Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 juin 1920 15 juin 1920
Description : 1920/06/15 (T15,N1474). 1920/06/15 (T15,N1474).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238481t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
t MINISTERES
DES
't1RES ét«angeres
IT DE LA GUERRE
N° 1474
Mardi 15 Juin 1920
i. Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
TWOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui Nil éaa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extemifts
- .- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. - Les affaires russes et
« impérialisme » français Wl'ank[urter¡'
Zeitung). - Le ministère Giolitti (Ber-
iiter Tageblati, Hamburger Fremden-
blqtt, l'rankfurler Zeitung).
BSSE AMÉRICAINE. — M. Samuel Gompers
et le Congrès (New York Times). — Les
dro.Us des minorités en Tchéco-Slova-
qllhe (New York Times).
PIlE;SSE ANGLAISE. — La mission Krassine
(DailU 7 elegraph). — Le rapport de ila
e égation travailliste (Times, Daily Ex-
press, Dailu Herald).
ESPAf.\OLE. — La propagande alle-
J nande en Espagne et la presse (Pais)
pfiE SSE ITALIENNE. - Le ministère Giolitti
(Temps, Tribuna) .; « les Alliés et nous »
(Giornale d'fia lia). — Les incidents de
Trieste (Tribunal
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
> LEs ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
"lès4 J5I0N KRASSINE. - Il est clair
? e^ant que la mission Krassine a
échoue, la tentative faite pour arriver à un
^cc°rec le groupe qui s'est emparé par
tira rpahOlIl du pouvoir en Russie, n'abou-
a Pas Ce n'était qu'une expérience,
Comme AT t
Soient LIOYD George l'a expliqué ré
Soient aux Communes. Nous ne pouvons
dIre" déclarait le Premier Ministre, qu'il
est Possible ou non de s'entendre avec le
Ilver-nernent des Soviets, tant que nous
4e il alli'on8 pas essayé. L'expérience pou-
îait v valoir dêtre tentée, encore qu'elle ait
Lr°vûcmp h .i -a défiance chez nos amis.
longerCornrne, il ne servirait à rien de pro-
ne servirait à vaut y met-
t^ger ie„ fi®0ciatioris' , mieux vaut y n'est
îiri le pIns bref délai. Krassine n'est
n* Porteur de créances que nous puissions
a CePter • ni na pas sans doute le pouvoir de
un
accord valide ou susceptible
Ilille resnp t
d a.illeu Specte Par ses chefs. Il est à penser
co que ces derniers n'ont pas une
plpc°nfîa Ce dans leur émissaire, qui a
co"%e é es aCColntances avec la bour-
geoisie.L • e. gouvernement des Soviets est
et, ~~re -g contre la civilisation et
h cir0iPciété, i] fil ennemi de tout Pays, qui
f. de la "existence de la loi, de la liberté
Propriété. Nous n'avons pas à dé-
Pep du cauchemar qui la désole,
mais nous espérons qu'elle pourira y échap-
mPs- Il ne nous est pas
tout cas de passer un contrat,
ou même d'entrer en relations d'affaires
avec des hommes qui se sont mis hors la
loi et ne travaillent qu'à ruiner tout ce qui
nous est précieux ou cher. Nous devons
réprimer les machinations souterraines du
gouvernement bolcheviste dans notre pays,
et prendre des mesures pour que son in-
fluence de destruction et de trouble ne
s'exerce pas au delà des frontières du pays
qu'il a dévasté. (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 12.6.
LE RAPPORT DE LA DELEGATION
TRAVAILLISTE. — Le rapport provisoire
de la délégation travailliste britannique en
Russie est un pauvre document. Il repro-
duit certaines des allégations bolchevistes
les plus connues, mais qui demeurent à
prouver et se prononce pour la reconnais-
sance sans conditions du gouvernement des
Soviets. Tel est bien en effet le but recher-
ché par la mission Krassine; il inspire tou-
tes les recommandations faites en Russie à
la mission britannique. Nous saisissons bien
que Lénine et les siens soient désireux de
consolider leur pouvoir, grâce à la recon-
naissance de la Grande-Bretagne, mais nous
ne voyons pas en quoi cette mesure pour-
rait Servir aux millions de Russes, éprou-
vés par la famine et les épidémies, qui sont
lès conséquences essentielles du régime bol.
