Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juillet 1920 05 juillet 1920
Description : 1920/07/05 (T15,N1491). 1920/07/05 (T15,N1491).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384983
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
i MINIST ËPES
DES
S ÊTRANGERES
ET DE LA GUERR E
----
1 N° 1491
Lundi 5 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en itaiique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
V$sE ALLEMA:\DE. - Le ^sar moment do
l'Aile m^ne : l'attitude du gouverne-
niem^er"an<^ la Lonférenoe de Spa
des Zeitnny). — L'occupation
des ha 1 S a'
Co 't.' ys r^n'ans : 'les Américains à
( bIen CR et lIa politique franco-belge
~ssp 0lPrs?her Kurier).
^SSE 1ÊRICAINK' - Les -nègres et la Fé-
Tli rahon Américaine du Travail (Eve-
v ninn o
ATSF" - Les opérations militaires
du fr on t de Pologne (Daily Express,
M c.
Manchester Guardian Daihj Chronicle).
Le gouvernement sur les
('u ©ouver.nornent sur les
mines Daiy CbroMcb. Pall Mail Ga-
I ZeUe r
^eics. Daihj Herald). —
Le Progl'amme dp réorganisation des
f^err'insS de fer britanniques (Manches-
1er Q Uardwn Glasgow Herald, Daihj
e). Herald, Pall Mail Ga-
~~S el. ,
d ALlEN\E. - La répartition de l'in-
^^nât 'r> a^ornan(le : la France et les
lupo ^S ldea Nationale). - La ques-
(j U'e, il-e Prince Régent Aie-
r
e a Zagreb (Epoca).
F POLITIQflE GENERALE
1. ET DIPLOMATIE
au -
t.t ALLlfS ET L'ALLEMAGNE
4 DE L'ALLEMAGNE.
ÉRE.CP nr. GOUVEHNEMENT ALLEMAND A
de ..Oente«d 1 en maintenant son point
iNein Paix fi aux Français qui veulent
«put '• La 'r-a Poursuivre leurs noirs
Sin «ffr0\ f Ponsabilité du gouverne-
i '-a le sUfl ?• Les Français menacent
l'Altemasne.
te H* r à rMa,1Se cherchera peut-être
le déf:i" «]?,x'l^iori (le cette menace
'tel' 1 e<:J~ f ',J
K ûrjr,r; ,rna] fi-"aïs pourra-t-elle em-
F aw "Produire ? lui paraîtra-
"S* 8 -de se fâcher avec la
? * ***** ri e !1-Allemagne ?. Cela, est
tvS •
av°ns'r^PI'«ssi0n que l'on ne se
la Ih ('orlin|0i,tfi et Berliin de-la gravité de
QI 'f "Ii '.S m ï'
Les expairts rn~lita~res- alle~niands veu~lent
rlQbÍe 1/' une l ltaires allemands veulent
#arant £ ee de 200-000 hommes
*kuTes ulitaireo v ordre à l'intérieur,
\l^J%tent* menace de prendre des
Q¡;lQél' Tl~mlilit Ce ne sont pas des con-
^illitaiv,
V 11 X?' mais uniquement des
a.l1dr-a SlUes qui doivent diéci-
i qu a Bez-Im on aille jusqu'à
l'extrême limite du possible, et même au-
delà, pour parer à cet effroyable danger. Il
faut ternir compte de (l'opinion des mili-
taires, c'est entendu ; mais J'homme poli-
tique capable de juger doit être au-dessus
de d'expert militaire.
Visiblement, on s'est montré à Ber-
lin très surpris de 1a gravité de
situation, à 'la réception des notes de
l'Entente. Seul, celui qui n'a pas observé
attentivement l'état d'esprit à l'étranger a
pu, être surpris, et c'est la que le gouver-
nement de Rerlin a commis une faute
grave.
