Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 juillet 1920 02 juillet 1920
Description : 1920/07/02 (T15,N1489). 1920/07/02 (T15,N1489).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384968
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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MINISTÈRES »I~
IDP-S
'Sf^J^GUKRRE
E T DE LA GURRRE
N° 1489
Vendredi 2 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOlViMAIRE
^ESSE AT I rr.MÂNDE- — Le désarmemient : les
Le désar,memieiit : les
(Frankfurter Zeitung). - La reconsti-
tutiom *iNSFd fi T de: l,a France : la parti-
«ï £ Allemagne (P. Litwin dans
v Ossische ZeitWlg). ,
r^Pri - Les Etats-Unis et la
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
Pfc^Dal'expansion i allemande : la
(W~,~ de lIa « Société Coloniale »
M. I.nri u Past). — Le discours de
Lo dige à la. - Convention de Chicago
Dailu 'p ,w }°rk Tribune, Brooklyn
Pfésrd Eagle, Boston Herald ; ancien
p rés s~ldefnt* Taft dans Public Ledger, Phi-
géllé Plla Record). — La démission du
P„E génép 1 Pershing (New York Times).
Gioim?UlSE" - La politique du cabinet
Pn, 1 l e,ll Albanie (Daily Chronicle).
PRESSE ESPAGNOLE L'Espagne et Tanger :
_lllO!Ildu comte de Romanones (Sol).
PRESSE: î fJÂN nAISE- — Avant la Conférence
(je' , - A vaut la Conférence
deSn^fierneen Handelsblad). -
^Ess et Allemagne (Haagsche Post).
d// - La politique de M. Mil-
~~ect Naziorzale). — Un appel
aUx i., !!Vai.^a leu;r:s et aux soldats par la
:Les ^®nérale du Travail (Tempo).
^Qrripa) °C's^es et le cabinet Giolitti
nEsSE Vo
^ESSE Yî G°SIjAVE- - Le voyage du Prince
en Crowti,e et en Slovénie
iijetcfi)
------
f POLITIQUE GENERALE
¡ ET DIPLOMATIE
A. '——
ËS ET L'ALLEMAGNE
~~t l)t:SJ\ 1h..,.., )
bus,P«EMENT. - LES TROUPES EN
ICHSWEHR. — Le gouverne-
S* aiJec rS> comptant que les négocia-
e finiJ} nie et la Conférence de
de résultat de faire admettre
fpQ0,'^nt J?, ?'allemand, continue à entre-
tenir une ar rn ee de 200.C,00 hommes a~
(MQrf^eQr ^f»06 devait être réduite à 100.000
îlt Q'e du in
100 G^ûnt la décision de l'En-
fûé> cl être - hommes qui sont en trop
br>Stefai4e?-iés et cela dans le délai
~k~ , e, egt-à -dl' re d'ici le 10 juillet. Il ne nous
i £ i°J>s que quatorze jours
l-/,r (j;Ser ces j^-000 hommes et leur don-
~~p de ^ouvfîUx 'emplois. Etant donné
ilét at de th "Dses ell Allemagne, le nombre
sévit d' la crise du loge-
tQ~~t qui sévit ans la plupart des villes,
c'est là, au point de vue militaire et écono-
mique, chose tout à fait impossible. Faire
cela serait, jeter du jour au lendemain
100.000 hommes jeunes et forts à la rue
Si l'Entente veut provoquer des troubles
intérieurs en Allemagne, elle ne peut s'y
prendre mieux.
L'Entente peut discuter avec le gouverne-
ment allemand au sujet de savoir si le gou-
vernement allemand, après la note de San
Remo, avait raison ou non d'espérer que
le Conseil Suprême céderait ; mais vrai-
ment il ne peut accuser le gouvernement
allemand de mauvaise volonté pour avoir
eu de telles espérances. Il n'y a absolument
aucune mauvaise volonté de la part de l'Al-
lemagne ; car l'Entente n'a jamais cessé
d'être exactement renseignée sur nos effec-
tifs. Le Conseil Suprême aurait pu et aurait
dû nous avertir à temps qu'il maintenait le
délai fixé, et l'on semblerait en vérité avoir
voulu jeter l'Allemagne dans de graves dif-
ficultés, si l'on décidait soudain de main-
tenir ce délai. Il faut que le délai soit pro-
longé sinon l'ordre intérieur de l'Allemagne
et par suite sa productivité économique se-
raient gravement compromis.
Il en est de même pour la dissolution
des gardes d'habitants. A ce sujet l'Allema-
gne souhaitait contenter ses adversaires,
mais des difficultés intérieures ont surgi
qu'on ne pouvait surmonter ni par un sim-
ple commandement, ni par un ordre écrit.
