Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 juillet 1920 08 juillet 1920
Description : 1920/07/08 (T15,N1494). 1920/07/08 (T15,N1494).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385014
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÆMIN[STERES
niur DES ,
tttt,
FCS ÉTRANGÈRES
~l ET DE LA GUERRE
N° 1494
Jeudi 8 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
BruYonEMANDE- — Les Conférences de
~V eu elles et de Spa (Post, Munchner
Neueste Nac:hrichten, Frankfurter Zei-
tung is °elnische Volkszeitung, Koel-
nisZeituncJ)-
ESSE A ^ICAIne- — Le lynchage des nè-
gres a - Le lynchage des nè-
Conv ,or ld). - Le vrai leader de la
PnEss 8Dhon républicaine (Evening Post).
~EssE t^LAISE- — Les Conférences de
mes elles, et de Spa (Morning Post, Ti-
iVeçV ■ Telegraph, Daily News,
dian) ster Gazette,Manchester Guar-
dian)
P nEss£
Spa TRIeHIENNE. — La Conférence de
PnE eutsches Volksblatt).
VsWs EfnAGN0LE- — Les Conférences de
de Es8 ? et de Spa (Correspondencia
en E pan a).- La propagande allemande
en Spagne et la presse (pais).
],infEiLl^E- — La part de l'Italie dans
L'attih?? é (Corriere della Sera).
Dne U e de M. Lloyd George à Spa;
(Alar- conversation Sforza - Trumbitch
^or>sa dans Secolo). — Les né-
gocinii °ns Itano-albanaises : l'entrevue
de lrana (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE 1
Dr LES CONFÉRENCES
ri BRUXELLES ET DE SPA
Ï ^NGLAISE DU 5 JUILLET (SOIR) ET
j.~ce de o - L'ajournement de la Confé-
e 8pa dû à l'absence des experts mi-
mands est mentionné avec plus
ti 80irle de pr.olixité par tous les journaux
di ï S°ir le Zuillet, et par la presse du ma-
Ti 'e 6 -
cif es /oVZ'f seuls la Morning Post et le
"Ilulent une condamnation expli-
jetst bldrn tacllque allemande. La Morning
ietf" blâmo cet artifice transparent pour
tirila ^?udre aux yeux, artifice em-
Illéthodes dilaioires chères à la
to 4t un écl. ItOrial » i et le Times y consacre
°ltib' ehrenb
Pph ?nbach a expliqué à un certain
HCo bre dft i01arnalistes que lui et ses col-
td' lICe uaIent pas imaginé, dans leur m-
~Ia aiiû les questions militaires, c'est-
\^e^ièïdem ï!ailde de désarmement, seraient
lèr'es à régler. C'est là réellement
pre,, ante ignorance. Quiconque en
~es sa-{es:sle tant soit peu aux affaires
Sjes SaH Petrinemment que le désar-
«J* est 1 e Pivot de toute la conférence,
?<* ]?<ïition doit nécessairement précé-
M règle qUI doit nécessairement précé-
dé e rè glernent de toute autre question.
er peut avoir été acciden-
NiP?Ssion w ^°ns à même d'en juger après
s Causes militaires. Ce sera
pie l, re de oUche de la sincérité des délé-
gués et du peuple allemand. Le résultat de
cette épreuve nous apprendra où nous en
sommes. »
Le reste de la presse s'abstient de com-
menter l'ajournement de la Conférence, et
préfère porter un jugement rétrospectif sur
les controverses de Bruxelles, relatives à
la répartition des indemnités. Le Daily Te-
legraph, la Westminster Gazette et le Daily
News regrettent que les débats de cet or-
dre aient retenu et presque exclusivement
absorbé l'attention des Alliés. Mais, tandis
que le Daily Telegraph voit là simplement
une erreur de méthode, « puisque la tâche
essentielle était de présenter aux Allemands
un compte commun et d'exiger des garan-
ties de paiement » avant de songer à diviser
des sommes non encore recouvrées, le Daily
News et la Westminster Gazette cherchent
dans une condamnation énergique « des
marchandages de Bruxelles » des argu
ments pour plaider la modération à l'égard
de l'Allemagne, et pour afficher un scepti-
cisme profond sur la possibilité de toucher
une indemnité quelconque.
