Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 juillet 1920 07 juillet 1920
Description : 1920/07/07 (T15,N1493). 1920/07/07 (T15,N1493).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238500q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
|MINISTÊUES
D FS
tHRES ETRANGERES
! DE LA. GUERRE
I 1
N° 1493
Mercredi 7 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
{JntssF A
b (^aeoj^i,ANi]F- - La Confr-remce de Spa
VSE e Rundschau).
Ph Esst,
T''a~ ERICAINE. - Les Républicains et le
{Jl\ts ité^rioC^v 7failles (Washington Post).
La Conférence de Spa
baili, NT e- 1 e 9, r ap 11 Times, Daily Mail,
ai eî,,,s DaHU Express. Daily Gra-
}lny P°st, Manchester Guar-
Natiô COn¡sell Suprême et Société des
h V estniinster Gazette, Man-
tester a>M"Uanr ).
f. Spa (v\hienne- — La Conférence de
Be r Morgenzeitung).
'Ii: BEL — « Une prétendre protesta-
jion ?E. - Une prétendue protesta-
( i,. OPhile du Limbeuirg cédé »
b Sterne vothomb dans Nation Belge).
l h 0LLANDAISE. — L' « annexionnisme »
G'r6Jnd' Le rôle de !la France et de la
blQd). e-Bretagne (Algemeen Handels.
blad) Ilandels.
POLITIQUE GENERALE
'151 DIPLOMATIE
ï
LA ALLIËS ET L'ALLEMAGNE
tteGlAISE DU 5 DE SPA. - PRESSE
U £ T- - Les journaux don-
,|jn ,, nouvpJiies.formations sur la ques-
H h rp
d% '• le P?aT^^ow des indemnités alle-
\nJïWivpmî me du pourcentage aurait
* préféré au système de la
h n •' : et v accord se serait conclu sur
Su, ÏX llîlgleterre 1 22 France, 52
~,~ !te de 1 ees promesses d'aide eco-
(cItee la. Part des Alliés), Belgique
("eec Ma* Intien de son droit de prio-
rité erbie t) /o'autres Alliés 3
lé eentente SeTCllt donc faite sur le pro-
l^frn eyïlent~ }°ns comme sur celui du
delég e QVant' et les Alliés auraient réalisé
0» 9u/s ^lemnrff trouver en présence des
?Sk fiif'fe epe" lmt ■ U Daily Telegraph re-
grette cependant lue cette unité n'ait été
de discussions assez vi-
s iJl*Cl'lièrp H2enf entre les représen-
arte, pqrti BeQ!!n! iQUe et de la Grande-Breta-
/n°{e et de la Grande-Breta-
'Zr,]kT; hite COntraire avec satisfaction
e e Un il e Par M. Millerand à la re-
CO llgent.
e sur le nouveau sa-
Slai hruSerien iï rïla Jî la France: « Les An-
fie n Plus grand sacrifice
(je Ail ie cordini ï Ce mot révèle la solidité
1%JJaiia ççe- « Ce fut le seul rayon
dans ce jour sombre. » (Dépêches
\f e C tO.es SamedI' 3 )
l'ét erQttJOueTse contre a faiï allusion à
teeonlp 0, rs assez animée entre MM.
! i °8«^enf dVi George à propos de
nuer de* V-lstème de contrôle des-
I ler*Qnd ralsons régulières. de
1 AVrès uHe opposition
prolongée, M. Lloyd George en aurait fina-
lement admis le principe.
En dehors des discussions interalliées, les
journaux s'occupent surtout de l'attitude
probable des délégués allemands et repro-
duisent, en tout ou partie, les déclarations
du ministre des Affaires étrangères von
Simons, aux correspondants particuliers
(Daily Mail, Daily News, Daily Express). Les
principaux points de ces déclarations sont
les suivants :'
1° L'Allemagne a intérêt à connaître le
montant exact des indemnités exigées d'elle;
20 Le Gouvernement allemand est prêt à
faire des propositions en vue de s'acquitter
de ces charges, dès qu'il saura ce que les
Alliés sont disposés à faire pour faciliter
économiquement sa tâche :
3° Ceci implique des discussions entre re-
présentants des Alliés et représentants de
l'Allemagne ;
4° Si les Alliés se refusent à la discussion
et prétendent discuter leurs conditions, les
délégués allemands se retireront et iront
demander au Reichstag de nouvelles ins-
tructions.
Le Daily Graphie, à ce sujet, croit que
les Allemands seraient autorisés à discuter
verbalement avec les Alliés, et approuve
cette méthode qui lui paraît assurer un gain
de temps. *
La Morning Post et le Times, dans leurs
éditoriaux, font ressortir que les repré-
sentants de l'Allemagne n'auront pas à met-
tre en question les clauses du traité de Ver-
sailles, mais à présenter leurs vues sur les
méthodes propres à en assurer l'exécution.
