Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 août 1920 19 août 1920
Description : 1920/08/19 (T15,N1528). 1920/08/19 (T15,N1528).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238535x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 - MINISTÈRES
DES
Maires étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1528
Jeudi 19 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
: NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La revision des trai-
tés et la Conférence économique de Ge-
nève (Dernburg dans Berliner Tage-
blatt). — L'invasion bolcheviste (Gutt-
mann dans Frankfurter Zeitung). — La
collaboration économique germano-rus-
se : déclarations de Victor Kopp (Vor-
waerts). — La Russie et Constantinople
(Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Etats-Unis et
leurs débiteurs (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne (Times, Morning Post). — L'atti-
tude du socialisme britannique : l'expul-
sion de France des délégués du « Co-
mité d'action » (Manchester Guardian,
Daily News).
PRESSE ITALIENNE. — L'invasion bolcheviste
(Luigi Salvatorelli dans Stampa). — Le
Traité de Sèvres : l'accord franco-an-
glo-italien (Corriere della Sera, Tri-
buna ).
PRESSE YOUGOSLAVE. — Les Yougoslaves et
la Russie (Pravda) la reconnaissance
du gouvernement Wrangel (Obzor)..
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ETGRANDE-BRETAGNE
« L'ALLIANCE, FONDAMENTALE » [sous
ce titre] — Le sort de Varsovie est encore
incertain ; si Varsovie succombe, les condi-
tions de paix que les Bolcheviks imposeront
aux Polonais ne garantiront point, croyons-
nous, l'indépendance totale de la Pologne.,
qui devra obéir probablement d'une façon
ou d'une autre aux ordres qui viendront de
Moscou. La situation actuelle nous force à
examiner plus spécialement deux questions :
1° la question de l'influence possible des dé-
cisions polonaises sur l'Allemagne et nous
ne pouvons jusqu'à présent donner des pré-
cisions ; ce que nous pouvons dire, c'est
que cette réaction sera violente; 20 la ques-
tion de nos relations, avec la France.
En ce qui concerne la France, l'attitude
de l'Angleterre doit être, de toute nécessité,
nette et précise. Les résultats de la guerre
dépendent de notre entente et de notre com-
munauté de vues ; une entente officielle ne
suffit point ; ce qu'il faut, c'est une amitié
Nationale, une amitié qui pénètre le cœur
de tous les hommes et de toutes les femmes
des deux nations, sans question de partis,
d'opinions ou de classes. C'est cette amitié-
là qui nous a maintenus et guidés, l'un près
de l'autre, pendant la guerre, c'est cette
amItié, et cette amitié seule, qui en impo-
sera aux ennemis de la paix. Elle doit être
large, généreuse, franche, loyale, elle doit
permettre aux deux peuples de se compren-
ne et, au besoin, d'accepter de raisonnables
et mutuelles concessions. Une amitié de
cette nature entre des nations dont les in-
térêts sont parfois opposés, en fait ou en
imagination, quand il s'agit de questions
secondaires, doit être nourrie, entretenue,
surveillée avec un soin vigilant et anxieux.
INOUS éprouvons une satisfaction particu-
lière, à la lecture de l'hommage que M. Mil-
lerand a rendu hier à la mémoire de nos
compatriotes qui dorment de leur dernier
sommeil sous les champs de bataille de
l'Aisne. « Nos alliances, a dit M. Millerand,
demeureront étroites et cordiales, parce
qu'elles ont été soudées par la mort et le
sang britannique répandu sur le sol fran-
çais, a scellé une amitié que rien ne peut
briser ! » Ces paroles ne furent point pro-
noncées à cet instant au hasard et sans
raison ; nous croyons qu'elles expriment le
sentiment de la France envers l'Angleterre
et celui de l'Angleterre envers la France.
Malheureusement, les relations entre gou-
vernements ne sont point toujours guidées
par ces sentiments puissants et profonds
de l'âme des deux peuples. D'autres considé-
rations, qui ne sont point toujours de « hau-
tes considérations », hélas. ! réussissent à pé-
nétrer dans ces relations qu'elles détournent
et noircissent, nous avons vu récemment
comment une décision ou un acte officiel
pris à un moment inopportun, peut créer
une atmosphère qui menace d'obscurcir
ces relations. Indiscutablement, les diver-
gences de vue des politiques française et
anglaise ont sur la question polonaise une
tendance à entraver la coordination prati-
que anglo-française sur les autres terrains.