(( Il y a quelque excuse pour la lassitude,
bientôt transformée en dégoût avec laquelle
le public en vient à considérer les marchan-
dages auxquels se livrent les membres du
Conseil suprême, sur les corps de leurs en-
nemis morts ou mourants. C'est moins le
caractère sordide que le caractère irréel de
ces négociations interminables qui provo-
que le mépris ; moins leur perversité que
leur faiblesse. Il devient difficile de songer
avec tout le sérieux voulu à un fait aussi
horrible que l'effondrement prochain de
l'Europe centrale, quand on en voit les si-
gnes précurseurs dans les efforts de telle
ou telle petite puissance pour obtenir une
part plus grande des débris du naufrage,
dans ses manœuvre pour s'assurer cette
part ; ou quand la France insiste pour que
l'Allemagne puisse être en même temps
complètement ruinée et cependant « assez
prospère pour payer une indemnité qui au-
rait épuisé ses ressources au temps même
de sa plus grande richesse économique »
(Daily News).
« Nous ne savons pas quelle fatalité ex-
traordinaire a poussé les Alliés à marchan-
der en public à propos de leur part res-
pective d indemnités qui restent à toucher;
mais les querelles journalières à ce sujet,
ISii fidèlement rapportées par toute la presse
européenne, constituent un prélude ridicule
et fort mal approprié aux négociations de
Spa.
« En ce qui le concerne, le peuple anglais
a depuis longtemps cessé de ,pre:ndJ'e aucun
intérêt à ces calculs hypothétiques. Il
doute de pouvoir jamais toucher autre chose
que les frais d'entretien de l'armée d'occu-
pation, si même il les touche. Et, puisque
dans l'ensemble, il a accepté cette conclu-
sion avec bonne humeur et philosophie, il
lui est d'autant plus pénible d'être repré-
senté aux yeux de l'univers comme avari-
cieusement acharné à obtenir tant pour
cent d'une somme qu'il regarde comme my-
thique. En vérité, nous croyons que l'at-
mosphère serait fort éclaircie et les risques
de friction entre la France et la Grande-
Bretagne sensiblement diminuais, si M.
Lloyd George se retirait entièrement de ces
controverses et déclarait à la France (ce qui
est d'ailleurs la vérité) que le peuple anglais
ne réclamera rien avant satisfaction des
revendications françaises les plus urgentes,
particulièrement de celles relatives aux ré-
gions dévastées, si une telle satisfaction
peut être obtenue. Nous pourrions peut-
être gagner ainsi assez d'influence pour ra-
mener les Alliés à la réalité des faits, sur
cette question et sur bien d'autres qui exi
gent du sang-froid et du bon sens. „
« La question de l'indemnité est parfai-
tement circonscrite. Nous pouvons choisir
entre une forte sommier nominale, répartie
sur une longue période, et une' somme mo-
qiqUJe recouvrable en un, espace de temps
plus limités assez limité en fait pour que
les Alliés puissent, avec plus de vraisem-
blance, conserver le contrôle des événe-
ments. Si nous choisissons la première
alternative, il y a une chose certaine : à
la fin des 35 ou 4-0 ans mentionnés, les Al-
liés auront dépensé bien davantage en ar-
mements et frais d'occupation qu'ils n'au-
ront recouvré en indemnités, tandis que la
seconde alternative leur ferait entrevoir la
possibilité de Bénéficier du désarmement de
l'Alleimagne en leur permettant de désarmer
eux-mêmes.
« C'est par le désarmement et le désarme-
ment seul, que les Alliés peuvent espérer
voir s'alléger de fardeau écrasant de leurs
dépenses ; et ils ont raison de se montrer
résolus à ,raire une réalité des clauses mi-
litaires du Traité. Mais ici encore, ils doi-
vent faire attention à ne point frustrer leurs
propres intentions par le choix des moyens
qu'ils adopteront. Peut-être la meilleure
façon de parvenir à leurs fins est-elle de
permettre aux Allemands de conserver pro-
visoirement et conditionnellement une force
suffisante pour assurer le désarmement, du
reste sous le contrôle de représentants
alliés. L'autre méthode, suggérée dans cer-
tains milieux, à savoir l'occupation de nou-
veaux territoires allemands à titre de sanc-
tion, rencontre de multiples objections, à
moins que le but délibérément envisagé soit
le démembrement de l'Allemagne. » -
Des concessions à l'Allemagne sur le ter-
rain financier, des concessions même sur
h terrain militaire, voilà finalement la con-
clusion à quoi aboutit l'article de la West-
minster Gazêtte ; et il serait illogique,
après cela, de ne point demander, en outre,
que les Allemands soient admis à une con-
férence internationale ou dans la Société
des Nations sur un pied d'absolue égalité ;
et la Westminster Gazette, ainsi du reste
que le Manchester Guardian, s'appuie, pour
formuler une demande de cette nature, sur
une proposition que le comte Sforza aurait
faite à Bruxelles.
