Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 juin 1920 30 juin 1920
Description : 1920/06/30 (T15,N1487). 1920/06/30 (T15,N1487).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238494f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
r MINISTËRES
~e IDES
L [Sï--»-
ET DE LAGUERRE
N° 1487
Mercredi 30 Juin 1920
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
sommai r e
l'inf]pm' - La Conférence de Spa -
PRESSE E- ^A NDE* — ï-a Conférence de Spa -
dans v - allemande (G. Bernhard
dans "Ossische Zcitung, Post). — Le dé"
'<">r"elnent : la note de l'Entente (Ber-
hneT Tageblatt). France et Allemagne
(KrpinS Zeitung) ; la reconstitution
du NTni la France (J. Berger dans
Vof°ssische \ioVi Zeilung)..
PRESSE * - L'œuvre du 06e Con-
grès, - L'opinion du Président Wilson
harcro JTimes).— Propositions d'em-
haronc. le charbon (Boston Herald,
Spi1)1 fimeld narï Republican).
^E" - La Conférence de Spa :
l'indfwe allemande (Observer). — La
Syrie: , débat des 25 et 26 juin il la
Chamhr. #r'an(?aise (Times, Daily Tele-
'f'¡Taph, n Observer, Dmly
graph, Daily News, Observer, Daily
PRESS ITAT E NNE" — ^In Pro j et d'accord ita-
- Un projet d'accord ita-
lo-alh^ nais Cipolla dans Gazzetta del
Popo/O)
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
AuSfSNCE DE SPA. - L'INDEM-
1..:1 XANDe- - I'HFSSE ANGLAISE. -
U? ^MIYT( }(:f ('n Boulogne a laissé une
l6stion nr eeùle ~de la répartition
H iri':Wn ?• te' oeWe la répartition
t)ft.allemandes entre 'les alliés.
1\frtait Knn ie de Prévoir, dès le premier
Wi,i P! serait ainsi. La délégation ita-
î!ne' à « !, arrivée à Boulogne, semblait
Uv h On els. , et penser qu'avec un peu
0intie vr OI'r et penser qu'avec un peu
îirvJ, M ;0n'^i. on pourrait arriver à un
accord sur le sujet tenaient u
suje'!- Us ne tenaient pas
ï» Jl^e de c.e fait que leilirs demandes étaient
i.u7ablftinPn, '?ev<:'es et qu'elles n'avaient
11éJ.t' e {){ fi
t-téoi''r 1Clelleme:nt soumises à l'appro-
du p onseil Suprême. Aussitôt que
l'Italie eut formulé ses revendications, il
~cp~ ses, revendications, il
nt néccéssaire de recourir à la procédure
firJ^elle iaiL '^aistB à renvoyer la ques-
Ul1 Un qUI 'Oonsiste Il renvoyer la ques-
VV^oses ?JÎe cl'exP«rts.
Les choses en sünlt là- Un comité consti-
'âf'V, s les 'pl,us éminents de la
'issior', ri fS Réparations est attelé à la
h! r un Plan de répartition
r'l
tan,,, du Problème est évidente en
^;^s qu'iq „ Pourrait y avoir une tendance
°sS'ir ]fi avoir une tendance
,v allemande pour plaire à
• ftllUJ <11'' ("om,me l'Italie, deman-
r'" '';\V 'rriP:fovt
? 'Hé prfVlstp nne H a ri plus (large qu'on
* En ontrp, foute la. question
UJflris obscurcie par des in-
-
"IOn, J,..
^ior, f'°uran(,, est, pn gros, la sui-
vante : les Français sont supposés con-
sidérer le chiffre 55 comme un pourcen-
tage, tandis que les Anglais ne voudraient,
voir là rien d'autre qu'une proportion. Les
Italiens ont fait prompternent usage de cette
prétendue divergence de vue entre l'Angle-
terre et la France.