Même dans ces limites les Allemands peu-
vent trouver de nombreux prétextes à une
politique de procrastination, aux yeux du
Times ; mais le journal ajoute que les Al-
lemands ont un intérêt national à voir régler
les questions économiques, et qu'ils ne pro-
longeraient indéfiniment la discussion que
s'ils avaient l'espoir de créer des différends
entre Alliés. Or, ce danger semble écarté
par la solidité actuelle de l'entente franco-
anglaise.
Enfin, le Manchester Guardian affirme
que l'essentiel est d'aboutir à une solution
définitive qui fasse de la conférence de Spa
la dernière d'une série et recommande au
besoin de faire d'importantes concessions
sur le montant des indemnités, pour arriver
à ce résultat et rétablir les conditions éco-
nomiques normales de l'Europe.
PRESSE ALLEMANDE. — L'Entente se mon-
trera-t-elle disposée à Spa à examiner sans
préjugés les considérations de l'Allemagne
sur l'exécution impossible du Traité de
paix ?
Si l'on procède vraiment au désarmement
de l'Allemagne et à la réduction de la
Reichswehr à. 100.000 hommes, toute la
bonne volonté montrée ces dernières, semai-
nes et tous les beaux discours prononcés
après les élections pour la reconstitution de
l'Allemagne ne veulent plus rien dire. Car
la sécurité de l'Etat est la condition pre-
mière de toute reconstitution.
Seule la mauvaise volonté peut exiger que
100.000 hommes, dans la période, troublée
qui suit la guerre, en plein chômage dans
cette crise de cherté de vie, de sous-alimen-
tation et d'agitation bolcheviste, assurent à
eux seuls l'ordre et la sécurité dans l'em-
pire allemand.
Si les Indépendants soutiennent les pré-
tentions de l'Entente, ils le font dans la pen-
sée d'ouvrir l'Allemagne au bolchevisme et
d'ériger la dictature du prolétariat avec ses
gardes rouges. Mais ils se trompent dans
leurs calculs.
Dans leur œuvre de destruction, ils se
heurteraient, non plus à la Reichswehr,
mais aux troupes de l'Entente et en parti-
culier aux troupes coloniales françaises, et
ces soi-disant « amis de la paix » feraient
de l'Allemagne le théâtre de la plus effroya-
ble de toutes les guerres, de la guerre ci-
vile alliée à une guerre de vengeance étran-
gère. Ce que l'Allemagne peut offrir à Spa,
c'est du travail, car de l'or, elle n'en a pas.
Ce qu'elle doit demander, c'est la possibilité
de travailler et de vivre. Ce qu'exige l'En-
tente et surtout ce qu'exige la France est
insensé. L'Entente elle-même ne peut
croire vraiment pouvoir obtenir l'exécution
des conditions qu'elle impose ; mais le gou-
vernement français n'a pas le courage de
dire que les promesses qu'il a faites pour
atténuer la lassitude née de la guerre, em-
pêcher les troubles, ne peuvent être tenues
et il cherche à faire oublier au peuple sa
déception, assignant ce but à l'esprit de ven-
geance : la ruine économique et politique de
l'Allemagne, les finances françaises n'en
sont pas améliorées ni les pays détruits re-
construits.
La « création » de la France, la Pologne
est prête à s'effondrer. Le bolchevisme sera
bientôt sur la frontière orientale de l'Alle-
magne. Si on nous enlève notre défense,
l'Allemagne servira au bolchevisme de cor-
ridor vers l'Ouest, et l'Angleterre qui parle
de paix véritable, et qui entretient en réalité
la continuation de la guerre, parce qu'elle se
voit liée à son Alliée non indemnisée s'a-
percevra, aux prochaines élections, que les
événements du continent peuvent boulever-
ser Aussi son Ile.
Nous n'attendons pas de Spa une vérita-
ble revision du traité de paix. Les temps ne
sont pas mûrs pour cela, les esprits sont en-
core trop pleins, de haine, la situation des
Etats trop trouble, et les rapports des puis-
sances « victorieuses » entre elles trop do-
minés par une méfiante prudence. Mais il
serait possible de frayer la voie à une'en-
tente. La condition première est que nous
fassions une politique loyale et virile et que 1
nous ne signions pas de nouveau un traité
que nous ne puissions pas exécuter.
« Seule une canaille, dit Gœthe, promet
plus qu'elle ne peut tenir. » — H. R.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 4.7, matin.
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'échec des Polo-
nais aggrave le désaccord franco-anglais
dans les questions de Russie, des Balkans
et d'Asie.. l'Entente n'est donc pas unie à
la Con férence de Spa.
