Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 août 1920 13 août 1920
Description : 1920/08/13 (T15,N1524). 1920/08/13 (T15,N1524).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385318
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
IWI
MINISTÈRES
DES
Pp A 1 fi E S ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1524
Vendredi 13 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'entrevue de Hythe
(Th. \oHf dans Berliner Tageblalt ;
Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - L'invasion bolche-
viste en Pologne (New York Times). —
La reconstitution en France et en
Belgique (World).
PRESSE ANGLAISE. — La reconnaissance du
général Wrangel (Times, .A!orning.
Post, Daily Telegraph, Daily Express,
Daily Chronicle, Daily News, Man-
chester Guardian, Daily Herald).
PRESSE ITALIENNE. — L'invasion bolcheviste
(V. Gayda dans Messagero). ■— Le
traité de Sèvres : la position de l'Italie
(Corriere della Sera).
PRESSE SUISSE. — L'entrevue de Hythe
(Basler Nachrichten).
------,--
| POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RUSSIE ET POLOGNE
LA RECONNAISSANCE DU GENERAL
WRANGEL. — PRESSE ANGLAISE. — Point
n'est besoin d'insister sur les conséquences
d'une telle communication, si elle devait
être confirmée. En cette période critique,
cette nouvelle — qui viendrait, dit-on, des
Affaires Etrangères, est une bombe ! —
N'est-ce point une manœuvre « préventive »,
ce serait désastreux.
t Ce serait, nous n'hésitons point à le dire,
faire le jeu des Allemands et des Bolche-
viks.
Le Times a défendu le point de vue fran-
Çais au début de San Remo et à Francfort,
mais en toute sincérité, il ne peut accepter
Un acte qui est en contradiction formelle
aVec la politique exposée par le « Premier »,
aJYrès son entrevue avec M. Millerand.
Nous avons toujours insisté sur la néces-
site de maintenir l'Entente,-et notre iné-
branlable foi en cette doctrine nous oblige,
car c'est un devoir envers nos amis fran-
cs et envers nous-mêmes, à dénoncer,
aVec la même franchise et la même ardeur,
Un acte isolé — tel que celui auquel le com-
muniqué des Affaires Etrangères ferait
fusion ; — car il ne pourrait servir les
^esseins de tous les citoyens clairvoyants et
a§es des deux nations.
tJ Il faut que l'origine du document soit ré-
n elee ; cette révélation seule peut calmer
atre émotion, et c'est parce que l'alliance
avoir à tout moment l'occasion de prou-
ber sa force, qu'il faut éviter de donner li-
e cours aux doutes et aux soupçons.
TIMES, 12.8.
d\'-- La reconnaissance du gouvernement
ç0 général Wrangel et. l'envoi d'un haut
issaire en Russie méridionale, avec
So t l'appui matériel que cet acte implique
nt dignes de la nation française. Malgré
la déclaration de M. Lloyd George l'opinion
délibérée du gouvernement français parait
être que le vaillant chef russe, s'il est con-
venablement soutenu, aura plus de succès
que ses prédécesseurs. Notre pays peut au
moins revendiquer l'ordre qu'il a donné à
Denikine, à Koltchak et à Youdenitch : nous
avons toujours soutenu qu'en dépit de tous
les découragements, le principe de rester
étroitement attachés à nos amis aurait dû
être maintenu, et que le général Wrangel
aurait dû recevoir toute l'assistante possi-
ble de la Grande-Bretagne dès qu'il prit le
commandement des troupes russes loya-
les. Il n'est pas trop tard pour réparer l'er-
reur.
La nouvelle nous parvient en même
temps que le gouvernement des Etats-Unis
approuve formellement la constitution d'une
Pologne indépendante et refuse absolument
de reconnaître l'administration des Soviets.
Les Français qui n'ont jamais consenti à
rceonnaîbre l'usurpation Lenine-Trotski, ont
maintenant invité leur attaché commercial
à n'avoir aucun rapport avec MM. Kamenev
et Krassine. Ainsi donc, deux grandes puis-
sances ont définitivement défié le bolche-
visme et ses œuvres. En ce qui concerne
notre pays, il y a une période d'incertitude.
Le Premier ministre, harassé et menacé
à chaque moment par le parti travailliste,
ne peut mener à bien la tâche gouvernemen-
tale. C'est même une erreur de sa pàrt que
d'essayer de le faire dans ces conditions.
Qu'il fasse hardiment appel au jugement'du
pays ; qu'il demande au corps électoral de
choisir entre un gouvernement par les juifs
renégats de Moscou et un gouvernement
par des citoyens anglais à Westminster.
