Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 juin 1920 08 juin 1920
Description : 1920/06/08 (T15,N1468). 1920/06/08 (T15,N1468).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384753
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
affaires étrangères
Í't nE LA GUERRE
N° 1468
Mardi 8 Juin 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages Imprimée en italique, qui Ht ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
r SOMMAIRE
f
PRESSE ALLEMANDE. — La restauration des
Pays dévastés : le mode de collaboration
1 de l'industrie allemande (Koelnische Zei-
UnQ, Frankfurter Zeitung). — L'offen-
sive polonaise et les négociations an-
JP glo-russes (Hamburger Nachrichten). —
La période électorale en pays rhénan
,.,WoSsische Zeitung). — « Le dernier ca-
binet avant Giolitti » (Schlesische Zei-
tung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le Sud et l'élection
Présidentielle (ancien président Taft
dans Public Ledger). — La répression
de la propagande révolutionnaire ; deux
lendances dans le gouvernement (Bos-
ton Transcript).
flEss.E ANGLAISE. — Les négociations anglo-
russes ; l'or lies Soviets (Westminster
Gazette). - Les cheminots britanniques
l offensive polonaise (Daily Herald).
pE AUTRICHIENNE. — Le traité de Saint-
Germain devant la Chambre française
vçue Freie Presse, Wiener Morgen-
h Zeitung, Reichspost, Telegraf).
flESSE ESPAGNOLE. — L'encyclique de Pente-
~te (Correspondencia de Espana). —
, « Dia » et la propagande allemande
H. del Villar dans Tribuna).
HOLLANDAISE. — Les relations franco-
allemandes : interview du Dr Kœster,
ministre des Affaires Etrangères d'Alle-
nagne (Algemeen Handelsblad). — Le
gouvernement allemand et les coups de
force (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — L'encyclique de Pente-
- Cote (Secolo).
f POLITIQUE GENERALE
RF ET DIPLOMATIE
® ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES RELATIONS FRANCO-ALLEMAN-
l''! Air7 InïErview DU Dr KOESTER, MINISTRE
AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'ALLEMAGNE, * --
me demandez ce que je pense de la
claration de M. Millerand d'après làquelle
politique du gouvernement français S2.
non seulement une politique d'étroite
mmunauté avec ses A.Irlliés. mais aussi
accord avec l'Allemagne. Je vous répon-
rai 'av'8:C l'Al'lemagne. Je vous répon-
rai que j'approuve cette déclaration sans
la moindre réserve., Nous avons nous-
sir de depuis des mois, exprimé notre dé-
tement Voir des pourparlers s'établir direc-
ctement e'n^re c'GiS experts français et alle-
mands en vue de sortir du chaos politique
du pénible stade de transition de l'armis-
qui C-binrne vous le savez, les entretiens
qui ont eu lieu récemment à Paris entre
striels français et allemands sont dus
à notre initiative Il m'est donc d'autant plus
sympathique de constater que M. Millerand
lsposé à adopter notre point de vue
et à le placer sur une plus large base. On
peut en attendre .l)els plus heureuses consé-
quences. Le commerce légitime en profitera
au grand dam des rnercantis ; une source
de mésintelligences troublant les relations
franco-allemandes sera tarie et, ce qui me
semble le plus important, l'exécution des
clauses financières et économiques encore
inexécutées du Traité de Paix en sera con-
sidérablement facilitée.
Il est un point cependant qu'il ne faut pas
oublier et sur lequel je tiens beaucoup à in-
sister : l'Allemagne désire discuter et ré-
soudre toutes les questions de la reconsti-
tution de l'Europe en commun avec TOUS,
je dis TOUS les signataires du Traité de Paix,
avec tous les membres de la Société des
Nations.
L'ancienne, et ein somme inintelligente
politique qui consiste à exploiter les diffé-
rends surgis entre les divers groupes, a pré-
cipité l'Europe dans l'abîme. Son sauvetage
ne réside pas dans de nouveaux groupe-
ments, dans de nouvelles alliances offen-
sives et défensives, mais seulement dans la
collaboration économique de tous les pays
qui doivent naturellement se développer en
un ecom m un au t é politique de travail.
C'est dans ce sens que je salue aussi l'at-
taque prononcée ces jours-ci dans le Temps
contre la politique protectionniste que cer-
tains Français ont prônée pour leurs colo-
nies et qui en partie est déjà appliquée.
En effet, c'est précisément dans ce domai-
ne qu'en Allemagne, on verrait volontiers
une collaboration avec la France ; car la
France possède notamment dans l'Afrique
du Nord un réservoir inépuisable de ma-
tières premières tandis que l'Allemagne a
perdu provisoirement, de par le traité de
Versailles, les richesses naturelles de ses
propres Colonies.