Or, fout ceci n'est qu'un tissu d'erreurs.
voici exactement ce qui s'est passé :
Ce fut le 26 mars 1919 que la question fut
soulevée pour la première fois devant le
Conseil des Quatre, qui comprenait M. Or-
lando et aussi M. d'Amelio comme repré-
sentants de l'Italie. En ce qui concerne la
France et la Grande-Bretagne une série de
propositions et de contre-propositions avait
déjà été faite à cette date. A l'origine, les
Français insistaient pour obtenir une pro-
portion de 72 à 18, soit de 4 à 1, tandis
que les Anglais demandaient. 50 à 33, soit
1 1/2 à 1. Puis les Français étaient descendus
à 58 1/2-25 (2 1/3 à 1) et les Anglais à 50-30
(1 2/3 à 1). Le 26 mars, les demandes fran-
çaises étaient de 50 à 25, tandis que les
Anglais s'en tenaient à leur 50 à 30. Aucun
accord ne fut donc conclu par les « Quatre
Grands Gros ». Il est à noter cependant que,
ce jour-là, M. Lloyd George parla d'un pour-
centage et que les Italiens ne firent aucune
objection.
La discussion ne fut pas reprise entre la
France et l'Angleterre jusqu'à décembre
dernier. Et ni la France ni l'Angleterre
ne pouvaient penser alors à déterminer la.
part de chacun en l'absence des autres al-
liés; C'est pour cette raison même qu'après
être arrivas le 13 décembre à un accord.
d'abord exprimé par Les chiffres 55 et 25.
MM. Austen Chamberlain et Loucheur pré-
férèrent adopter la proportion 11 à 5, à
seule fin d'empêcher les Alliés de croire
qu'un pourcentage avait été fixé en leur an-
sence. La situation ne fut pas changée
lorsque, Le 13 janvier, on décida qu'en pro-
portion de la part franco-anglaise de 80, la
part, serbe serait de 6.
Les Italliens, par conséquent, ont plus de
raison qu'ils n'imaginent d'affirmer que la
proportion 55-25 n'est en aucune façon un
pourcentage. Aucun accord franco-anglais (à
moins qu'on n'en ait conclu un au cours
des dernières semaines) n'empêche qu'on
leur accorde une part de 20, ou même da-
vantage.
Mais ce qu'ils ne semblent pas compren-
dre est que la difficulté est d'un ordre tout
différent. Même le 26 mars 1919, quand M.
Orlando formulait les revendications ita-
liennes, on lui donna à entendre que l'Italie
ne pouvait avoir les mêmes droits aux paie-
ments allemands que ceux des Alliés en
guerre depuis le début avec l'Allemagne.
Les vues exprimées le 26 mars étaient
d'ailleurs ultérieurement endossées par tous
les Alliés, y compris l'Italie. L'article 232
du Traité de Versailles, paragraphe 2, sti-
pule en effet que l'Allemagne « réparera
tous les dommages causés à. la population
civile de chacune des puissances alliées et
associées et à ses biens ». mais seulement
« pendant la période où cette puissance a
été en état de belligérance avec l'Allema-
gne ». Or l'Italie n'a déclaré la guerre à
l'Allemagne qu'en août 1916, et pendant
une année et demie est restée nominale-
ment en guerre avec la seule Autriche-Hon-
grie.
Tels sont. les faits réels. 11 est très pro-
bable, en conséquence, que l'Italie aura la
sagesse de ne pas insister sur les demandes
formulées à Boulogne, et n'essaiera pas
ainsi d'obliger les Alliés à grossir indûment
la note allemande, déjà suffisamment consi-
dérable. (Ed.)
OBSERVER, 27.6.
PKESSE ALLEMANDE. - .Au. sujet de la nomi-
nation de Lord Abernon (Edgar-Vincent)
comme ambassadeur de Grande-Bretagne en
Allemagne :
Pendant longtemps, son activité s'est
exercée dans les pays qui, au point de vue
économique, sont tributaires de l'Angle-
terre, en Houmélie orientale, en Egypte et
en Turquie. A Constantinople il avait la
présidence de la Dette Publique Ottomane.