cheviste. Sans le bolchevisme, et si Lé-
nine et Trotski n'avaient pas déclaré la
guerre à la civilisation et ruiné méthodique
ment la Russie, aucun des faits lamentables
que rapporte la délégation travailliste ne se
serait produit. Le rapport cherche à api
toyer l'Angleterre « bourgeoise J), qu'il in-
vite à sauver la Russie des conséquences du
bolchevisme, sans reconnaître la responsa-
bilité des Soviets; il a un objet nettement po-
litique. Ce qui ressort le plus nettement
des considérations si faibles présentées par
la délégation, c'est le pressant besoin de la
Russie en savon (notons qu'avant l'avène-
ment du paradis bolcheviste. ce pays était
le premier exportateur de suif et de graisse)
et en médicaments. Si les organisations tra-
vaillistes tiennent à manifester leur philan..
thropie, elles n'ont qu'à consacrer une partie
de leurs fonds abondants à l'envoi de ces
produits en Russie. Aucun gouvernement
allié ne songera un instant à s'y opposer,
Mais les donateurs feront bien de veiller à
ce que les envois ne soient pas confisqués
par les commissaires bolchekistes, pour leur
usage ou être vendus à leur profit. — (Ed.)
, TIMES, 12.6.
- Le rapport de la délégation travailliste
contient beaucoup de remarques inspirées
par un jugement sain et raisonnable. Les
délégués jugent que l'exclusion prolongée
de la Russie du conseil des nations explique
pour une bonne part l'état profond d'anar-
chie et de misère qu'ils ont observé dans
ce pays. Ils sont d'avis que si la Russie con-
tinue à être mise à l'interdit par l'Europe
civilisée, sous le prétexte que son gouver-
nement et ses maîtres font horreur aux au-
tres puissances, sa situation ne cessera
d'empirer. Ils allèguent que les considéra-
tions d'humanité et d'intérêt demandent à la
fois la reprise du commerce, la fin de l'inva-
sion polonaise (qui, sous l'impulsion du sen-
timent patriotique rallie les éléments les
plus divers), et la reconnaissance du gou-
vernement des Soviets. Pour notre part,
nous n'avons cessé de préconiser la reprise
du commerce et la cessation de l'offensive
polonaise, ce qui doit aboutir à une sorte de
reconnaissance du gouvernement des So-
viets. Les délégués, qui ont vu le caractère
sanglant et tyrannique du Bolchevisme.
n'ont aucune sympathie pour lui, mais ils
voient juste, lorsqu'ils déclarent que le ré-
gime de la porte ouverte assurera la guéri-
son de la Russie et le salut de la civilisa-
tion. — (Ed.)
DAILY EXPRESS, 12.6.
— Le rapport provisoire de la délégation
travailliste en Russie met immédiatement
en lumière le point essentiel. Les délégués
montrent que les splendides efforts accom-
plis par le gouvernement des Soviets pour
édifier à nouveau la vie économique de leur
pays, après l'anarchie créée par la guerre
et l'effondrement de l'ancien ordre, ont été
sans cesse contrariés par la politique alliée.
Si la Russie soviétiste est affamée aujour-
d'hui, ce n'est point parce qu'elle possède un
gouvernement communiste, mais parce
qu'elle a souffert du blocus, et des guerres
intérieures et extérieures fomentées et en-
tretenues par l'Entente ; elle est ravagée par
le typhus, malgré l'héroïsme du service de
santé bolcheviste, parce qu'elle est privée de
savon et des désinfectants nécessaires. La
politique suivie par les Alliés, a été, comme
les délégués ont pu en juger par eux-mêmes,
d'une cruauté insensée. Ils n'ont pas réussi
à renverser, ni même à affaiblir le gouver-
nement des Soviets, mais ils ont infligé d'a-
troces souffrances à des millions de travail-
leurs, de femmes et d'enfants russes.
Comme le déclarent les délégués, le mouve-
ment travailliste britannique doit, tout en-
tier. demander immédiatement la levée dé-
finitive du blocus, la conclusion de la paix
et la reconnaissance complète du gouverne-
ment russe. Quiconque d'ailleurs n'est pas
aveuglé par la haine ou la crainte, com-
mence à comprendre que l'Angleterre ne
saurait s'engager dans une autre voie, sans
menacer d'un désastre la Russie comme le
monde enfler. (Ed.)
DAILY HERALD, 12.6.
LES AFFAIRES RUSSES ET « L'IMPE-
RIALISME FRANCAIS ». — OPINION ALLE-
LEMANDE. — Ce qui piTiuve très clairement
que tous les obstacles à la paix générale
viennent de France, ce sont les négociations
qui ont lieu actuellement avec la Russie
des Soviets. La. France fait là tout simple-
ment une politique de sac d'écus. Bien que
l'on comprenne qu'elle ne veuille pas perdre
les milliards prêtés à la Russie tsariste,
son attitude au sujet de la mission Krassine
à Londres n'en est pas moins fort déraison-
nable. Là encore, avec ses exigences de
principe, la France n'est qu'un obstacle et
elle force ses alliés à mener ces négocia-
tions à une allure qui équivaut presque à
un arrêt complet. Clemenceau, en rompant
avec toute Russie gouvernée par les Soviets,
DES
't1RES ét«angeres
IT DE LA GUERRE
N° 1474
Mardi 15 Juin 1920
i. Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
TWOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui Nil éaa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extemifts
- .- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. - Les affaires russes et
« impérialisme » français Wl'ank[urter¡'
Zeitung). - Le ministère Giolitti (Ber-
iiter Tageblati, Hamburger Fremden-
blqtt, l'rankfurler Zeitung).