« On annonce ce matin que le comte Sfor-
za, le délégué italien, aurait proposé de 1
substituer au Conseil Suprême une confé-
rence générale internationale et d'y admet-
tre l'Allemagne au même titre que les Al-
liés. Les autres Alliés, nous dit-on, ont re-
jeté cette proposition, et peut-être était-il
impossible de l'accepter sous la forme où
niur DES ,
tttt,
FCS ÉTRANGÈRES
~l ET DE LA GUERRE
N° 1494
Jeudi 8 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
BruYonEMANDE- — Les Conférences de
~V eu elles et de Spa (Post, Munchner
Neueste Nac:hrichten, Frankfurter Zei-
tung is °elnische Volkszeitung, Koel-
nisZeituncJ)-
ESSE A ^ICAIne- — Le lynchage des nè-
gres a - Le lynchage des nè-
Conv ,or ld). - Le vrai leader de la
PnEss 8Dhon républicaine (Evening Post).
~EssE t^LAISE- — Les Conférences de
mes elles, et de Spa (Morning Post, Ti-
iVeçV ■ Telegraph, Daily News,
dian) ster Gazette,Manchester Guar-
dian)
P nEss£
Spa TRIeHIENNE. — La Conférence de
PnE eutsches Volksblatt).
VsWs EfnAGN0LE- — Les Conférences de
de Es8 ? et de Spa (Correspondencia
en E pan a).- La propagande allemande
en Spagne et la presse (pais).
],infEiLl^E- — La part de l'Italie dans
L'attih?? é (Corriere della Sera).
Dne U e de M. Lloyd George à Spa;
(Alar- conversation Sforza - Trumbitch
^or>sa dans Secolo). — Les né-
gocinii °ns Itano-albanaises : l'entrevue
de lrana (Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE 1
Dr LES CONFÉRENCES
ri BRUXELLES ET DE SPA
Ï ^NGLAISE DU 5 JUILLET (SOIR) ET
j.~ce de o - L'ajournement de la Confé-
e 8pa dû à l'absence des experts mi-
mands est mentionné avec plus
ti 80irle de pr.olixité par tous les journaux
di ï S°ir le Zuillet, et par la presse du ma-
Ti 'e 6 -
cif es /oVZ'f seuls la Morning Post et le
"Ilulent une condamnation expli-
jetst bldrn tacllque allemande. La Morning
ietf" blâmo cet artifice transparent pour
tirila ^?udre aux yeux, artifice em-
Illéthodes dilaioires chères à la
to 4t un écl. ItOrial » i et le Times y consacre
°ltib' ehrenb
Pph ?nbach a expliqué à un certain
HCo bre dft i01arnalistes que lui et ses col-
td' lICe uaIent pas imaginé, dans leur m-
~Ia aiiû les questions militaires, c'est-
\^e^ièïdem ï!ailde de désarmement, seraient
lèr'es à régler. C'est là réellement
pre,, ante ignorance. Quiconque en
~es sa-{es:sle tant soit peu aux affaires
Sjes SaH Petrinemment que le désar-
«J* est 1 e Pivot de toute la conférence,
?<* ]?<ïition doit nécessairement précé-
M règle qUI doit nécessairement précé-
dé e rè glernent de toute autre question.
er peut avoir été acciden-
NiP?Ssion w ^°ns à même d'en juger après
s Causes militaires. Ce sera
pie l, re de oUche de la sincérité des délé-
gués et du peuple allemand. Le résultat de
cette épreuve nous apprendra où nous en
sommes. »
Le reste de la presse s'abstient de com-
menter l'ajournement de la Conférence, et
préfère porter un jugement rétrospectif sur
les controverses de Bruxelles, relatives à
la répartition des indemnités. Le Daily Te-
legraph, la Westminster Gazette et le Daily
News regrettent que les débats de cet or-
dre aient retenu et presque exclusivement
absorbé l'attention des Alliés. Mais, tandis
que le Daily Telegraph voit là simplement
une erreur de méthode, « puisque la tâche
essentielle était de présenter aux Allemands
un compte commun et d'exiger des garan-
ties de paiement » avant de songer à diviser
des sommes non encore recouvrées, le Daily
News et la Westminster Gazette cherchent
dans une condamnation énergique « des
marchandages de Bruxelles » des argu
ments pour plaider la modération à l'égard
de l'Allemagne, et pour afficher un scepti-
cisme profond sur la possibilité de toucher
une indemnité quelconque.
(( Il y a quelque excuse pour la lassitude,
bientôt transformée en dégoût avec laquelle
le public en vient à considérer les marchan-
dages auxquels se livrent les membres du
Conseil suprême, sur les corps de leurs en-
nemis morts ou mourants. C'est moins le
caractère sordide que le caractère irréel de
ces négociations interminables qui provo-
que le mépris ; moins leur perversité que
leur faiblesse. Il devient difficile de songer
avec tout le sérieux voulu à un fait aussi
horrible que l'effondrement prochain de
l'Europe centrale, quand on en voit les si-
gnes précurseurs dans les efforts de telle
ou telle petite puissance pour obtenir une
part plus grande des débris du naufrage,
dans ses manœuvre pour s'assurer cette
part ; ou quand la France insiste pour que
l'Allemagne puisse être en même temps
complètement ruinée et cependant « assez
prospère pour payer une indemnité qui au-
rait épuisé ses ressources au temps même
de sa plus grande richesse économique »
(Daily News).