Cette administration de la Dette publique
ottomane a été, dans l'empire ottoman, la
force véritablement dirigeante. Elle a été et
elle est le type le plus parfait de contrôle
financier international. Ce n'est pas un ha-
sard si le plus important des syndics de fail-
lite turcs est désigné comme ambassadeur
anglais à Berlin : car les projets financiers
qui ont été élaborés au ministère des Finan-
ces anglais et présentés par Lloyd George
à la Conférence de Hythe pour être discutés,
stipulent, s'ils sont mis à exécution, la tu-
telle de l'Angleterre sur l'économie publi-
que et les finances de l'Allemagne.
Le grand péril à Spa est donc la honte
de La DETTE PLBLIQUE ALLEMANDE. Et ce ne
serait pas seulement une honte, ce serait la
fin. La fin de la reconstitution de la vie
économique allemande entreprise en toute
indépendance par l'Allemagne, la fin de
cette transformation productive, l'horrible
misère de l'esclavage de générations entiè-
res.
Nul donc ne comprend-il pourquoi il va
à Spa ? On semble croire que les négocia-
tions de Spa peuvent être considérées
comme un intermezzo, comme une sorte de
prise de contact. On semble croire qu'on
pourra en revenir sans avoir conclu d'ac-
cords et former alors un gouvernement en
Allemagne, qui aura la force de faire dans
le pays des réformes radicales. Mais c'est là
une erreur. Et il n'y a pour Spa que deux
possibilités.
On bien l'Allemar¡nr fera une proposition
capable de retenir l'attention des nations
européennes intéressées aux obligations qui
incombent à VAllemagne, — ce qui abouti-
rait. à des négociations — on bien l'Allema-
gne ne présentera aucune proposition utile
et alors la proposition d'emprunt internatio-
nal « genre anglais » devra être acceptée
par les Français et les Italiens sans que
l'Allemagne puisse s'y dérober.
Pour le peuple allemand tout entier il n y
a donc à l'heure actuelle QU'UN problème,
et ce problème, c'est SPA. Pour tout gouver-
nement. allemand il n'y a donc QU'UN pro-
gramme et ce programme, c'est SPA. C'est
pourquoi, avant même d'indiquer un nom
de ministre, il eût fallu arrêter le pro-
~e IDES
L [Sï--»-
ET DE LAGUERRE
N° 1487
Mercredi 30 Juin 1920
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumes, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
sommai r e
l'inf]pm' - La Conférence de Spa -
PRESSE E- ^A NDE* — ï-a Conférence de Spa -
dans v - allemande (G. Bernhard
dans "Ossische Zcitung, Post). — Le dé"
'<">r"elnent : la note de l'Entente (Ber-
hneT Tageblatt). France et Allemagne
(KrpinS Zeitung) ; la reconstitution
du NTni la France (J. Berger dans
Vof°ssische \ioVi Zeilung)..
PRESSE * - L'œuvre du 06e Con-
grès, - L'opinion du Président Wilson
harcro JTimes).— Propositions d'em-
haronc. le charbon (Boston Herald,
Spi1)1 fimeld narï Republican).
^E" - La Conférence de Spa :
l'indfwe allemande (Observer). — La
Syrie: , débat des 25 et 26 juin il la
Chamhr. #r'an(?aise (Times, Daily Tele-
'f'¡Taph, n Observer, Dmly
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PRESS ITAT E NNE" — ^In Pro j et d'accord ita-
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Popo/O)
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
AuSfSNCE DE SPA. - L'INDEM-
1..:1 XANDe- - I'HFSSE ANGLAISE. -
U? ^MIYT( }(:f ('n Boulogne a laissé une
l6stion nr eeùle ~de la répartition
H iri':Wn ?• te' oeWe la répartition
t)ft.allemandes entre 'les alliés.