Il eût beaucoup mieux valu que les vain-
queurs fussent d'accord devant la table di-
D FS
tHRES ETRANGERES
! DE LA. GUERRE
I 1
N° 1493
Mercredi 7 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
{JntssF A
b (^aeoj^i,ANi]F- - La Confr-remce de Spa
VSE e Rundschau).
Ph Esst,
T''a~ ERICAINE. - Les Républicains et le
{Jl\ts ité^rioC^v 7failles (Washington Post).
La Conférence de Spa
baili, NT e- 1 e 9, r ap 11 Times, Daily Mail,
ai eî,,,s DaHU Express. Daily Gra-
}lny P°st, Manchester Guar-
Natiô COn¡sell Suprême et Société des
h V estniinster Gazette, Man-
tester a>M"Uanr ).
f. Spa (v\hienne- — La Conférence de
Be r Morgenzeitung).
'Ii: BEL — « Une prétendre protesta-
jion ?E. - Une prétendue protesta-
( i,. OPhile du Limbeuirg cédé »
b Sterne vothomb dans Nation Belge).
l h 0LLANDAISE. — L' « annexionnisme »
G'r6Jnd' Le rôle de !la France et de la
blQd). e-Bretagne (Algemeen Handels.
blad) Ilandels.
POLITIQUE GENERALE
'151 DIPLOMATIE
ï
LA ALLIËS ET L'ALLEMAGNE
tteGlAISE DU 5 DE SPA. - PRESSE
U £ T- - Les journaux don-
,|jn ,, nouvpJiies.formations sur la ques-
H h rp
d% '• le P?aT^^ow des indemnités alle-
\nJïWivpmî me du pourcentage aurait
* préféré au système de la
h n •' : et v accord se serait conclu sur
Su, ÏX llîlgleterre 1 22 France, 52
~,~ !te de 1 ees promesses d'aide eco-
(cItee la. Part des Alliés), Belgique
("eec Ma* Intien de son droit de prio-
rité erbie t) /o'autres Alliés 3
lé eentente SeTCllt donc faite sur le pro-
l^frn eyïlent~ }°ns comme sur celui du
delég e QVant' et les Alliés auraient réalisé
0» 9u/s ^lemnrff trouver en présence des
?Sk fiif'fe epe" lmt ■ U Daily Telegraph re-
grette cependant lue cette unité n'ait été
de discussions assez vi-
s iJl*Cl'lièrp H2enf entre les représen-
arte, pqrti BeQ!!n! iQUe et de la Grande-Breta-
/n°{e et de la Grande-Breta-
'Zr,]kT; hite COntraire avec satisfaction
e e Un il e Par M. Millerand à la re-
CO llgent.
e sur le nouveau sa-
Slai hruSerien iï rïla Jî la France: « Les An-
fie n Plus grand sacrifice
(je Ail ie cordini ï Ce mot révèle la solidité
1%JJaiia ççe- « Ce fut le seul rayon
dans ce jour sombre. » (Dépêches
\f e C tO.es SamedI' 3 )
l'ét erQttJOueTse contre a faiï allusion à
teeonlp 0, rs assez animée entre MM.
! i °8«^enf dVi George à propos de
nuer de* V-lstème de contrôle des-
I ler*Qnd ralsons régulières. de
1 AVrès uHe opposition
prolongée, M. Lloyd George en aurait fina-
lement admis le principe.
En dehors des discussions interalliées, les
journaux s'occupent surtout de l'attitude
probable des délégués allemands et repro-
duisent, en tout ou partie, les déclarations
du ministre des Affaires étrangères von
Simons, aux correspondants particuliers
(Daily Mail, Daily News, Daily Express). Les
principaux points de ces déclarations sont
les suivants :'
1° L'Allemagne a intérêt à connaître le
montant exact des indemnités exigées d'elle;
20 Le Gouvernement allemand est prêt à
faire des propositions en vue de s'acquitter
de ces charges, dès qu'il saura ce que les
Alliés sont disposés à faire pour faciliter
économiquement sa tâche :
3° Ceci implique des discussions entre re-
présentants des Alliés et représentants de
l'Allemagne ;
4° Si les Alliés se refusent à la discussion
et prétendent discuter leurs conditions, les
délégués allemands se retireront et iront
demander au Reichstag de nouvelles ins-
tructions.