- En agissant ainsi M. Lloyd George sera
soutenu par tous les citoyens loyaux. Per-
sonne ne se souviendra des fautes com-
mises, en face de ce péril national. Nous af-
firmons que lorsque le Comité Central, le
Soviet du parti, en collusion avec un des-
potisme si déshonoré qu'aucun Etat civi-
lisé ne veut traiter avec lui, donne ouverte-
ment des ordres au gouvernement de Sa
Majesté, il n'est pas trop fort de parler d'un
péril national. Ir
MORNING POST [unioniste], 12.8.
— Le mystère de Minsk n'est rien en
comparaison du mystère qui s'attache à la
communication faite à Paris, d'après la-
quelle le gouvernement français aurait dé-
cidé de reconnaître le général Wrangel.
En premier lieu, il convient de noter qu'on
peut même se demander si cette communi-
cation est officielle ou « semi-officielle »,
bien qu'une telle remarque ne permette pas
de mettre en doute la véracité de la nou-
velle. Le discours prononcé la veille par M.
Lloyd George n'avait pas donné. la - moin-
dre indication qu'on envisageât une telle
mesure, bien qu'il eût mentionné que les
Alliés se considéreraient libres de donner
au général Wrangel une aide active si le
gouvernement des Soviets cherchait à dé-
truire l'indépendance nationale de la Po-
logne. Le secours donné au général Wran-
gel eût été dans ce cas une partie de la poli-
tique générale poursuivie par les Alliés
pour obliger les Soviets à relâcher leur
prise sur la Pologne. Naturellement, la
question a été promptement posée à la
Chambre des Communes, et le Premier Mi-
nistre a exprimé un étonnement aussi com-
plet que celui des députés qui l'interro-
geaient sur la réalité de la nouvelle. Il a
déclaré que le Foreign Office ne savait rien
de l'affaire et qu'il avait du mal à considé-
rer la communication comme exacte, parce
qu'aucune proposition de ce genre n'avait
été faite à la Conférence de Hythe, ni au-
cune suggestion de reconnaître Wrangel.
Rien ne pouvait être plus explicite que ces
paroles ; et si la reconnaissance par la
France est le fait accompli qu'elle paraît
être, si la reconnaissance positive a été
faite, comme le dit notre correspondant, il
y a déjà trois semaines, nous pouvons seu-
lement exprimer notre regret qu'un sujet de
cette importance n'ait pas été discuté à
Hythe. Le Premier Ministre a dit hier à la
Chambre, avec une entière franchise, qu'il
y avait une divergence de vues entre les
gouvernements français et anglais sur la
question de l'assistance à donner au général
Wrangel, et il a ajouté que si la France
se croyait libre de le soutenir, le gouverne-
ment anglais n'avait pas l'intention d'agir
de même, excepté dans les circonstances
qu'il avait exposées la veille. La Russie du
Sud et la Crimée sont, il est vrai, distinctes
de la Pologne, et il n'y a pas connexion né-
cessaire entre elles ; mais elles sont étroite-
ment associées dans l'esprit public — et
particulièrement dans l'esprit des travail-
listes britanniques — de sorte que le nou-
vel événement ajoute une complication à
l'enchevêtrement de difficultés que le Pre-
mier Ministre s'efforce de démêler. A
notre point de vue, les plans du gouver-
nement anglais contiennent des promesses
de paix bien plus sérieuses. Nous déplorons
donc qu'ils aient été soumis hier à des à-
coups si inquiétants et si troublants.
DAILY TELEGRAPH [unioniste-
coalitionnistel, 12-8.
I
— Au cours de quelques heures de fluc-
tuation, nous en sommes arrivés à une si-
tuation absolument inexplicable. Nous parta-
geons les difficultés qu'éprouve le premier
ministre à croire que la communication de
Paris représente la politique française ou
la décision réfléchie du gouvernement fran-
çais. Cependant cette communication n'a
provoqué, depuis sa publication, aucun dé-
menti ni aucun correctif. Si son exactitude
est établie, il doit être évident pour tous
qu'une collaboration ultérieure devient im-
possible dans ces conditions, que l'explica-
tion soit ou non l'existence d'un malentendu
inintelligible dans l'esprit de tous les hom-
mes d'Etat alliés réunis à Hythe, une poli-
tique commune, poursuivie par des voies
divergentes et exposée en termes absolument
contradictoires, devient au cours d'une crise
internationale plus que ridicule. Nous de-
vons pour le moment nous contenter d'at-
tendre de Paris une élucidation de ce mys-
tère.