1\frtait Knn ie de Prévoir, dès le premier
Wi,i P! serait ainsi. La délégation ita-
î!ne' à « !, arrivée à Boulogne, semblait
Uv h On els. , et penser qu'avec un peu
0intie vr OI'r et penser qu'avec un peu
îirvJ, M ;0n'^i. on pourrait arriver à un
accord sur le sujet tenaient u
suje'!- Us ne tenaient pas
ï» Jl^e de c.e fait que leilirs demandes étaient
i.u7ablftinPn, '?ev<:'es et qu'elles n'avaient
11éJ.t' e {){ fi
t-téoi''r 1Clelleme:nt soumises à l'appro-
du p onseil Suprême. Aussitôt que
l'Italie eut formulé ses revendications, il
~cp~ ses, revendications, il
nt néccéssaire de recourir à la procédure
firJ^elle iaiL '^aistB à renvoyer la ques-
Ul1 Un qUI 'Oonsiste Il renvoyer la ques-
VV^oses ?JÎe cl'exP«rts.
Les choses en sünlt là- Un comité consti-
'âf'V, s les 'pl,us éminents de la
'issior', ri fS Réparations est attelé à la
h! r un Plan de répartition
r'l
tan,,, du Problème est évidente en
^;^s qu'iq „ Pourrait y avoir une tendance
°sS'ir ]fi avoir une tendance
,v allemande pour plaire à
• ftllUJ <11'' ("om,me l'Italie, deman-
r'" '';\V 'rriP:fovt
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* En ontrp, foute la. question
UJflris obscurcie par des in-
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"IOn, J,..
^ior, f'°uran(,, est, pn gros, la sui-
vante : les Français sont supposés con-
sidérer le chiffre 55 comme un pourcen-
tage, tandis que les Anglais ne voudraient,
voir là rien d'autre qu'une proportion. Les
Italiens ont fait prompternent usage de cette
prétendue divergence de vue entre l'Angle-
terre et la France.
Or, fout ceci n'est qu'un tissu d'erreurs.
voici exactement ce qui s'est passé :
Ce fut le 26 mars 1919 que la question fut
soulevée pour la première fois devant le
Conseil des Quatre, qui comprenait M. Or-
lando et aussi M. d'Amelio comme repré-
sentants de l'Italie. En ce qui concerne la
France et la Grande-Bretagne une série de
propositions et de contre-propositions avait
déjà été faite à cette date. A l'origine, les
Français insistaient pour obtenir une pro-
portion de 72 à 18, soit de 4 à 1, tandis
que les Anglais demandaient. 50 à 33, soit
1 1/2 à 1. Puis les Français étaient descendus
à 58 1/2-25 (2 1/3 à 1) et les Anglais à 50-30
(1 2/3 à 1). Le 26 mars, les demandes fran-
çaises étaient de 50 à 25, tandis que les
Anglais s'en tenaient à leur 50 à 30. Aucun
accord ne fut donc conclu par les « Quatre
Grands Gros ». Il est à noter cependant que,
ce jour-là, M. Lloyd George parla d'un pour-
centage et que les Italiens ne firent aucune
objection.
La discussion ne fut pas reprise entre la
France et l'Angleterre jusqu'à décembre
dernier. Et ni la France ni l'Angleterre
ne pouvaient penser alors à déterminer la.
part de chacun en l'absence des autres al-
liés; C'est pour cette raison même qu'après
être arrivas le 13 décembre à un accord.
d'abord exprimé par Les chiffres 55 et 25.
MM. Austen Chamberlain et Loucheur pré-
férèrent adopter la proportion 11 à 5, à
seule fin d'empêcher les Alliés de croire
qu'un pourcentage avait été fixé en leur an-
sence. La situation ne fut pas changée
lorsque, Le 13 janvier, on décida qu'en pro-
portion de la part franco-anglaise de 80, la
part, serbe serait de 6.
