Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 juillet 1920 31 juillet 1920
Description : 1920/07/31 (T15,N1513). 1920/07/31 (T15,N1513).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238520g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MIN ISTERES
DES
Maires, étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1513
Samedi 31 Juillet 1920
i~ Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les accords de Spa
devant Je Reichstag : séances des 26 et
27 juillet (Befliner Tageblatt ; Tag; A.
? R. dans Vossische Zeitung : Kœlnische
Volks zeitung).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Les résultats de !lIa
Conférence de Spa : une interview du
chancelier Fehrenbach (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — La politique fran-
çaise et l'Allemagne (Algemeen Han-
delsblad).
PRESSE ITALIENNE. — Les bases de l'accord
italo-albanais (Epoca). — Albanie, Do-
décanèse et Russie (Giornale dCUalia).
14, - Grèce et Italie (Tribuna).
1 POLITIQUE GENERALE
ET - DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES RESULTATS DE LA CONFERENCE
nt SPA. — INTERVIEW DU CHANCELIER ALLE-
MAND FEHRENBACH. — Le chancelier Fehren-
t ach a fait le 24 juillet les déclarations sui-
p antes au correspondant de la Neue Frede
Presse :
Ce ne fut pas un succès pour l'Allemagne.
Spa régna le même esprit qu'à Versailles,
G OUt.efüis., on a obtenu-un résultat et Lloyd
C(¡eorge l'a reconnu: dans son dernier oîs-
'r"ou-rsl : Les Alliés nous ont considérés jus-
mU llci comme étant fourbes et pleins de
Mauvaise volonté. Je crois qu'ils ont main-
tenant acquis la conviction que nous avons
V meilleure volonté d'exécuter le Traité de
^saillies dans la mesure du possible et
que nous- sommes des gens d'honneur. Ainsi
^Conférence de Spa a créé tout au moins
, 76 atmosphère de confiance qui a manqué
Qu'ici.
r Si ce résultat fut obtenu, le mérite en
trient surtout au Dr. Simons, notre minis-
«KY. 11® manière excellente les négociations.
k4 Conférence fut plusieurs fois sur le
fUt. d'être rompue. La journée critique
fut 1 dernier vendredi, où nous devions sa-
Siio, fameux article 7 contenant la clause
111s e àtmnent. Nous étions fermement réso-
111 4 ne pas le faire et nous voulions déjà
er d'ans la salle des séances et annon-
t., notre départ. Mais les Alliés commen-
Cqti alors à nous envoyer des communi-
as écrites et orales d'où il résultait
qu'ils cherchaient un terrain d'entente. L'ac-
cord, on le sait, fut finalement réalisé après
plusieurs heures d'une lutte ardente et, en
signant qe Traité, nous avons ajouté une
réserve formelle concernant la dause du
châtiment.
Nous avons signé après avoir aperçu clai-
rement que l'acceptation des conditions au
sujet du charbon, rhaJlgrè la gravité des
charges qu'elle impose à l'Allemagne, était
encore préférable à l'avance des Alliés dans
le bassin de la Rulhr. Nous savions très
bien que il'Enternle avait fait tous les prépa-
ratifs militaires et qu'en cas de refus, l'a-
vance aurait lieu immédiatement. Mais une
occupation du bassin de la Ruhr par l'En-
tente dans les circonstance® actuelles, au-
rait constitué le pflu© grave danger pomr
l'unité allemande ; sams doute, les ouvriers
étaient fermement résolus à ne pas accepter
docilement l'occupation, mais on était forcé
de se demander combien de temps ils au-
raient pu résister à la. force et 'si, après
tnluÍes les privations .subies nar les ouvriers,
l'Entente n'aurait :pas pu agir fortement sur
leur esprit par un ravitaillement abondant.
Mais si l'on donnait à l'Entente la possi-
bilité de fixer la répartition du charbon de
la Ruhr, elle fournirait certainement d'une
manière abondante les pays rhénans et
l'Allemagne du Sud et avec la plus grande
parcimonie l'Allemagne du Nord et de l'Est :
ainsi 1 Entente aurait un moyen puissant de
provoquer ou de renforcer des tendances sé-
paratistes à l'Ouest et au Sud de l'Allema-
gne. Nous avons considéré comme notre
premier devoir d'écarter immédiatement ce
péril par la signature du traité.