Le danger de cette tendance pour les inté-
rêts généraux et stables des deux peuples
n'a d'égal que la lamentable et soudaine
« froideur » dont cette tendance est immé-
diatement suivie. Plus le gouvernement fran-
çais croira qu'il ne peut compter sur l'ap-
pui du gouvernement britannique en vue de
régler des questions que la France, consi-
dère, à tort ou à raison, comme vitales,
plus il aura tendance à adopter une politi-
que séparée que l'opinion publique britan-
nique pourra mettre un certain temps à ac-
cepter. Les Allemands prétendent qu'ils
obéissent scrupuleusement au traité de Spa
en ce qui concerne les livraisons de char-
bon, nous espérons qu'ils seront honnêtes,
mais si un événement fâcheux devait se
produire, nous espérons que le gouverne-
ment français examinerait le pour et le
contre et qu'il ne prendrait aucune mesure
afin de défendre les droits que lui a donnés
le Traité sous sa propre responsabilité sans
donner auparavant une justification qui,
par sa netteté et sa précision, emporterait
le consentement de tous ses alliés britan-
niques. Il faut se souvenir qu'un triomphe
bolchevik en Pologne pourrait être une me-
nace pour le Traité de Versailles et que
l'Angleterre et la France pourraient être
amenées à prendre des mesures, afin de te
protéger. Dans la crise actuelle, nous
avons moins que jamais le droit d'agir sépa-
rément ou même de laisser croire que nous
agissons séparément. L'homme d'Etat, de
l'un ou de l'autre côté de la Manche, qui, à 1
un tel moment, entraverait par ses paroles
ou par ses actes la plus étroite coopération
entre les deux peuples, encourrait une ter-
rible responsabilité. Il n'y a point place à
une heure si solennelle pour les vanités
personnelles ou les blessures d'amour-pro-
pre ; le moment en vérité est trop grave, et
nous supplions tous ceux qui ont voix au
chapitre d'écarter les considérations se-
condaires et, dans l'intérêt de la paix uni-
verselle, nous leur demandons de s'inspirer
dans leurs actes de l'esprit de ce discours
que M. Millerand a prononcé sur les tombes
des héros qui ont acheté cette paix, avec
leur sang !
TIMES, 18.8.
LA FIDELITE A L'ALLIANCE. — En ce
moment si grave, quelle doit être la politi-
que de la France et de l'Angleterre ?
Il est certain que les Bolcheviks sont les
ennemis de l'Entente et que la chute de
Varsovie pourrait être le prélude à une al-
liance germano-russe. Et nous répétons :
Que doivent faire la France et l'Angleterre
pour écarter cette menace? La réponse est
la suivante : nous devons rester fidèles. à
notre étroite alliance. Il est aisé de discu-
ter sur des bagatelles ; mais la vraie sa-
gesse consiste à abandonner ces bagatelles
en face du grand péril. Ceux qui prétendent
être les leaders travaillistes de notre pays,,
dont l'ignorance des questions de poli-
tique internationale tient presque en vé-
rité de la bête, sont hantés par cette idée
que la France poursuit une molitique mili-
tariste et agressive. La France proclame
seulement au point de vue international ce
que M. Lloyd George proclame au point de
vue national.
M. Lloyd George refuse de traiter avec les
« usurpateurs » du Council of Action, mais
les Bolcheviks, que sont-ils ?
Le point de vue français est, à nos yeux,
la logique même et accuser la France de
chauvinisme, c'est faire le jeu des Bolche-
viks et de l'Allemagne. Après tout, la Fran-
ce et l'Angleterre sont restées alliées, mal-
gré les infortunes et les misères de la guer-
re ; vont-elles se séparer aujourd'hui ? Nous
ne pouvons accepter cette idée. L'alliance
est la seule fondation solide dans la politi-
que mondiale. La Société des Nations s'éva-
nouit et tout autour de nous, les autres na-
tions cherchent leur voie dans l'obscurité.
Mais, pour nous autres, cette amitié sin-
cère est un terrain ferme et sacré, cette
amitié qui fut scellée sur tant de champs
glorieux !
MORNING POST, 18.8.