« Nous ne savons pas quelle fatalité ex-
traordinaire a poussé les Alliés à marchan-
der en public à propos de leur part res-
pective d indemnités qui restent à toucher;
mais les querelles journalières à ce sujet,
ISii fidèlement rapportées par toute la presse
européenne, constituent un prélude ridicule
et fort mal approprié aux négociations de
Spa.
« En ce qui le concerne, le peuple anglais
a depuis longtemps cessé de ,pre:ndJ'e aucun
intérêt à ces calculs hypothétiques. Il
doute de pouvoir jamais toucher autre chose
que les frais d'entretien de l'armée d'occu-
pation, si même il les touche. Et, puisque
dans l'ensemble, il a accepté cette conclu-
sion avec bonne humeur et philosophie, il
lui est d'autant plus pénible d'être repré-
senté aux yeux de l'univers comme avari-
cieusement acharné à obtenir tant pour
cent d'une somme qu'il regarde comme my-
thique. En vérité, nous croyons que l'at-
mosphère serait fort éclaircie et les risques
de friction entre la France et la Grande-
Bretagne sensiblement diminuais, si M.
Lloyd George se retirait entièrement de ces
controverses et déclarait à la France (ce qui
est d'ailleurs la vérité) que le peuple anglais
ne réclamera rien avant satisfaction des
revendications françaises les plus urgentes,
particulièrement de celles relatives aux ré-
gions dévastées, si une telle satisfaction
peut être obtenue. Nous pourrions peut-
être gagner ainsi assez d'influence pour ra-
mener les Alliés à la réalité des faits, sur
cette question et sur bien d'autres qui exi
gent du sang-froid et du bon sens. „
« La question de l'indemnité est parfai-
tement circonscrite. Nous pouvons choisir
entre une forte sommier nominale, répartie
sur une longue période, et une' somme mo-
qiqUJe recouvrable en un, espace de temps
plus limités assez limité en fait pour que
les Alliés puissent, avec plus de vraisem-
blance, conserver le contrôle des événe-
ments. Si nous choisissons la première
alternative, il y a une chose certaine : à
la fin des 35 ou 4-0 ans mentionnés, les Al-
liés auront dépensé bien davantage en ar-
mements et frais d'occupation qu'ils n'au-
ront recouvré en indemnités, tandis que la
seconde alternative leur ferait entrevoir la
possibilité de Bénéficier du désarmement de
l'Alleimagne en leur permettant de désarmer
eux-mêmes.
« C'est par le désarmement et le désarme-
ment seul, que les Alliés peuvent espérer
voir s'alléger de fardeau écrasant de leurs
dépenses ; et ils ont raison de se montrer
résolus à ,raire une réalité des clauses mi-
litaires du Traité. Mais ici encore, ils doi-
vent faire attention à ne point frustrer leurs
propres intentions par le choix des moyens
qu'ils adopteront. Peut-être la meilleure
façon de parvenir à leurs fins est-elle de
permettre aux Allemands de conserver pro-
visoirement et conditionnellement une force
suffisante pour assurer le désarmement, du
reste sous le contrôle de représentants
alliés. L'autre méthode, suggérée dans cer-
tains milieux, à savoir l'occupation de nou-
veaux territoires allemands à titre de sanc-
tion, rencontre de multiples objections, à
moins que le but délibérément envisagé soit
le démembrement de l'Allemagne. » -
Des concessions à l'Allemagne sur le ter-
rain financier, des concessions même sur
h terrain militaire, voilà finalement la con-
clusion à quoi aboutit l'article de la West-
minster Gazêtte ; et il serait illogique,
après cela, de ne point demander, en outre,
que les Allemands soient admis à une con-
férence internationale ou dans la Société
des Nations sur un pied d'absolue égalité ;
et la Westminster Gazette, ainsi du reste
que le Manchester Guardian, s'appuie, pour
formuler une demande de cette nature, sur
une proposition que le comte Sforza aurait
faite à Bruxelles.
« On annonce ce matin que le comte Sfor-
za, le délégué italien, aurait proposé de 1
substituer au Conseil Suprême une confé-
rence générale internationale et d'y admet-
tre l'Allemagne au même titre que les Al-
liés. Les autres Alliés, nous dit-on, ont re-
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