BSSE AMÉRICAINE. — M. Samuel Gompers
et le Congrès (New York Times). — Les
dro.Us des minorités en Tchéco-Slova-
qllhe (New York Times).
PIlE;SSE ANGLAISE. — La mission Krassine
(DailU 7 elegraph). — Le rapport de ila
e égation travailliste (Times, Daily Ex-
press, Dailu Herald).
ESPAf.\OLE. — La propagande alle-
J nande en Espagne et la presse (Pais)
pfiE SSE ITALIENNE. - Le ministère Giolitti
(Temps, Tribuna) .; « les Alliés et nous »
(Giornale d'fia lia). — Les incidents de
Trieste (Tribunal
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
> LEs ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
"lès4 J5I0N KRASSINE. - Il est clair
? e^ant que la mission Krassine a
échoue, la tentative faite pour arriver à un
^cc°rec le groupe qui s'est emparé par
tira rpahOlIl du pouvoir en Russie, n'abou-
a Pas Ce n'était qu'une expérience,
Comme AT t
Soient LIOYD George l'a expliqué ré
Soient aux Communes. Nous ne pouvons
dIre" déclarait le Premier Ministre, qu'il
est Possible ou non de s'entendre avec le
Ilver-nernent des Soviets, tant que nous
4e il alli'on8 pas essayé. L'expérience pou-
îait v valoir dêtre tentée, encore qu'elle ait
Lr°vûcmp h .i -a défiance chez nos amis.
longerCornrne, il ne servirait à rien de pro-
ne servirait à vaut y met-
t^ger ie„ fi®0ciatioris' , mieux vaut y n'est
îiri le pIns bref délai. Krassine n'est
n* Porteur de créances que nous puissions
a CePter • ni na pas sans doute le pouvoir de
un
accord valide ou susceptible
Ilille resnp t
d a.illeu Specte Par ses chefs. Il est à penser
co que ces derniers n'ont pas une
plpc°nfîa Ce dans leur émissaire, qui a
co"%e é es aCColntances avec la bour-
geoisie.L • e. gouvernement des Soviets est
et, ~~re -g contre la civilisation et
h cir0iPciété, i] fil ennemi de tout Pays, qui
f. de la "existence de la loi, de la liberté
Propriété. Nous n'avons pas à dé-
Pep du cauchemar qui la désole,
mais nous espérons qu'elle pourira y échap-
mPs- Il ne nous est pas
tout cas de passer un contrat,
ou même d'entrer en relations d'affaires
avec des hommes qui se sont mis hors la
loi et ne travaillent qu'à ruiner tout ce qui
nous est précieux ou cher. Nous devons
réprimer les machinations souterraines du
gouvernement bolcheviste dans notre pays,
et prendre des mesures pour que son in-
fluence de destruction et de trouble ne
s'exerce pas au delà des frontières du pays
qu'il a dévasté. (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 12.6.
LE RAPPORT DE LA DELEGATION
TRAVAILLISTE. — Le rapport provisoire
de la délégation travailliste britannique en
Russie est un pauvre document. Il repro-
duit certaines des allégations bolchevistes
les plus connues, mais qui demeurent à
prouver et se prononce pour la reconnais-
sance sans conditions du gouvernement des
Soviets. Tel est bien en effet le but recher-
ché par la mission Krassine; il inspire tou-
tes les recommandations faites en Russie à
la mission britannique. Nous saisissons bien
que Lénine et les siens soient désireux de
consolider leur pouvoir, grâce à la recon-
naissance de la Grande-Bretagne, mais nous
ne voyons pas en quoi cette mesure pour-
rait Servir aux millions de Russes, éprou-
vés par la famine et les épidémies, qui sont
lès conséquences essentielles du régime bol.
cheviste. Sans le bolchevisme, et si Lé-
nine et Trotski n'avaient pas déclaré la
guerre à la civilisation et ruiné méthodique
ment la Russie, aucun des faits lamentables
que rapporte la délégation travailliste ne se
serait produit. Le rapport cherche à api
toyer l'Angleterre « bourgeoise J), qu'il in-
vite à sauver la Russie des conséquences du
bolchevisme, sans reconnaître la responsa-
bilité des Soviets; il a un objet nettement po-
litique. Ce qui ressort le plus nettement
des considérations si faibles présentées par
la délégation, c'est le pressant besoin de la
Russie en savon (notons qu'avant l'avène-
ment du paradis bolcheviste. ce pays était
le premier exportateur de suif et de graisse)
et en médicaments. Si les organisations tra-
vaillistes tiennent à manifester leur philan..