DAILY EXPRESS [unioniste coalitionniste],
12.8.
MINISTÈRES
DES
Pp A 1 fi E S ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1524
Vendredi 13 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'entrevue de Hythe
(Th. \oHf dans Berliner Tageblalt ;
Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - L'invasion bolche-
viste en Pologne (New York Times). —
La reconstitution en France et en
Belgique (World).
PRESSE ANGLAISE. — La reconnaissance du
général Wrangel (Times, .A!orning.
Post, Daily Telegraph, Daily Express,
Daily Chronicle, Daily News, Man-
chester Guardian, Daily Herald).
PRESSE ITALIENNE. — L'invasion bolcheviste
(V. Gayda dans Messagero). ■— Le
traité de Sèvres : la position de l'Italie
(Corriere della Sera).
PRESSE SUISSE. — L'entrevue de Hythe
(Basler Nachrichten).
------,--
| POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RUSSIE ET POLOGNE
LA RECONNAISSANCE DU GENERAL
WRANGEL. — PRESSE ANGLAISE. — Point
n'est besoin d'insister sur les conséquences
d'une telle communication, si elle devait
être confirmée. En cette période critique,
cette nouvelle — qui viendrait, dit-on, des
Affaires Etrangères, est une bombe ! —
N'est-ce point une manœuvre « préventive »,
ce serait désastreux.
t Ce serait, nous n'hésitons point à le dire,
faire le jeu des Allemands et des Bolche-
viks.
Le Times a défendu le point de vue fran-
Çais au début de San Remo et à Francfort,
mais en toute sincérité, il ne peut accepter
Un acte qui est en contradiction formelle
aVec la politique exposée par le « Premier »,
aJYrès son entrevue avec M. Millerand.
Nous avons toujours insisté sur la néces-
site de maintenir l'Entente,-et notre iné-
branlable foi en cette doctrine nous oblige,
car c'est un devoir envers nos amis fran-
cs et envers nous-mêmes, à dénoncer,
aVec la même franchise et la même ardeur,
Un acte isolé — tel que celui auquel le com-
muniqué des Affaires Etrangères ferait
fusion ; — car il ne pourrait servir les
^esseins de tous les citoyens clairvoyants et
a§es des deux nations.
tJ Il faut que l'origine du document soit ré-
n elee ; cette révélation seule peut calmer
atre émotion, et c'est parce que l'alliance
avoir à tout moment l'occasion de prou-
ber sa force, qu'il faut éviter de donner li-
e cours aux doutes et aux soupçons.
TIMES, 12.8.
d\'-- La reconnaissance du gouvernement
ç0 général Wrangel et. l'envoi d'un haut
issaire en Russie méridionale, avec
So t l'appui matériel que cet acte implique
nt dignes de la nation française. Malgré
la déclaration de M. Lloyd George l'opinion
délibérée du gouvernement français parait
être que le vaillant chef russe, s'il est con-
venablement soutenu, aura plus de succès
que ses prédécesseurs. Notre pays peut au
moins revendiquer l'ordre qu'il a donné à
Denikine, à Koltchak et à Youdenitch : nous
avons toujours soutenu qu'en dépit de tous
les découragements, le principe de rester
étroitement attachés à nos amis aurait dû
être maintenu, et que le général Wrangel
aurait dû recevoir toute l'assistante possi-
ble de la Grande-Bretagne dès qu'il prit le
commandement des troupes russes loya-
les. Il n'est pas trop tard pour réparer l'er-
reur.
La nouvelle nous parvient en même
temps que le gouvernement des Etats-Unis
approuve formellement la constitution d'une
Pologne indépendante et refuse absolument
de reconnaître l'administration des Soviets.
Les Français qui n'ont jamais consenti à
rceonnaîbre l'usurpation Lenine-Trotski, ont
maintenant invité leur attaché commercial
à n'avoir aucun rapport avec MM. Kamenev
et Krassine. Ainsi donc, deux grandes puis-
sances ont définitivement défié le bolche-
visme et ses œuvres. En ce qui concerne
notre pays, il y a une période d'incertitude.
Le Premier ministre, harassé et menacé
à chaque moment par le parti travailliste,
ne peut mener à bien la tâche gouvernemen-
tale. C'est même une erreur de sa pàrt que
d'essayer de le faire dans ces conditions.
Qu'il fasse hardiment appel au jugement'du
pays ; qu'il demande au corps électoral de
choisir entre un gouvernement par les juifs
renégats de Moscou et un gouvernement
par des citoyens anglais à Westminster.