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA REVISION DES TRAITES ET LA
CONFERENCE ECONOMIQUE DE GE-
NEVE. — Le Traité de Versailles n'a pas
apporté le repos au monde. L'Entente es-
saie de sauver ce qu'elle peut du traité qui
se meurt. On ne peut l'abolir complète-
ment, car l'ensemble des traités de Ver-
sailles, de Saint-Germain et de Neuilly qui
forment un tout, marque un progrès dans
les rapports des peuples entre eux. Mais
les grands principes qu'ils posent sont
noyés sous une foule de stipulations qui
font de ces documents une des choses les
DES
Maires étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1528
Jeudi 19 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
: NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La revision des trai-
tés et la Conférence économique de Ge-
nève (Dernburg dans Berliner Tage-
blatt). — L'invasion bolcheviste (Gutt-
mann dans Frankfurter Zeitung). — La
collaboration économique germano-rus-
se : déclarations de Victor Kopp (Vor-
waerts). — La Russie et Constantinople
(Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Etats-Unis et
leurs débiteurs (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne (Times, Morning Post). — L'atti-
tude du socialisme britannique : l'expul-
sion de France des délégués du « Co-
mité d'action » (Manchester Guardian,
Daily News).
PRESSE ITALIENNE. — L'invasion bolcheviste
(Luigi Salvatorelli dans Stampa). — Le
Traité de Sèvres : l'accord franco-an-
glo-italien (Corriere della Sera, Tri-
buna ).
PRESSE YOUGOSLAVE. — Les Yougoslaves et
la Russie (Pravda) la reconnaissance
du gouvernement Wrangel (Obzor)..
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ETGRANDE-BRETAGNE
« L'ALLIANCE, FONDAMENTALE » [sous
ce titre] — Le sort de Varsovie est encore
incertain ; si Varsovie succombe, les condi-
tions de paix que les Bolcheviks imposeront
aux Polonais ne garantiront point, croyons-
nous, l'indépendance totale de la Pologne.,
qui devra obéir probablement d'une façon
ou d'une autre aux ordres qui viendront de
Moscou. La situation actuelle nous force à
examiner plus spécialement deux questions :
1° la question de l'influence possible des dé-
cisions polonaises sur l'Allemagne et nous
ne pouvons jusqu'à présent donner des pré-
cisions ; ce que nous pouvons dire, c'est
que cette réaction sera violente; 20 la ques-
tion de nos relations, avec la France.
En ce qui concerne la France, l'attitude
de l'Angleterre doit être, de toute nécessité,
nette et précise. Les résultats de la guerre
dépendent de notre entente et de notre com-
munauté de vues ; une entente officielle ne
suffit point ; ce qu'il faut, c'est une amitié
Nationale, une amitié qui pénètre le cœur
de tous les hommes et de toutes les femmes
des deux nations, sans question de partis,
d'opinions ou de classes. C'est cette amitié-
là qui nous a maintenus et guidés, l'un près
de l'autre, pendant la guerre, c'est cette
amItié, et cette amitié seule, qui en impo-
sera aux ennemis de la paix. Elle doit être
large, généreuse, franche, loyale, elle doit
permettre aux deux peuples de se compren-
ne et, au besoin, d'accepter de raisonnables
et mutuelles concessions. Une amitié de
cette nature entre des nations dont les in-
térêts sont parfois opposés, en fait ou en
imagination, quand il s'agit de questions
secondaires, doit être nourrie, entretenue,
surveillée avec un soin vigilant et anxieux.
INOUS éprouvons une satisfaction particu-
lière, à la lecture de l'hommage que M. Mil-
lerand a rendu hier à la mémoire de nos
compatriotes qui dorment de leur dernier
sommeil sous les champs de bataille de
l'Aisne. « Nos alliances, a dit M. Millerand,
demeureront étroites et cordiales, parce
qu'elles ont été soudées par la mort et le
sang britannique répandu sur le sol fran-
çais, a scellé une amitié que rien ne peut
briser ! » Ces paroles ne furent point pro-
noncées à cet instant au hasard et sans
raison ; nous croyons qu'elles expriment le
sentiment de la France envers l'Angleterre
et celui de l'Angleterre envers la France.
Malheureusement, les relations entre gou-
vernements ne sont point toujours guidées
par ces sentiments puissants et profonds
de l'âme des deux peuples. D'autres considé-
rations, qui ne sont point toujours de « hau-
tes considérations », hélas. ! réussissent à pé-
nétrer dans ces relations qu'elles détournent
et noircissent, nous avons vu récemment
comment une décision ou un acte officiel
pris à un moment inopportun, peut créer
une atmosphère qui menace d'obscurcir
ces relations. Indiscutablement, les diver-
gences de vue des politiques française et
anglaise ont sur la question polonaise une
tendance à entraver la coordination prati-
que anglo-française sur les autres terrains.