Je sais très bien qu'il sera extraordinat-
rememt difficile de tenir les engagements
concernant le charbon que nous avons pris
par ce traité, mais nous sommes fermement
décidés à employer toutes nos forces pour
remplir nos obligations. L'exécution nous
en serait beaucoup facilitée si l'Entente
augmentait la quantité de charbon de Haute-
Silésie qui nous revient. De toutes façons,
on fera de notre côté tout ce qu'il faudra.
Tous les services intéressés travaillent ac-
tuellement avec la plus grande énergie à
améliorer la nourriture des ouvriers de la
Ruhr. J'ai confiance dans les ouvriers et je
suis convaincu qu'ils ne nous abandonne-
ront pas à cette heure difficile. Les négo-
ciations commencées jusqu'ici avec eux ont
montré qu'ils sont pleins de bonne volonté »
Au sujet de la socialisation des mines
réclamée par des socialistes indépendants,
le Chancelier déclare que le gouvernement
fera tous ses efforts pour donner satisfac-
tion aux revendications du prolétariat.
« Nous ferons tous nos efforts pour exé-
cuter l'accord de Spa et j'espère que nous
y réussirons: Mais j'espère également que,
si les circonstances défavorables se mon-
trent plus fortes que nos forces et notre
bonne volonté, l'Entente ne recourra pas à
une mesure aussi grosse de conséquences
que l'occupation du bassin de la Ruhr, au
cas où une dernière tonne manquerait.
L'Entente, elle aussi, arrivera plus faci-
lement à ses fins par le moyen d'un accord
que par celui de la violence. Peut-être aussi
le temps viendra à notre secours. Dans quel-
ques mois, beaucoup de choses peuvent
chauger. Je serais tenté de croire par exem-
ple qua les événements qui se déroulent ac-
tuellement à l'Est font apparaître la question
du désarmement sous un jour différent de
celui sous lequel il apparaissait pendant
la Conférence de Spa.
Le Chancelier termine par quelques obser-
vations personnelles :
« Je voudrais par exemple signaler que
M. Lloyd George, non pas le premier jour
de la conférence, mais peu après, me saluait
de la tête quand il prenait sa place: Mille-
rand ne saluait jamais. Un délégué italien
me serrait la main chaque fois qu'il passait
devant moi au commencement et à la fin
d'une séance. A cette journée particulière-
ment critique du vendredi, après que nous
eûmes signé, Lloyd George m'a serré la
main ; Millerand était à côté et n'a pas
bougé. »
Votre correspondant signale qu'un mem-
bre de l'ancien gouvernement lui a dit que
l'on avait l'intention de mettre en discussion
à Spa la question du rattachement de l'Au-
triche à l'Allemagne si l'occasion se pré-
sentait. Le Chancelier répond : « Cette oc-
casion ne s'est pas présentée et il n'a pas
été question du rattachement à Spa. Nous
sommes liés par le traité de Versailles et je
ne puis pour l'instant offrir à l'Autriche que
les sentiments d'un ami fervent et fidèle.
J'ai toujours eu les plus vives sympathies
pour l'Autriche et les Autrichiens et, comme
citoyen de Fribourg, qui a appartenu à l'Au-
triche, avec de courtes interruptions, de
1368 à 1806, je me considère moi-même
comme un vieil Autrichien d'autrefois. » —
P. G., dans NEUE FREIE PRESSE, 27.7.
LA POLITIQUE FRANÇAISE. — OPINION
HOLLANDAISE. — M. Millerand, rendant comp-
te à la Chambre des résultats de Spa, a dû
entendre d'âpres critiques sur son attitude
à la Conférence où il n'aurait ipas suffisam-
ment protégé la grande œuvre de Versailles
et la presse française a encore aggravé ces
critiques en faisant ressortir combien on
est déçu des résultats obtenus qui restent
fort au-dessous de ce qu'on était en droit
d'exiger.
Les Français qui se livrent à ces criti-
ques sont partisans d'une politique qui doit
fatalement mener la France à l'abîme. Tan-
dis que le pays a besoin de toutes ses for-
ces nour sa reconstitution économique, le
servilce militaire de deux ans serfci
maintenu pour assurer à la France — mal-
gré les centaines de mille soldats de cou-
leur dont elle dispose — une force armée
suffisante pour mener cette politique. Trou-
pes d'occupation pour la Rhénanie, troupes
pour le Maroc, troupes pour la Syrie, de-
main troupes ipeut-être pour la Pologne.
ou pour ces autres Etats, comme la Tchéco-
slovaquie par exemple, qu'un grand jour-
naliste français voulait faire intervenir con-
tre la Russie soviétiste, pour la bonne rai-
son qu'on est en mesure de l'y contraindre.