Il ne s'agit pas seulement de l'oc-
cupation de nouvelles milles allemandes;
c'est quelque chose de bien plus grave qui
est en jeu. c'est l'unité de l'Allemagne;
cette -unité'-est menacée. Il faut qu'à Berlin
on se rende compte de cola. La question que
doit se poser le gouvernement est celle-ci :
« Quel est le danger de plus grave ? Celui
des troubles intérieurs dus a, la réduction
de notre armée, ou celui de la, ruine de
l'unité allemande, dû à. notre refus de nous
soumet tire à l'ordre de d'Entente ? Si vrai-
ment le gouvernement allemand est. résolu
à demander à Spa que l'Entente consente
à laisser à l'Allemagne une armée de 200.000
hommes, nous allons très certainement au
devant des jours les plus critiques. La Con-
férence de Spa va être, pour les déléguas
allemands, une: tâche- autrement difficile.
Tout nouvellement appelés à ces fonctions,
peu au courant encore des questions à dé-
battre il leur faudra résister aux préten-
tions de la partie adverse quant aux capa-
cités financières et économiques de l'Alle-
magne, prétentions quii n'ont absolument
rien de raisonnable. Il leur faudra déployer
toute leur éloquence et leur force de con-
viction pour en arriver simplement à négo-
cier et il serait fort regrettable qu'ils fus-
sent entravés encore par la question du dé-
sarmement. En faisant cela, le gouverne-
ment se charge d'une responsabilité très
(lourde.
FRANKFURTER ZEITUNG, 28 6, soir
L'OCCUPATION DES PAYS RHENANS.
— LES AMÉRICAINS A COBLENCE ET LA POLITI-
QUE FRANCO-BELGE. - Des pays rhénans : Ils
ne s'aiment pas, du moins ils ne s'aiment
plus comme autrefois, les Alliés et les
Associés !
Dès 1918, la déception a été grande chez
les Américains. Tout les choque en France,
où ils sont devenus un objet d'exploitation.
Tout les attire vers l'Allemagne qu'ils ont
appris à connaître par l'occupation. Un
grand nombre d'Américains sont d'ailleurs
d'origine germanique :
« Coblence, notre seconde patrie ! » Voilà
ce qu'on entend dire tous les jours aux
troupes d'occupation américaines ! Le sang
germanique parle.
Et c'est là une chose que ni les Français,
ni les Belges, ne peuvent supporter. Ils
voudraient bien voir les Américains loin du
Rhin. La tête de pont de Coblence est i
comme un pieu enfoncé dans la chair de
leur politique annexionniste. Car, quoi
qu'en dise la diplomatie officielle de la
France, ils veulent annexer. Cette politi-
que s'est heurtée à la résistance courageuse
de la population rhénane ; mais aussi à la
résistance de la politique américaine.
Et c'est pourquoi les Américains doivent
quitter le Rhin et le plus tôt sera le mieux.
C'est à quoi s'efforcent ici d'un commun
accord les Français et les Belges.
On répand la nouvelle que l'occupation
américaine cessera dans deux ou trois mois.
Il faut espérer que cela ne sera pas.
Plutôt dix Américains que cinq Français.
La supériorité de civilisation des Français
n'est, au fond, qu'apparente. En réalité, ils
nous haïssent. ils nous haïssent à mort,
et ils donneraient libre cours à leur haine
dès qu'ils auraient écarté LES Américains-
qui sont pour eux un élément gênant.
En ce moment, l'Angleterre qui se sent
menacée en Orient s'efforce d'attirer l'Amé-
rique dans l'alliance anglo-japonaise. Lloyd
George qui, de temps à autre, semble s'oc-
cuper de l'Allemagne nage aujourd'hui, par
suite de son inquiétude, dans les eaux de la
politique de revanche française. Ce serait
un bienfait pour l'Allemagne, si l'Amérique
parvenait à séparer les uns des autres les
intérêts anglais et les intérêts français. Car
la libération du territoire rhénan est une
des conditions premières de la guérison de
notre peuple.
Il A \()V EllSC 1IER KUlUEli, HO. G soir.