En Algérie, en Tunisie, au Maroc la Fran-
ce possède des minerais et phosphates, en
Afrique occidentale des graisses, du coton,
du caoutchouc, du bois et du cuivre, à Mada-
gascar de la viande et du graphite, en Indo-
Chine du coton, du caoutchouc, de l'étain et
du wolfram en quantités fort supérieures à
ses besoins
Il serait du plus grand intérêt pour l'Alle-
magne de collaborer à l'exploitation de ces
richesses ; ce serait même fort désirable car
le maintien en vigueur du décret du 14 octo-
bre 1919 limiterait, à mon avis, le marché
des matières premières, sans que la France
y gagnât quoi que ce soit.
Quant à l'argument invoqué dans le
Temps d'après lequel une politique française
de protectionnisme dans le domaine colonial
renforcerait le courant d'opinion favorable
à une revanche, que ce journal croit bon de
supposer en Allemagne, je le trouve égale-
ment très juste.
Le peuple allemand ne songe pas à une
revanche, mais depuis l'armistice il a le sen-
timent que la France a, par sa politique,
systématiquement alimenté et favorisé les
folles idées de revanche d'un petit groupe
en Allemagne Je n'ai pas besoin d'insister
sur la méthode de cette politique. Qu'il me
suffise de citer la Rhénanie, Francfort et la
Bavière.
La nouvelle Allemagne ne veut rien d'au-
tre que de travailler à sa reconstitution et
elle veut l'atmosphère morale dont elle a
besoin pour ce travail
La France est la voisine de l'Allemagne.
A Millerand je puis répondre au nom du
peuple allemand que notre politique est aussi
une politique d'accord avec la France Mais
il faut à cet effet que la politique française
à l'égard de l'Allemagne prenne des voies
qui rendent possible une collaboration em-
preinte d'une confiance mutuelle
Hélas ! malgré mes récentes protestations
au Reichstag, les Français ont continué à
envoyer des troupes de couleur dans les pro-
vinces rhénanes. Depuis mon discours, de
nouveaux crimes ont été constatés. Ces
jours-ci dans le district d'Euskirchen, trois
horribles attentats ont été perpétrés par les
Marocains, en même temps que le général
regoutte célébrait la pureté et la candeur
des troupes de couleur sous ses ordres
TANT QUE CETTE SITUATION DURERA, TANT QUE
LES TROUPES NOIRES N'AURONT PAS ÉTÉ RETI-
RÉES, IL NE SAURAIT ÊTRE QUESTION D'UNE COLLA-
BORATION ÉCONOMIQUE ENTRE LA FRANCE ET L'AL-
LEMAGNE, MÊME AVEC LA MEILLEURE VOLONTÉ DES
DEUX PARTS.
Je connais les contrées dévastées de la
France. Je sais la fureur qui s'empare à
leur vue du Français, lorsqu'il les compare
aux campagnes et aux villes allemandes
restées intactes. Mais qu'il n'oublie pas que
cet aspect est trompeur, que quatre années
de blocus ont laissé dans les organismes de
nos femmes et de nos enfants des maux
dont dont les conséquences se feront doulou-
reusement sentir bien longtemps après que
les territoires français auront été recons.
titués.
La France doit cesser de considérer com- -
me inexistant le sentiment national alle-
mand. Elle doit s'habituer à penser que la
République allemande,au point de vue na-
tional est aussi sensible que tout autre Etat
démocratique au monde. S'il n'est est pas
ainsi, je crains que tous les efforts en vue
de remédier aux conséquences de la guerre
par un travail et par une production en
commun ne restent inutiles.
Le maintien des troupes de couleur en
Rhénanie signifie un manque total d'esti-
me pour le peuple allemand. J'espère que
M. Millerand le comprendra et mettra fin ,
à cette situation. — (Du correspondant de
Berlih.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam]. 6.6.