Nous devons donc aussi demander une pro-
longation pour la dissolution des gardes
d'habitants.
Le gouvernement d'empire espère ob-
tenir plus que la prolongation d'un délai.
Il veut tenter de demander encore à Spa
qu'on lui laisse 200.000 hommes.
Cette décision est extrêmement grave et
dangereuse, et des raisons pressantes peu-
vent seules justifier cette damande. Seul le
gouvernement a une connaissance exacte de
la situation ; lui seul peut prendre une dé-
cision, c'est lui qui assume toute la respon-
sabilité. Mais le peuple a le droit de savoir
pourquoi on l'oblige à prendre le chemin
qui conduit directement à des abîmes, sar si
le but ne peut être atteint, ce sera lui qui
devra tout supporter.
La question du désarmement peut nous
conduire à une crise de politique extérieure
comme nous n'en avons plus connu depuis
Versailles. Nous n'avons pas affaire à des
adversaires indulgents. Le passé nous l'a
montré. La France, pour tout ce qui con-
cerne l'Allemagne, décide au Conseil Su-
prême, car Lloyd George a sacrifié l'Alle-
magne aux intérêts anglais en Orient. Et
la France est un ennemi irréconciliable. Le
danger où nous nous trouvons est effroya-
ble. Seule une politique sûre, claire, com-
prise par tous ceux qui pensent juste, soit
en Allemagne, soit à l'étranger, peut nous
empêcher de sombrer.
FRANKFURTER ZEITUNG, 29.6, soir.
LA RECONSTITUTION DU NORD DE
LA FRANCE. — LA PARTICIPATION DE L'AL-
LEMAGNE. — L'auteur commente l'article de
JULIUS BERGER publié par la Vossische Zei-
tung le 23.6 matin [Cf. Bull. n° 1487, p. 2] et
traitant de la participation de l'Allemagne
à la reconstruction du Nord de la France.
Il me semble que M. Berger fait dévier un-
peu la question en s'adressant exclusive-
ment à la France et en faisant comme si la
France seule s'était opposée à cette solution
alors que l'Allemagne faisait tout pour y
aboutir.
Je ne sais pas ce que le gouvernement a
fait jusqu'ici en ce sens. officiellement on
ne sait rien. — Il ne me semble pas, à moi,
que ce soient justement les Français qui
aient empêché jusqu'ici une collaboration
raisonnable avec l'Allemagne pour la re-
constitution des centres de production du
Nord de la France. Je suis rentré de France,
il y a quelques semaines à peine ; j'ai causé
à Paris aussi bien avec des négociants qu'a-
vec des fonctionnaires et des hommes poli-
tiques, et l'impression que j'ai eue est tout
à l'opposé de ce que M. Berger pense sur
l'état d'esprit de la France au sujet de cette
question.
Les Français que je connais et qui occu-
pent des postes importants considèrent la
collaboration entière de l'Allemagne dans la
reconstruction du Nord de la France comme
une nécessité pour les deux parties et
comme la seule solution raisonnable pour
les questions financières en litige ; ils sa-
vent très bien que l'Allemagne ne paiera
jamais ou tout au moins jamais assez vite
la somme demandée par les experts fran-
çais.
On ne peut s'empêcher de penser que,
quelle que soit la somme fixée, elle sera tou-
jours trop faible. Ce que coûtera, en argent,
la construction, personne ne le sait. On sait
seulement que jusqu'ici des sommes énor-
mes ont été avancées par le gouvernement
français et qu'avec cette somme on n'a ob-
tenu qu'un bien petit résultat. On sait aussi
que la France, même si l'Allemagne tenait
ses engagements et payait en argent, de-
vrait malgré tout s'adresser à d'industrie
allemande pour lui demander de collaborer
à la reconstruction du Nord de la France.
Donc avec l'argent obtenu péniblement de
l'Allemagne, la France paierait les livrai
sons effectuées par elle.
On sait que l'Allemagne ne pourra payer
que si de l'Angleterre, par l'intermédiaire
de l'Angleterre, elle obtient des crédits im-
portants. — Personne ne met en doute que
l'Angleterre, dans le contrôle qu'elle exer-
cera sur la production allemande, ne cher-
che à se garantir et à s'indemniser, et le ré-
sultat sera que l'industrie allemande ne
pourra produire que les quantités prescrites
par l'Angleterre et aux prix fixés par elle.
Quand et à quels prix alors sera recons-
truit le Nord de la France ?