thropie, elles n'ont qu'à consacrer une partie
de leurs fonds abondants à l'envoi de ces
produits en Russie. Aucun gouvernement
allié ne songera un instant à s'y opposer,
Mais les donateurs feront bien de veiller à
ce que les envois ne soient pas confisqués
par les commissaires bolchekistes, pour leur
usage ou être vendus à leur profit. — (Ed.)
, TIMES, 12.6.
- Le rapport de la délégation travailliste
contient beaucoup de remarques inspirées
par un jugement sain et raisonnable. Les
délégués jugent que l'exclusion prolongée
de la Russie du conseil des nations explique
pour une bonne part l'état profond d'anar-
chie et de misère qu'ils ont observé dans
ce pays. Ils sont d'avis que si la Russie con-
tinue à être mise à l'interdit par l'Europe
civilisée, sous le prétexte que son gouver-
nement et ses maîtres font horreur aux au-
tres puissances, sa situation ne cessera
d'empirer. Ils allèguent que les considéra-
tions d'humanité et d'intérêt demandent à la
fois la reprise du commerce, la fin de l'inva-
sion polonaise (qui, sous l'impulsion du sen-
timent patriotique rallie les éléments les
plus divers), et la reconnaissance du gou-
vernement des Soviets. Pour notre part,
nous n'avons cessé de préconiser la reprise
du commerce et la cessation de l'offensive
polonaise, ce qui doit aboutir à une sorte de
reconnaissance du gouvernement des So-
viets. Les délégués, qui ont vu le caractère
sanglant et tyrannique du Bolchevisme.
n'ont aucune sympathie pour lui, mais ils
voient juste, lorsqu'ils déclarent que le ré-
gime de la porte ouverte assurera la guéri-
son de la Russie et le salut de la civilisa-
tion. — (Ed.)
DAILY EXPRESS, 12.6.
— Le rapport provisoire de la délégation
travailliste en Russie met immédiatement
en lumière le point essentiel. Les délégués
montrent que les splendides efforts accom-
plis par le gouvernement des Soviets pour
édifier à nouveau la vie économique de leur
pays, après l'anarchie créée par la guerre
et l'effondrement de l'ancien ordre, ont été
sans cesse contrariés par la politique alliée.
Si la Russie soviétiste est affamée aujour-
d'hui, ce n'est point parce qu'elle possède un
gouvernement communiste, mais parce
qu'elle a souffert du blocus, et des guerres
intérieures et extérieures fomentées et en-
tretenues par l'Entente ; elle est ravagée par
le typhus, malgré l'héroïsme du service de
santé bolcheviste, parce qu'elle est privée de
savon et des désinfectants nécessaires. La
politique suivie par les Alliés, a été, comme
les délégués ont pu en juger par eux-mêmes,
d'une cruauté insensée. Ils n'ont pas réussi
à renverser, ni même à affaiblir le gouver-
nement des Soviets, mais ils ont infligé d'a-
troces souffrances à des millions de travail-
leurs, de femmes et d'enfants russes.
Comme le déclarent les délégués, le mouve-
ment travailliste britannique doit, tout en-
tier. demander immédiatement la levée dé-
finitive du blocus, la conclusion de la paix
et la reconnaissance complète du gouverne-
ment russe. Quiconque d'ailleurs n'est pas
aveuglé par la haine ou la crainte, com-
mence à comprendre que l'Angleterre ne
saurait s'engager dans une autre voie, sans
menacer d'un désastre la Russie comme le
monde enfler. (Ed.)
DAILY HERALD, 12.6.
LES AFFAIRES RUSSES ET « L'IMPE-
RIALISME FRANCAIS ». — OPINION ALLE-
LEMANDE. — Ce qui piTiuve très clairement
que tous les obstacles à la paix générale
viennent de France, ce sont les négociations
qui ont lieu actuellement avec la Russie
des Soviets. La. France fait là tout simple-
ment une politique de sac d'écus. Bien que
l'on comprenne qu'elle ne veuille pas perdre
les milliards prêtés à la Russie tsariste,
son attitude au sujet de la mission Krassine
à Londres n'en est pas moins fort déraison-
nable. Là encore, avec ses exigences de
principe, la France n'est qu'un obstacle et
elle force ses alliés à mener ces négocia-
tions à une allure qui équivaut presque à
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