Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 août 1920 20 août 1920
Description : 1920/08/20 (T15,N1529). 1920/08/20 (T15,N1529).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238536b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTERES
DES
AiRes étkangeres
ET DE LA GUERRE
1 N° 1529
Vendredi 20 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
>•
PRESSE ALLEMANDE. — L'armée rouge (Schle-
sische Zeitung). — France et Pologne
(Frankfurter Zeitung).
Presse AMÉRICAINE. — L'invasion bolcheviste
en Pologne (Evening Post, Boston
Transcript, Chicago Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne : « le réel grief de la France »
(Westminster Gazette). — L'attitude du
l- socialisme britannique : l'expulsion de
France des délégués du « Comité d'ac-
lion. » (Daily Herald). — Le Daily Herald
et le gouvernement des Soviets (Daily
Mail, Daily Herald). — Les pourparlers
f * de Minsk (Daily Chronicle, Times).
,, PRESSE HOLLANDAISE. — La France et la Po-
logne (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — La note des Etats-Unis
îij à l'Italie (Messaggero).
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
m
-, FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
r , « LE REEL GRIEF DE LA FRANCE ». —
Nous publions dans une autre colonne un
article de Sir Thomas Barclay, article dans
lequel il explique ce qu'il croit être le « réel
grief » de la France ; et nous ferons bien
de nous efforcer de comprendre. C'est au
fond, d'après Sir Thomas, le grief écono-
mique de l'indemnité qui a donné leur acuité
aux différends politiques. Pour résumer
brièvement l'argumentation, les Français
estiment. que pour recouvrer immédiate-
ment ce qui leur est nécessaire à la recons-
truction des régions dévastées, ils auraient
dû avoir recours, non pas à l'Allemagne en
faillite, mais à la Grande-Bretagne et à
l'Amérique, toutes deux solvables. Les
deux partenaires, économiquement le mieux
en point, auraient dû avancer cette partie
de l'indemnité et la recouvrer eux-mêmes
de l'Allemagne, s'ils l'eussent pu, au lieu
qUe, d'après les termes du Traité de Ver-
sailles, ils ont transféré cette, légitime re-
vendication française d'eux-mêmes aux AI-
lemands qui étaient dans l'impossibilité d'y
satisfaire. Le raisonnement n'est pas très
facile à suivre pour un Anglais ; mais néan-
moins nous devons tenter de le faire si nous
voulons éviter d'interminables récrimina-
tions. Les Français estiment que pendant la
Scande guerre, les Anglais et les Améri-
cains ne sont pas venus simplement, ni
même principalement, pour défendre la
France, mais qu'ils ont utilisé son territoire
pour livrer leurs propres combats et défen-
de leurs propres pays ; que, par consé-
qU'ent, ils devraient se regarder comme res-
ponsables du recouvrement des indemnités
dues pour au moins cette partie des dom-
mages causés dans les zones occupées par
eux.
Il y a bien d'autres, griefs secondaires,
tels que ceux qui concernent l'exportation
du charbon, mais c'est là le principal motif
de plainte, le motif pour lequel les Français
raillent le Traité de Versailles et reprochent
à M.. Clemenceau de s'être laissé jouer par
les négociateurs avisés qui représentaient
la Grande-Bretagne et l'Amérique.
Nous n'affirmons point que cette argu-
mentation soit vraie, mais il est certaine-
ment nécessaire de la comprendre ; et la
grande majorité des Anglais n'en ont ja-
mais entendu parler. En tous cas, de sé-
rieux efforts doivent être faits pour remé-
dier à la situation économique de l'Europe
avant que nous puissions compter sur une
politique normale. — (Ed.)
WEST MINSTER GAZETTE, 16.8.
RUSSIE ET POLOGNE
L'INVASION BOLCHEVISTE. — PRESSE
AMÉRICAINE. — Il est vraisemblable que
des facteurs politiques plutôt que militaires
mettront fin aux scènes sanguinaires de
l'Europe orientale. La Pologne et les politi-
ciens français qui ont été les principaux
partisans de l'aventure polonaise ont reçu
une leçon. Elle était bien méritée et s'il
n'était impossible de sympathiser avec les
Bolcheviks on regretterait à peine sa sé-
vérité. Avec cette leçon et avec le gain
d'une position qui oblige les Polonais à
demander un armistice, les hommes d'Etat
des Soviets peuvent être contents. Quant aux
alliés, Lloyd George, dans son discours du
8-5, a exposé les raisons qui devaient faire
préférer la paix à la guerre avec la Russie.