Le Daily Graphie, à ce sujet, croit que
les Allemands seraient autorisés à discuter
verbalement avec les Alliés, et approuve
cette méthode qui lui paraît assurer un gain
de temps. *
La Morning Post et le Times, dans leurs
éditoriaux, font ressortir que les repré-
sentants de l'Allemagne n'auront pas à met-
tre en question les clauses du traité de Ver-
sailles, mais à présenter leurs vues sur les
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Même dans ces limites les Allemands peu-
vent trouver de nombreux prétextes à une
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Times ; mais le journal ajoute que les Al-
lemands ont un intérêt national à voir régler
les questions économiques, et qu'ils ne pro-
longeraient indéfiniment la discussion que
s'ils avaient l'espoir de créer des différends
entre Alliés. Or, ce danger semble écarté
par la solidité actuelle de l'entente franco-
anglaise.
Enfin, le Manchester Guardian affirme
que l'essentiel est d'aboutir à une solution
définitive qui fasse de la conférence de Spa
la dernière d'une série et recommande au
besoin de faire d'importantes concessions
sur le montant des indemnités, pour arriver
à ce résultat et rétablir les conditions éco-
nomiques normales de l'Europe.
PRESSE ALLEMANDE. — L'Entente se mon-
trera-t-elle disposée à Spa à examiner sans
préjugés les considérations de l'Allemagne
sur l'exécution impossible du Traité de
paix ?
Si l'on procède vraiment au désarmement
de l'Allemagne et à la réduction de la
Reichswehr à. 100.000 hommes, toute la
bonne volonté montrée ces dernières, semai-
nes et tous les beaux discours prononcés
après les élections pour la reconstitution de
l'Allemagne ne veulent plus rien dire. Car
la sécurité de l'Etat est la condition pre-
mière de toute reconstitution.
Seule la mauvaise volonté peut exiger que
100.000 hommes, dans la période, troublée
qui suit la guerre, en plein chômage dans
cette crise de cherté de vie, de sous-alimen-
tation et d'agitation bolcheviste, assurent à
eux seuls l'ordre et la sécurité dans l'em-
pire allemand.
Si les Indépendants soutiennent les pré-
tentions de l'Entente, ils le font dans la pen-
sée d'ouvrir l'Allemagne au bolchevisme et
d'ériger la dictature du prolétariat avec ses
gardes rouges. Mais ils se trompent dans
leurs calculs.
Dans leur œuvre de destruction, ils se
heurteraient, non plus à la Reichswehr,
mais aux troupes de l'Entente et en parti-
culier aux troupes coloniales françaises, et
ces soi-disant « amis de la paix » feraient
de l'Allemagne le théâtre de la plus effroya-
ble de toutes les guerres, de la guerre ci-
vile alliée à une guerre de vengeance étran-
gère. Ce que l'Allemagne peut offrir à Spa,
c'est du travail, car de l'or, elle n'en a pas.
Ce qu'elle doit demander, c'est la possibilité
de travailler et de vivre. Ce qu'exige l'En-
tente et surtout ce qu'exige la France est
insensé. L'Entente elle-même ne peut
croire vraiment pouvoir obtenir l'exécution
des conditions qu'elle impose ; mais le gou-
vernement français n'a pas le courage de
dire que les promesses qu'il a faites pour
atténuer la lassitude née de la guerre, em-
pêcher les troubles, ne peuvent être tenues
et il cherche à faire oublier au peuple sa
déception, assignant ce but à l'esprit de ven-
geance : la ruine économique et politique de
l'Allemagne, les finances françaises n'en
sont pas améliorées ni les pays détruits re-
construits.
La « création » de la France, la Pologne
est prête à s'effondrer. Le bolchevisme sera
bientôt sur la frontière orientale de l'Alle-
magne. Si on nous enlève notre défense,
l'Allemagne servira au bolchevisme de cor-
ridor vers l'Ouest, et l'Angleterre qui parle
de paix véritable, et qui entretient en réalité
la continuation de la guerre, parce qu'elle se
voit liée à son Alliée non indemnisée s'a-
percevra, aux prochaines élections, que les
événements du continent peuvent boulever-
ser Aussi son Ile.
Nous n'attendons pas de Spa une vérita-
ble revision du traité de paix. Les temps ne
sont pas mûrs pour cela, les esprits sont en-
core trop pleins, de haine, la situation des
Etats trop trouble, et les rapports des puis-
sances « victorieuses » entre elles trop do-
minés par une méfiante prudence. Mais il
serait possible de frayer la voie à une'en-
tente. La condition première est que nous
fassions une politique loyale et virile et que 1
nous ne signions pas de nouveau un traité
que nous ne puissions pas exécuter.
« Seule une canaille, dit Gœthe, promet
plus qu'elle ne peut tenir. » — H. R.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 4.7, matin.
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'échec des Polo-
nais aggrave le désaccord franco-anglais
dans les questions de Russie, des Balkans
et d'Asie.. l'Entente n'est donc pas unie à
la Con férence de Spa.
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