LA RESTAURATION DES PAYS DEVAS-
TES. — LE MODE DE COLLABORATION DE L'IN-
DUSTRIE ALLEMANDE. — Il faut d'abord redres-
ser une information erronée de la presse pa-
risienne selon laquelle Hugo Stinne serait
parti pour Paris afin de prendre part aux
négociations économiques tranco-alleman-
des. Hugo Stinne s'est déclaré en effet prêt
à prendre part à ces négociations, mais on
ne peut dire encore avec certitude si en juin,
il représentera à Paris la grande industrie
allemande. Il convient ensuite de signaler
les déclarations publiées le 1er juin par le
Petit Journal et qui semblent émaner dit
affaires étrangères
Í't nE LA GUERRE
N° 1468
Mardi 8 Juin 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages Imprimée en italique, qui Ht ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
r SOMMAIRE
f
PRESSE ALLEMANDE. — La restauration des
Pays dévastés : le mode de collaboration
1 de l'industrie allemande (Koelnische Zei-
UnQ, Frankfurter Zeitung). — L'offen-
sive polonaise et les négociations an-
JP glo-russes (Hamburger Nachrichten). —
La période électorale en pays rhénan
,.,WoSsische Zeitung). — « Le dernier ca-
binet avant Giolitti » (Schlesische Zei-
tung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le Sud et l'élection
Présidentielle (ancien président Taft
dans Public Ledger). — La répression
de la propagande révolutionnaire ; deux
lendances dans le gouvernement (Bos-
ton Transcript).
flEss.E ANGLAISE. — Les négociations anglo-
russes ; l'or lies Soviets (Westminster
Gazette). - Les cheminots britanniques
l offensive polonaise (Daily Herald).
pE AUTRICHIENNE. — Le traité de Saint-
Germain devant la Chambre française
vçue Freie Presse, Wiener Morgen-
h Zeitung, Reichspost, Telegraf).
flESSE ESPAGNOLE. — L'encyclique de Pente-
~te (Correspondencia de Espana). —
, « Dia » et la propagande allemande
H. del Villar dans Tribuna).
HOLLANDAISE. — Les relations franco-
allemandes : interview du Dr Kœster,
ministre des Affaires Etrangères d'Alle-
nagne (Algemeen Handelsblad). — Le
gouvernement allemand et les coups de
force (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — L'encyclique de Pente-
- Cote (Secolo).
f POLITIQUE GENERALE
RF ET DIPLOMATIE
® ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES RELATIONS FRANCO-ALLEMAN-
l''! Air7 InïErview DU Dr KOESTER, MINISTRE
AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'ALLEMAGNE, * --
me demandez ce que je pense de la
claration de M. Millerand d'après làquelle
politique du gouvernement français S2.
non seulement une politique d'étroite
mmunauté avec ses A.Irlliés. mais aussi
accord avec l'Allemagne. Je vous répon-
rai 'av'8:C l'Al'lemagne. Je vous répon-
rai que j'approuve cette déclaration sans
la moindre réserve., Nous avons nous-
sir de depuis des mois, exprimé notre dé-
tement Voir des pourparlers s'établir direc-
ctement e'n^re c'GiS experts français et alle-
mands en vue de sortir du chaos politique
du pénible stade de transition de l'armis-
qui C-binrne vous le savez, les entretiens
qui ont eu lieu récemment à Paris entre
striels français et allemands sont dus
à notre initiative Il m'est donc d'autant plus
sympathique de constater que M. Millerand
lsposé à adopter notre point de vue
et à le placer sur une plus large base. On
peut en attendre .l)els plus heureuses consé-
quences. Le commerce légitime en profitera
au grand dam des rnercantis ; une source
de mésintelligences troublant les relations
franco-allemandes sera tarie et, ce qui me
semble le plus important, l'exécution des
clauses financières et économiques encore
inexécutées du Traité de Paix en sera con-
sidérablement facilitée.
Il est un point cependant qu'il ne faut pas
oublier et sur lequel je tiens beaucoup à in-
sister : l'Allemagne désire discuter et ré-
soudre toutes les questions de la reconsti-
tution de l'Europe en commun avec TOUS,
je dis TOUS les signataires du Traité de Paix,
avec tous les membres de la Société des
Nations.
L'ancienne, et ein somme inintelligente
politique qui consiste à exploiter les diffé-
rends surgis entre les divers groupes, a pré-
cipité l'Europe dans l'abîme. Son sauvetage
ne réside pas dans de nouveaux groupe-
ments, dans de nouvelles alliances offen-
sives et défensives, mais seulement dans la
collaboration économique de tous les pays
qui doivent naturellement se développer en
un ecom m un au t é politique de travail.
C'est dans ce sens que je salue aussi l'at-
taque prononcée ces jours-ci dans le Temps
contre la politique protectionniste que cer-
tains Français ont prônée pour leurs colo-
nies et qui en partie est déjà appliquée.
En effet, c'est précisément dans ce domai-
ne qu'en Allemagne, on verrait volontiers
une collaboration avec la France ; car la
France possède notamment dans l'Afrique
du Nord un réservoir inépuisable de ma-
tières premières tandis que l'Allemagne a
perdu provisoirement, de par le traité de
Versailles, les richesses naturelles de ses
propres Colonies.