L'industrie française devra s'adresser à
l'industrie anglaise et américaine. Or, l'An-
gleterre souhaite-t-elle vraiment voir le
Nord de la France produire à nouveau ?
Cette reconstruction, en tout cas, coûtera
infiniment plus cher n'on ne l'a pensé jus-
qu'ici. La France sera redevable de la diffé-
rence et elle le sera à l'Angleterre. Avec un
peu de logique, on voit donc dès maintenant
MINISTÈRES »I~
IDP-S
'Sf^J^GUKRRE
E T DE LA GURRRE
N° 1489
Vendredi 2 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOlViMAIRE
^ESSE AT I rr.MÂNDE- — Le désarmemient : les
Le désar,memieiit : les
(Frankfurter Zeitung). - La reconsti-
tutiom *iNSFd fi T de: l,a France : la parti-
«ï £ Allemagne (P. Litwin dans
v Ossische ZeitWlg). ,
r^Pri - Les Etats-Unis et la
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
Pfc^Dal'expansion i allemande : la
(W~,~ de lIa « Société Coloniale »
M. I.nri u Past). — Le discours de
Lo dige à la. - Convention de Chicago
Dailu 'p ,w }°rk Tribune, Brooklyn
Pfésrd Eagle, Boston Herald ; ancien
p rés s~ldefnt* Taft dans Public Ledger, Phi-
géllé Plla Record). — La démission du
P„E génép 1 Pershing (New York Times).
Gioim?UlSE" - La politique du cabinet
Pn, 1 l e,ll Albanie (Daily Chronicle).
PRESSE ESPAGNOLE L'Espagne et Tanger :
_lllO!Ildu comte de Romanones (Sol).
PRESSE: î fJÂN nAISE- — Avant la Conférence
(je' , - A vaut la Conférence
deSn^fierneen Handelsblad). -
^Ess et Allemagne (Haagsche Post).
d// - La politique de M. Mil-
~~ect Naziorzale). — Un appel
aUx i., !!Vai.^a leu;r:s et aux soldats par la
:
^Qrripa) °C's^es et le cabinet Giolitti
nEsSE Vo
^ESSE Yî G°SIjAVE- - Le voyage du Prince
en Crowti,e et en Slovénie
iijetcfi)
------
f POLITIQUE GENERALE
¡ ET DIPLOMATIE
A. '——
ËS ET L'ALLEMAGNE
~~t l)t:SJ\ 1h..,.., )
bus,P«EMENT. - LES TROUPES EN
ICHSWEHR. — Le gouverne-
S* aiJec rS> comptant que les négocia-
e finiJ} nie et la Conférence de
de résultat de faire admettre
fpQ0,'^nt J?, ?'allemand, continue à entre-
tenir une ar rn ee de 200.C,00 hommes a~
(MQrf^eQr ^f»06 devait être réduite à 100.000
îlt Q'e du in
100 G^ûnt la décision de l'En-
fûé> cl être - hommes qui sont en trop
br>Stefai4e?-iés et cela dans le délai
~k~ , e, egt-à -dl' re d'ici le 10 juillet. Il ne nous
i £ i°J>s que quatorze jours
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~~p de ^ouvfîUx 'emplois. Etant donné
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tQ~~t qui sévit ans la plupart des villes,
c'est là, au point de vue militaire et écono-
mique, chose tout à fait impossible. Faire
cela serait, jeter du jour au lendemain
100.000 hommes jeunes et forts à la rue
Si l'Entente veut provoquer des troubles
intérieurs en Allemagne, elle ne peut s'y
prendre mieux.
L'Entente peut discuter avec le gouverne-
ment allemand au sujet de savoir si le gou-
vernement allemand, après la note de San
Remo, avait raison ou non d'espérer que
le Conseil Suprême céderait ; mais vrai-
ment il ne peut accuser le gouvernement
allemand de mauvaise volonté pour avoir
eu de telles espérances. Il n'y a absolument
aucune mauvaise volonté de la part de l'Al-
lemagne ; car l'Entente n'a jamais cessé
d'être exactement renseignée sur nos effec-
tifs. Le Conseil Suprême aurait pu et aurait
dû nous avertir à temps qu'il maintenait le
délai fixé, et l'on semblerait en vérité avoir
voulu jeter l'Allemagne dans de graves dif-
ficultés, si l'on décidait soudain de main-
tenir ce délai. Il faut que le délai soit pro-
longé sinon l'ordre intérieur de l'Allemagne
et par suite sa productivité économique se-
raient gravement compromis.