Les Italliens, par conséquent, ont plus de
raison qu'ils n'imaginent d'affirmer que la
proportion 55-25 n'est en aucune façon un
pourcentage. Aucun accord franco-anglais (à
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des dernières semaines) n'empêche qu'on
leur accorde une part de 20, ou même da-
vantage.
Mais ce qu'ils ne semblent pas compren-
dre est que la difficulté est d'un ordre tout
différent. Même le 26 mars 1919, quand M.
Orlando formulait les revendications ita-
liennes, on lui donna à entendre que l'Italie
ne pouvait avoir les mêmes droits aux paie-
ments allemands que ceux des Alliés en
guerre depuis le début avec l'Allemagne.
Les vues exprimées le 26 mars étaient
d'ailleurs ultérieurement endossées par tous
les Alliés, y compris l'Italie. L'article 232
du Traité de Versailles, paragraphe 2, sti-
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tous les dommages causés à. la population
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« pendant la période où cette puissance a
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gne ». Or l'Italie n'a déclaré la guerre à
l'Allemagne qu'en août 1916, et pendant
une année et demie est restée nominale-
ment en guerre avec la seule Autriche-Hon-
grie.
Tels sont. les faits réels. 11 est très pro-
bable, en conséquence, que l'Italie aura la
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ainsi d'obliger les Alliés à grossir indûment
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dérable. (Ed.)
OBSERVER, 27.6.
PKESSE ALLEMANDE. - .Au. sujet de la nomi-
nation de Lord Abernon (Edgar-Vincent)
comme ambassadeur de Grande-Bretagne en
Allemagne :
Pendant longtemps, son activité s'est
exercée dans les pays qui, au point de vue
économique, sont tributaires de l'Angle-
terre, en Houmélie orientale, en Egypte et
en Turquie. A Constantinople il avait la
présidence de la Dette Publique Ottomane.
Cette administration de la Dette publique
ottomane a été, dans l'empire ottoman, la
force véritablement dirigeante. Elle a été et
elle est le type le plus parfait de contrôle
financier international. Ce n'est pas un ha-
sard si le plus important des syndics de fail-
lite turcs est désigné comme ambassadeur
anglais à Berlin : car les projets financiers
qui ont été élaborés au ministère des Finan-
ces anglais et présentés par Lloyd George
à la Conférence de Hythe pour être discutés,
stipulent, s'ils sont mis à exécution, la tu-
telle de l'Angleterre sur l'économie publi-
que et les finances de l'Allemagne.
Le grand péril à Spa est donc la honte
de La DETTE PLBLIQUE ALLEMANDE. Et ce ne
serait pas seulement une honte, ce serait la
fin. La fin de la reconstitution de la vie
économique allemande entreprise en toute
indépendance par l'Allemagne, la fin de
cette transformation productive, l'horrible
misère de l'esclavage de générations entiè-
res.
Nul donc ne comprend-il pourquoi il va
à Spa ? On semble croire que les négocia-
tions de Spa peuvent être considérées
comme un intermezzo, comme une sorte de
prise de contact. On semble croire qu'on
pourra en revenir sans avoir conclu d'ac-
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Allemagne, qui aura la force de faire dans
le pays des réformes radicales. Mais c'est là
une erreur. Et il n'y a pour Spa que deux
possibilités.
On bien l'Allemar¡nr fera une proposition
capable de retenir l'attention des nations
européennes intéressées aux obligations qui
incombent à VAllemagne, — ce qui abouti-
rait. à des négociations — on bien l'Allema-
gne ne présentera aucune proposition utile
et alors la proposition d'emprunt internatio-
nal « genre anglais » devra être acceptée
par les Français et les Italiens sans que
l'Allemagne puisse s'y dérober.
Pour le peuple allemand tout entier il n y
a donc à l'heure actuelle QU'UN problème,
et ce problème, c'est SPA. Pour tout gouver-
nement. allemand il n'y a donc QU'UN pro-
gramme et ce programme, c'est SPA. C'est
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