Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 juillet 1920 30 juillet 1920
Description : 1920/07/30 (T15,N1512). 1920/07/30 (T15,N1512).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238519t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
D hS
tFFAfR ES ETRANGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1512
Vendredi 30 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégr a es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un asterisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'attitude de l'Allema-
gne dans la guerre russo-polonaise :
l'interdiction du transit de matériel de
guerre (Frankfurter Zeitung). — La
France, le Vatican et l'Allemagne
(Frankfurter Zeitllng). — L'accord de
spa sur le charbon : le débat au Conseil
Economique d'empire ( Hamburger
F lemdenblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. — La reprise des rela-
tions commerciales entre les Etats-Unis
et les Soviets (Evening Post).
P ,
PRESSE ANGLAISE. — « Le danger de conta-
gion par l'Est » (W. Churchill dans Eve-
ning News) ; la collaboration de l'Al-
lemagne (Times, Daily Herald). — L'en-
trevue de Boulogne (Daily Telegraph,
DailJl News). —, L'agitation antibritan-
nique à Paris (Daily Express).
PRESSE HOLLANDAISE. — La guerre russo-
polonaise « La défaite de l'Entente »
(N ederlander).
PRESSE ITALIENNE. — « La frénésie belli-
queuse de Belgrade » (Idea Nazionale).
---- ——————————
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
t't, LE DANGER DE CONTAGION PAR
SolîP » [sous ce titrel. — * Aucun pays ne
'!e plus que la Grande-Bretagne de
Plu r regner la paix dans le monde. C'est le
térêt cher de ses désirs. C'est aussi son in-
lIlent primordial. Son peuple est fondère-
p las de la guerre.
^r^dant cinq années terribles il a trop
H~s à en connaître le joug écrasant, les
l'éteeres sordides, les amères déceptions,
t/nelle sensation de perte.
autre part nous sommes victorieux et
t de l'épouvantable conflit au cours, du-
qauwei^ant d'Etats puissants ont été brisés,
IlgrQ q.ue l'Empire britannique consolidé,
toujours debout, occupe à l'heure
tuelle une des premières places parmi les
r?'t et le sommet le plus glorieux qu'il
ait 3 atteint dans tout le cours de son
tistS~~ atteint dans tout le cours de son
stoî f6' Quoi d'étonnant à ce que nous dé-
la paix pour nous-mêmes et pour
ÙN es Peuples.
-tN-r PAYS QUI RETROUVE SON UNITÉ APRÈS
RUante ANS. — Il n'y a pas de raison
que le monde n'obtienne et ne conserve
V «fe de paix prolongée que tous aujour-
souhaitent et réclament à l'envi.
Une politique sage et prudente, encore
que résolue, poursuivie) en commun par les
principales nations pendant les quelques
années qui vont suivre devrait assurer au
monde la stabilité et l'apaisement essen-
tiels à la venue d'une ère radieusement en-
soleillée.
Mais pour que devienne possible une
telle politique, il nous faudra reconnaître
et comprendre les formidables dangers qui
risquent, si nous les traitons avec témé-
rité ou insouciance, de ruiner toutes les
promesses de l'avenir et de nous faire per-
dre le fruit de nos grands efforts passés.
C'est au point de vue de l'obtention et
du maintien de la paix mondiale que nous
devons examiner la situation de la Pologne.
La Pologne est la clef de voûte du traité
de Versailles. Cet antique Etat, déchiré en
trois lambeaux par l'Autriche, la Prusse et
la Russie vient d'être délivré de ses oppres.
seurs et rétabli dans son intégrité après
150 ans de servitude et de partage.
UN ESPRIT FIER ET INTRAITABLE. - On peut
se demander comment le caractère, l'esprit
national de la Pologne a été affecté par
cette longue et triste expérience. Quel en-
seignement la Pologne a-t-elle retiré de ses
infortunes ? Que lui a coûté sa captivité ?
Autant que nous pouvons en juger
d'après ce qui s'est passé au cours des dix-
huit mois écoulés, 150 ans d'adversité n'ont
pas suffi à abattre la fierté de la Pologne,
ni à lui apprendre la sagesse.
Les portes de la Bastille ont été défon-
cées. Ses tours, ses créneaux, se sont
écroulés dans la convulsion suprême, et
sortant de dessous ces ruines est apparu
le prisonnier du dix-huitième siècle, privé
depuis longtemps d'air et de lumière, les
membres rompus sur le chevalet mais la
nature aussi bien douée, le cœur aussi fier
et le caractère aussi intraitable que jamais.
