle dans la situation actuelle. Les Polonais
ont placardé des affiches injurieuses, pour
l'Allemagne et la Prusse. Ces agissements
ont fait déborder le vase après l'irritation
déjà causée par le désarmement de la police
de sûreté. Ajoutons l'attitude maladroite des
militaires français qui, au lieu de s'effacer,
ont fait intervenir soudainement la cavale-
rie au milieu des démonstrations.
Le principal instigateur de ces troubles
comme des troubles qui ont précédé, c'est
l'organisation militaire secrète polonaise, la
Polska Organisazia Wojskowa (P. O. W.),
qui fut fondée en 1905 pour la libération de
la Pologne du joug. étranger par Pilsudski,
le président actuel, alors simple condottiere ;
depuis ce temps, elle a poursuivi sous tou-
tes sortes de formes divers buts politiques.
Pendant la guerre, elle fit- la vie dure à l'oc-
cupation allemande dans la Pologne du
Congrès. C'est à elle que nous devons les
éternels troubles de Haute-Silésie.
Pendant un an on avait pu dominer la si-
tuation à l'aide de la Beichswehr et de la
police de sûreté, mais l'occupation française
a chassé la Beichswehr et la police est quasi
désarmée. Depuis ce temps, la situation a
bien empiré. On ne peut s'en dissimuler la
gravité. Tout dépendra de l'attitude de l'En-
tente.
Mais s'il est vrai, comme on l'annonce,
qu'il existe des relations secrètes entre la
Commission interalliée, ou du moins entre
les militaires français et l'organisation polo-
naise de P. O. W., la guerre civile paraît
alors inévitable.
HAMBURGER FREMDENBLATT, 21.8.
— Les troubles de Haute-Silésie ont pro-
voqué. une intrusion en règle des Polonais
dans le territoire de plébiscite. Il ne s'agit
pas simplement de bandes armées ayant
franchi la frontière ; tout prouve qu'il y a
un plan établi. D'après les dernières nou-
velles, des réguliers polonais ont pris part
aux escarmouches. Ce qui est remarquable,
c'est l'indifférence avec laquelle les Fran-
çais considèrent ces violations de neutralité,
Ils ont bien promis de ne tolérer aucune
immigration de nature à augmenter les
troubles mais lorsqu'il s'agit de Polonais
ils souffrent tout. Certes nous n'attendons
pas de la part des Français de l'amitié pour
les Allemands ; mais ils devraient, en Hau-
te-Silésie comme ailleurs, se conformer aux
stipulations du traité de Versailles, qui n'est
pas un traité entre la France et l'Allemagne
mais entre l'Allemagne et l'Entente. En
Haute-Silésie comme ailleurs, les Français
ne sont que les mandataires de l'Entente,
et ils ont certaines obligations auxquelles
ils ne peuvent se dérober. Les Français,
qui n'ont pu maintenir l'ordre en Pologne,
en raison de leur attitude hostile à l'Alle-
magne et à tout ce qui est allemand et de
leurs faveurs à la Pologne et à tout ce qui
est polonais, parlent maintenant d'occuper
Francfort : ils porteraient ainsi un coup ter-
rible à tout sentiment de justice.
Nous sommes quasi impuissants en Hau-
te-Silésie ; les quelques hommes de la po-
lice de sûreté, presque désarmés, que l'En-
tente nous laisse ne sont pas en mesure de
remplir la tâche pour laquelle on a envoyé
les Français : le maintien de l'ordre.
L'action polonaise a été préparée de lon-
gue date ; mais ces temps derniers les Po-
lonais voyaient leur influence diminuer tant
en raison de la situation militaire que de la
cohésion de l'élément allemand.
qui donna lieu à la création spontanée de
groupes et d'organisations comme « les li-
gues unies des Hauts-Siiésiens fidèles à la
patrie ». Ces associations arrivaient avec
beaucoup d'efforts à écarter les intérêts de
partis et faire l'union, pour la poursuite du
grand but : une Haute-Silésie unie à l'Al-
lemagne. Les Polonais, de même, commen-
cèrent leur propagande et créèrent à cet ef-
fet un soi-disant commissariat du plébiscite.
Les Allemands, de leur côté, créèrent un
commissariat semblable qui exerça une
grande activité de propagande en union avec
les associations citées.
Les Polonais' ont utilisé chaque occasion
de provoquer de l'agitation contre le tra-
vail de propagande allemand. Pour oela
ils se sont assuré l'aide des Français et du
clergé, partisan de la Pologne.
Par l'agitation de Kattowitz, les Polonais
ont tenté d'ébranler le front uni du germa-
nisme en Haute-Silésie. Cette politique de
violence a simplement réussi à montrer aux
Allemands la nécessité de rester unis et que
la seule possibilité de vivre qui s'offre à eux
est de rester attachés à l'Allemagne. —
Bruno Stümke.
BERLINER TAGEBLATT, 21.8.
LES FRANCAIS ET LES POLONAIS EN
HAUTE-SILESIE. — PRESSE HOLLANDAISE.
De Berlin, 30 juillet : Les jeunes soldats
français que l'on a entassés dans des ca-
sernes improvisées un peu partout s'en-
nuient prodigieusement. Ils ne savent que
faire pour tuer le temps. Cela ne va pas
naturellement sans un certain danger. Et il
y a peu de jours la situation entre eux et
la population était si tendue que les élé-
ments les plus modérés prévoyaient une
explosion de la coilère populaire et même un
massacre en masse des Français. Les auto-
rités françaises l'ont probablement compris
car du pays natal on a importé beaucoup
de femmeis et on interdit aux soldats de
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