- En agissant ainsi M. Lloyd George sera
soutenu par tous les citoyens loyaux. Per-
sonne ne se souviendra des fautes com-
mises, en face de ce péril national. Nous af-
firmons que lorsque le Comité Central, le
Soviet du parti, en collusion avec un des-
potisme si déshonoré qu'aucun Etat civi-
lisé ne veut traiter avec lui, donne ouverte-
ment des ordres au gouvernement de Sa
Majesté, il n'est pas trop fort de parler d'un
péril national. Ir
MORNING POST [unioniste], 12.8.
— Le mystère de Minsk n'est rien en
comparaison du mystère qui s'attache à la
communication faite à Paris, d'après la-
quelle le gouvernement français aurait dé-
cidé de reconnaître le général Wrangel.
En premier lieu, il convient de noter qu'on
peut même se demander si cette communi-
cation est officielle ou « semi-officielle »,
bien qu'une telle remarque ne permette pas
de mettre en doute la véracité de la nou-
velle. Le discours prononcé la veille par M.
Lloyd George n'avait pas donné. la - moin-
dre indication qu'on envisageât une telle
mesure, bien qu'il eût mentionné que les
Alliés se considéreraient libres de donner
au général Wrangel une aide active si le
gouvernement des Soviets cherchait à dé-
truire l'indépendance nationale de la Po-
logne. Le secours donné au général Wran-
gel eût été dans ce cas une partie de la poli-
tique générale poursuivie par les Alliés
pour obliger les Soviets à relâcher leur
prise sur la Pologne. Naturellement, la
question a été promptement posée à la
Chambre des Communes, et le Premier Mi-
nistre a exprimé un étonnement aussi com-
plet que celui des députés qui l'interro-
geaient sur la réalité de la nouvelle. Il a
déclaré que le Foreign Office ne savait rien
de l'affaire et qu'il avait du mal à considé-
rer la communication comme exacte, parce
qu'aucune proposition de ce genre n'avait
été faite à la Conférence de Hythe, ni au-
cune suggestion de reconnaître Wrangel.
Rien ne pouvait être plus explicite que ces
paroles ; et si la reconnaissance par la
France est le fait accompli qu'elle paraît
être, si la reconnaissance positive a été
faite, comme le dit notre correspondant, il
y a déjà trois semaines, nous pouvons seu-
lement exprimer notre regret qu'un sujet de
cette importance n'ait pas été discuté à
Hythe. Le Premier Ministre a dit hier à la
Chambre, avec une entière franchise, qu'il
y avait une divergence de vues entre les
gouvernements français et anglais sur la
question de l'assistance à donner au général
Wrangel, et il a ajouté que si la France
se croyait libre de le soutenir, le gouverne-
ment anglais n'avait pas l'intention d'agir
de même, excepté dans les circonstances
qu'il avait exposées la veille. La Russie du
Sud et la Crimée sont, il est vrai, distinctes
de la Pologne, et il n'y a pas connexion né-
cessaire entre elles ; mais elles sont étroite-
ment associées dans l'esprit public — et
particulièrement dans l'esprit des travail-
listes britanniques — de sorte que le nou-
vel événement ajoute une complication à
l'enchevêtrement de difficultés que le Pre-
mier Ministre s'efforce de démêler. A
notre point de vue, les plans du gouver-
nement anglais contiennent des promesses
de paix bien plus sérieuses. Nous déplorons
donc qu'ils aient été soumis hier à des à-
coups si inquiétants et si troublants.
DAILY TELEGRAPH [unioniste-
coalitionnistel, 12-8.
I
— Au cours de quelques heures de fluc-
tuation, nous en sommes arrivés à une si-
tuation absolument inexplicable. Nous parta-
geons les difficultés qu'éprouve le premier
ministre à croire que la communication de
Paris représente la politique française ou
la décision réfléchie du gouvernement fran-
çais. Cependant cette communication n'a
provoqué, depuis sa publication, aucun dé-
menti ni aucun correctif. Si son exactitude
est établie, il doit être évident pour tous
qu'une collaboration ultérieure devient im-
possible dans ces conditions, que l'explica-
tion soit ou non l'existence d'un malentendu
inintelligible dans l'esprit de tous les hom-
mes d'Etat alliés réunis à Hythe, une poli-
tique commune, poursuivie par des voies
divergentes et exposée en termes absolument
contradictoires, devient au cours d'une crise
internationale plus que ridicule. Nous de-
vons pour le moment nous contenter d'at-
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