Cependant pour ne pas être injuste en-
vers la Pologne, il convient de reconnaître
les difficultés extraordinaires avec lesquel-
les elle s'est trouvée aux prisas.
Tout éblouie encore de l'éclat du soleil à
peine retrouvé, avant d'avoir pu se fortifier
contre la fiévreuse atmosphère du monde
moderne, elle s'est trouvée assaillie par
une foule de dangers, de perplexités et
d'embarras, de nature à déconcerter la sa-
gacité séculaire et de la mûre expérience
de l'Angleterre elle-même.
A l'Ouest gisait la formidable Allema-
gne, à moitié étourdie, à moitié enchaînée,
mais possédant toujours les facultés et les
qualités exceptionnelles qui lui avaient per-
mis presque à elle seule de soutenir une
guerre opiniâtre, pour ainsi dire contre les
armées du monde entier.
A l'Est, étendue elle aussi dans un épou-
vantable désordre, gisait l'énorme -masse
de la Russie — une Russie non seulement
blessée, mais empoisonnée, décomposée,
répandant la peste alentour ; une Russie de
hordes armées, se servant, contre ceux dont
ils veulent la mort non seulement de ca-
nons et de baïonnettes, mais de troupes
innombrables, d'une vermine qui transmet
le typhus, destructeur du corps humain et
de doctrines politiques fatales pour la
santé comme pour l'âme des nations.
Et entre ces deux empires agonisants, su-
bissant à tout moment le contre-coup de
leurs convulsions se trouvait prise la Po-
logne, relativement faible, relativement pe-
tite, sans expérience aucune, sans organi-
sation, sans armature, à court de vivres,
d'armes et d'argent, forte seulement de ses
titres incontestables et tout nouvellement
reconnus à la liberté et à l'indépendance.
Une idée juste des difficultés éprouvées
par la Pologne est indispensable à qui veut
se former une opinion exacte des dangers
qui la menacent.
Ceux qui sont séparés par une grande
distance des Bolcheviks russes, ceux-là sur-
tout que protège un large fossé d'eau salée
et qui se tiennent sur le ferme rocher d'une
démocratie politique agissante ont beau jeu
pour envisager avec un calme sang-froid
leurs doctrines et leurs intrigues commu-
nistes.
UNE SORTIE DICTÉE PAR LE DÉSESPOIR. -
Mais un Etat nouveau, faible, appauvri, af-
famé, tell que la Pologne, sujette elle-même
à des tremblements intérieurs, est exposé,
à toutes les heures du jour, au danger ré-
sultant d'un contact étroit et continu avec
de tels voisins.
Le but des Bolcheviks d'une révolution
mondiale peut se poursuivre aussi bien
dans la paix que dans la guerre. Je dirai
même qu'une paix bolcheviste est tout sim-
plement la guerre sous une autre forme.
Dans les moments où ils n'écrasent pas
leurs voisins par la force des armes, ils les
minent par leur propagande.
Il peut se faire, sans qu'il soit tiré un
seul coup de fusil sur tout le front, sans
qu'une baïonnette soit croisée, ni un batail-
lon changé de place, que l'invasion se pour-
suive rapidement et sans arrêt. On excite
le paysan contre le propriétaire foncier,
l'ouvrier contre le patron ; on incite les em-
ployés des chemins de fer et des services
publics à se mettre; en grève, les soldats à
se mutiner et à tuer leurs officiers ; la po-
pulace à massacrer les représentants des
classes moyennes, à piller leurs demeures,
à s'emparer de leurs biens, à violer leurs
femmes, à leur voler leurs enfants. Des so-
ciétés secrètes, savamment organisées, en-
travent toute politique loyale ; la presse est
achetée toutes les fois que faire se peut.
Voilà ce que craignait la Pologne et ce
qu'elle aura lieu désormais de craindre plus
encore. Voilà ce qui l'a décidée, bien plus
que la concentration des armées rusises sur
le front polonais, à tenter cette sortie, ce
contre-coup désespéré au sujet duquel l'opi-
nion libérale anglaise s'est si généralement
méprise et que l'opinion socialiste a su dé-
naturer avec tant de succès.
CE QUI SIGNIFIERAIT L'EFFONDREMENT DE LA
POLOGNE. — Mais le point de vue polonais
n'est pas lei seul ; nous devons songer aussi
aux intérêts anglais, aux intérêts de la
France, aux grands résultats acquis par la
guerre et incorporés dans le traité de Ver-
sailles.