Le danger de cette tendance pour les inté-
rêts généraux et stables des deux peuples
n'a d'égal que la lamentable et soudaine
« froideur » dont cette tendance est immé-
diatement suivie. Plus le gouvernement fran-
çais croira qu'il ne peut compter sur l'ap-
pui du gouvernement britannique en vue de
régler des questions que la France, consi-
dère, à tort ou à raison, comme vitales,
plus il aura tendance à adopter une politi-
que séparée que l'opinion publique britan-
nique pourra mettre un certain temps à ac-
cepter. Les Allemands prétendent qu'ils
obéissent scrupuleusement au traité de Spa
en ce qui concerne les livraisons de char-
bon, nous espérons qu'ils seront honnêtes,
mais si un événement fâcheux devait se
produire, nous espérons que le gouverne-
ment français examinerait le pour et le
contre et qu'il ne prendrait aucune mesure
afin de défendre les droits que lui a donnés
le Traité sous sa propre responsabilité sans
donner auparavant une justification qui,
par sa netteté et sa précision, emporterait
le consentement de tous ses alliés britan-
niques. Il faut se souvenir qu'un triomphe
bolchevik en Pologne pourrait être une me-
nace pour le Traité de Versailles et que
l'Angleterre et la France pourraient être
amenées à prendre des mesures, afin de te
protéger. Dans la crise actuelle, nous
avons moins que jamais le droit d'agir sépa-
rément ou même de laisser croire que nous
agissons séparément. L'homme d'Etat, de
l'un ou de l'autre côté de la Manche, qui, à 1
un tel moment, entraverait par ses paroles
ou par ses actes la plus étroite coopération
entre les deux peuples, encourrait une ter-
rible responsabilité. Il n'y a point place à
une heure si solennelle pour les vanités
personnelles ou les blessures d'amour-pro-
pre ; le moment en vérité est trop grave, et
nous supplions tous ceux qui ont voix au
chapitre d'écarter les considérations se-
condaires et, dans l'intérêt de la paix uni-
verselle, nous leur demandons de s'inspirer
dans leurs actes de l'esprit de ce discours
que M. Millerand a prononcé sur les tombes
des héros qui ont acheté cette paix, avec
leur sang !
TIMES, 18.8.
LA FIDELITE A L'ALLIANCE. — En ce
moment si grave, quelle doit être la politi-
que de la France et de l'Angleterre ?
Il est certain que les Bolcheviks sont les
ennemis de l'Entente et que la chute de
Varsovie pourrait être le prélude à une al-
liance germano-russe. Et nous répétons :
Que doivent faire la France et l'Angleterre
pour écarter cette menace? La réponse est
la suivante : nous devons rester fidèles. à
notre étroite alliance. Il est aisé de discu-
ter sur des bagatelles ; mais la vraie sa-
gesse consiste à abandonner ces bagatelles
en face du grand péril. Ceux qui prétendent
être les leaders travaillistes de notre pays,,
dont l'ignorance des questions de poli-
tique internationale tient presque en vé-
rité de la bête, sont hantés par cette idée
que la France poursuit une molitique mili-
tariste et agressive. La France proclame
seulement au point de vue international ce
que M. Lloyd George proclame au point de
vue national.
M. Lloyd George refuse de traiter avec les
« usurpateurs » du Council of Action, mais
les Bolcheviks, que sont-ils ?
Le point de vue français est, à nos yeux,
la logique même et accuser la France de
chauvinisme, c'est faire le jeu des Bolche-
viks et de l'Allemagne. Après tout, la Fran-
ce et l'Angleterre sont restées alliées, mal-
gré les infortunes et les misères de la guer-
re ; vont-elles se séparer aujourd'hui ? Nous
ne pouvons accepter cette idée. L'alliance
est la seule fondation solide dans la politi-
que mondiale. La Société des Nations s'éva-
nouit et tout autour de nous, les autres na-
tions cherchent leur voie dans l'obscurité.
Mais, pour nous autres, cette amitié sin-
cère est un terrain ferme et sacré, cette
amitié qui fut scellée sur tant de champs
glorieux !
MORNING POST, 18.8.
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA REVISION DES TRAITES ET LA
CONFERENCE ECONOMIQUE DE GE-
NEVE. — Le Traité de Versailles n'a pas
apporté le repos au monde. L'Entente es-
saie de sauver ce qu'elle peut du traité qui
se meurt. On ne peut l'abolir complète-
ment, car l'ensemble des traités de Ver-
sailles, de Saint-Germain et de Neuilly qui
forment un tout, marque un progrès dans
les rapports des peuples entre eux. Mais
les grands principes qu'ils posent sont
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