Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 août 1920 05 août 1920
Description : 1920/08/05 (T15,N1517). 1920/08/05 (T15,N1517).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385244
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
P^IRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1517
Jeudi 5 Août1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Eupen et Malmédy :
« Impressions d'un neutre » (Kœlnische
Volkszeitung). — L'invasion bolcheviste
en Pologne (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Etats-Unis et les
Soviets *: la reprise des relations com-
merciales (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — La séance du 2 août à
la Chambre des Communes : l'alliance
franco-britannique (Times).
PRESSE ITALIENNE. — Le traité de Saint-Ger-
¡. main. — Le Dodécanèse (Stampa). —
f L'occupation de d'Annunzio à Fiume
(Secolo). — L'Italie à Vallona (Giornale
d'Italia). — L'invasion bolcheviste en
Pologne (Luigi Salvatorelli dans Tempo;
k Francesco Coppola dans Idea Nazio-
nale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA SEANCE DE LA CHAMBRE DES
OblIVIUNES DU 2 AOUT. — ta. Bulletin
B 1516, page 1J. -, L'ALLIANCE FRANCO-
^HANMQUE est nécessaire ; une alliance
t Qsee sur la confiance et le respect mu-
Quels: Nos ministres s'en rendent compte
aussi bien que les deux peuples. La preuve
;; est la confiance de. l'Angleterre en
■ Millerand qui n'est peut-être pas
Suffisamment connu du public anglais.
Le peuple français a-t-il confiance en
! p. Lloya George ? Les récents débats du
F Qrlement nous donnent la réponse à cette
Wfstion. Sans doute, la France sait ce
elle doit à M. Lloyd George ; mais il a
« Po U toute l'influence de M. Millerand
1 faire accepter un accord qui est con-
I stcléré chez nos alliés comme « une penible
Cessité ». Le mécontentement du peuple
français est grand et c'est bien parce que
tée tc£lCe est nécessaire qu'elle a, été accep-
noù La presse française va plus loin et
UQ Us accuse de « profiter ».
W!?-Us craigrions que le débat d'hier n af-
1Sse encore les soupçons des Fran-
Caio Le Premier a déclaré, en effet, que
tes C;tl'd a satisfait les revendications jus-
de la France et sir L. Worthington-
s dit que l'accord est très « fait Il
Ptioii ?" la France. Bien plus, dans le feu du
ehef rsi il est allé jusqu'à dire que les
J()urs de. notre gouvernement avaient tou-
un h agi parfaitement. C'est peut-être aller
eu loin.
Le ministre renvoie la Chambre pour
toute lnformation sur cet accord interallié
qui soulève les clameurs de la France à
notre article du 17 juillet. Mais pourquoi le
gouvernement ne publie-t-il point les docu-
ments ?
Il n'a. point besoin d'agir mystérieuse-
ment et de faire l'ombre sur le peuple
français pour défendre le plan honnête —
quel que soit ce plan — de protection des
intérêts britanniques.
Une telle attitude est dangereuse pour
l'alliance et la démocratie.
TIMES, 3.8.
EUPEN ET MALMEDY. — « IMPRES-
SIONS D'UN NEUTRE ». — Les habitants de Mal-
médy ne se sentent pas du tout belges. On
ne change pas de nationalité comme de che-
mise, affirment-ils ; « notre cœur est alle-
mand » m'a dit en se frappant la poitrine
un de ces Wallons pourtant si sobres de
gestes.
Il en va de même à Èupen.
La population y est allemande, les rap-
ports avec les Belges sont rendus très diffi-
ciles par la différence de langue. Parmi les
travailleurs surtout, bien peu connaissent le
français. « Dans un plébiscite, pas un hom-
me ne votera pour la Belgique » me dit un
ouvrier et un autre ajoute : « Je suis con-
vaincu qu'il n'y aurait pas 2 de la popu-
lation à se prononcer pour la Belgique ; ce
serait une manifestation grandiose en fa-
veur de l'Allemagne. »
« KOELNISCHE VOLKSZEITUNG, 2.8..
LA POLITIQUE ITALIENNE
LE TRAITE DE SAINT-GERMAIN. — LE
DODECANESE. — Selon toute probabilité,
va commencer la discussion sur le traité de
Saint-Germain, discussion qui formera le
prélude de la vaste discussion sur la politi-
que étrangère voulue par les socialistes. La
discussion sur le traité de Saint-Germain
est précédée d'une réunion tenue au Palais
Braschi entre M. Giolitti, le comte Sforza
et M. Bertolini, délégué à la Conférence de
la paix pour les réparations. On se basera
sur cette réunion pour établir, au conseil
des ministres convoqué pour lundi matin,
les déclarations qui devront être faites dans
la discussion par le comte Sforza.