Tous ces intérêts seraient sérieusement,
D hS
tFFAfR ES ETRANGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1512
Vendredi 30 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégr a es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un asterisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'attitude de l'Allema-
gne dans la guerre russo-polonaise :
l'interdiction du transit de matériel de
guerre (Frankfurter Zeitung). — La
France, le Vatican et l'Allemagne
(Frankfurter Zeitllng). — L'accord de
spa sur le charbon : le débat au Conseil
Economique d'empire ( Hamburger
F lemdenblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. — La reprise des rela-
tions commerciales entre les Etats-Unis
et les Soviets (Evening Post).
P ,
PRESSE ANGLAISE. — « Le danger de conta-
gion par l'Est » (W. Churchill dans Eve-
ning News) ; la collaboration de l'Al-
lemagne (Times, Daily Herald). — L'en-
trevue de Boulogne (Daily Telegraph,
DailJl News). —, L'agitation antibritan-
nique à Paris (Daily Express).
PRESSE HOLLANDAISE. — La guerre russo-
polonaise « La défaite de l'Entente »
(N ederlander).
PRESSE ITALIENNE. — « La frénésie belli-
queuse de Belgrade » (Idea Nazionale).
---- ——————————
POLITIQUE GENERALE
1 ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
t't, LE DANGER DE CONTAGION PAR
SolîP » [sous ce titrel. — * Aucun pays ne
'!e plus que la Grande-Bretagne de
Plu r regner la paix dans le monde. C'est le
térêt cher de ses désirs. C'est aussi son in-
lIlent primordial. Son peuple est fondère-
p las de la guerre.
^r^dant cinq années terribles il a trop
H~s à en connaître le joug écrasant, les
l'éteeres sordides, les amères déceptions,
t/nelle sensation de perte.
autre part nous sommes victorieux et
t de l'épouvantable conflit au cours, du-
qauwei^ant d'Etats puissants ont été brisés,
IlgrQ q.ue l'Empire britannique consolidé,
toujours debout, occupe à l'heure
tuelle une des premières places parmi les
r?'t et le sommet le plus glorieux qu'il
ait 3 atteint dans tout le cours de son
tistS~~ atteint dans tout le cours de son
stoî f6' Quoi d'étonnant à ce que nous dé-
la paix pour nous-mêmes et pour
ÙN es Peuples.
-tN-r PAYS QUI RETROUVE SON UNITÉ APRÈS
RUante ANS. — Il n'y a pas de raison
que le monde n'obtienne et ne conserve
V «fe de paix prolongée que tous aujour-
souhaitent et réclament à l'envi.
Une politique sage et prudente, encore
que résolue, poursuivie) en commun par les
principales nations pendant les quelques
années qui vont suivre devrait assurer au
monde la stabilité et l'apaisement essen-
tiels à la venue d'une ère radieusement en-
soleillée.
Mais pour que devienne possible une
telle politique, il nous faudra reconnaître
et comprendre les formidables dangers qui
risquent, si nous les traitons avec témé-
rité ou insouciance, de ruiner toutes les
promesses de l'avenir et de nous faire per-
dre le fruit de nos grands efforts passés.
C'est au point de vue de l'obtention et
du maintien de la paix mondiale que nous
devons examiner la situation de la Pologne.
La Pologne est la clef de voûte du traité
de Versailles. Cet antique Etat, déchiré en
trois lambeaux par l'Autriche, la Prusse et
la Russie vient d'être délivré de ses oppres.
seurs et rétabli dans son intégrité après
150 ans de servitude et de partage.
UN ESPRIT FIER ET INTRAITABLE. - On peut
se demander comment le caractère, l'esprit
national de la Pologne a été affecté par
cette longue et triste expérience. Quel en-
seignement la Pologne a-t-elle retiré de ses
infortunes ? Que lui a coûté sa captivité ?
Autant que nous pouvons en juger
d'après ce qui s'est passé au cours des dix-
huit mois écoulés, 150 ans d'adversité n'ont
pas suffi à abattre la fierté de la Pologne,
ni à lui apprendre la sagesse.
Les portes de la Bastille ont été défon-
cées. Ses tours, ses créneaux, se sont
écroulés dans la convulsion suprême, et
sortant de dessous ces ruines est apparu
le prisonnier du dix-huitième siècle, privé
depuis longtemps d'air et de lumière, les
membres rompus sur le chevalet mais la
nature aussi bien douée, le cœur aussi fier
et le caractère aussi intraitable que jamais.