LA REPARTITION DE L'INDEMNITE
ALLEMANDE. — LA FRANCE ET LES DEMANDES
DE L'ITALIE. — De Paris : Il y a fort peu de
Français qui soient disposés à abandonner
à 'l'Italie, par exemple, cinq pour cent sur
la quote-part d'indemnité attribuée à la
France. Quoique j'aie des raisons sérieuses
pour croire que ce petit nombre est renforcé
par l'autorité de M. Millerand, il faut bien
avouer que la majorité demeure résolument
contraire à toute concession. Elle s'appuie
pour cela sur ce Parlement intransigeant
de droite, composé de bourgeois et de finan-
ciers, et aussi sur l'influence que quelques
ex-ministres, de Loucheur à Barthou, exer-
cent ces jours-ci sur Millerand, pour qu'il
refuse de céder, ou si non se prépare à
subir un assaut parlementaire de grand
style.
Le ministre Marsal n'a pas réussi à ar-
rêter le mouvement de l'opposition parle-
mentaire à la tête de laquelle se trouve Hay-
mond Poincaré et qui envahit désormais les
plus grands journaux et les revues les plus
considérables.
Nous autres Italiens ne pouvons naturel-
lement tenir aucun compte de ces facteurs
de politique intérieure française, qui ne doi-
vent à aucun prix nous empêcher d'appré-
cier notre intérêt avec une lucidité absolue.
Ce n'est donc pas sans un certain scepticis-
me que l'on se rend à Bruxelles, quoique
depuis le Congrès de Boulogne se soit pro-
duit un fait d'une importance politique con-
sidérable. Vous savez déjà qu'après cette
Conférence, les Français ont prétendu que
même s'ils étaient obligés de céider à l'Italie
cinq pour cent de leur part - et non pornt
d'un pourcentage qui n'a jamais existé -
l'Angleterre ne suivrait point ce bon exen)-
DES
S ÊTRANGERES
ET DE LA GUERR E
----
1 N° 1491
Lundi 5 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en itaiique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
V$sE ALLEMA:\DE. - Le ^sar moment do
l'Aile m^ne : l'attitude du gouverne-
niem^er"an<^ la Lonférenoe de Spa
des Zeitnny). — L'occupation
des ha 1 S a'
Co 't.' ys r^n'ans : 'les Américains à
( bIen CR et lIa politique franco-belge
~ssp 0lPrs?her Kurier).
^SSE 1ÊRICAINK' - Les -nègres et la Fé-
Tli rahon Américaine du Travail (Eve-
v ninn o
ATSF" - Les opérations militaires
du fr on t de Pologne (Daily Express,
M c.
Manchester Guardian Daihj Chronicle).
Le gouvernement sur les
('u ©ouver.nornent sur les
mines Daiy CbroMcb. Pall Mail Ga-
I ZeUe r
^eics. Daihj Herald). —
Le Progl'amme dp réorganisation des
f^err'insS de fer britanniques (Manches-
1er Q Uardwn Glasgow Herald, Daihj
e). Herald, Pall Mail Ga-
~~S el. ,
d ALlEN\E. - La répartition de l'in-
^^nât 'r> a^ornan(le : la France et les
(j U'e, il-e Prince Régent Aie-
r
e a Zagreb (Epoca).
F POLITIQflE GENERALE
1. ET DIPLOMATIE
au -
t.t ALLlfS ET L'ALLEMAGNE
4 DE L'ALLEMAGNE.
ÉRE.CP nr. GOUVEHNEMENT ALLEMAND A
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l'Altemasne.
te H* r à rMa,1Se cherchera peut-être
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? * ***** ri e !1-Allemagne ?. Cela, est
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la Ih ('orlin|0i,tfi et Berliin de-la gravité de
QI 'f "Ii '.S m ï'
Les expairts rn~lita~res- alle~niands veu~lent
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#arant £ ee de 200-000 hommes
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\l^J%tent* menace de prendre des
Q¡;lQél' Tl~mlilit Ce ne sont pas des con-
^illitaiv,
V 11 X?' mais uniquement des
a.l1dr-a SlUes qui doivent diéci-
i qu a Bez-Im on aille jusqu'à
l'extrême limite du possible, et même au-
delà, pour parer à cet effroyable danger. Il
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taires, c'est entendu ; mais J'homme poli-
tique capable de juger doit être au-dessus
de d'expert militaire.