La discussion sur Je traité de Saint-Ger-
main sera suivie de celle, plus importante
encore, que le comte Sforza a promis de
faire sur la politique étrangère en général.
La discussion portera essentiellement sur
deux questions, la question grecque et la
question albanaise.
Le gouvernement espère pouvoir annon-
cer, à cette occasion, que l'accord italo-grec
actuellement en préparation est un fait ac-
compli. Je dis « en préparation », pàrce
que les nouvelles de Paris, selon lesquelles
l'entrevue d'hier entre Venizelos et Bonin au-
rait abouti à l'accord, sont inexactes. On
espère bien parvenir à l'accord, mais jus-
qu'à présent ce n'est pas un fait accompli.
Les principes dont le gouvernement italien
s'inspire dans les négociations et qu'il expo-
sera au besoin à la Chambre, sont les sui-
vants : l'Italie considère l'accord italo-grec
Venizelos-Tittoni comme n'ayant plus, par
la force de événements, aucune valeur en
ce qui concerne l'Asie Mineure et l'Albanie.
Selon la Consulta, il n'y a plus qu'une seule
partie de cet accord qui reste en vigueur,
et c'est celle qui concerne le Dodécanèse.
L'Italie est prête à céder les douze îles ;
mais elle ne peut céder Rhodes, et ne la
cédera point. Selon le traité invoqué, nous
devions évidemment céder Rhodes après
cinq ans, à la suite d'un plébiscite, mais à
condition que l'Angleterre cède de son côté
Chypre à la Grèce. Par conséquent, l'Italie
ne cédera point Rhodes tant que l'Angleterre
n'aura pas cédé Chypre. Il est donc inutile
de parler aujourd'hui de plébiscite à Rho-
des. L'île est habitée par une population
composée de Grecs, de Juifs et de musul-
mans, et un plébiscite qu'on y ferait serait
une source d'erreurs, et ses résultats ne
correspondraient point à la vérité. C'est
pourquoi l'Italie ne cédera Rhodes que lors-
que Chypre sera passée à la Grèce. Tels
sont, dans la question grecque, les principes
directeurs que le gouvernement exposera à
la Chambre si le besoin s'en fait sentir.
STAMPA, 3.8.
L'OCCUPATION DE D'ANNUNZIO A
FIUME. — M. De Martino devait faire au
jourd'hui à la Chambre un exposé sur la
pétition Zanella et le' gouvernement de
Fiume. De nouveaux documents et de nou-
veaux actes ayant été envoyés par le gou-
vernement de Fiume, la commission des
pétitions a résolu de joindre les documents
aux dossiers en cours d'examen et de pren-
dre. les décisions dans une prochaine ses-
sion.
Le document le plus important est un
mémorandum de défense contre M. Zanel-
la, que le capitaine Host-Venturi, délégué
du Conseil national pour la défense de Fiu-
me, et M. Alceste de Ambris, chef du cabi-
net du commandant Gabriele d'Annunzio,
ont présenté au Conseil des pétitions.
Le mémorandum tend à conclure :
1° Que les conditions générales de Fiume
au point de vue de la sécurité et de là mora-
lité publiques sont meilleures que celles de
n'importe quelle ville de même importance,
et cela malgré les conditions très défavora-
bles dues à la misère économique et alimen-
taire et à la présence .de 8.000 chômeurs et
de quelques milliers de soldats, contraints à
une longue inertie forcée ;
2° Que la présence des milices légion-
naires de Fiume n'a jamais donné lieu à
des incidents particuliers, ni en tout cas
pires que ceux qui dérivent d'occupations
militaires analogues ; cela est si vrai que la
plus grande cordialité règle les rapports en-
tre les citoyens et les légionnaires ;
3° Qu'aucune violence terroriste ni même
arbitraire ne fut jamais employée contre
les minorités qui faisaient opposition au
commandement et au Conseil National, et
que Les restrictions à la liberté publique
imposées à Fiume après l'occupation de Ga-
briele d'Annuinzio furent toujours plus mo-
dérées que celles qui furent imposées par
un gouvernement quelconque dans des con-
ditions analogues à celle de Fiume, qui se
trouva depuis dix mois dans l'état d'une
ville assiégée ; mimmur-"-—"--
DES
P^IRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1517
Jeudi 5 Août1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Eupen et Malmédy :
« Impressions d'un neutre » (Kœlnische
Volkszeitung). — L'invasion bolcheviste
en Pologne (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Etats-Unis et les
Soviets *: la reprise des relations com-
merciales (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — La séance du 2 août à
la Chambre des Communes : l'alliance
franco-britannique (Times).