Après des années de guerre sanglante nous
voyons (prêcher une nouvelle guerre qui
mettrait à feu et à sang l'Europe orientale
DES
Maires, étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1513
Samedi 31 Juillet 1920
i~ Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les accords de Spa
devant Je Reichstag : séances des 26 et
27 juillet (Befliner Tageblatt ; Tag; A.
? R. dans Vossische Zeitung : Kœlnische
Volks zeitung).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Les résultats de !lIa
Conférence de Spa : une interview du
chancelier Fehrenbach (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — La politique fran-
çaise et l'Allemagne (Algemeen Han-
delsblad).
PRESSE ITALIENNE. — Les bases de l'accord
italo-albanais (Epoca). — Albanie, Do-
décanèse et Russie (Giornale dCUalia).
14, - Grèce et Italie (Tribuna).
1 POLITIQUE GENERALE
ET - DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES RESULTATS DE LA CONFERENCE
nt SPA. — INTERVIEW DU CHANCELIER ALLE-
MAND FEHRENBACH. — Le chancelier Fehren-
t ach a fait le 24 juillet les déclarations sui-
p antes au correspondant de la Neue Frede
Presse :
Ce ne fut pas un succès pour l'Allemagne.
Spa régna le même esprit qu'à Versailles,
G OUt.efüis., on a obtenu-un résultat et Lloyd
C(¡eorge l'a reconnu: dans son dernier oîs-
'r"ou-rsl : Les Alliés nous ont considérés jus-
mU llci comme étant fourbes et pleins de
Mauvaise volonté. Je crois qu'ils ont main-
tenant acquis la conviction que nous avons
V meilleure volonté d'exécuter le Traité de
^saillies dans la mesure du possible et
que nous- sommes des gens d'honneur. Ainsi
^Conférence de Spa a créé tout au moins
, 76 atmosphère de confiance qui a manqué
Qu'ici.
r Si ce résultat fut obtenu, le mérite en
trient surtout au Dr. Simons, notre minis-
k4 Conférence fut plusieurs fois sur le
fUt. d'être rompue. La journée critique
fut 1 dernier vendredi, où nous devions sa-
Siio, fameux article 7 contenant la clause
111s e àtmnent. Nous étions fermement réso-
111 4 ne pas le faire et nous voulions déjà
er d'ans la salle des séances et annon-
t., notre départ. Mais les Alliés commen-
Cqti alors à nous envoyer des communi-
as écrites et orales d'où il résultait
qu'ils cherchaient un terrain d'entente. L'ac-
cord, on le sait, fut finalement réalisé après
plusieurs heures d'une lutte ardente et, en
signant qe Traité, nous avons ajouté une
réserve formelle concernant la dause du
châtiment.
Nous avons signé après avoir aperçu clai-
rement que l'acceptation des conditions au
sujet du charbon, rhaJlgrè la gravité des
charges qu'elle impose à l'Allemagne, était
encore préférable à l'avance des Alliés dans
le bassin de la Rulhr. Nous savions très
bien que il'Enternle avait fait tous les prépa-
ratifs militaires et qu'en cas de refus, l'a-
vance aurait lieu immédiatement. Mais une
occupation du bassin de la Ruhr par l'En-
tente dans les circonstance® actuelles, au-
rait constitué le pflu© grave danger pomr
l'unité allemande ; sams doute, les ouvriers
étaient fermement résolus à ne pas accepter
docilement l'occupation, mais on était forcé
de se demander combien de temps ils au-
raient pu résister à la. force et 'si, après
tnluÍes les privations .subies nar les ouvriers,
l'Entente n'aurait :pas pu agir fortement sur
leur esprit par un ravitaillement abondant.
Mais si l'on donnait à l'Entente la possi-
bilité de fixer la répartition du charbon de
la Ruhr, elle fournirait certainement d'une
manière abondante les pays rhénans et
l'Allemagne du Sud et avec la plus grande
parcimonie l'Allemagne du Nord et de l'Est :
ainsi 1 Entente aurait un moyen puissant de
provoquer ou de renforcer des tendances sé-
paratistes à l'Ouest et au Sud de l'Allema-
gne. Nous avons considéré comme notre
premier devoir d'écarter immédiatement ce
péril par la signature du traité.