Visiblement, on s'est montré à Ber-
lin très surpris de 1a gravité de
situation, à 'la réception des notes de
l'Entente. Seul, celui qui n'a pas observé
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pu, être surpris, et c'est la que le gouver-
nement de Rerlin a commis une faute
grave.
Il ne s'agit pas seulement de l'oc-
cupation de nouvelles milles allemandes;
c'est quelque chose de bien plus grave qui
est en jeu. c'est l'unité de l'Allemagne;
cette -unité'-est menacée. Il faut qu'à Berlin
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doit se poser le gouvernement est celle-ci :
« Quel est le danger de plus grave ? Celui
des troubles intérieurs dus a, la réduction
de notre armée, ou celui de la, ruine de
l'unité allemande, dû à. notre refus de nous
soumet tire à l'ordre de d'Entente ? Si vrai-
ment le gouvernement allemand est. résolu
à demander à Spa que l'Entente consente
à laisser à l'Allemagne une armée de 200.000
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devant des jours les plus critiques. La Con-
férence de Spa va être, pour les déléguas
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toute leur éloquence et leur force de con-
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sent entravés encore par la question du dé-
sarmement. En faisant cela, le gouverne-
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FRANKFURTER ZEITUNG, 28 6, soir
L'OCCUPATION DES PAYS RHENANS.
— LES AMÉRICAINS A COBLENCE ET LA POLITI-
QUE FRANCO-BELGE. - Des pays rhénans : Ils
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plus comme autrefois, les Alliés et les
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Dès 1918, la déception a été grande chez
les Américains. Tout les choque en France,
où ils sont devenus un objet d'exploitation.
Tout les attire vers l'Allemagne qu'ils ont
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« Coblence, notre seconde patrie ! » Voilà
ce qu'on entend dire tous les jours aux
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germanique parle.
Et c'est là une chose que ni les Français,
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Rhin. La tête de pont de Coblence est i
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leur politique annexionniste. Car, quoi
qu'en dise la diplomatie officielle de la
France, ils veulent annexer. Cette politi-
que s'est heurtée à la résistance courageuse
de la population rhénane ; mais aussi à la
résistance de la politique américaine.
Et c'est pourquoi les Américains doivent
quitter le Rhin et le plus tôt sera le mieux.
C'est à quoi s'efforcent ici d'un commun
accord les Français et les Belges.
On répand la nouvelle que l'occupation
américaine cessera dans deux ou trois mois.
Il faut espérer que cela ne sera pas.
Plutôt dix Américains que cinq Français.
La supériorité de civilisation des Français
n'est, au fond, qu'apparente. En réalité, ils
nous haïssent. ils nous haïssent à mort,
et ils donneraient libre cours à leur haine
dès qu'ils auraient écarté LES Américains-
qui sont pour eux un élément gênant.
En ce moment, l'Angleterre qui se sent
menacée en Orient s'efforce d'attirer l'Amé-
rique dans l'alliance anglo-japonaise. Lloyd
George qui, de temps à autre, semble s'oc-
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suite de son inquiétude, dans les eaux de la
politique de revanche française. Ce serait
un bienfait pour l'Allemagne, si l'Amérique
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la libération du territoire rhénan est une
des conditions premières de la guérison de
notre peuple.
Il A \()V EllSC 1IER KUlUEli, HO. G soir.
LA REPARTITION DE L'INDEMNITE
ALLEMANDE. — LA FRANCE ET LES DEMANDES
DE L'ITALIE. — De Paris : Il y a fort peu de
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Ce n'est donc pas sans un certain scepticis-
me que l'on se rend à Bruxelles, quoique
depuis le Congrès de Boulogne se soit pro-
duit un fait d'une importance politique con-
sidérable. Vous savez déjà qu'après cette
Conférence, les Français ont prétendu que
même s'ils étaient obligés de céider à l'Italie
cinq pour cent de leur part - et non pornt
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