« Nous avons perdu des centaines de mil-
liers d'hommes, disait-il ; sommes-nous
prêts à en perdre davantage ? Nous avons
une dette de huit milliards de livres ; pou-
vons-nous l'augmenter de trois ou quatre
milliards ? » Le monde est plein de ma-
tières explosives, a dit encore Lloyd George,
et le but des hommes d'Etat européens res-
ponsables doit être d'éteindre les conflagra-
tions actuelles. (Ed.) -
EVENING POST. 23.7.
— L'envoi des missions militaires an-
glaise et française ne suffira pas à sauver
la Pologne. Elles doivent être appuyées par
des forces militaires assez imposantes pour
donner à réfléchir aux Bolcheviks, et c'est
là précisément qu'est la difficulté. Ni la
France, ni l'Angleterre ne sont disposées à
s engager dans des opérations militaires
longues et coûteuses contre les Bolcheviks.
La France a assez à faire en Orient et dans
ses colonies d'Afrique ; il en est de même
de l'Angleterre dont les armées sont occu-
pées à maintenir l'ordre à travers l'Em-
pire. Les travaillistes ont d'ailleurs annoncé
qu'ils s'opposeraient aux opérations mili-
taires contre les Bolcheviks et ils sont plus
écoutés en Angleterre en 1920 qu'ils ne
l'ont jamais été avant la guerre.
Il se peut que la Pologne soit sauvée
sans l'intervention militaire de ses deux
grandes protectrices parmi les Alliés. Il
semble pourtant que l'heure soit extrême-
ment critique pour eUe et qu'une colossale
tragédie ne puisse être évitée que par l'ac-
tion concertée de la France et de l'An-
gleterre. (Ed.)
BOSTON TRANSCRIPT, 23.7.
- L'alarme causée en France et en An-
gleterre par l'avance des Russes en Polo-
gne est très justifiée. Le problème peut en-
core se résoudre mais il est d'une extrême
gravité.
Le plan des Bolcheviks est logique ; ils
veulent faire triompher leurs doctrines car
la moitié du monde ne peut pas être démo-
cratique tandis que l'autre est régie par
les prolétaires. Ils n'auraient peut-être pas
tenté une attaque militaire sur l'Europe, si
la Pologne ne lui avait ouvert la porte en
envahissant le territoire russe ; ils pou-
vaient se contenter de la propagande, mais
le succès des armées russes et la faible dé-
fense de la. France et de l'Angleterre ont
favorisé l'entreprise plus ambitieuse de con-
quête par les armes.
Si les Russes avancent encore vers
l'ouest, une guerre peut survenir qui serait
sans doute la plus terrible épreuve infligée
à la civilisation mondiale. (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 24-7.
— Les événements qui se sont déroulés en
Europe au cours des derniers mois ont
prouvé non seulement que la Société des
Nations a échoué mais aussi que ses mem-
bres n'ont jamais voulu sincèrement son
succès. Elle a servi jusqu'ici les ambitions
impérialistes ; elle n'essaie pas davantage
d'arrêter la nouvelle autocratie russe.
L'Amérique peut se féliciter maintenant
d'avoir échappé au piège qui lui était tendu.
Elle ne peut pas cependant considérer sans
grave appréhension le cataclysme européen.
La situation à l'est du Niémen aggravée par
l'insincérité et l'incompétence des diploma-
tes européens menace plus sérieusement la
civilisation que la dernière guerre.
L'Amérique doit se protéger contre les
conséquences possibles de l'avance bolche-
viste, en Europe Occidentale. Elle ne peut
se protéger qu'en étant forte, et si elle a
la force elle sera capable de protéger le
monde entier.
Il faut avouer que les pacifistes l'ont em-
porté dans les conventions des deux par-
tis. Ni le candidat républicain, ni le can-
didat démocrate n'ont montré le courage
ou la prévoyance d'un Roosevelt. Peut-être
la campagne présidentielle n'est-elle pas l'oc-
casion la plus favorable à la révélation des
hommes d'Etat. Mais les événements ne
suivent pas la campagne présidentielle.
Le monde est de nouveau en feu. Le feu
nous menace. Notre dernière leçon est là
pour nous rappeler la nécessité d'être prêts.
Puissions-nous trouver des leaders assez
clairvoyants pour l'appliquer ! (Ed.)
1 CHIGACO TRIBUNE, 28.7
- [Même thème dans la Chicago Tribune
du 22.7.]