PRESSE ITALIENNE. — Le traité de Saint-Ger-
¡. main. — Le Dodécanèse (Stampa). —
f L'occupation de d'Annunzio à Fiume
(Secolo). — L'Italie à Vallona (Giornale
d'Italia). — L'invasion bolcheviste en
Pologne (Luigi Salvatorelli dans Tempo;
k Francesco Coppola dans Idea Nazio-
nale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA SEANCE DE LA CHAMBRE DES
OblIVIUNES DU 2 AOUT. — ta. Bulletin
B 1516, page 1J. -, L'ALLIANCE FRANCO-
^HANMQUE est nécessaire ; une alliance
t Qsee sur la confiance et le respect mu-
Quels: Nos ministres s'en rendent compte
aussi bien que les deux peuples. La preuve
;; est la confiance de. l'Angleterre en
■ Millerand qui n'est peut-être pas
Suffisamment connu du public anglais.
Le peuple français a-t-il confiance en
! p. Lloya George ? Les récents débats du
F Qrlement nous donnent la réponse à cette
Wfstion. Sans doute, la France sait ce
elle doit à M. Lloyd George ; mais il a
« Po U toute l'influence de M. Millerand
1 faire accepter un accord qui est con-
I stcléré chez nos alliés comme « une penible
Cessité ». Le mécontentement du peuple
français est grand et c'est bien parce que
tée tc£lCe est nécessaire qu'elle a, été accep-
noù La presse française va plus loin et
UQ Us accuse de « profiter ».
W!?-Us craigrions que le débat d'hier n af-
1Sse encore les soupçons des Fran-
Caio Le Premier a déclaré, en effet, que
tes C;tl'd a satisfait les revendications jus-
de la France et sir L. Worthington-
s dit que l'accord est très « fait Il
Ptioii ?" la France. Bien plus, dans le feu du
ehef rsi il est allé jusqu'à dire que les
J()urs de. notre gouvernement avaient tou-
un h agi parfaitement. C'est peut-être aller
eu loin.
Le ministre renvoie la Chambre pour
toute lnformation sur cet accord interallié
qui soulève les clameurs de la France à
notre article du 17 juillet. Mais pourquoi le
gouvernement ne publie-t-il point les docu-
ments ?
Il n'a. point besoin d'agir mystérieuse-
ment et de faire l'ombre sur le peuple
français pour défendre le plan honnête —
quel que soit ce plan — de protection des
intérêts britanniques.
Une telle attitude est dangereuse pour
l'alliance et la démocratie.
TIMES, 3.8.
EUPEN ET MALMEDY. — « IMPRES-
SIONS D'UN NEUTRE ». — Les habitants de Mal-
médy ne se sentent pas du tout belges. On
ne change pas de nationalité comme de che-
mise, affirment-ils ; « notre cœur est alle-
mand » m'a dit en se frappant la poitrine
un de ces Wallons pourtant si sobres de
gestes.
Il en va de même à Èupen.
La population y est allemande, les rap-
ports avec les Belges sont rendus très diffi-
ciles par la différence de langue. Parmi les
travailleurs surtout, bien peu connaissent le
français. « Dans un plébiscite, pas un hom-
me ne votera pour la Belgique » me dit un
ouvrier et un autre ajoute : « Je suis con-
vaincu qu'il n'y aurait pas 2 de la popu-
lation à se prononcer pour la Belgique ; ce
serait une manifestation grandiose en fa-
veur de l'Allemagne. »
« KOELNISCHE VOLKSZEITUNG, 2.8..
LA POLITIQUE ITALIENNE
LE TRAITE DE SAINT-GERMAIN. — LE
DODECANESE. — Selon toute probabilité,
va commencer la discussion sur le traité de
Saint-Germain, discussion qui formera le
prélude de la vaste discussion sur la politi-
que étrangère voulue par les socialistes. La
discussion sur le traité de Saint-Germain
est précédée d'une réunion tenue au Palais
Braschi entre M. Giolitti, le comte Sforza
et M. Bertolini, délégué à la Conférence de
la paix pour les réparations. On se basera
sur cette réunion pour établir, au conseil
des ministres convoqué pour lundi matin,
les déclarations qui devront être faites dans
la discussion par le comte Sforza.