Il en est de même pour la dissolution
des gardes d'habitants. A ce sujet l'Allema-
gne souhaitait contenter ses adversaires,
mais des difficultés intérieures ont surgi
qu'on ne pouvait surmonter ni par un sim-
ple commandement, ni par un ordre écrit.
Nous devons donc aussi demander une pro-
longation pour la dissolution des gardes
d'habitants.
Le gouvernement d'empire espère ob-
tenir plus que la prolongation d'un délai.
Il veut tenter de demander encore à Spa
qu'on lui laisse 200.000 hommes.
Cette décision est extrêmement grave et
dangereuse, et des raisons pressantes peu-
vent seules justifier cette damande. Seul le
gouvernement a une connaissance exacte de
la situation ; lui seul peut prendre une dé-
cision, c'est lui qui assume toute la respon-
sabilité. Mais le peuple a le droit de savoir
pourquoi on l'oblige à prendre le chemin
qui conduit directement à des abîmes, sar si
le but ne peut être atteint, ce sera lui qui
devra tout supporter.
La question du désarmement peut nous
conduire à une crise de politique extérieure
comme nous n'en avons plus connu depuis
Versailles. Nous n'avons pas affaire à des
adversaires indulgents. Le passé nous l'a
montré. La France, pour tout ce qui con-
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prême, car Lloyd George a sacrifié l'Alle-
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la France est un ennemi irréconciliable. Le
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ble. Seule une politique sûre, claire, com-
prise par tous ceux qui pensent juste, soit
en Allemagne, soit à l'étranger, peut nous
empêcher de sombrer.
FRANKFURTER ZEITUNG, 29.6, soir.
LA RECONSTITUTION DU NORD DE
LA FRANCE. — LA PARTICIPATION DE L'AL-
LEMAGNE. — L'auteur commente l'article de
JULIUS BERGER publié par la Vossische Zei-
tung le 23.6 matin [Cf. Bull. n° 1487, p. 2] et
traitant de la participation de l'Allemagne
à la reconstruction du Nord de la France.
Il me semble que M. Berger fait dévier un-
peu la question en s'adressant exclusive-
ment à la France et en faisant comme si la
France seule s'était opposée à cette solution
alors que l'Allemagne faisait tout pour y
aboutir.
Je ne sais pas ce que le gouvernement a
fait jusqu'ici en ce sens. officiellement on
ne sait rien. — Il ne me semble pas, à moi,
que ce soient justement les Français qui
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raisonnable avec l'Allemagne pour la re-
constitution des centres de production du
Nord de la France. Je suis rentré de France,
il y a quelques semaines à peine ; j'ai causé
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tiques, et l'impression que j'ai eue est tout
à l'opposé de ce que M. Berger pense sur
l'état d'esprit de la France au sujet de cette
question.
Les Français que je connais et qui occu-
pent des postes importants considèrent la
collaboration entière de l'Allemagne dans la
reconstruction du Nord de la France comme
une nécessité pour les deux parties et
comme la seule solution raisonnable pour
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vent très bien que l'Allemagne ne paiera
jamais ou tout au moins jamais assez vite
la somme demandée par les experts fran-
çais.
On ne peut s'empêcher de penser que,
quelle que soit la somme fixée, elle sera tou-
jours trop faible. Ce que coûtera, en argent,
la construction, personne ne le sait. On sait
seulement que jusqu'ici des sommes énor-
mes ont été avancées par le gouvernement
français et qu'avec cette somme on n'a ob-
tenu qu'un bien petit résultat. On sait aussi
que la France, même si l'Allemagne tenait
ses engagements et payait en argent, de-
vrait malgré tout s'adresser à d'industrie
allemande pour lui demander de collaborer
à la reconstruction du Nord de la France.
Donc avec l'argent obtenu péniblement de
l'Allemagne, la France paierait les livrai
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On sait que l'Allemagne ne pourra payer
que si de l'Angleterre, par l'intermédiaire
de l'Angleterre, elle obtient des crédits im-
portants. — Personne ne met en doute que
l'Angleterre, dans le contrôle qu'elle exer-
cera sur la production allemande, ne cher-
che à se garantir et à s'indemniser, et le ré-
sultat sera que l'industrie allemande ne
pourra produire que les quantités prescrites
par l'Angleterre et aux prix fixés par elle.
Quand et à quels prix alors sera recons-
truit le Nord de la France ?
L'industrie française devra s'adresser à
l'industrie anglaise et américaine. Or, l'An-
gleterre souhaite-t-elle vraiment voir le
Nord de la France produire à nouveau ?
Cette reconstruction, en tout cas, coûtera
infiniment plus cher n'on ne l'a pensé jus-
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