L'ARMEE ROUGE. — IMPRESSIONS D'UN
ALLEMAND. — Les renseignements suivants
proviennent d'une personne digne de foi
DES
AiRes étkangeres
ET DE LA GUERRE
1 N° 1529
Vendredi 20 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
>•
PRESSE ALLEMANDE. — L'armée rouge (Schle-
sische Zeitung). — France et Pologne
(Frankfurter Zeitung).
Presse AMÉRICAINE. — L'invasion bolcheviste
en Pologne (Evening Post, Boston
Transcript, Chicago Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne : « le réel grief de la France »
(Westminster Gazette). — L'attitude du
l- socialisme britannique : l'expulsion de
France des délégués du « Comité d'ac-
lion. » (Daily Herald). — Le Daily Herald
et le gouvernement des Soviets (Daily
Mail, Daily Herald). — Les pourparlers
f * de Minsk (Daily Chronicle, Times).
,, PRESSE HOLLANDAISE. — La France et la Po-
logne (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — La note des Etats-Unis
îij à l'Italie (Messaggero).
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
m
-, FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
r , « LE REEL GRIEF DE LA FRANCE ». —
Nous publions dans une autre colonne un
article de Sir Thomas Barclay, article dans
lequel il explique ce qu'il croit être le « réel
grief » de la France ; et nous ferons bien
de nous efforcer de comprendre. C'est au
fond, d'après Sir Thomas, le grief écono-
mique de l'indemnité qui a donné leur acuité
aux différends politiques. Pour résumer
brièvement l'argumentation, les Français
estiment. que pour recouvrer immédiate-
ment ce qui leur est nécessaire à la recons-
truction des régions dévastées, ils auraient
dû avoir recours, non pas à l'Allemagne en
faillite, mais à la Grande-Bretagne et à
l'Amérique, toutes deux solvables. Les
deux partenaires, économiquement le mieux
en point, auraient dû avancer cette partie
de l'indemnité et la recouvrer eux-mêmes
de l'Allemagne, s'ils l'eussent pu, au lieu
qUe, d'après les termes du Traité de Ver-
sailles, ils ont transféré cette, légitime re-
vendication française d'eux-mêmes aux AI-
lemands qui étaient dans l'impossibilité d'y
satisfaire. Le raisonnement n'est pas très
facile à suivre pour un Anglais ; mais néan-
moins nous devons tenter de le faire si nous
voulons éviter d'interminables récrimina-
tions. Les Français estiment que pendant la
Scande guerre, les Anglais et les Améri-
cains ne sont pas venus simplement, ni
même principalement, pour défendre la
France, mais qu'ils ont utilisé son territoire
pour livrer leurs propres combats et défen-
de leurs propres pays ; que, par consé-
qU'ent, ils devraient se regarder comme res-
ponsables du recouvrement des indemnités
dues pour au moins cette partie des dom-
mages causés dans les zones occupées par
eux.
Il y a bien d'autres, griefs secondaires,
tels que ceux qui concernent l'exportation
du charbon, mais c'est là le principal motif
de plainte, le motif pour lequel les Français
raillent le Traité de Versailles et reprochent
à M.. Clemenceau de s'être laissé jouer par
les négociateurs avisés qui représentaient
la Grande-Bretagne et l'Amérique.
Nous n'affirmons point que cette argu-
mentation soit vraie, mais il est certaine-
ment nécessaire de la comprendre ; et la
grande majorité des Anglais n'en ont ja-
mais entendu parler. En tous cas, de sé-
rieux efforts doivent être faits pour remé-
dier à la situation économique de l'Europe
avant que nous puissions compter sur une
politique normale. — (Ed.)
WEST MINSTER GAZETTE, 16.8.
RUSSIE ET POLOGNE
L'INVASION BOLCHEVISTE. — PRESSE
AMÉRICAINE. — Il est vraisemblable que
des facteurs politiques plutôt que militaires
mettront fin aux scènes sanguinaires de
l'Europe orientale. La Pologne et les politi-
ciens français qui ont été les principaux
partisans de l'aventure polonaise ont reçu
une leçon. Elle était bien méritée et s'il
n'était impossible de sympathiser avec les
Bolcheviks on regretterait à peine sa sé-
vérité. Avec cette leçon et avec le gain
d'une position qui oblige les Polonais à
demander un armistice, les hommes d'Etat
des Soviets peuvent être contents. Quant aux
alliés, Lloyd George, dans son discours du
8-5, a exposé les raisons qui devaient faire
préférer la paix à la guerre avec la Russie.