La discussion sur Je traité de Saint-Ger-
main sera suivie de celle, plus importante
encore, que le comte Sforza a promis de
faire sur la politique étrangère en général.
La discussion portera essentiellement sur
deux questions, la question grecque et la
question albanaise.
Le gouvernement espère pouvoir annon-
cer, à cette occasion, que l'accord italo-grec
actuellement en préparation est un fait ac-
compli. Je dis « en préparation », pàrce
que les nouvelles de Paris, selon lesquelles
l'entrevue d'hier entre Venizelos et Bonin au-
rait abouti à l'accord, sont inexactes. On
espère bien parvenir à l'accord, mais jus-
qu'à présent ce n'est pas un fait accompli.
Les principes dont le gouvernement italien
s'inspire dans les négociations et qu'il expo-
sera au besoin à la Chambre, sont les sui-
vants : l'Italie considère l'accord italo-grec
Venizelos-Tittoni comme n'ayant plus, par
la force de événements, aucune valeur en
ce qui concerne l'Asie Mineure et l'Albanie.
Selon la Consulta, il n'y a plus qu'une seule
partie de cet accord qui reste en vigueur,
et c'est celle qui concerne le Dodécanèse.
L'Italie est prête à céder les douze îles ;
mais elle ne peut céder Rhodes, et ne la
cédera point. Selon le traité invoqué, nous
devions évidemment céder Rhodes après
cinq ans, à la suite d'un plébiscite, mais à
condition que l'Angleterre cède de son côté
Chypre à la Grèce. Par conséquent, l'Italie
ne cédera point Rhodes tant que l'Angleterre
n'aura pas cédé Chypre. Il est donc inutile
de parler aujourd'hui de plébiscite à Rho-
des. L'île est habitée par une population
composée de Grecs, de Juifs et de musul-
mans, et un plébiscite qu'on y ferait serait
une source d'erreurs, et ses résultats ne
correspondraient point à la vérité. C'est
pourquoi l'Italie ne cédera Rhodes que lors-
que Chypre sera passée à la Grèce. Tels
sont, dans la question grecque, les principes
directeurs que le gouvernement exposera à
la Chambre si le besoin s'en fait sentir.
STAMPA, 3.8.
L'OCCUPATION DE D'ANNUNZIO A
FIUME. — M. De Martino devait faire au
jourd'hui à la Chambre un exposé sur la
pétition Zanella et le' gouvernement de
Fiume. De nouveaux documents et de nou-
veaux actes ayant été envoyés par le gou-
vernement de Fiume, la commission des
pétitions a résolu de joindre les documents
aux dossiers en cours d'examen et de pren-
dre. les décisions dans une prochaine ses-
sion.
Le document le plus important est un
mémorandum de défense contre M. Zanel-
la, que le capitaine Host-Venturi, délégué
du Conseil national pour la défense de Fiu-
me, et M. Alceste de Ambris, chef du cabi-
net du commandant Gabriele d'Annunzio,
ont présenté au Conseil des pétitions.
Le mémorandum tend à conclure :
1° Que les conditions générales de Fiume
au point de vue de la sécurité et de là mora-
lité publiques sont meilleures que celles de
n'importe quelle ville de même importance,
et cela malgré les conditions très défavora-
bles dues à la misère économique et alimen-
taire et à la présence .de 8.000 chômeurs et
de quelques milliers de soldats, contraints à
une longue inertie forcée ;
2° Que la présence des milices légion-
naires de Fiume n'a jamais donné lieu à
des incidents particuliers, ni en tout cas
pires que ceux qui dérivent d'occupations
militaires analogues ; cela est si vrai que la
plus grande cordialité règle les rapports en-
tre les citoyens et les légionnaires ;
3° Qu'aucune violence terroriste ni même
arbitraire ne fut jamais employée contre
les minorités qui faisaient opposition au
commandement et au Conseil National, et
que Les restrictions à la liberté publique
imposées à Fiume après l'occupation de Ga-
briele d'Annuinzio furent toujours plus mo-
dérées que celles qui furent imposées par
un gouvernement quelconque dans des con-
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