Cependant pour ne pas être injuste en-
vers la Pologne, il convient de reconnaître
les difficultés extraordinaires avec lesquel-
les elle s'est trouvée aux prisas.
Tout éblouie encore de l'éclat du soleil à
peine retrouvé, avant d'avoir pu se fortifier
contre la fiévreuse atmosphère du monde
moderne, elle s'est trouvée assaillie par
une foule de dangers, de perplexités et
d'embarras, de nature à déconcerter la sa-
gacité séculaire et de la mûre expérience
de l'Angleterre elle-même.
A l'Ouest gisait la formidable Allema-
gne, à moitié étourdie, à moitié enchaînée,
mais possédant toujours les facultés et les
qualités exceptionnelles qui lui avaient per-
mis presque à elle seule de soutenir une
guerre opiniâtre, pour ainsi dire contre les
armées du monde entier.
A l'Est, étendue elle aussi dans un épou-
vantable désordre, gisait l'énorme -masse
de la Russie — une Russie non seulement
blessée, mais empoisonnée, décomposée,
répandant la peste alentour ; une Russie de
hordes armées, se servant, contre ceux dont
ils veulent la mort non seulement de ca-
nons et de baïonnettes, mais de troupes
innombrables, d'une vermine qui transmet
le typhus, destructeur du corps humain et
de doctrines politiques fatales pour la
santé comme pour l'âme des nations.
Et entre ces deux empires agonisants, su-
bissant à tout moment le contre-coup de
leurs convulsions se trouvait prise la Po-
logne, relativement faible, relativement pe-
tite, sans expérience aucune, sans organi-
sation, sans armature, à court de vivres,
d'armes et d'argent, forte seulement de ses
titres incontestables et tout nouvellement
reconnus à la liberté et à l'indépendance.
Une idée juste des difficultés éprouvées
par la Pologne est indispensable à qui veut
se former une opinion exacte des dangers
qui la menacent.
Ceux qui sont séparés par une grande
distance des Bolcheviks russes, ceux-là sur-
tout que protège un large fossé d'eau salée
et qui se tiennent sur le ferme rocher d'une
démocratie politique agissante ont beau jeu
pour envisager avec un calme sang-froid
leurs doctrines et leurs intrigues commu-
nistes.
UNE SORTIE DICTÉE PAR LE DÉSESPOIR. -
Mais un Etat nouveau, faible, appauvri, af-
famé, tell que la Pologne, sujette elle-même
à des tremblements intérieurs, est exposé,
à toutes les heures du jour, au danger ré-
sultant d'un contact étroit et continu avec
de tels voisins.
Le but des Bolcheviks d'une révolution
mondiale peut se poursuivre aussi bien
dans la paix que dans la guerre. Je dirai
même qu'une paix bolcheviste est tout sim-
plement la guerre sous une autre forme.
Dans les moments où ils n'écrasent pas
leurs voisins par la force des armes, ils les
minent par leur propagande.
Il peut se faire, sans qu'il soit tiré un
seul coup de fusil sur tout le front, sans
qu'une baïonnette soit croisée, ni un batail-
lon changé de place, que l'invasion se pour-
suive rapidement et sans arrêt. On excite
le paysan contre le propriétaire foncier,
l'ouvrier contre le patron ; on incite les em-
ployés des chemins de fer et des services
publics à se mettre; en grève, les soldats à
se mutiner et à tuer leurs officiers ; la po-
pulace à massacrer les représentants des
classes moyennes, à piller leurs demeures,
à s'emparer de leurs biens, à violer leurs
femmes, à leur voler leurs enfants. Des so-
ciétés secrètes, savamment organisées, en-
travent toute politique loyale ; la presse est
achetée toutes les fois que faire se peut.
Voilà ce que craignait la Pologne et ce
qu'elle aura lieu désormais de craindre plus
encore. Voilà ce qui l'a décidée, bien plus
que la concentration des armées rusises sur
le front polonais, à tenter cette sortie, ce
contre-coup désespéré au sujet duquel l'opi-
nion libérale anglaise s'est si généralement
méprise et que l'opinion socialiste a su dé-
naturer avec tant de succès.
CE QUI SIGNIFIERAIT L'EFFONDREMENT DE LA
POLOGNE. — Mais le point de vue polonais
n'est pas lei seul ; nous devons songer aussi
aux intérêts anglais, aux intérêts de la
France, aux grands résultats acquis par la
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