Je sais très bien qu'il sera extraordinat-
rememt difficile de tenir les engagements
concernant le charbon que nous avons pris
par ce traité, mais nous sommes fermement
décidés à employer toutes nos forces pour
remplir nos obligations. L'exécution nous
en serait beaucoup facilitée si l'Entente
augmentait la quantité de charbon de Haute-
Silésie qui nous revient. De toutes façons,
on fera de notre côté tout ce qu'il faudra.
Tous les services intéressés travaillent ac-
tuellement avec la plus grande énergie à
améliorer la nourriture des ouvriers de la
Ruhr. J'ai confiance dans les ouvriers et je
suis convaincu qu'ils ne nous abandonne-
ront pas à cette heure difficile. Les négo-
ciations commencées jusqu'ici avec eux ont
montré qu'ils sont pleins de bonne volonté »
Au sujet de la socialisation des mines
réclamée par des socialistes indépendants,
le Chancelier déclare que le gouvernement
fera tous ses efforts pour donner satisfac-
tion aux revendications du prolétariat.
« Nous ferons tous nos efforts pour exé-
cuter l'accord de Spa et j'espère que nous
y réussirons: Mais j'espère également que,
si les circonstances défavorables se mon-
trent plus fortes que nos forces et notre
bonne volonté, l'Entente ne recourra pas à
une mesure aussi grosse de conséquences
que l'occupation du bassin de la Ruhr, au
cas où une dernière tonne manquerait.
L'Entente, elle aussi, arrivera plus faci-
lement à ses fins par le moyen d'un accord
que par celui de la violence. Peut-être aussi
le temps viendra à notre secours. Dans quel-
ques mois, beaucoup de choses peuvent
chauger. Je serais tenté de croire par exem-
ple qua les événements qui se déroulent ac-
tuellement à l'Est font apparaître la question
du désarmement sous un jour différent de
celui sous lequel il apparaissait pendant
la Conférence de Spa.
Le Chancelier termine par quelques obser-
vations personnelles :
« Je voudrais par exemple signaler que
M. Lloyd George, non pas le premier jour
de la conférence, mais peu après, me saluait
de la tête quand il prenait sa place: Mille-
rand ne saluait jamais. Un délégué italien
me serrait la main chaque fois qu'il passait
devant moi au commencement et à la fin
d'une séance. A cette journée particulière-
ment critique du vendredi, après que nous
eûmes signé, Lloyd George m'a serré la
main ; Millerand était à côté et n'a pas
bougé. »
Votre correspondant signale qu'un mem-
bre de l'ancien gouvernement lui a dit que
l'on avait l'intention de mettre en discussion
à Spa la question du rattachement de l'Au-
triche à l'Allemagne si l'occasion se pré-
sentait. Le Chancelier répond : « Cette oc-
casion ne s'est pas présentée et il n'a pas
été question du rattachement à Spa. Nous
sommes liés par le traité de Versailles et je
ne puis pour l'instant offrir à l'Autriche que
les sentiments d'un ami fervent et fidèle.
J'ai toujours eu les plus vives sympathies
pour l'Autriche et les Autrichiens et, comme
citoyen de Fribourg, qui a appartenu à l'Au-
triche, avec de courtes interruptions, de
1368 à 1806, je me considère moi-même
comme un vieil Autrichien d'autrefois. » —
P. G., dans NEUE FREIE PRESSE, 27.7.
LA POLITIQUE FRANÇAISE. — OPINION
HOLLANDAISE. — M. Millerand, rendant comp-
te à la Chambre des résultats de Spa, a dû
entendre d'âpres critiques sur son attitude
à la Conférence où il n'aurait ipas suffisam-
ment protégé la grande œuvre de Versailles
et la presse française a encore aggravé ces
critiques en faisant ressortir combien on
est déçu des résultats obtenus qui restent
fort au-dessous de ce qu'on était en droit
d'exiger.
Les Français qui se livrent à ces criti-
ques sont partisans d'une politique qui doit
fatalement mener la France à l'abîme. Tan-
dis que le pays a besoin de toutes ses for-
ces nour sa reconstitution économique, le
servilce militaire de deux ans serfci
maintenu pour assurer à la France — mal-
gré les centaines de mille soldats de cou-
leur dont elle dispose — une force armée
suffisante pour mener cette politique. Trou-
pes d'occupation pour la Rhénanie, troupes
pour le Maroc, troupes pour la Syrie, de-
main troupes ipeut-être pour la Pologne.
ou pour ces autres Etats, comme la Tchéco-
slovaquie par exemple, qu'un grand jour-
naliste français voulait faire intervenir con-
tre la Russie soviétiste, pour la bonne rai-
son qu'on est en mesure de l'y contraindre.
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