En Algérie, en Tunisie, au Maroc la Fran-
ce possède des minerais et phosphates, en
Afrique occidentale des graisses, du coton,
du caoutchouc, du bois et du cuivre, à Mada-
gascar de la viande et du graphite, en Indo-
Chine du coton, du caoutchouc, de l'étain et
du wolfram en quantités fort supérieures à
ses besoins
Il serait du plus grand intérêt pour l'Alle-
magne de collaborer à l'exploitation de ces
richesses ; ce serait même fort désirable car
le maintien en vigueur du décret du 14 octo-
bre 1919 limiterait, à mon avis, le marché
des matières premières, sans que la France
y gagnât quoi que ce soit.
Quant à l'argument invoqué dans le
Temps d'après lequel une politique française
de protectionnisme dans le domaine colonial
renforcerait le courant d'opinion favorable
à une revanche, que ce journal croit bon de
supposer en Allemagne, je le trouve égale-
ment très juste.
Le peuple allemand ne songe pas à une
revanche, mais depuis l'armistice il a le sen-
timent que la France a, par sa politique,
systématiquement alimenté et favorisé les
folles idées de revanche d'un petit groupe
en Allemagne Je n'ai pas besoin d'insister
sur la méthode de cette politique. Qu'il me
suffise de citer la Rhénanie, Francfort et la
Bavière.
La nouvelle Allemagne ne veut rien d'au-
tre que de travailler à sa reconstitution et
elle veut l'atmosphère morale dont elle a
besoin pour ce travail
La France est la voisine de l'Allemagne.
A Millerand je puis répondre au nom du
peuple allemand que notre politique est aussi
une politique d'accord avec la France Mais
il faut à cet effet que la politique française
à l'égard de l'Allemagne prenne des voies
qui rendent possible une collaboration em-
preinte d'une confiance mutuelle
Hélas ! malgré mes récentes protestations
au Reichstag, les Français ont continué à
envoyer des troupes de couleur dans les pro-
vinces rhénanes. Depuis mon discours, de
nouveaux crimes ont été constatés. Ces
jours-ci dans le district d'Euskirchen, trois
horribles attentats ont été perpétrés par les
Marocains, en même temps que le général
regoutte célébrait la pureté et la candeur
des troupes de couleur sous ses ordres
TANT QUE CETTE SITUATION DURERA, TANT QUE
LES TROUPES NOIRES N'AURONT PAS ÉTÉ RETI-
RÉES, IL NE SAURAIT ÊTRE QUESTION D'UNE COLLA-
BORATION ÉCONOMIQUE ENTRE LA FRANCE ET L'AL-
LEMAGNE, MÊME AVEC LA MEILLEURE VOLONTÉ DES
DEUX PARTS.
Je connais les contrées dévastées de la
France. Je sais la fureur qui s'empare à
leur vue du Français, lorsqu'il les compare
aux campagnes et aux villes allemandes
restées intactes. Mais qu'il n'oublie pas que
cet aspect est trompeur, que quatre années
de blocus ont laissé dans les organismes de
nos femmes et de nos enfants des maux
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reusement sentir bien longtemps après que
les territoires français auront été recons.
titués.
La France doit cesser de considérer com- -
me inexistant le sentiment national alle-
mand. Elle doit s'habituer à penser que la
République allemande,au point de vue na-
tional est aussi sensible que tout autre Etat
démocratique au monde. S'il n'est est pas
ainsi, je crains que tous les efforts en vue
de remédier aux conséquences de la guerre
par un travail et par une production en
commun ne restent inutiles.
Le maintien des troupes de couleur en
Rhénanie signifie un manque total d'esti-
me pour le peuple allemand. J'espère que
M. Millerand le comprendra et mettra fin ,
à cette situation. — (Du correspondant de
Berlih.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam]. 6.6.
LA RESTAURATION DES PAYS DEVAS-
TES. — LE MODE DE COLLABORATION DE L'IN-
DUSTRIE ALLEMANDE. — Il faut d'abord redres-
ser une information erronée de la presse pa-
risienne selon laquelle Hugo Stinne serait
parti pour Paris afin de prendre part aux
négociations économiques tranco-alleman-
des. Hugo Stinne s'est déclaré en effet prêt
à prendre part à ces négociations, mais on
ne peut dire encore avec certitude si en juin,
il représentera à Paris la grande industrie
allemande. Il convient ensuite de signaler
les déclarations publiées le 1er juin par le
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