« Nous avons perdu des centaines de mil-
liers d'hommes, disait-il ; sommes-nous
prêts à en perdre davantage ? Nous avons
une dette de huit milliards de livres ; pou-
vons-nous l'augmenter de trois ou quatre
milliards ? » Le monde est plein de ma-
tières explosives, a dit encore Lloyd George,
et le but des hommes d'Etat européens res-
ponsables doit être d'éteindre les conflagra-
tions actuelles. (Ed.) -
EVENING POST. 23.7.
— L'envoi des missions militaires an-
glaise et française ne suffira pas à sauver
la Pologne. Elles doivent être appuyées par
des forces militaires assez imposantes pour
donner à réfléchir aux Bolcheviks, et c'est
là précisément qu'est la difficulté. Ni la
France, ni l'Angleterre ne sont disposées à
s engager dans des opérations militaires
longues et coûteuses contre les Bolcheviks.
La France a assez à faire en Orient et dans
ses colonies d'Afrique ; il en est de même
de l'Angleterre dont les armées sont occu-
pées à maintenir l'ordre à travers l'Em-
pire. Les travaillistes ont d'ailleurs annoncé
qu'ils s'opposeraient aux opérations mili-
taires contre les Bolcheviks et ils sont plus
écoutés en Angleterre en 1920 qu'ils ne
l'ont jamais été avant la guerre.
Il se peut que la Pologne soit sauvée
sans l'intervention militaire de ses deux
grandes protectrices parmi les Alliés. Il
semble pourtant que l'heure soit extrême-
ment critique pour eUe et qu'une colossale
tragédie ne puisse être évitée que par l'ac-
tion concertée de la France et de l'An-
gleterre. (Ed.)
BOSTON TRANSCRIPT, 23.7.
- L'alarme causée en France et en An-
gleterre par l'avance des Russes en Polo-
gne est très justifiée. Le problème peut en-
core se résoudre mais il est d'une extrême
gravité.
Le plan des Bolcheviks est logique ; ils
veulent faire triompher leurs doctrines car
la moitié du monde ne peut pas être démo-
cratique tandis que l'autre est régie par
les prolétaires. Ils n'auraient peut-être pas
tenté une attaque militaire sur l'Europe, si
la Pologne ne lui avait ouvert la porte en
envahissant le territoire russe ; ils pou-
vaient se contenter de la propagande, mais
le succès des armées russes et la faible dé-
fense de la. France et de l'Angleterre ont
favorisé l'entreprise plus ambitieuse de con-
quête par les armes.
Si les Russes avancent encore vers
l'ouest, une guerre peut survenir qui serait
sans doute la plus terrible épreuve infligée
à la civilisation mondiale. (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 24-7.
— Les événements qui se sont déroulés en
Europe au cours des derniers mois ont
prouvé non seulement que la Société des
Nations a échoué mais aussi que ses mem-
bres n'ont jamais voulu sincèrement son
succès. Elle a servi jusqu'ici les ambitions
impérialistes ; elle n'essaie pas davantage
d'arrêter la nouvelle autocratie russe.
L'Amérique peut se féliciter maintenant
d'avoir échappé au piège qui lui était tendu.
Elle ne peut pas cependant considérer sans
grave appréhension le cataclysme européen.
La situation à l'est du Niémen aggravée par
l'insincérité et l'incompétence des diploma-
tes européens menace plus sérieusement la
civilisation que la dernière guerre.
L'Amérique doit se protéger contre les
conséquences possibles de l'avance bolche-
viste, en Europe Occidentale. Elle ne peut
se protéger qu'en étant forte, et si elle a
la force elle sera capable de protéger le
monde entier.
Il faut avouer que les pacifistes l'ont em-
porté dans les conventions des deux par-
tis. Ni le candidat républicain, ni le can-
didat démocrate n'ont montré le courage
ou la prévoyance d'un Roosevelt. Peut-être
la campagne présidentielle n'est-elle pas l'oc-
casion la plus favorable à la révélation des
hommes d'Etat. Mais les événements ne
suivent pas la campagne présidentielle.
Le monde est de nouveau en feu. Le feu
nous menace. Notre dernière leçon est là
pour nous rappeler la nécessité d'être prêts.
Puissions-nous trouver des leaders assez
clairvoyants pour l'appliquer ! (Ed.)
1 CHIGACO TRIBUNE, 28.7
- [Même thème dans la Chicago Tribune
du 22.7.]
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